Bonjour, je m'appelle Alison et je vais vous compter mon histoire qui est peu commune. Mais avant tout commençons par se présenter

Alison Parker, 15 ans, long cheveux noir corbeau et yeux bleus. J'aime beaucoup la musique et le chant et ma passion c'est l'écriture. J'essaie de me plonger dans l'écriture dès que j'en ai l'occasion au plus grand désarroi de ma mère.

J'étais la rebelle de la famille. Mes deux grands frères étaient dans des écoles spécialisés pendant que j'effectuais ma scolarité au lycée Manchester. Je vivais dans un petit endroit tranquille et agréable. Je me faisais respecter des grands et des petits, j'avais la réputation d'être la forte tête. Même si j'aimais l'école, j'avais une réputation à tenir et à faire respecter.

On me craignait des quatre coins de mon quartier. Mon rêve un jour serait de devenir journaliste ou entrer dans les forces spéciales plus tard comme mon père.

Un grand homme mon père, je l'aimais et je l'idolâtrais. Je l'avais malheureusement perdu à mes 7 ans. Il était en mission en Afghanistan, alors qu'il essayait de protéger des enfants, il s'est pris une balle et cela lui avait été fatal.

J'étais une petite fille fragile qui se réfugiait toujours dans les bras de ses parents mais après sa disparition, je décidais qu'il était temps pour moi de grandir. Je ne pouvais supporter la vue de ma mère abattue et démoraliser face à ce coup dur. Depuis ce jour, je m'étais renfermée sur moi-même ne laissant plus aucune émotion transparaitre.

Je me montrais forte, à la fois pour moi et à la fois pour ma mère. Depuis ce jour, ma mère m'avait perdu et malgré ses plusieurs tentative de me ramener dans le droit chemin, il n'y avait plus rien à faire.

J'avais grandi et je faisais ce qui me plaisait. Elle n'avait pas son mot à dire.

J'avais une vie parfaite malgré notre maigre revenue. J'avais tout ce dont j'avais besoin. J'avais acquis quelques techniques pour me faire de l'argent facile. Mais cela se sera pour plus tard.

J'avais l'habitude de retrouver ma bande d'ami derrière le magasin où travaillait ma mère. Elle savait pertinemment ce que je faisais et même si j'essayais de lui expliquer elle refusait tout bonnement de comprendre que ce que je faisais c'était pour nous deux.

Comme à son habitude, elle attendait que j'arrive pour m'extirper de ma bande qui avait l'air d'être déchiré. Elle me prit par un bras avant de me tirer vers elle, furieuse de ne jamais avoir le contrôle sur moi

- Alison, dit-elle furieuse, j'en ai marre de te voir trainer avec cette bande de drogué, dit-elle en se fixant

- Lâche moi ! Ordonnai-je en colère alors qu'elle me tenait fermement

- Allez Mme Parker, intervint Jason mon petit ami depuis peu, on ne fait rien de mal

- Toi, je ne t'ai pas parlé, dit-elle de façon assez virulente.

- C'est ma meuf que t'emmène poufiasse, dit-il en me regardant

- Yo, criai-je en le regardant un moment, c'est ma mère alors respecte là ! Ordonnai-je

- J'voulais pas bébé, dit-il en s'avançant vers moi alors que ma mère était toujours en train de m'arracher le bras

- Partez avant que je n'appelle la police, demanda-t-elle en me poussant à l'intérieur, toi tu rentres !

Je la suivis dévisageant tout le monde, prenant au passage une barre de chocolat dans le magasin que je mangeais devant le gérant qui avait l'air mécontent

- Tu t'assois, dit-elle en m'arrachant mon goûter, nous aurons une discussion en rentrant !

- Te fâches pas la daronne, je voulais juste blaguer, répondis-je en reprenant mon quatre heure.

- Je … commença-t-elle avant d'être interrompu

- Mary, cria son connard de patron qui ne cessait de me dévisager

- S'il te plait, supplia-t-elle, reste tranquille

Je la regardais s'éloigner me laissant là en plant. Comme toujours

J'étais curieuse de savoir ce qu'elle me voulait encore. Dire que j'aurais pu m'occuper autrement que de rester dans cet endroit maudit. Je rêvais d'évasion, d'aventure et de danger. Je voulais m'enfuir et découvrir le monde, faire ce que tous les adultes faisaient sans me faire sans cesse disputer et surtout ne me soucier de rien.

J'étais une femme déterminée et très maligne, si j'avais voulu, j'aurais pu m'échapper facilement mais je décidais que je pouvais rester sagement ici. Je pris un de mes cahiers de cours que je déchirais avant de former une boulette et de viser la poubelle comme les basketteurs.

