Bon est bien voilà, cela fait plusieurs jours que cette fiction me trotte dans la tête. J'ai écris quelques chapitres sans queue ni tête. Ce n'est qu'une bref idée.

La fic tourne autour d'un perso inventé (Nél) par mon imagination un peu folle. Vous allez très vite savoir le lien qui l'uni à Sherlock. Ce prologue est en quelque sorte la fin de l'histoire, enfin vous allez comprendre en lisant.

Je suis terriblement désolé mais, ce n'est pas un slash sherlock/john, j'ai terriblement du mal à me l'ai représenter ensemble, donc se sera probablement un Sherlock/OC et John/Sarah ou OC je ne sais pas encore.

Vous allez probablement vous dire en lisant ce prologue que le sherlock décrit n'est pas le Sherlock que l'on connait. Je tiens à préciser que ce prologue est la fin donc le sherlock des chapitres suivants sera celui que l'on connait, le sociopathe de haut niveau, enfin je vais essayer.

Je répète ce n'est qu'une vague idée. Donc voici ce prologue:

Excuse-me pour les fautes, j'essaie au maximum de ne pas en faire mais c'est plus fort que moi et plus je corrige plus j'ai l'impression d'en faire

« Vois-tu, j'ai toujours pensé qu'une fois ta conscience, car oui bien entendu tu en as une, libérée et pardonnée, tu m'aurais laissé. Que je ne deviendrais jamais plus qu'un objet parmi tant d'autres dans ton appartement, qui est soit dit en passant un vrai capharnaüm. Qu'une fois la douleur de l'épreuve passée, tu te défiles face aux responsabilités que tu te devais d'avoir. J'y croyais dure comme fer. Après tout, avant cette nuit tu étais libre comme un oiseau, sans contraintes, sans limites, sans responsabilités. Ta présence seule et celle de ton meilleur ami te suffisais. Lors de nos débuts, j'ai toujours aimé croire en te voyant partir en courant tout heureux vers un ixième mystère, qu'un énorme monstre prénommé « ennui » te poursuivait. Je le voyais aussi distinctement que je te voyais toi. Mon monstre était fin, long, il avait quatre pattes et n'avait aucun poil. N'as-tu jamais vu Monstre et Cie ? Non probablement mais, ne sait on jamais. Mon monstre ressemblé au Caméléon de ce dessin-animé. Pourquoi te demandes-tu surement. Et bien parce que nous ne le voyons jamais, il a le don de ce faufiler partout, comme l'ennui en soit.

Lorsque tu partais ainsi, j'avais l'impression de devenir cet être, ce monstre, je devenais l'ennui. Qui peut rivaliser contre ton envie de changement, de ton envie de rester en permanence en action ? Personne, je suppose. Alors, à chacun de ces instants, une fois que l'air avait cessé de tourbillonner après ton départ et, que les ultrasons c'étaient tuent après avoir claqué la porte, mon regard ne cessait de fixer ce plan de mur sur lequel tu mettais toutes les preuves et indices d'une enquête. Par moment, qui se révéla être très souvent, j'avais une furieuse envie de tout déchirer, de tout mettre dans un sac poubelle et de tout brûler. Pour que plus rien n'existe, car tu vois, ce sentiment de rejet que tu laissais insinuer en moi à chacun de tes départs se faisait de plus en plus présent, déchirant mon âme. J'avais confiance en toi, je me sentais protégé contre les maux du monde avec ta seule présence. Toi seul avais le don de me calmer lors de mes cauchemars, même si avouons-le, tu n'étais pas très à-l'aise et, lorsque tu partais, me laissant seul, je maudissais cette confiance que j'avais laissée entre tes mains, parce que pour moi, tu ne le méritais pas. Tes départs à répétition, sans me dire un mot, sans me donner le moindre regard, alors que tu avais, à ma mère et à moi, fais le serment de me protéger envers et contre tous, ne méritaient pas ma confiance.

