s/8570090/1/L-ascension-de-la-f%C3%A9e-noire

Bonjour à tous. Nouvelle fiction mais celle-ci est un peu spéciale. Ce n'est pas une fiction d'Harry Potter mais plutôt une FanFiction basée sur une autre FanFiction d'Harry Potter. Celle-ci s'appelle L'ascension de la fée noire. Oh c'est marrant, c'est pareil que dans le préambule. Et c'est écrit par Lusaphira, Lusaphira qui a le droit de vie et de mort sur ma fic, ça va être marrant, le lien de l'histoire se trouve sur mon profil, si celui au-dessus n'apparais pas. Vous remarquez que je m'inspire de sa mise en page, pour lui rendre hommage. J'espère que l'histoire va vous plaire.

Disclamer : J.K Rowling est la personne qui a créé l'univers originel, Lusaphira est l'auteur qui a créé l'univers de ma fanfiction. J'ai eu son autorisation pour publier en me basant sur la sienne, mes chapitres passant par son jugement avant d'être publié pour respecter à 100% son univers. Ne m'appartiennent que le héros et sa famille.

Attention. Cette fanfiction est une Fan Fiction M. Pour ceux qui ne m'ont jamais lu, sachez que cela va saigner, que tout peut arriver, ne plaçant aucune limite. Cela peut aller du viol au meurtre, de la prostitution à la perversion. Mes chapitres ne seront pas stable, vous remarquerez que celui-ci est long, mais cela ne signifie pas que le prochain le sera, je poserai un minimum de 3000 mots mais j'écrirai chaque chapitre jusqu'à un point clé que j'ai prévu. Vous voilà prévenus, maintenant je vous souhaite une bonne lecture.

NdC : Et devinez qui va corriger tout ça ? C'est bibi ! (Sinon L'ascension de la fée noire c'est 110 chapitres lu en … 6 nuits).


Chapitre 1 : Comment donner naissance à un démon.

L'obscurité, il est triste et apeuré, pas à cause de ce qui l'entoure, ces murs lui donnent plus d'espace qu'il n'en avait l'habitude pour dormir. Ce ne fut pas non plus à cause des ténèbres qui le dévoraient, il a passé sa vie en dehors du soleil, à tel point qu'il en était terrifié. Terrifié et fasciné. Fasciné comme pourrait l'être n'importe quel enfant de sept ans. Mais s'il est vraiment triste, c'est parce qu'il est actuellement dans un lieu inconnu, un lieu donc les seuls mots qu'il en a entendu, font décider aux gens de ne jamais devoir y aller; le cachot du donjon de la monarchie.

Le cachot est sombre, le cachot est froid, le cachot est silencieux, le cachot sent la mort, le cachot laisse un gout de sang à chaque fois qu'on respire par la bouche. Le cachot est la maison de la mort. Ces mots ont fait s'arrêter tellement de personnes, mais pour cet enfant, le cachot est comme une maison. Il a vécu sept ans ainsi, dans le froid et l'infamie, dans le sang et les hurlements, cela ne change pas. Actuellement, il reste le regard vide dans une couverture miteuse, pleurant comme si cela allait changer quelque chose mais il ne peut pas s'arrêter. Il a perdu ce qu'il chérissait le plus, et tout cela à cause d'une seule et même personne : Harmonie Potter.

Cette fille, que dis-je «fille», cette «sorcière», cette «reine de la mort», la « fée noire». Il l'a toujours combattue avec sa famille, fuyant à chaque fois pour sauver leurs vies, ils ont toujours eu pour rôles de mettre des bâtons dans les roues de la monarchie. Mais en l'état actuel des choses, il n'a plus aucune raison de continuer le combat. Il n'a plus rien, elle lui a tout pris.

Il se rappelle très bien de ce jour, il venait de finir ses tâches quotidiennes que son père et ses frères lui donnaient, le traitant comme un elfe de maison, et encore un elfe de maison pouvait partir quand on lui donnait un vêtement, tout ça car il n'a jamais pu utiliser la magie, lorsque son quotidien monotone fait de coups et d'insultes fut rompu. Il entendit une explosion. Immédiatement il rejoignit ses frères et leur père mais ils n'étaient déjà plus là. Il courut dans tous les sens mais avant même de comprendre d'où cela venait, un sortilège l'assomma. Il se sentit tomber, entendant des bruits de pas, quelqu'un qui donne l'alerte et des voix hurlant autour de lui. Sombrant dans le sommeil, il entendu un hurlement qui semblait vouloir se graver dans son âme.

Il se réveilla quand on lui jeta un sortilège d'eau. Il s'agita et eut ainsi le déplaisir de voir trois sorciers qui le toisaient. Il voulut courir, se battre, prendre n'importe quoi, mais il était impuissant, attaché, pieds et mains liés. Un homme se présenta et lui tint un langage des plus simple, comme s'il n'était qu'un sot : parler et avouer où étaient sa famille, ou souffrir.

Souffrir. Il ne savait pas ce que c'était que de vraiment souffrir, pensa-t-il pessimiste.

Et ces sorciers prouveraient qu'il avait raison, commençant le supplice devant son silence, ses frères étaient plus méchant dans leurs bons jours, «s'amusant» avec lui simplement parce qu'il était sur leur chemin. Ces hommes n'étaient pas des pros, ils l'ont juste bousculé, voulant l'humilier en le déshabillant, mais l'enfant resta impassible, debout, le regard vide et terne, ayant perdu sa couleur de base. Lui qui arborait pour seul particularité d'avoir les yeux d'une couleur peu commune, jaune non saturé dans ses habitudes, le voilà sombrant dans la tristesse. Il resta debout, pas fier, pas combatif, juste debout comme une marionnette à qui l'on disait de rester immobile.