Les heures passaient et je m'amusais à lancer ce que je pouvais dans la poubelle, me fichant éperdument de ce que dirait la vieille. Lorsqu'elle termina sa journée, elle vint me voir avant de me fusiller du regard et d'entreprendre de tout ramasser

- Alison, commença-t-elle énervée, je ne serais pas toujours là pour réparer tes bêtises, dit-elle énervé, il faudra bien …

Je m'étais levée avant de me diriger vers la porte la dévisageant

- Tu m'écoutes ? Cria-t-elle

- Ouais, si tu veux ! Dis-je en posant mon pied sur la porte, on bouffe quoi ce soir ? Demandai-je

- Tu es infernale, dit-elle énervée, je vais vraiment finir par t'envoyer en pension

- Toi et moi on sait que c'est faux, répondis-je avec un petit rictus au coin de lèvres. Si tu te dépêchais un peu, demandai-je, j'ai la dalle

Elle ne dit rien, préférant prendre les clés et me conduire à la maison, notre taudis. La porte d'entrée cassée, les escaliers grinçant. C'était limite si elle ne ressemblait pas à une litière. Je me laissais tomber sur le fauteuil avant de lancer mes baskets et de mettre les pieds sur la table basse

- Eh grouille-toi ! Demandai-je affamé, tu crois que la bouffe va se faire comme ça ? Demandai-je alors qu'elle enlevait les courses

- Tu ne me parles pas sur ce ton, demanda-t-elle, je ne suis pas ta boniche !

- En parlant de boniche, dis-je en regardant la maison entière, c'est quand la dernière fois que t'as fait le ménage ? Demandai-je nonchalante

- Et pourquoi tu ne m'aiderais pas un peu au lieu de critiquer ! Demanda-t-elle en me dévisageant

- C'est pas ma piaule, dis-je en lui montrant les paquets de chips qui trainaient.

Après un petit moment, elle me demanda de dégager de sa vue. Je la regardais un moment avant d'aller à l'étage. Je regardais mon calendrier, j'avais oublié qu'aujourd'hui on devait faire la transaction. J'enfilais ma veste avant de descendre profitant de son inadvertance pour glisser le fric qu'il y avait dans son porte-monnaie dans mes poches. Je voulais un nouveau téléphone, il fallait bien faire quelques sacrifices.

Je sortis de la maison allant dans les endroits les plus malfamés de l'Angleterre avant de retrouver Jason et son ami qui étaient en train de fumer. Je les saluais à la mode de la rue avant de lui demander s'il avait ce que je voulais.

Il me montra le dernier Iphone dernier cri avec sa house et ses écouteurs. Je le pris, le regardait dans tous les sens avant de lui tendre les 300 livres que j'avais pris à ma mère. Mon nouveau téléphone était génial, j'allais faire des envieux à l'école mais pour l'heure il était temps de rentrer manger.

La daronne en me voyant me fixa méchamment alors qu'elle était près de son sac. Elle tendit sa main avec un air menaçant. Ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait ce coup et cela ne sera pas le dernier

- Où est l'argent ? Demanda-t-elle furieuse

- J'en avais besoin, dis-je en me dirigeant vers la cuisine

- Alison Parker, dit-elle en hurlant, je n'ai pas envie de jouer ! Qu'est-ce que tu es partie faire ?

- Ecoute meuf, commençai-je irritée, ton fric j'te le rends demain

- Je me fous que tu me le rendes demain ou pas, je veux savoir ce que tu en as fait, dit-elle furieuse

- Un nouveau téléphone, regarde il est cool, dis-je en lui montrant tous le téléphone

- Tu as osé voler ta propre mère pour un vulgaire téléphone ? Demanda-t-elle rageuse

- Non mais vas-y là, dis-je en me levant de table avant de lancer la chaise contre la table. J'ai la dalle et tu gueules comme un taureau en chaleur, c'est bon, j'me casse, dis-je en prenant ma veste

- Alison reste ici ! Ordonna-t-elle

Je ne la laissai pas le temps de me rattraper que j'étais déjà à l'autre bout de la rue. Cette meuf m'avait énervé et en plus j'avais la dalle. J'allais lui rendre son putain d'argent, au lieu de me dire merci elle faisait sa coincée. Je me rendais dans une station-service où il y avait un pote à moi qui y travaillais de nuit. J'avais la dalle avec tout ce qui c'était passé. Il me donna quelques barres chocolatées et de la bière.

Oui ! A 15 ans je buvais déjà, je tenais l'alcool mieux que qui conque en ville. Je fréquentais les barres et principalement des endroits de jeux. J'étais une fille assez respecté dans le coin et mon protecteur y veillait. Tout le monde me devait de l'argent et ce qui ne me devait pas m'empruntais. J'avais en 3 ans réussi à faire mon propre business dans le quartier, mais vous en saurez plus, plus tard.

On pouvait me décrire comme le parrain junior de mon quartier. J'étais celle qui dictait la loi et qui la faisait. A 15 ans, j'avais déjà un réseau assez large dans la contrebande d'objet ou encore dans les emprunts d'argent et de jeux. Je jouais beaucoup. J'aimais bien parié sur les chevaux.

Si cette conne acceptait de me suivre, on aurait une vie meilleure. Je faisais cela pour nous et elle refusait tout mon aide. Ma veille même si elle ne disait rien, avait connaissance de mes activités, si au début la voir ne rien dire me chagrinait, aujourd'hui j'étais heureuse car je pouvais par mon simple business rafler des millions. J'avais un compte que mon parrain, le dieu des dieux m'avaient donné.

Il était celui qui m'avait lancé sur cette route à argent facile. Il insistait toujours sur le faite d'avoir trois coups d'avance sur son adversaire. Son nom : Tony aussi surnommé Tony le ripou. J'étais respectée et vénérée des autres caïds du quartier.


Laissez moi vos avis et vos suppositions, certaines pourraient même se retrouver dans l'histoire, à bientôt