Pendant ces moments où la solitude, la colère et, la tristesse s'emparaient de moi, madame Hudson était toujours à mes côtés. Elle venait s'agenouiller en face de moi avec un sourire réconfortant et, me parlait doucement. Au début je me rappelle qu'elle me faisait peur mais, très vite j'ai ressenti une sorte de tendresse maternel émaner d'elle et je me suis rapidement laissé réconforter. Lorsque mes émotions étaient trop fortes et qu'elle n'arrivait pas à me calmer, je me souviens qu'elle m'emmenait chez elle, m'asseyait à table et me préparait un bon chocolat chaud. Elle se plaçait en face de moi, me souriait et commençait à me raconter tout et n'importe quoi. Son enfance, ses bêtises, son adolescence, son mari. Je ne m'en rendais pas compte mais doucement elle amenait la discutions vers toi. Sa prouesse faite et, je m'en souviens comme si c'était hier, elle me disait cette phrase qui est restée à jamais dans ma mémoire « Tu sais mon chéri, un père n'est jamais expert : quand on est père, c'est pour la vie. » Et à chaque fois, je me mettais à pleurer, car je ne le faisais jamais quand tu étais là. Je ne voulais pas t'ennuyer avec mes soucis qui était secondaire alors dans les bras de madame Hudson je me laissais aller à mon chagrin. Souvent elle m'installait dans son sofa où je m'endormais épuisé. Puis miraculeusement le lendemain je me réveillais dans mon lit sans savoir comment j'étais arrivé dans celui-ci. D'ailleurs je n'ai jamais su qui de toi ou de John me portaient dans ma chambre.

Aujourd'hui je sais que cela a était stupide de ma part d'avoir pensé à tout ceci, d'avoir eu ces sentiments injustes à ton égard, surtout de les avoir ressentis avec une telle intensité pour l'âme jeune que j'étais. J'étais perdu dans ce monde qui m'avais fait déjà énormément de mal. Le petit garçon de trois ans que j'étais, ne trouvait pas sa place dans ton univers, se sentait de trop, avait peur constamment de t'ennuyer, avait peur que tu ne partes à jamais. Et pourtant quatorze ans plus tard, tu es toujours là à essayer de me protéger, de faire de ma vie une chose merveilleuse et magique. Je sais que tu voudrais que cela dure éternellement même si tu me l'as jamais dit. J'ai appris avec le temps à te comprendre, à te cerner, à te connaître. Tes mimiques sont devenues miennes, tes sourires rares se reproduisent sur mon visage. Voilà pourquoi je le vois dans tes yeux, car ce que j'aperçois tu l'aperçois dans les miens. Nous n'avons pas besoin de parole pour se comprendre. Moi aussi j'aimerais que cela ne s'arrête jamais. J'aimerais rester le petit garçon que tu protégeais, que tu calmais. Le petit garçon qui recevait tes rares sourires, tes rares rires. Le petit garçon qui, après un cauchemar, allait se blottir dans tes bras. Mais toi et moi savons que tout cela en arrive à sa fin. Je sais que tu vas t'en vouloir, que tu vas te sentir coupable, bien sûr, tu l'enfouiras au plus profond de toi, mais cela te rongera de l'intérieur, je le sais, car je suis toi en moins... Comment dire... Sociopathe ? Sache qu'en rien tout ça n'es de ta faute. Tu as fais tout ce qui était en ton pouvoir. Tu as rendu ma vie merveilleuse, magique, je n'aurais pas pu rêver mieux.

Le destin a voulu que ce soit ainsi, alors que ce soit ainsi. Je ne peux pas me plaindre, j'ai vécu heureux, entouré et, aimé. Aujourd'hui je sens que cela va finir. Je sais que tu ne seras pas là lorsque cela arrivera alors voilà pourquoi je t'écris. Je ne veux pas que tu te sentes mal, que tu te sentes triste. Je veux que tu continues à rire, à sourire, ne retourne pas dans ta vie qui était si glaciale auparavant.

Vie pour toi, ne pense pas au passé, cours toujours plus vite vers ton avenir, je suis sûr qu'il sera encore plus beau.

Je ne te l'ai jamais dit parce que je suis au courant que tu n'aimes pas les choses guimauves. Tu n'as jamais eu besoin de ça et moi non plus à vrai dire... On se comprends sans rien se dire. Mais cette fois-ci je veux que tu le saches même si ce n'est pas de ma voix, ce sera de ma main :

Je t'aime papa, je te ne remercierai jamais assez de ce que tu as fait pour moi, surtout que ce fut difficile pour toi, sociopathe que tu es. J'ai bouleversé ta vie, mais tu es resté auprès de moi, à m'élever, à me soutenir, à m'aimer. Et ceci est la seule chose que tu dois retenir de notre histoire, car les moments de doutes, de peur, de souffrance n'existent pas lorsque nous sommes ensemble.

Je pars, mais je reste près de toi, avec toi à tous jamais.

Ton fils à qui tu as donné le meilleur."

Je m'appelle Nél, Nél Holmes, français, enfant adopté, à la mère décédée. Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai dix-sept ans et, aujourd'hui je meurs, meurs d'une maladie, meurs dans la souffrance, mais meurs heureux.

Voilà, j'espère de ne pas vous avoir effrayé ! ^^