Se voyant incapable de statuer sur son sort, ne voulant pas décevoir la reine qui attendait beaucoup de ce raid, il fut pris avec ces sorciers habillés des vêtements de l'armée de la reine, leur manque de médaille et d'écusson prouvait que ce n'était que de petit sorciers, n'ayant aucune autorité dans cette armée, ils n'étaient que de la chair à canon.

Il a fini assis sur une chaise, surveillé par un sorcier mais sa présence n'était pas obligatoire, ne servant que pour l'impressionner, et encore l'enfant ne le remarqua même pas. Le garçon n'allait pas fuir, il ne pouvait aller nulle part, surtout qu'il ne savait pas où il était. Il pouvait toujours observer les lieux, repérer de quoi l'aider dans sa fuite ultérieure mais à quoi bon, il n'en trouvait aucunement la force. Cela ne pris même pas une heure avant qu'on l'amène devant un homme. Il tint le même langage que les autres hommes avant, mais à voir ses yeux cruels, on savait que lui avait l'habitude des batailles, de la guerre, de la torture. Ses yeux montraient une expérience et une impression que plus rien ne pouvait le surprendre, prouvant qu'il mérite sa place de supérieur, raison pour laquelle ses habits sont sombres, ayant derrière lui des médailles encadrées. Quand on le regarde, on sait qu'on va passer un sale quart d'heure. L'enfant resta la tête droite, regardant cet homme avec des yeux vides. Il se mit soudain à sourire d'un air niais. Il sourit puis rit, devenant fou.

«Quand tout va mal, il faut sourire à la vie et un jour elle nous remercie.» lui a-t-on dit un jour, prétendant l'avoir entendu dans un dessin animé.

Il rigole, pas pour rire de la vie mais s'en moquer. Se moquer de sa faiblesse, se moquer de sa stupidité. L'homme, pensant que c'était pour lui, ordonna qu'on passe à tabac l'enfant. Il continua de rire pendant ce temps, à terre, frappé dans les côtes, le ventre, partout, mais cela ne fit rien de plus qu'ajouter des bleus aux anciennes blessures. Son rire cessa quand il n'eut plus de souffle, pensant que la vie allait enfin le quitter. Après tout, si sourire à la vie permet qu'elle nous rendre plus heureux, s'en moquer va forcément nous permettre de la quitter. Malheureusement cela ne marche pas ainsi, et il l'apprit à ses dépens. Il se réveilla dans ce cachot et c'est à ce moment que ses nerfs ont lâché. Quatre ans qu'il n'a plus pleuré, sachant que cela ne servait a rien mais maintenant il a besoin d'en finir, de se débarrasser du trop-plein. Il alla prendre la couverture miteuse et s'enrouler dedans pour pleurer jusqu'à ce que son corps lui rappel sa faiblesse et le fasse sombrer.

Il fut réveillé le lendemain en entendant un bruit sourd. Il se redressa, sortant de son sommeil sans rêve qui ne l'a pas vraiment aidé. Il regarda autour de lui, entendant encore ce bruit sourd trois fois.

- Hey ! Chuchota une voix au timbre grave. Je suis à côté… à côté.

L'enfant se retourna pour regarder le mur. Il entendit encore le bruit, comprenant qu'il venait de là. L'homme lui demanda de lui répondre s'il l'entendait. L'enfant hésita, terrifié, puis finis par frapper, d'abord doucement, ayant peur que le mur tombe, puis frappant plus fort, ayant mal à main.

- Heureux de t'entendre, grommela t-il, tu as pris ton temps. Tu t'appelles comment ?

L'enfant ne répondit pas. L'homme frappa de nouveau et répéta sa question, mais le jeune prisonnier ne répondit toujours pas. Un minute passa, l'enfant est avachie sur ses jambes pliées, caché sous sa couverture.

- Tu es là depuis quand ? Continu l'homme avec sa voix grave, voulant l'entendre parler.

Aucune réponse, comme si c'était un fantôme qui lui avait répondu. L'homme insiste, ayant enfin trouvé une personne qui lui répond depuis le temps qu'il a passé ici, il ne comptait pas le lâcher. Il n'avait plus conscience du temps qui s'écoulait, dans ce monde sans lumière, mais il n'avait pas envie de repenser à cela. Il lui pose une dernière question, à savoir ce qu'il avait fait pour être ici. L'homme réfléchit devant le silence et comprend qu'il a affaire à un muet.

-Je m'appelle Victor. Je peux te faire la conversation ? demande-t-il d'un ton suppliant pour continuer à échapper à la solitude. Tape une fois si tu es d'accord.

L'enfant reste silencieux, ayant compris où il se trouvait en utilisant ses souvenirs, il se remit à pleurer, espérant se dessécher. Après la dernière question, lui demandant de répondre, l'enfant se mit à hésiter, frapper pour commencer une discussion sans intérêt, ou rester silencieux pour broyer du noir et être seul dans les ténèbres. L'habitude lui fera choisir la deuxième.

Le soleil se lève, mais aucun des prisonniers n'y a droit. Rien dans leurs cellules n'est capable de leur dire si c'est le jour ou la nuit, savoir le temps qui passe. Comme envoyés dans une nouvelle dimension, coupés de la chaleur, coupés de leur vue, le noir dominant complètement dans leurs cellules. Pourtant, une lumière finit par apparaitre, l'homme d'à côté, s'étant tu par l'absence de réponses, murmura juste deux mots sinistres.

- Ils arrivent.

Oui. Ils arrivent et ils sont là pour lui. Ils frappent à sa cellule pour qu'ils viennent, il n'en fit rien restant sous la couverture, immobile, refusant de bouger. La couverture finit à terre quand un sorcier la retira pour le prendre par les cheveux, l'enfant fut tirée ainsi, traîné malgré le hurlement qu'il poussait. Il tenta de se relever rapidement pour suivre le rythme de ses geôliers, mais ses jambes ne répondirent pas, anesthésiées par leur manque d'activité, depuis combien de temps est-il là, 1 heure, 12, 24, 48 ? Cela pourrait bien faire une éternité car sans lumière il devient difficile de calculer le temps qui passe au dehors, prisonnier qu'il est dans ces ténèbres hors du temps.

