POV BELLA

Il était mon héro. Grand, fort, beau, charmant, gentil, il n'avait que des atouts. Mes depuis cet été, c'était différent. Il n'était plus juste tout ça, il était attirant. Evidemment, le fait qu'il soit le cousin adoptif de ma mère et qu'il ait plus du double de mon âge était assez dérangeant. Je n'étais pas amoureuse de lui, ça non, mais il était difficile de contrôler mes hormones d'adolescente en sa présence.

Du coté de ma mère, nous avons pour habitude de toujours fêter Noël ensemble, en famille. Nous allons chez la mère adoptive de Renée et y passons la nuit, car c'est assez éloigné de là où nous vivons. Lui et ses deux frères viennent chaque année. Emmett vient accompagné de sa copine depuis deux ans. Il est clair qu'ils sont complètement fous l'un de l'autre, incapable de se lâcher plus de trois minutes. Toujours assis l'un sur l'autre, à se toucher, s'embrasser. Bien que ça fasse au moins deux ans qu'ils sont ensemble, ils sont toujours collés comme au premier jour. Il faut avouer que c'est assez agaçant et que je roule très souvent des yeux, mais en vérité, je les trouve plutôt mignon. Ils sont si attirants tous les deux qu'ils ne peuvent qu'avoir des futurs enfants top modèles ou un truc dans le genre.

Jasper est avec Alice, mais elle vit à plus de 6 milles kilomètres d'ici, à prendre des cours de couture à Paris ou quelque chose comme ça, alors forcément, ils ne se voient pas très souvent. Elle est venue vivre ici pendant quelques mois, et il la rejoindra probablement dans quelques jours pour pouvoir passer le réveillon avec elle. Je ne l'aimais pas beaucoup. Elle était tellement énergique que j'ai faillit lui jeter quelque chose dans l'espoir qu'elle ferme sa bouche ne serait-ce que l'espace d'un instant. Ce n'est pas qu'elle est si affreuse, mais je sais qu'elle n'est pas l'idéale pour Jasper. Elle n'est pas encore celle qui lui faut. On s'entend bien lui et moi, il a toujours le mot pour rire et au fond, on est vraiment pareille.

C'est bizarre, par ce qu'avant Edward ne faisait pas vraiment parti du paysage, il était surtout occupé avec ses deux enfants. Bien que je n'aime pas beaucoup les enfants, il faut que j'avoue qu'ils sont particulièrement mignons. Irritants, mais beaux. J'étais trop jeune pour comprendre avant, mais j'avais cru comprendre que Tanya l'avait trompé et que du coup, ils avaient divorcé. Même avant je me souviens m'être demandée comment on peut coucher avec quelqu'un d'autre, alors qu'on a un mec comme lui.

Enfin bref, la soirée passe lentement, je n'ai pas vraiment de personnes de mon âge à qui parler… Heureusement, je rigole beaucoup avec Jasper et Emmett s'assied à côté de moi alors on parle souvent. Je sens qu'Edward est un peu absent. Il est assis tout seul à l'autre bout de la table et parle un peu avec ma mère et d'autre un invités. Ses vêtements sont assez décontractés. Il porte un jean foncé et un t-shirt bleu foncé. Ca m'étonne un peu parce qu'à peu près toutes les personnes de son âge - en ma connaissance - sont toujours en chemise et pantalon habillé. Il regarde souvent sur son iPhone et affiche une mine soucieuse tout en me fixant souvent, très probablement inconsciemment. Je me promets d'aller lui parler plus tard.

Nous jouons à des jeux de sociétés et ouvrons nos paquets en rigolant. Après le lait chocolaté à la crème fraîche, nous montons tous nous coucher. Renée et Phil prennent la chambre de l'autre côté de l'immense maison.

Je dépose mon sac sur le lit de la plus petite chambre. Je m'assieds en soupirant. J'attrape mon iPhone dans ma poche et met en route un morceau de musique tout en me déshabillant. Après avoir attrapé un short et un top je me dirige vers la salle de bain. Je me brosse les dents et prend une douche rapide. Après avoir envoyé un texto rapide à Jessica, je me vête de pyjama. Je me glisse entre mes draps et ferme les yeux, fatiguée de cette longue journée. Je suis au bord du sommeil quand à travers le mur de droite j'entends les gémissements et gloussements de Rosalie. Je grogne.

