Auteur : Chamalow

Résumé : A la fin de sa cinquième année Harry vient de perdre son parrain Sirius et en est très affecté. Pour remédier à cela Dumbledore l'envoi chez des amis à lui, une famille de vampire habitant aux Etats-Unis. En revenant sur le vieux continent le jeune sorcier apportera une petite surprise à Poudlard.

Disclaimer : Tout appartient à JKR sauf quelques personnages qui s'y sont glissé sont l'œuvre de Stephenie Meyer.

Chapitre 1 : Black minds

Mur de tristesse, océan de plainte. La mort est un murmure lancinant scandé par chaque chose autour de soi. Le moindre détail nous rappel l'être perdu, la malheureuse petite pensée évoque ce que nous aurions pu faire pour changer les choses. Plus rien ne sera jamais pareil car il a affronté un terrible ennemi. Auparavant, Harry l'avait déjà croisé que ce soit par les souvenirs des autres ou juste à côté de lui. La merveilleuse découverte du monde magique n'avait rien changé à cette réalité. Ses parents n'étaient plus, cela il le savait depuis longtemps, bien qu'il ne s'y soit jamais habitué. En revanche la perte d'ami, de proches, tombé juste devant ses yeux, ça il n'y avait pas été préparé. Les minces souvenirs qui le retenait à la jeunesse et l'innocence se brisaient un à un. D'abord Cédric puis... Un horrible cauchemar. Le jeune sorcier se réveilla en sursaut, la peau moite et les yeux horrifié cherchant un peu de douceur. Ses yeux se posèrent sur sa malle entre-ouverte. Un tel désordre en émanait qu'on eu dit qu'un centaure l'avait éventré pendant un terrible assaut. Harry attrapa ses lunettes et distingua un miroir, le miroir. Il était brisé au fond de son sac, symbole de l'affreuse vérité dont le jeune homme refusait de croire. Il serra le morceau de verre entre ses doigts jusqu'à ce qu'un fin filet de sang tombe sur le sol. Sa douleur était réelle, tout comme le fait que Sirius n'était plus…

Il resta ainsi à laisser couler le liquide vermeille s'étendre sur le sol comme des larmes bien plus intense, bien plus intérieur, des larmes de souffrance et de rage. Harry fini par lever son regard du vide pour reporter ses pensés sur autre chose. De la joie ? Non ses pensés pourrissent bien trop vite, écrasé par la lourde réalité de la vie. Il lui fallait un sentiment bien plus puissant qui éloigne l'amertume laissé par cet abandon. Il lui fallait quelque chose de puissant… Mais pour l'instant il était épuisé que l'on dirige sa vie et que l'on s'acharnant à détruire tout le monde autour de lui. Tout cela à cause d'un mage noir. Voldemort. Et il y avait la femme. Celle qui lui vouait un culte sans nom… Belatrix. Enfin une femme… Plutôt une sadique qui prenait plaisir à tuer. En cet instant Harry la haïssait plus que tout. Il allait venger Sirius, rien d'autre n'importait. Voilà la puissance qu'il cherchait. La vengeance.

Une fois cette réalité prise en compte il se leva pour prendre une douche et s'habiller. Cela fait, il sortit dehors n'entendant même pas les vociférations des Dursley. L'été commençait lourdement avec des températures record pour le mois. Le Griffondor était vêtu d'un tee-shirt à Dudley, vaguement noir avec une tête de mort au centre ainsi qu'un vieux jeans usé. Il ignorait de quoi ses vacances allaient être faites mais il savait que les moldus ne les lui gâcheraient pas. Plus rien ne pouvait l'atteindre à présent. Même pas un insupportable cousin ou une tante maniaque qui le poussait habituellement à bout. Il chercha un lieu proche des passages où il ne croiserait que des inconnus. Cela n'était pas dur, il suffisait qu'il s'éloigne un peu de son quartier. Un banc solitaire l'attendait dans un coin. Il s'y assit et attrapa le journal moldu posé dessus. Rien ne pouvait le distraire selon lui à part le retour d'hostilité du côté des Mangemort. Que fallait il qu'il fasse ? Se livrer ? Mettre au point une stratégie ? En tout cas il ne souhait pas que d'autres vies soient mise en danger par sa faute.