La douleur que lui provoqua le garde en le tirant fut ce qui réveilla pleinement son esprit, mais pas son corps qui ne demandait qu'une chose, manger. Et de la nourriture, il allait en trouver. Assis de force face à un garde enveloppé, ayant un double menton et qui se régalait de son festin, mangeant devant lui. Le garde qui le jeta sur la chaise lui saisit les mains, les tirant violement comme s'il était en chiffon, lui faisant mal aux épaules, pour les attacher sur la table. C'est un homme très développé, faisant bien deux mètres et ayant une force qui prouve que sa carrure large n'est pas là pour la beauté du corps.

L'homme s'éloigna, le surveillant en le braquant de sa baguette. L'enfant tira lentement sur les chaînes pour estimer leur portée et penche la tête pour se frotter les cheveux, voulant faire partir la douleur. Cette brute lui avant vraiment fait mal, c'est bête mais il aime ses cheveux, c'est l'une des seules choses que ses frère se sont lasser de toucher, ils ne sont pas très long car son père les déteste long, mais il ne sont pas non plus court, ils devaient faire un bon deux centimètres et il en était content, même s'il ne leur apporte aucun soin, c'est la seul chose dont il peut dire que c'est à lui, il se souvient de ce moment où…

Il se redresse quand l'autre frappe du poing sur la table, hurlant vouloir des réponses, savoir où se trouve sa famille. L'enfant reste à le regarder, ne semblant pas touché par ses mots, comme s'il n'était pas dans cette salle avec eux. Son esprit a sans aucun doute quitté son corps se diraient beaucoup d'enchanteur. D'ailleurs, c'est ce que le garde qui l'interroge va demander, ne serait-il pas sous l'emprise d'un charme. L'autre va répondre que c'est impossible, ayant subi une analyse avant de rentrer en cellule pour ne la quitter que maintenant, personne ne l'a vu depuis. Pourtant, sous la pression de celui assit, il lui lance un sortilège d'analyse pour découvrir une trace de magie. Il s'insurge contre ces désenchanteurs, disant qu'ils sont vraiment payés à rien foutre. Après l'avoir signalée, il fait un mouvement de baguette pour la faire disparaitre mais l'enfant tombe dans les vapes, entendant juste l'autre homme lui dire d'annuler.

Tous deux paniqués en voyant le corps du petit, maintenue les bras en l'air à cause des liens qui le lie à la table. Ils vont ordonner à un médecin de venir, lui appliquant les premiers soins quand ils voient qu'il ne respire plus, ne pouvant rien faire de plus. Après tout, un tortionnaire n'a pas besoin de savoir comment soigner ses victimes, juste les torturer, s'ils meurent, ce n'est normalement pas un problème. Seulement ce n'est pas n'importe qui qu'ils interrogent, ce gamin est le seul indice qui permet de retrouver la famille Metson, dont le nom est connu de tous les révolutionnaires.

Depuis le début de la purge de 2006 contre les bureaucrates qui voulait réduire le pouvoir de la reine, cette famille vivant aisément dû fuir, faisant profil bas, échappant désespérément aux purges et aux traques. De leur famille, il ne restait plus que le père et ses trois fils, ainsi que ce garçon, qui leur était complètement inconnu. La royauté ne le connait pas, n'ayant aucun nom à mettre sur sa tête et même s'il en avait un, il ne changerait pas son surnom. Ici, dans cet enfer, il n'était même plus un être vivant mais un numéro : 8570090.

Ce prisonnier est donc leur seul moyen de les atteindre et si la reine apprenait que l'opération qu'elle préparait depuis déjà un an ayant tout prévu comme plan de base, ne manquant plus que le lieu et les changement que cela devait apporter avait échoué, ils étaient tous certain que leur vie serait très vite en danger. Si mourir pour la reine est un honneur, mourir de sa main est le pire déshonneur, cela les rabaisse à de vils traitres et leurs noms resteraient ainsi dans l'Histoire.

Le médecin arriva 20 minutes après que l'enfant se soit évanoui, étant vraiment très loin et surtout dur à convaincre, encore que le nom de la reine ait vite aidé à le motiver. Il les a suivis, demandant ce qu'il s'était passé, sa sacoche sur l'épaule. On lui raconte tout, lui laissant tout faire. Il frotte sa barbe noir, pas très long, réfléchissant à ce que cela pourrait être, puis demande depuis combien de temps il est ainsi, on lui annonce qu'il est resté ainsi depuis 20 minute. Le médecin s'arrête dans son analyse, l'homme au double menton et le baraqué lui demande ce qu'il fabrique, demandant de continuer. Il leur répond comme une évidence que ça ne sert à rien de continuer car il est mort. L'annonce eut l'effet de leur faire ressentir le sort, anciennement impardonnable, qu'est l'Avada Kavada.

Ils vont s'écrouler, suppliant l'homme de faire quelque chose, ne voulant pas mourir. Le médecin va promettre de faire ce qu'il faut, demandant à ce qu'ils sortent, ne voulant pas être dérangé. Ils vont bien sûr obéir, trop content d'être sans doute sauvé, même s'ils ne gagnaient que quelques instants d'espoir, pouvant laisser un médecin avec toutes les sécurités dans la salle surveillée.

