Moui, fic coup de tête, on peut appeler ça comme ça... ^^"
Mais bon, ça reste toujours bon à poster, neh? ( enfin j'espère... -.- )
Je te hais !
D'une haine puissante, indestructible, insurmontable.
Viscérale.
C'est ancré en moi, c'est ma nature, mon existence. C'est toute ma raison d'être. J'existe pour te détruire, et j'en éprouve un vif plaisir. Si tu savais à quel point, o'chibi ! Ta souffrance est mon extase, ma drogue. Quand tu descends six pieds sous terre, moi j'atteins le septième ciel, le nirvana !
Vas-y pleure, hurle ! Tous tes cris désespérés sont autant de hurlements de jouissance qui déchirent mon visage !
Je brûle d'un feu infernal, ininterrompu, dévastateur.
Je te hais, je te méprise !
De toutes mes forces je veux te voir mort, brisé, déchiré, éparpillé aux quatre vents ! Je veux t'anéantir, te retirer tout ce qui a de l'importance à tes yeux. Que tu deviennes vide, aussi vide que moi, deux coquilles creuses consumées par un même brasier.
Et quand les flammes de la haine lècheront ta peau adamantine, lorsque, obscènes et furieuses, elles t'aveugleront totalement, tu n'auras alors plus qu'une seule obsession.
Tu ne penseras qu'à moi, rien qu'à moi.
Si tu savais à quel point je te déteste !
Ton regard furieux m'assassine, il écorche mon visage, lacère mon cou, déchire mon torse. Le sang gicle, il coule à flot, des flots rouges sombres et poisseux qui dégoulinent jusqu'à ta langue avide. Le goût de rouille te mord le palais. Mes entrailles te gerbent leur haine au visage, et toi tu bois, tu aspires tout et remontes même jusqu'à la lie, où tu te délectes des sensations de mort que diffusent tes mains dans ma plaie.
Ma poitrine me brûle. Ca brûle, ça embrase tout !
Je te hais !
Je crève d'envie de te briser, de te serrer jusqu'à te broyer les os, de te posséder tout entier ! Je t'embrasserai pour t'étouffer, te caresserai pour te torturer, t'enlacerai pour t'asphyxier.
A te haïr sans relâche j'ai fini par t'aimer, o'chibi-san.
Et ça, tu vas me le payer.
Toutes ces nuits que j'ai passées à te maudire, toi et tes foutus yeux dorés, tu vas les regretter !
A trop t'aimer je te hais, et c'est pour ça que je vais te tuer.
Lentement, douloureusement, pour que tu disparaisses enfin, mais pas tout de suite, pas trop vite. Je veux te voir agoniser, te sentir partir mais aussi te retenir.
Crétin de blond, tu m'as déchiré !
L'envie et son contraire, l'homonculus et l'alchimiste. De toute façon, ça a toujours été impossible.
Merde ! On n'a pourtant rien de Roméo et Juliette, toi et moi !
Vas-y crève, je te rejoindrai après.
Mon unique amour, né de ma seule haine…
