Coucou tout le monde.

Me voici, moi Audragon, avec ma toute première fanfic. Je me jette enfin à l'eau en espérant ne pas couler à pic.

J'ouvre le bal avec une fic sur full metal achemist (brotherhood), un de mes manga fétiche. Je suis une Yaoiste convaincue alors pour ceux qui porte obstinément des œillères: veuillez passer votre chemin. Et pour ceux qui serait fan d'un certain couple, j'ai nommé Ed et Roy, ceci est à lire absolument.

Avant d'entré dans le vif du sujet, petite précision: cette fic se déroule après l'anime. De plus je vous informe qu'ici Maes Hughes est toujours en vie. Ceci étant la seul modification que j'apporterais à l'histoire de base par ce que j'adore ce personnage et que j'ai pleuré comme une madeleine quand il est mort.

Résumé: Le jour promis est bien loin maintenant. La vie a repris son cour mais un certain blond souffre. Il souffre mais il n'a qu'une idée en tête: continué a avancer et protéger ce qu'il a eu tant de mal a obtenir.

Bien entendu, comme vous le savez, ces personnage et cet univers ne m'appartiennent pas. Ils sont le fruits de l'incroyable imagination de Hiromu Arakawa.

Voila. J'espère que sa vous plaira. Bonne lecture.

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Chapitre 1: Larmes Céleste

Assis sur le rebord de la fenêtre, Edward regardait pensivement dehors. Une pluie diluvienne s'abattait sur Central. Le ciel gris, obstrué par une quantité impressionnante de nuages blottis les uns contre les autres, ne laissait guère passé le moindre rayon de lumière solaire. Aucun piéton ne se risquait dehors par ce temps, aussi l'immobilité des rues pavées n'était troublée que par quelques véhicules à moteur passant de temps à autre. Ces bêtes mécaniques déplaçaient une énorme quantité d'eau, submergeant les trottoirs de tsunamis miniatures. On avait à peine entamé l'après-midi mais l'obscurité ambiante avait transporté la ville dans un crépuscule persistant. La grisaille du toit du monde ce confondait avec celle des hauts bâtiments de bêton abritant la population. Les gouttes d'eau gelées s'écrasaient sur la vitre à quelques centimètres à peine du visage d'Edward. Assis sur l'appuie de fenêtre, la jambe droite repliée et posée sur celui-ci tandis que l'autre rejoignait le sol et la tête appuyée près de la paroi de verre. Son bras droit, désormais de chair et de sang, était replié sur son ventre alors que le gauche pendait mollement dans le vide. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules. Deux mèches encadraient un visage au teint blafard. Des traits qui, d'ordinaire, étaient plein de vie s'étaient mués en une expression impassible, vide. Ses yeux d'or reflétaient une tristesse sans commune mesure.

Il était installé dans une des chambres d'un hôtel de la ville. La pièce n'était pas très grande mais plutôt confortable. Il disposait d'un bureau et d'une chaise. Un salon constitué de trois petits fauteuils sombre et d'une table basse occupait une partie de l'espace. Un lavabo surmonté d'un miroir occupé un renfoncement dans le mur ou l'on trouvait également l'entré. Il y avait bien sur un lit simple mais douillet sur lequel une valise avait été négligemment jetée. Et à côté de celui-ci une petite table de chevet ou reposé un réveil et une lumière éteinte. Toutefois, la pièce qui aurait put être accueillante avait un aspect plutôt lugubre. Ainsi plongé dans l'obscurité elle semblait froide et sinistre. Effet accentué par le silence dérangé uniquement par la tempête extérieur.

Il avait maintenant dix neuf ans. Il s'était passé pas mal de choses depuis le fameux « jour promis ». Il avait réussi à rendre son corps à Alphonse même si lui n'avait récupérer que son bras. Mais cela ne le gêné pas, il avait toujours vécu pour son petit frère et tant que celui-ci avait récupérer ce qui lui avait été volé par sa faute, il s'en fichait. Et puis il s'était habitué à sa mecha-greffe. Il avait récupéré ce bras qui avait servit à retenir l'âme d'Al dans ce monde mais avait gardé l'absence de sa jambe, punition pour avoir voulut surpasser ses droits sur la nature. Et cette punition cela faisait longtemps qu'il l'avait accepté, la jugeant parfois même légère en comparaison de ce qu'il avait fait subir à la seule famille qui lui restait.

Il avait aussi perdu la faculté de pratiqué l'alchimie. Don qu'il avait volontairement sacrifié pour atteindre son but. Mais aujourd'hui, elle lui manquait. Elle lui manquait cette science qui avait façonné sa vie entière. Il ne regrettait pas, non. Mais il lui manquait quelque chose désormais.