Une fois tous sortir, le médecin va diriger sa baguette vers la porte, la fermant ainsi à double tour par un enchantement. Il leva ensuite sa baguette et toutes les caméras, micros et enchantements qui pouvaient le surveiller et l'entendre sont brouillés. À ce moment, c'est l'alarme générale, seul un grand sorcier pouvait faire cela et cet acte dépassait le niveau d'un médecin, un praticien qui va maintenant s'assoir à table et manger sans gêne. La lumière se mis à grésiller pendant son repas, cinq minutes après, l'assiette était vide, la lumière stable et surtout le clinicien a changé de forme, son visage plus épais, son corps plus musclé, sa taille plus grande pour laisser un bon 1m80 apparaitre. Le médecin Goyete, dont le corps se trouve dans une salle la gorge tranché, laissait place à Rodwide Metson, l'ainé de la famille.

- Père est assez gêné que tu sois encore vivant, dit-il rompu et fatigué de commencer cette explication mais il n'a pas le choix. Il m'a envoyé pour que je m'assure que tu puisses te taire. Évidemment, cela pourrait se régler d'un coup de baguette magique, pour effacer tes souvenirs, ou je pourrais te ramener, après tout tu nous es bien utile en tant que domestique. Seulement, personnellement, je ne peux pas vraiment te sentir depuis ta naissance. Ainsi, ne le prends pas personnellement…quoique si justement … Je vais devoir te tuer. Vois le bon côté, tu vas pouvoir mourir inconscient.

Il arme sa baguette et s'apprête à lancer le sort mais soudain il disparut, téléporté avant même de prononcer un mot de plus. La porte s'ouvrit sous l'effet des sorts combinés, mais surtout les enchantements avaient disparu. Ils retrouveraient le corps du prisonnier 8570090 allongé, les chaines à ses poignets toujours en place, rien n'à changer, si ce n'est que le médecin a disparu et que le corps sans vie du prisonnier se met à se relever d'un coup en prenant une grande inspiration. Il retombe complétement inconscient mais respirant sous les regards surpris de l'enveloppé, du baraqué et du maigrichons le paraissant encore plus à côté de l'épaisseur des deux autres présents.

Immédiatement, tous se mirent à sourire. Ils sont d'abord soulagés de voir qu'il n'a pas fait échouer le plan et ensuite, ils songent aux conséquences de cette effraction. Ils auraient touché le jackpot si l'un de ses frères essayait de venir le sauver, sans tenter d'imaginer que le contraire pourrait être vrai.

Les geôliers eurent pour mission de ramener l'enfant dans sa prison, les tortionnaires eurent pour objectif de devoir trouver un moyen de le faire parler et les responsables pour joie d'annoncer dans leur rapport qu'ils tenaient enfin un moyen d'avoir la famille Metson à portée de main, le transmettant à l'un des responsable du palais qui le retransmit a un autre encore plus haut gradé et ainsi de suite jusqu'à ce que tout le palais eut vent de la rumeur en même temps que le dernier transmet le rapport a la reine sur son trône, étant content d'en avoir l'honneur.

En ce moment, la monarque était préoccupée par une autre affaire. Elle écoutait quelqu'un déblatérer un énième discours préconçu, avec une rhétorique bancale, comme s'il espérait la convaincre.

Le spectacle de cet être insignifiant commençait cependant à l'ennuyer, même si elle masquait ses sentiments.

- Il suffit ! Coupa-t-elle impérieusement, faisant hoqueter son interlocuteur.

D'un geste négligent teinté de dégoût, elle rejeta un dossier sur la tête d'un des émissaires du parlement. Cet idiot se plaignait de la situation, qu'il qualifiait de désastreuse, mais sa majesté savait très bien que c'était faux. Ces idiots voulaient juste plus que ce qu'elle leur a donné. Les citoyens n'étaient pas affamés, juste limités dans leur choix de nourriture, ne pouvant plus manger avec autant de variétés qu'avant, à cause d'une hausse des prix de nombreuses marchandises importées.

La situation était devenue précaire, depuis qu'elle s'était disputée avec un des ministres de la France Magique, pour raison de non extradition d'un dangereux fugitif français. Sans oublier de mentionner qu'elle avait « gentiment » refusé de se plier aux injonctions de cette aberration bureaucratique nommée Union Européenne magique, quand ils lui ont demandé des comptes sur le fait qu'elle importait et exportait des marchandises illégales et dangereuses, interdites dans leurs pays par les traités, comme la cocaïne et les armes, trafics faits en ne s'en cachant même pas. Elle leur avait fait comprendre que si le Royaume-Uni Moldu était une monarchie parlementaire qui avait accepté d'être dans l'UE, le Royaume Magique de Grande-Bretagne est une monarchie absolue indépendante du régime Moldu, avec ses propres règles, ne s'étant aucunement rallié à eux, ne vivant que par son bon vouloir. Elle leur avait aussi rapidement rappelé à quel point sa patience s'étiolait quand il s'agissait de gouverner a sa place et qu'elle pouvait très bien prendre des mesures punitives, voir correctives, s'ils n'avaient pas compris.

Ses états avaient dès lors cessé toute communication, tout commerce, toute forme d'attache avec cet état. Pour eux, elle n'existait plus, voulant lui montrer qu'elle a besoin de l'UEM pour assurer la pérennité dans son royaume. La reine, pas du tout touchée par l'acte, s'en fichait royalement, le mot la désignant bien, de leurs actions. Son pays, son état, sa patrie, son chef d'œuvre était bien assez mature et indépendant pour survivre. Si elle ne peut pas avoir ses marchandises dans les pays d'Europe, elle développerait les productions locales, ce qui réduirait le chômage et pour le reste, les entreprises pouvaient toujours signer des contrats avec des pays moins développés, moins démocratiques, dont les actions se rapprochaient sensiblement des méthodes employées par la souveraine. Coïncidence bienheureuse, certains de ces fournisseurs peu scrupuleux avaient généralement besoin d'argent, voir d'armes et la drogue trouvait toujours preneur. Après tout, nous sommes en 2013, dans un monde de plus en plus instable, dans lequel les armes, la drogue et le pétrole étaient les trafics les plus lucratifs. De toutes ces marchandises, elle a eu l'occasion de vendre les deux premières, devenant un partenaire intéressant. Même si la situation économique s'était dégradée dans le pays, peu de personnes se plaignirent longtemps de cette situation. Une semaine plus tard, leurs critiques se taisaient pour deux raisons.