« C'est pas vrai… » Quelle poisse, évidemment, je n'ai pas pensé à prendre la chambre la plus éloignée de ces deux lapins.

J'écarte mes draps et me lève en soufflant. Ils ne vont certainement pas se gêner pour continuer la moitié de la nuit.

Je sors de ma chambre et regarde autour de moi, essayant de décider quoi faire. Je pourrais descendre dans la cuisine et me préparer un nouveau chocolat chaud, ou regarder un film. Au lieu de ça, je me dirige vers la chambre d'Edward et avant que je ne m'en rende compte, je toque à sa porte. Je me mords la lèvre et m'apprête à me retourner pour partir quand il vient ouvrir la porte. Il se tient là, étonné, torse nu et passe une main dans ses cheveux en pétard.

« Bella ? » Demande-t-il en regardant derrière moi. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Je passe près de lui et entre dans la chambre pour me poser sur son lit. Je croise les jambes et lui souris innocemment.

« Emmett et Rosalie font du bruit, alors je me suis dit qu'on pouvait parler un peu. » Il hausse les sourcils, puis se dirige vers sa valise pour en sortir un t-shirt.

« Tu veux parler ? Très bien. » Il semble chercher ses mots pendant un instant, puis s'appuie contre la commode derrière lui. « Comment ça va à l'école. » Je roule des yeux et secoue ma tête.

« Arrête. J'ai vu que ça n'a pas l'air d'aller très fort, n'est-ce pas ? » Je penche légèrement la tête quand ses yeux s'écarquillent. « C'est ta copine qui te manque ? » Je demande, lui souriant largement. Il secoue la tête en rigolant.

« C'est juste que c'est un peu déprimant de passer Noël sans mes enfants. » Je hoche la tête, mais évite de dire que je comprends, parce que nous savons tout les deux que ce n'est pas vrai.

« Tu ne les vois pas demain ? » Je demande en faisant une moue. Je vois ses yeux glisser le long de mes jambes avant qu'il ne détourne rapidement son regard.

« Non, je travaille. » Je ne peux m'empêcher de penser qu'il doit être sacrément gâté par la nature en voyant son entre-jambe. Il est assez musclé et ferme pour quelqu'un de son âge. Je me couche et regard le plafond.

« Ton lit est plus grand que le mien. » Il ne répond pas, mais vient s'assoir à coté de moi et m'observe un léger sourire aux lèvres.

« Tu es devenu vraiment jolie. » Je sais qu'il le dit sans arrières pensées et c'est ce qui me fait rougir.

« Merci. » Je me redresse doucement et lui adresse un sourire en coin, à la fois provoquant et innocent. Ses yeux fixent ma langue, qui passe rapidement sur ma lèvre. Il se retourne et frotte son avant-bras.

« Edward… » Je sens qu'il est entrain de devenir mal à l'aise.

« Oui ? » Je ne sais pas quoi répondre, alors quand son regard rencontre le mien je m'appuie sur mon bras droit pour me hausser à son niveau et mes lèvres rencontrent les siennes. Il se fige d'abord, puis s'éloigne. Il n'a pas l'air spécialement choqué, plutôt embarrassé. Ok… Il secoue la tête et me sourit gentiment.

« Ecoute, t'es mignonne, mais tu n'as que dix-sept ans, et puis ta mère… » Je me sens d'abord un peu offensé, mais je me lève et dos vers lui, j'enlève mon top, me retrouvant en soutien-gorge. Je sens ses yeux dans mon dos. Je me penche et enlève mon short. Quand après ce qui me semble une éternité de silence je me retourne. Quand il se rend compte que je l'ai surpris entrain de me mâter, il ferme les yeux et déglutit. Je marche vers lui et m'assied sur ses genoux. Il se laisse faire, un peu passif. Sa mâchoire se contracte. Je passe un doigt dessus, doucement. Je dépose un baiser dans son cou, sa barbe de quelques jours frotte contre ma joue. Il attrape mon poignet et secoue la tête.

« Arrête… Tu mineure, c'est tellement… Mal. » Je souris, parce que je sais qu'il est entrain de craquer. Nos lèvres se rencontrent et cette fois il ne me repousse pas.

« Est-ce que ça, ça semble mal ? » Je laisse une pause puis continue. « Ma peau contre la tienne. Rien qu'une nuit… » Il ferme les yeux de nouveau et gémit quand je provoque une friction entre mon sexe et son entrejambe.

