Hey !
Fluuuuff. En faite je fais toujours du fluff...
Hold my hand.
- Pourquoi se tiennent-elles la main ?
C'était la question que Castiel avait posée, lorsque deux jeunes femmes étaient passées devant eux. Deux jeunes demoiselles aux regards qui se lançaient des cœurs et qui se chuchotaient à l'oreille. Deux amoureuses sur les bords d'une route des Etats-Unis.
Et c'était la question d'un ange du Seigneur.
Et Dean qui mangeait une glace. Et qui avait répondu sans y faire attention. Sans savoir de qui il parlait.
- Les gens tiennent la main de ceux qu'ils aiment Cas.
Dean avait croqué les derniers centimètres du cônes, savourant le chocolat coincé au fond. Ils cherchaient une sirène, qui devait se balader quelque part dans les allées de cette ville à susurrer à une victime.
Et alors qu'il tournait au coin d'une rue, Dean les avait sentit. Chauds. Fins. Timides. Les doigts de l'ange qui se glissaient dans les siens. Doucement. Comme s'il cherchait à tester la chose. Sous le regard perdu du chasseur, qui le laissa faire. Parce qu'il ne comprenait pas, pourquoi il faisait ça.
Parce que le sourire de Castiel était doux et tendre et chaud. Et qu'il remua les entrailles de Dean. Et que c'était beau.
Mais une femme était passée. Trop proche. Et Dean s'était écarté. Gêné.
- Tu fous quoi ?
L'ange avait penché la tête. Sourcils froncés.
- Mais... Dean, tu as dis qu'on tenait les mains de ceux qu'on aime.
Et c'était si pure. Si pure la façon dont Castiel fixait le monde. La façon dont-il ne pensait pas aux regards.
Castiel avait continué. Ses doigts se glissants plus souvent dans ceux de ses amis. Sam avait simplement demandé à l'ange pourquoi il le faisait. Mais il ne l'avait pas repoussé. Jamais. Jack s'amusait autant à le faire que Cas. Et il n'était pas rare de les voir se tenir la main lorsqu'ils étaient tristes. Lorsqu'une chasse tournait mal. Ou simplement pour se soutenir, se rappeler qu'ils étaient là.
Mais c'était Dean qui devait assumé la main de Cas dans la sienne le plus souvent.
Parce que Castiel le faisait dés qu'il pouvait. Parce qu'au maton, il glissait ses doigts sur ceux de Dean pour le réveiller. Il caressait ses phalanges au petit-déjeuner. Tenait sa main lorsqu'ils marchaient. L'attrapait pour tirer le chasseur. Lorsqu'il finissait blessé. Lorsqu'ils avaient peurs. Lorsqu'il le fallait.
Juste. Sa main, et celle de Dean.
Et si Dean grognait. Toujours.
Sam eu un sourire doux lorsqu'un matin, alors que Dean s'asseyait à la droite de Castiel, il vit son frère glisser ses doigts dans ceux de Cas. Les mêler. Sans même y faire attention.
Juste comme ça.