La première, parce que depuis que Harmonie Morgane Potter-Black avait changé le pays en monarchie, celui-ci n'avait cessé d'évoluer. La démographie ne faisait que croître, tandis que beaucoup d'économistes et d'industriels vantaient les mérites du système, rêvant de s'implanter dans un pays avec une main d'œuvre efficace et qui consommait beaucoup. Depuis qu'elle était arrivée au pouvoir, tout allait pour le mieux et presque personne ne voulait changer les choses et encore moins revenir en arrière. Du moins pour la majorité des personnes libres qui marchaient sans à avoir à regarder derrière eux pour voir s'ils étaient suivis. Car partout, il y a toujours des gens pour se plaindre, au lieu d'agir. Il y aura toujours des gens qui affirment qu'elle est une reine sanglante, avide de pouvoir, une criminelle qui ne pense qu'à elle. Ce que ces gens n'ont pas compris, ou qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est que le modèle qu'ils proposaient était pareil, voir peut être pire.
Les prisons secrètes regorgeaient de gens accusés d'être des Mangemorts et des fanatiques nostalgiques refusant le nouveau régime. Leur idéologie désuète vantaient la suprématie des Sang-Pur, une caste de consanguins avec des rejetons souvent arriérés et trisomiques, exigeant la mort ou l'asservissement des moldus et des sangs-mêlés, sans s'occuper des répercutions catastrophiques que cela engendrerait. Sinon il y avait aussi ces idiots, d'anciens fonctionnaires qui voulaient lui proposer une loi qui amoindrirait son pouvoir. Elle se rappelait très bien de leur tête quand elle les a fait arrêter, juger, dégrader en public, avant de les exécuter. Ces morts, les premiers officiellement reconnus depuis la fin de la guerre civile, rappelaient ainsi que toute personne qui aurait dans l'idée de vouloir toucher à son pouvoir, en serait immédiatement réprimé. Cette purge avait ainsi permis de détruire les restes des anciens fonctionnaires, partisans de l'ancien ministère, permettant d'élever une nouvelle classe qui lui devrait tout. C'était une bonne chose, elle n'aurait plus a les surveiller, même si elle se doutait que des relents des ces idéaux fétides vivaient encore parmi son peuple, soumis à une intense propagande. Le peuple n'est après tout qu'un amas d'idées différentes les unes des autres, toujours en désaccord sur un détail. Il suffisait juste d'avoir un point de réunion, même vague, pour entraîner la majorité et la fidéliser. La masse devait suivre le chef de file au pouvoir.

La deuxième raison expliquant sa réussite était toute simple, leur reine est Harmonie Morgane Potter-Black, et pour ceux ayant passé les deux dernières décennies loin de la civilisation, elle était celle qui possédait les trois reliques de la mort, la maîtresse de la mort, son avatar terrestre. Celle qui avait tué Voldemort.

Mais actuellement la maitresse de la mort, qui siégeait dans la salle vide, était fatiguée, cela faisait maintenant sept ans que ses services de renseignements n'arrivaient pas à trouver ces cafards, les restes de la famille Metson. Ils n'avaient jamais rien commis contre elle, mais à chaque fois que les services secrets avaient organisé des attaques contre des cellules antiroyalistes, ce nom revenait. Ce n'était pas une coïncidence, mais aucune piste sérieuse n'avait été établie et c'était très énervant, elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose pour comprendre l'ensemble du puzzle. Car savoir que le père est un ancien fonctionnaire de l'état qui a fui la purge de 2006 est faible.

- Maitresse, appela une douce voix.

La reine resta concentrée devant elle, réfléchissant à la situation, ne semblant pas prêter attention à sa femme qui se trouvait à côté d'elle. Son épouse était assise sur le bras gauche du trône, les jambes croisées, pendant que le bras droit de son siège soutenait celui du propriétaire, qui maintenait sa tête sur son poignet.

- Tu devrais vraiment te détendre, murmura l'épouse aux longs cheveux roux. Je te trouve un peu trop énervée.
- Je n'ai pas le choix, répliqua Harmonie, tout tourne au ralenti. J'ai l'impression que plus rien n'est comme avant, les choses évoluent trop lentement.
- Tu dois attendre. Les choses vont finir par s'arranger. Mais je pense que tu devrais t'occuper de notre enfant pendant que tu le peux encore. Ça, ça évolue trop vite.

Harmonie soupira. C'est vrai qu'elle était mère maintenant, enfin si on pouvait dire cela comme ça. Ce n'est pas elle qui avait porté ce petit être dans son ventre pendant neuf mois, mais cet enfant était quand même son sang. Elle ferma les yeux, semblant essayer de se remémorer comment étaient les choses avant.

Quand elle pouvait marcher dans Poudlard pour aller à ses cours avec une joie d'apprendre une nouvelle formule, quand elle avait créé la confrérie de minuit, n'ayant juste pour but que de pouvoir s'assurer un avenir après Poudlard sans se douter que ça deviendrait une organisation lui permettant de prendre le pouvoir. Quand elle allait voir les jumeaux Wesley, ses demi-grands frère maintenant, pour avoir un produit qui lui permettrait de s'amuser. Ou même comment elle avait organisé ses comptes la première fois qu'elle a été à la banque de Gringotts pour demander à les gérer elle-même, montrant déjà son savoir dans les affaire, ne pouvant plus autant y toucher maintenant à cause de ses autres obligation. Et ses voyages, certes à cette époque elle n'avait pour but de faire du tourisme mais elle a tellement voyagé pour préparer la guerre et chercher le sceptre de Morgane. Elle a vu tous les pays, de la France à la Russie, de la Palestine à l'Allemagne. Et les plaisirs qu'elle en tirait, se souvenant de ses nuits de débauche pour profiter de la vie, pensant que demain pourrait être le dernier.