« Non. » Gémit-il, mais c'est si doucement que je décide de l'ignore et pose doucement sa main sur ma poitrine, que je sais généreuse. Je le pousse doucement et il bascule sur le lit. Je me mords la lèvre inférieure. Il grogne alors que je passe ma main sur son érection. Il enlève rapidement son t-shirt et je me baisse pour embrasser son torse dénudé.

Il ferme les yeux et grogne avant de poser sa main sur mon épaule pour m'arrêter. Il se redresse et je tente de ne pas tomber de ses genoux.

« Attends, on peut pas faire ça. Ta mère, ton père… » Il ferme les yeux de nouveau et souffle de frustration. « Juste, non… » Je me redresse, avec un sourire en coin.

« Tu veux que je parte ? Maintenant ? » Je passe une main sur son torse et je le vois hésiter avant de secouer la tête.

« Il ne faut pas qu'on… » Ses yeux s'écarquillent quand je passe mes mains dans mon dos pour détacher mon soutien-gorge.

« Personne n'en saura jamais rien. » Dis-je en frottant mon nez contre sa joue rugueuse. Je passe mes bras autour de son cou et embrasse la peau de son cou. Après quelques secondes il se détend un peu et pose une main sur mon dos.

« Bella… » Il est clair qu'il est déchiré entre le devoir de me repousser et l'envie de continuer.

Je glousse.

« Edward. » Sans attendre, je l'embrasse, allant chercher sa langue, attrapant les cheveux dans sa nuque. Je frissonne, parce que ce baiser n'est comparable à aucun que j'ai pu recevoir jusqu'à présent. Sa main parcours la peau de mon cou, mon épaule, mon bras, alors que son autre main me rapproche de lui. Je gémis quand ses doigts effleurent mon sein gauche, triturant mon téton, le roulant entre ses doigts. Mes seins gonflés et dures sont plus sensibles qu'ils ne l'ont jamais été. Ma petite culotte devient toute humide. Ses doigts emprisonnent ma fesse, me tirant encore plus près. Il repousse mes cheveux et son souffle contre mon épiderme, me fais un bien fou.

C'est tellement unique, tellement nouveau. Ce n'est pas ma première fois, mais c'est tout comme. Il nous bascule et soudainement je me retrouve sous lui. Il me regarde dans les yeux. Il a des yeux magnifiques. D'une profondeur, des yeux qui veulent tout dire. Ma respiration s'accélère, alors qu'il se baisse pour déposer un baiser dans mon cou, puis un deuxième. Un sur ma jugulaire, sur la naissance de mon sein. Je gémis de frustration.

« Plus vite ! » Je grogne exigeante. Il lèche le bout de mon téton puis souffle dessus.

« Doucement. » Murmure-t-il avant de sucer la peau de mon sein. Je grogne et passe mes jambes autour de sa taille. Sans regarder je détache sa ceinture, les mains tremblantes. Il baisse les yeux pour me regarder faire. Il respire fort, visiblement excité par ce qu'il voit. J'entre ma main dans sa pantalon. Je suis un peu maladroite. Mon cœur bas vraiment fort. Je touche sa queue. Sa vraiment longue queue. Waw.

« Vas-y. » Grogne-t-il doucement quand je prends trop de temps. Je sors sa bite, dure comme de la pierre de son boxer et le caresse lentement. Il jette sa tête son cou et gémit. Ses bras commencent à tremblé sous son poids, alors je l'oblige à se coucher pour me placer entre ses jambes après avoir enlever son jean. Je fais des va-et-vient de plus en plus rapide. Il passe un bras sous sa tête et me regarde faire. Je baisse la tête et le prend dans ma bouche, en une fois, le happant complètement, l'enfonçant au plus profond de ma gorge. Ses lèvres forment un 'O', mais aucun son n'en sors. Ses sourcils se rapprochent, alors qu'il caresse mes cheveux. Je le sors complètement, puis le reprends. Je sens ma petite chatte commencer à pulser et je passe un doigt dessus, me caressant tout en le suçant. Je suçote son gland, taquine ses boules, donne des coups de langue le long de sa grosse bite. Aucun mot ne peut décrire à quel point il m'excite en ce moment, son regard, légèrement vaseux fixé sur moi, ma main sur son ventre, lui, m'indiquant le ritme qu'il veut. Après quelques minutes il s'éloigne.