Après se fameux jour ou il avait enfin atteint son objectif, il avait ramené Alphonse à Resembool. Là bas, il avait mis de longs mois a seulement retrouvé une santé à peu près convenable. En effet, le corps qu'il avait récupérer n'était pas dans un excellent état. Extrême maigreur, carence, muscle atrophiés, faiblesse osseuse… On peu dire que le cadet Elric avait cumulé assez de disfonctionnement physique pour le reste de sa vie. La remise sur pied ne fut pas de tout repos physiquement et moralement. Mais Edward était constamment aux côté de son petit frère, l'encourageant et l'aidant du mieux qu'il pouvait sans toutefois l'étouffé, ce que Winry faisait déjà à merveille. La blonde s'affairait toujours autour du jeune homme qui était, selon son frère, d'une patience d'ange.

Mais Edward Elric étant ce qu'il est, c'est-à-dire un jeune homme avec un constant trop plein d'énergie, une irrépressible envie de voyage et un besoin vital d'action, il ne tenait plus en place. Aussi lorsqu'Alphonse fut totalement rétabli, il entreprit de faire le tour du pays afin de rendre visite à tous ses amis, seul. Il était passé dans tous les recoins d'Amestris et c'était même arrêté à Briggs. Là bas, il était considéré comme un héros, ces hommes ayant activement participé à la bataille du « jour promis ». Cependant il fut violement expulsé au bout de deux jours par une certaine général qui, je cite: « N'héberge pas les squatteurs qui on du temps à perdre en voyage d'agrément. ». Il avait passé un moment chez son maitre. Il termina son voyage par Central. Et il faut dire que c'était aussi là ou il y avait le plus de monde à revoir. Il passa beaucoup de temps avec le colonel Hughes et sa famille. Ce cher Maes n'avait d'ailleurs pas changé d'un pouce. Aussi Ed avait opté pour une stratégie de survie: il se rendait directement au domicile de la petite famille et donc en présence de la mignonne Elysia. Ainsi ses fâcheuses habitudes de papa gâteau était entièrement portés sur l'enfant et les photos totalement oublié. Ed pouvait respirer même s'il devait supporter l'attitude disproportionnée du colonel. Cependant il ne pouvait que s'émouvoir devant ces scènes d'amour paternel auquel il n'avait pas eu droit. Il revit également le commandant Armstrong, l'ex sous-lieutenant Ross, le sergent Bloch, Scieszka, Zampano, Darius, Gelso et Heinkel. Il passa aussi une bonne partie de son temps avec la joyeuse équipe Mustang. J'ai nommé bien sur Breda, Falman, Fuery, Havoc et Riza Hawkeye. Mais celui avec qui il passa le plus de temps fut Roy Mustang fraichement promut général de brigade. Le jour où il était revenu a Central, Hughes, égal à lui-même avait rassemblé toute l'équipe de Mustang, Mustang lui-même et le commandant musclor. Edward avait accompagné tous ce beau monde dans un bar-restaurant ou ils avaient passé la soirée à s'amuser en racontant diverses histoires. Finalement Ed avait finit accoudé au bar en compagnie d'un Roy passablement ivre, alors que les autres étaient rentrés chez eux. Ils avaient discutés longtemps. Ed avait raccompagné un Roy titubant chez lui et la encore ils avaient parlé. Mustang avait vidé son sac devant un Edward attentif qui avait ensuite déballer une petite partie de ses angoisses. Après cette soirée, ils s'étaient rapproché sans s'en rendre compte. Tout deux apprécié d'être en présence de l'autre, simplement, pour discuter de tout et de rien ou juste pour profiter d'un silence agréable. Même si officiellement leur relation restait aussi simple qu'un: nabot vs général la flemme, lorsqu'il était juste à deux cela devenait juste Roy et Ed. Puis Edward retourna à Resembool, quittant Central avec une drôle d'impression, comme à regret.

Mais après quelques semaines, Ed n'allait pas bien mais alors pas bien du tout. Depuis le jour ou ils avaient essayés de ramener leur mère à la vie de terribles cauchemars le poursuivaient en plus de violentes douleurs qu'il ressentait lors de crises ou il revivait l'opération de ses membres bioniques. Cependant, durant les années ou il avait l'esprit occupé a rechercher un moyen de rendre son corps à Al et a gérer tout les problèmes qui leurs tombaient dessus, ces crises de douleurs et ces rêves c'étaient faits très rare. Seulement, maintenant que tout était fini, son passé le rattrapait et ses épisodes se faisaient de plus en plus présent. Il enchainait les nuits blanches et ne mangeait presque plus. De plus, sa souffrance le faisait faiblir petit à petit. Il était épuisé. Toutefois, il n'en laissa rien paraitre. Il ne se plaignait pas, il gardait un éternel sourire collé au visage et mettait sa fatigue sur le compte de nuits passées à lire. Il ne voulait inquiéter personne et surtout pas Al. Pour tentait de se sortir de là il ne gardait qu'une chose en tête: continué d'avancer.