- Ginny, demanda la brune d'une voix sombre et nostalgique. Es-tu heureuse ?

Son épouse ne comprit pas la question, lui demandant de la préciser.

- J'ai l'impression que j'ai comme un vide, chuchota Harmonie en désignant son abdomen. Un vide que notre enfant ne comble pas, un vide que je n'arrive pas à expliquer.
- Tu, bégayas l'autre, je ne te satisfais plus ?

Sa maîtresse ouvrit enfin les yeux et tourna son regard vers sa femme pour la première fois depuis qu'elle avait pris place sur le trône aujourd'hui. Elle vit l'air surpris et triste de son épouse. Sans prendre en considération les sentiments qui s'agitaient derrière ces yeux noisette, elle referma les yeux, profitant du silence et cherchant les bons mots.

- Ce n'est pas ça. Tu es ma femme et j'ai autant envie de toi qu'au premier jour. De toutes les relations que j'ai eu, tu es la seule qui me donne ce plus. Je ne te parle pas de vide affectif mais plutôt … de solitude.
- Solitude ? répète-elle, essayant de comprendre, tandis que la brune ne fit que hocher la tête et replongea dans ses songes.

La solitude. Cette solitude qui l'a amenée là où elle en est. Cette solitude qui a fait d'elle ce qu'elle est. Elle sortit de ses songes quand des coups furent frappés à la porte. Harmonie soupira, menaçant l'invité que si jamais ce n'était pas important, elle réprimanderait le messager. La seconde reine sourit et demanda à s'en charger. Face à cette moue, la reine leva la main droite en un signe d'abandon, lui indiquant qu'elle la laissait traiter cette affaire.

Tous dans le palais savaient que c'est la reine Harmonie qui décide dans le royaume, la seconde reine étant une consort, ne possédant aucun pouvoir décisionnelle. Mais pour autant, on lui devait autant de respect qu'envers la Fée Noir.

Lorsqu'on est accueilli par cette reine, cela signifie que la principale reine n'est pas d'humeur et que si on est encore en poste, c'est seulement parce qu'elle est présente. C'est dans ces moments que l'on met les mauvaises nouvelles pour un autre jour. L'homme rentrant, voyant que ce fut la reine Ginevra Molly Potter-Black Weasley qui l'accueillit, comprit bien le message. Fort heureusement, il avait de bonnes nouvelles pour la reine. Il les salua respectueusement et attendait d'avoir la permission pour commencer, ce qu'il obtint rapidement.

-Je viens une porter une bonne nouvelle concernant la famille Metson…
-Le manque de nouvelle sur ce sujet me porte à croire que le raid n'a pas fonctionné et qu'ils se sont enfuis, coupe-t-elle le messager dans son discourt préparé et répété des dizaines de fois pour ne pas faire de faute, ayant bien choisi les mots. Je me demandais qui allait avoir assez de courage pour sacrifier sa carrière et m'annoncer la nouvelle.
-Ceci n'est point un sacrifice, tenta-il, essayant lui-même d'y croire. Je vous apporte vraiment une excellente nouvelle.
-Vous les avez arrêtés ? demanda t-elle avec un air nonchalant en restant dans la même position depuis son arrivée, à savoir les yeux fermés et la tète appuyer sur la main.
-N…Non...
-Donc sache que tout ce que tu diras maintenant sera considéré comme mauvais nouvelle, rétorqua la femme en soupirant devant tant de stupidité.

L'homme perdit vite son sourire sincère pour en prendre un forcé et il déboutonna son col serré. Il n'imaginait pas être dans cette situation, être entre la vie et la mort. Il prit une grande respiration et se lança.

-Nous avons capturé l'un d'eux.

Si Sa Majesté était intéressée, elle n'en montra rien. Elle resta droite, les jambes pliées, la tête toujours reposant sur sa main. La seconde reine l'invita à continuer et à faire un rapport détaillé. Ce qu'il fit depuis le début, racontant ce qu'il savait, c'est-à-dire le moment où Rodwide Metson apparut pour tenter de sauver son frère, prouvant qu'il serait utile. Mais cette annonce fit grimacer la seconde qui se cacha les yeux en baissant la tête, honteuse de lui. L'homme ne compris pas, et c'est à ce moment que sa voix gronda.

-Tu viens ici avec ça ? demande-t-elle d'une voix des plus énervée, loin de celle qu'elle arborait au début. Tu oses sourire pour m'annoncer ça ?
-Eu…Oui…C'est une bonne nouvelle, il va pouvoir nous…

L'homme trembla, incapable de parler sous l'effet du sort de mutisme. Face à son air terrifié, la reine avait levé sa baguette, restant exactement dans la même position.

-Tu m'annonce que l'un de nos ennemis est venu, a traversé nos barrières et s'est même payer l'audace de disparaître devant nos yeux et tu viens pour m'annoncer une bonne nouvelle ? Tu oses te moquer de moi ?

Harmonie venait de perdre son calme. L'homme était terrifié, se mettant en position de défense, soumis mais cela n'affecta en rien sa supérieure

Ginny regarda, soupirant à son tour, voir sa maitresse en colère lui fit prendre conscience d'un changement depuis la guerre, c'est qu'en tant que reine, elle ne se salit plus les mains avec ses sortilèges Doloris et Imperium. Elle ne peut que le bénir de cette chance. Maintenant cela prouve aussi qu'être reine n'a pas rendu Harmonie plus tolérante. Pour elle ce qui est vraiment le châtiment dans cette scène, ce n'est pas le sortilège de mutisme mais de voir la reine en colère. Mais il fallait s'y attendre, il est inconscient de venir les voir avec si peu, surtout que l'état d'Harmonie, des plus chaotique, est connu de tous, raison pour laquelle on venait peu les voir ces derniers temps.