« Je ne veux pas venir dans ta bouche. » Sa voix est rauque et je hausse juste la tête avant d'avancer vers lui à quatre pattes. Son regard se pose sur mes seins, puis mon visage. Ses joues sont un peu rouges. Il est mignon. Je grimpe sur lui et pose mes deux mains sur son torse, alors qu'il mène sa queue vers mon entrée. C'est en sifflant que je descends lentement sur lui. Sa longue bite, dure comme de la pierre. Il entre en moi jusqu'à la garde et il me faut quelques secondes pour m'habituer à son épaisseur. Il serre les dents et ses doigts se crispent sur mes hanches. Il halète et essaye de rester immobile. Je remonte puis redescends, le long de sa généreuse verge. Tout mon corps réagit au sien. Il entre tellement en moi que c'est come si nous ne formons qu'un.

« Oh. » Est tout ce que j'arrive à sortir. Il grogne et ses mains me soulèvent. Mes jambes tremblent alors que je viens sur lui. C'est tellement délicieux. Rien avoir avec ce que j'ai pu connu avant. Il se place sur moi et tous ses gestes prouvent qu'il sait se qu'il fait. La façon dont il me regarde, sa min à coté de ma tête, le baiser rapide sur le coin de ma bouche. Ses va-et-vient. Je vibre et fait de mon mieux pour ne pas faire de bruit. Sa peau moite contre la mienne. Le son de son bassin humide claquant contre le mien à chaque pousser en moi. Je ne peux que penser à ça. Sa queue en moi. Comment il entre en moi, centimètre par centimètre. Sans penser je plante mes ongles dans son dos, il n'y réagit même pas.

« Edward. » Il grogne et pose son front dans le creux de mon cou. Je m'agrippe à ses bras si musclés, caresse ses pectoraux. Embrasse ses lèvres. Il va de plus en plus vite, sa respiration de plus en plus forte.

Il gémit et grogne et je me délecte de ce qu'il me fait. Me touchant où ça fait du bien. Où j'ai besoin qu'il me touche. Faisant frémir mon corps de délice.

Je ne sais pas combien de temps je peux encore tenir. J'agrippe sa nuque et enfuie mon visage dans son biceps, étouffant mon long gémissant quand mes parois se serrent autour de sa queue. A en croire ce que je viens de vivre, je n'ai jamais eu d'orgasme. Et pourtant je croyais en avoir, quand je me masturbais. Mais ceci, ça na rien avoir, c'est tellement fort, tellement bouffant. Je n'arrive qu'à rester coucher et essayer de reprendre mes esprits. Il continuer d'aller et venir en moi pendant quelques minutes avant de se rependre en moi en grognant.

« Wow. » Il se laisse aller sur moi, mais il est lourd et je n'arrive bientôt plus à respirer, alors je le pousse un peu en riant. Il m'embrasse longuement, y mettant tout son cœur. Il se couche à coté de moi et pose son bras sur moi. Peu de temps après je l'entends ronfler doucement. Je ne m'endors pas. Je ne sais pas vraiment si ce que nous venons de faire et bien ou mauvais. Je sais que la plupart des gens penserait que c'est immoral, s'ils l'apprenaient. Mais là, maintenant, me sentant protégé contre son torse, entouré par son bras, ça à l'ai si normal.

Doucement je me détache de son emprise et me rhabille lentement, tout en le regarder dormir sur le ventre. Je ramasse la couverture qui a du tomber durant nos ébats et le couvre avec. Il a l'air si jeune, endormit. Un gamin. Une partie de moi veut se recoucher près de lui, mais je sais qu'on ne peut pas nous trouver ensemble demain matin. Alors, c'est sur la pointe des pieds que je sors de sa chambre pour me diriger vers la mienne.

Le matin suivant je descends prendre le petit-déjeuner. Ma mère me lance un sourire éclatant et me tire une chaise pour m'inviter à m'assoir à coté d'elle, en face d'Edward. Il me lance un demi-sourire, que je lui rends. Je me lève et me penche pour attraper un pain au chocolat, quand Emmett demande :

« C'est quoi ces marque sur ta hanche ? » Mon cœur manque de s'arrêter. Les doigts d'Edward ont laissés des blues. Nos regards se croisent et je rougis. Oh.