Il cherchait ce qu'il pourrait faire de sa vie, continué d'avancer, s'occuper l'esprit pour arriver à s'échapper un temps soit peu de l'étau que lui infligeait sa culpabilité, ses péchés, son passé. Officiellement, il faisait toujours partit de l'armée, il avait seulement obtenue une permission spécial pour s'occupé d'Alphonse. Permission, qu'il n'avait eu aucun mal à obtenir au vu des nombreux services qu'il avait rendu à la nation. Mais s'il voulait rester dans l'armée, il lui faudrait trouver une autre vocation, l'alchimie lui étant désormais inaccessible. Il cogita un moment, il lui fallait un travail qui bouge, ou il pourrait voyager, s'activer et s'occuper l'esprit. En plus, il voulait un job qui avait une réelle utilité. Finalement, il finit par trouver ce qu'il ferait. C'était décider, d'ici quelques jours il repartirait pour Central afin de soumettre son projet à Roy qui restait quand même son supérieur. Mais il était si fatigué, il avait si mal autant dans son cœur que dans son corps. Pourtant, il n'en montrerait rien, il refoulerait sa douleur, comme il l'avait toujours fait. Il en avait l'habitude maintenant.

Personne n'avait rien remarqué, sauf peut-être cette cher mamie Pinako qui posait de plus en plus de question à l'ainé Elric quand elle se retrouvait seule avec lui. Il lui en était reconnaissant, mais il ne voulait pas qu'elle s'inquiète aussi il répondait invariablement que tout aller bien, qu'il était juste un peu fatigué et que sa passerait vite. Il lui offrait un grand sourire et en général cela suffisait à la rassuré même s'il avait remarqué qu'elle le surveillait du coin de l'œil. Il l'aimait énormément, elle était devenue sa figure parental à la mort de sa mère.

Malgré tout ce qu'il subissait déjà le destin semblait vouloir s'acharner contre lui. Un beau matin, une Winry toute rougissante lui avait demandé de venir se promener avec elle. Bien qu'il ne fût pas en état, il accepta. Elle l'emmena dans un coin tranquille au bord de la rivière, ou, pour son plus grand soulagement, ils s'assirent. La jeune fille blonde, passa une bonne demi-heure à parler de tout et de rien pour enfin lui avouer qu'elle l'aimait. Elle lui fit une véritable tirade sur le fait qu'elle voulait passer sa vie avec lui, qu'elle voulait avoir des enfants avec lui et tout un tas d'autre chose auxquelles Edward coupa court. C'était impossible pour lui. Il n'avait jamais vue la blonde autrement que comme une sœur. Avec la plus grande douceur qu'il put trouver en lui, il passa de longues minutes à lui expliquer ses propre sentiments envers elle. Elle était sa sœur et il ne la verrait jamais autrement. Cependant, la réaction de la jeune fille fut des plus violente. Elle se leva d'un bond, traitant Ed de tout les nom d'oiseau qu'elle puisse trouver pour enfin le traité d'égoïste. Dans les jours qui suivirent, elle lui rendit la vie impossible profitant de chaque occasion pour le blessé. Elle se montrait terriblement agressive et d'une cruauté qu'il ne lui connaissait pas.

Néanmoins, cela ne sembla pas suffire à dame destiné. Deux jours après ça, il se disputa avec Alphonse. Il ne savait même plus comment ils en étaient arrivé la, il savait seulement que les parole de son frère l'avait profondément touché:

- Tu n'es qu'un égoïste. C'est à cause de toi si j'ai passé ces années bloqué dans cette maudite armure. Tu m'as volé mon enfance. Tout est de ta faute. Je te déteste. Je te déteste, avait-il hurlé au visage de son frère avant de tourné les talons pour ne plus lui adressé la parole.

À ce moment Edward ne sut plus ou il en était. Son sommeil se fit définitivement la malle. À chaque fois que ses paupières se fermaient, il voyait et revoyait ses cauchemars. Ses douleurs se firent plus présentes. Décidant finalement qu'il n'avait plus rien à faire là, il rassembla ses affaires, fit ses au revoir à sa cher mamie et prit le chemin de la gare.

Il n'avait plus qu'une idée en tête: retourné à Central. Ses projet d'avenir s'étaient estompés, il les avait oubliés. La seul chose qu'il savait, c'était qu'il voulait retourner à Central le plus vite possible. Pourquoi? Ça il n'en avait aucune idée.

Et maintenant il était là. Arrivé quelques heures plutôt. Il s'était trouvé une chambre d'hôtel confortable. Et il regarder cette pluie. Cette pluie diluvienne. Ces larmes céleste reflétant celles qui ne daignaient même pas faire leurs apparition dans ses yeux d'or.

À suivre…

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J'espère que ça vous à plus. Je fais au plus vite pour vous offrir la suite. En attendant laissé moi quelques reviews s'il vous plait (Dit-elle avec ses yeux de dragonneau larmoyant).