-Surtout que tu te paies le luxe de ne même pas venir pour me faire un rapport complet !

Rugit sa voix désappointée. Sa femme regarde, ne pouvant intervenir, même si pour elle s'en est assez, qu'elle va atteindre le point de non-retour, elle est incapable de pouvoir l'arrêter et ce qui devait arriver, arriva.

-Disparait et que je ne te revois plus jamais !

L'homme s'écroule à terre, comprenant qu'il est maintenant détruit, reléguer a une sous fonction. Il a de la chance de s'en sortir en vie mais maintenant il devra frôler les murs et ne plus se faire remarquer. La reine principale appela la garde pour qu'il la débarrasse de ça. Les gardes sont surpris, elle précise qu'elle veut qu'ils passent par la grande porte, sachant très bien que les rumeurs circulent vite et elle en profite pour leur donner sa réponse sur ce point. Ils hochent la tête et font disparait le messager en le trainant. La porte se ferme.

-Ils ne tiennent plus aussi longtemps ou c'est que je perds vite mon sang froid ?, soupire-t-elle en se repositionnant comme avant.

Question rhétorique, la seconde ne voulait pas subir ses foudres en osant répondre. La réaction ne dura pas plus de trois heures, c'est trop pour la reine mais elle a enfin ce qu'elle voulait depuis trois jours. Les différents hommes rentrent et lui donne les rapports sur le Raid, le garçon, et la venue de son frère, racontant tout dans les moindres détails donnant des rapports détaillés, tellement qu'on a du mal à croire qu'ils ont été fait en trois heures. Ils furent écoutés avec attention, se faisant poser les questions les plus pertinentes Comment cet homme a pu rentrer et repartir sans aucune difficulté ? Pourquoi cette enfant ne parle pas ? Pourquoi je suis entourée d'incapables ?

Mais la seule réponse qui ressort est l'ignorance, la désespérant. À la fin, Harmonie renvoya tout le monde.

-Et que faisons-nous pour l'enfant ?, demande le responsable des tortionnaires, ayant peur de se faire remarquer

La reine aux yeux vert les regarde tous, se demandant si la stupidité est une maladie pour les avoir tous contaminé d'un coup.

-Et bien, commence-t-elle d'une voix douce. Vu que je veux des réponses que seul lui les a, et que sans ses réponses je vais être très irritable, précise-t-elle en le regardant bien droit dans les yeux pour qu'il écoute, gravant ses mots dans sa mémoire a la virgule près. Je crois que vous ne devriez même plus être présent devant moi pour poser cette question ! hurle-t-elle en les faisant sursauter.

Ils allaient disparaitre mais sont arrêtés par la seconde qui pose une question n'ayant aucun rapport, qu'aucune curiosité n'a fait sortir.

-Quel âge il a ?

L'homme regarde sa reine qui semble très vexée de l'intervention mais qui ne l'empêche pas de répondre.

-Je ne sais pas madame. Il semble jeune…sans doute proche de notre prince.

Elle ne les retient pas plus longtemps, au moment même où la porte ferme. Elle intervient en appelant sa femme mais celle-ci se lève, ne voulant pas l'entendre.

-Tu ne peux pas faire ça ?!, hurle-t-elle en oubliant sa place.
-De quoi ?, demande Harmonie qui ne relève pas, sa femme étant en colère et n'a pas dû s'en rendre compte.
-Ne fais pas l'innocente ! Tu viens d'ordonner qu'on torture un enfant presque aussi jeune que notre fils !
-Et ?!, demande harmonie en se retournant, ayant perdu toute patience et pardon.

Elle est en colère, la mettant au défi de continuer sur sa lancée. Ginny, pousser sans doute dans son instinct maternel, accepte ce défi.

-Tu n'as aucun intérêt à faire ça. On peut obtenir ces informations sans violence, il ne doit même pas résister au veritaserum, ni à la légilimancie... C'est encore un enfant, la supplie-t-elle de sa voix quand elle veut demander quelque chose
-Un enfant qui m'a tenu tête depuis sa naissance s'il est née en même temps que notre fils, répond-t-elle en sachant ce qu'elle a tenté.
-On fait tous des erreurs, lui fait-elle remarquer.
-Et on les payes quand on se fait attraper !, répond-t-elle du tac au tac. A son âge j'avais déjà tué. Personne n'est innocent Ginny.
-Les circonstances ne sont pas les même, répond-t-elle encore plus vite.
-Oui. Je me suis libéré en tuant, répond-t-elle sèchement.
-Je t'en supplie. Ne fais pas ça.
-Fin de la discussion, tranche-t-elle
-Non pas fin, elle refuse de s'avouer vaincue en perdant toute conscience. Tu ne peux pas laisser cet enfant…

D'un coup de baguette, Harmonie fit tomber sa femme à genou, une marque rouge sur son cou apparaît, l'étranglant. Harmonie la regarde, la toisant, elle intensifia son sort en avançant vers elle, devenant aussi terrifiante que raconte ses légendes.

-J'ai dit fin de discussion ! Ce n'est pas assez clair!?

Ginny tient des deux mains une forme de collier qui lui entoure le cou, une laisse étant attachée, rejoignant la baguette de la reine. Ce sortilège, qui est d'habitude utilisé dans leurs nuits ensemble, révélait une nouvelle utilité qu'Harmonie n'aurais jamais cru possible d'utiliser avant, rappeler la position de Ginny en tant que soumise. Ginny lève la main pour attraper l'épaule de la reine, sa main glissant sur sa poitrine, perdant ses forces. Harmonie reste à la regarder perdre son souffle.