Il était certes jeune, ne connaissait presque rien du haut de ses 16 ans et il se sentait totalement impuissant. Pourtant, il était semble-t-il assez grand pour supporter la mort et pour vivre avec les souvenirs d'êtres disparus. Un tressaillement qui n'avait rien avoir avec la chaude température le saisit. Autour de lui les gens circulaient, menant leur petite vie comme si de rien n'était. Bien sûr que si il s'était passé quelque chose. Son parrain ne pourrait plus l'aider. Il était seul face au monde. Comme celui-ci pouvait continuer à tourner sans Sirius ? Cette question, il se l'était posée cent fois, toujours suivit de larmes. Pense à ta vengeance Harry, concentre-toi ! Il parcourra avidement les nouvelles espérant trouver de quoi se mettre sous la dent. Des accidents nombreux… Les causes étaient elles magiques ?

- Hou hou !

- Edwige !

La voix d'Harry était si rocailleuse que lui-même la reconnu à peine. Sa chouette l'avait rejoint dehors en plein jour… Il n'y avait qu'une raison a cela, un message. Et en effet, comme un fidèle messager elle lui tendit le parchemin enroulé autour de sa patte. A peine eut'il posé les yeux sur le parchemin qu'il en connaissait le propriétaire : Dumbledore. Enfin des nouvelles de son monde. Si le directeur lui-même tenait à lui écrire c'était forcément pour une bonne raison. Le vielle homme semblait essayé de gardé son impartialité en traitant tout les élèves de la même manière et bien qu'Harry était souvent en lien avec des événements important, le directeur ne lui aurait pas écrit sans avoir à dire quelque chose d'important. Il caressa Edwige en guise de remerciement avant qu'elle ne s'envole dans le ciel. Ainsi personne ne s'interrogerait sur la présence d'un oiseau sauvage et diurne dans la banlieue de Londres. Le garçon entreprit ensuite de lire le contenu de la lettre.

Quand il reposa le morceau de papier sur ses genoux l'étonnement pouvait se lire avec une simplicité enfantine sur son visage. Bien qu'il ne l'ait pas dit si clairement Dumbledore lui conseillait de partir en vacance chez une famille qu'il connaissait bien en Amérique. Il s'agissait d'amis du directeur de Poudlard, des vampires végétariens situés aux Etats-Unis, qui acceptaient de le recevoir pendant les deux mois des vacances d'été. Harry pressentait une étrange intuition sur les raisons de ce voyage. Dumbledore cherchait-il à l'éloigner ? Le garçon ne sentait pas que cette manière d'agir lui ressemblait beaucoup mais après tout, que connaissait-il de lui ? Après leur entrevu quand il avait quitté le ministère, Dumbledore n'avait une fois de plus dit que la moitié des choses.

Harry était déjà las de tout pour se poser trop de questions. Il rentra lentement vers le 4 Privet Drive, prenant bien le temps d'observer le paysage. Plus d'interrogations incessantes. Seulement le calme d'un coin de parc. Il n'était pas dix heures mais il se sentait déjà épuisé. Il faut dire que ses dernières nuits avaient été difficile. Il ferma les yeux et se concentra sur le vent chaud qui le frôlait. Une agréable caresse suivit d'une étreinte de l'odeur de verdure. Et un grand sourire, l'éclat particulier de… de Sirius quand il voyait son filleul débarqué au 12 square Grimmaurd. Nouvel résolution. Il devait partir. Rien de bien palpitant ne l'attendait ici et il ne voulait pas ressasser des souvenirs perdus. Il devait juste dire adieu. Ainsi il partait à Forks dans la famille des Cullen.