-Maman ?

Harmonie brise le sortilège, en entendant cette voix, puis tourne le regard vers les escaliers qui mènent à leurs quartiers privés pour voir un enfant de huit ans qui a une main sur la porte qu'il viens de pousser, l'autre bras complétement pendu, dont la languette aux poignet tient une console de jeux portable sortie récemment. Il est choqué par ce qu'il a vu, étant venue en entendant sa mère hurler. Harmonie parle doucement, ne se faisant pas entendre, non pas par discrétion mais parce qu'elle ne veut plus hurler.

-Ton fils t'appelle. Je vais aller boire un coup, tu as intérêt à avoir les idées claires quand je rentre.

Harmone partit loin de son fils et sa femme, disparaissant dans un nuage noir pour réapparaitre dans un bar connu par peu de gens mais qui n'accueille que des clients précis. Un bar où être une reine et être un sorcier du peuple n'est pas différent car tout le monde s'en fiche et le premier qui dit quelque chose se voit exclu et évidemment, il y a un enchantement sur la porte qui fait qu'on oublie tout ce qu'on a vue et entendue dans ce lieu, faisant passer ça à cause de l'alcool. Harmonie étant bien évidemment exclue du procédé car sa magie est trop puissante. L'odeur de la bière, du tabac et les fumées sortant des cuisines, font penser à Harmonie de transformer ses vêtements royaux en simples oripeaux avec une capuche. Ainsi elle est vraiment sûre de ne pas attirer l'attention. Seul le barman, qui la voit de prêt, la reconnais mais il ne va pas le hurler car il perdrait son bar, ça il en est sûr. Et l'A.T.H.B est tous ce qu'il possède.

-Comme d'habitude.

Ses mots font percuter Harmonie, c'est la première fois qu'elle les entend de sa bouche à son égard. Elle prit conscience que cela est devenue courant qu'elle vienne ici. Elle tenta de se rappeler la dernière fois qu'elle n'est pas venue mais elle en n'a aucun souvenir. Elle réponde par une affirmation, cherchant une réponse à ces questions. Question-réponse, c'est la loi de ce monde, cause et effet. Seulement elle commence à trouver cette loi ridicule.

-Vous n'avez pas l'air bien ma reine…Des soucis dans le ménage.

Harmonie le regarde de son regard vert, égalant la couleur du sort de la mort.

-Allons. Si vous me tué, vous n'aurez plus d'endroit où venir boire sans qu'on vous emmerde.
-Justement. J'aimerais bien ne pas être emmerdée.

Le barman sourit et lui serre une autre bièraubeurre, sachant que son état ne se réglerait pas avec une seule.

- Byrote, soupire-t-elle. Depuis quand je suis ici ?
- Pardon ?, étant pris au dépourvu.
-«Comme d'habitude». Le cite-t-elle. Normalement tu réserves ces mots pour les habitués. Donc je te le demande simplement. Depuis quand je viens ici.
-Vous fréquentez l'endroit depuis un an. Mais ce mois-ci, je vous voi fois par semaine, là on se voyait le même nombre sur un mois.
-Bien, elle va considérer cette élément et prendre une décision, va falloir que ça change et vite.
-Suis de votre avis.
-Pardon ?, ne s'y attendant pas.
-Désolé d'être aussi direct, mais de barman à client, vous voir dans mon bar de plus en plus souvent me fais assez peur par les temps qui courent.
-Le pays ne sera pas en ruine si je venais tous les soirs, je ne suis pas au point de ne pas pouvoir me passer de ma dose comme une alcoolique, d'ailleurs c'est la dernière.

Il sourit, c'est vrai qu'elle n'est pas de ce style, pour le peu qu'il l'ait vu, il en est bien conscient.

- Non…Je parlais plutôt du fait de voir une sorcière dominatrice et manipulatrice, manipuler et dominer par quelque chose.
- Vous les elfes, vous voyez trop de trucs, fit-elle remarquer d'une voix monotone.
- Vous les sorciers, vous vous aveuglez si facilement, répond-t-il avec un sourire

Bien plus loin, bien plus tard. Dans l'hôpital proche de la prison, se trouve un enfant endormi. Son corps fatigué est perfusé afin de le maintenir en vie mais il n'est toujours pas réveillé. Du moins jusqu'à ce qu'on pointe une baguette sur lui. L'enfant prit soudain une grande respiration mais avant même d'ouvrir les yeux une main se pose dessus pour lui cacher la vue. Il voulut se débattre mais remarque qu'il est immobile, attaché à son lit. Une voix résonne, ce n'est pas une voix ordinaire, elle se trouve dans sa tête. Elle lui dit d'arrêter de s'agiter s'il veut avoir une chance de survivre. L'enfant ne comprit pas, ne pas s'agiter, se laisser faire, il est loin d'être d'accord. Mais en se rappelant de sa situation, il se dit qu'il doit obéir pour le moment. Il se calme et attend que la voix réapparaisse.

-Très bien. Je vais te poser une question, dépendant de ta réponse, ta vie va soit s'améliorer, soit être détruite.

L'enfant émet un bruit, disant qu'il a compris.

-Je vais retirer ma main, si tu as les yeux ouverts à cet instant. Tu retournes en prison, sans jamais avoir l'espoir d'en sortir. S'ils sont fermés, tu retournes en prison, mais avec l'espoir qu'un tu puisses en sortir en ayant le pouvoir de faire ce que tu rêves d'accomplir.

L'enfant n'hésite pas, il est déjà mort, il ne pourra jamais sortir, son destin est tout tracé. Donc il ferme les yeux immédiatement, attendant que la main se retire, voulant voir ce nouveau pouvoir. La personne le remarque mais elle le coupe dans son élan.

-Attend, je n'ai pas finis. Voici ma question pour voir si tu mérites ou non ce cadeau…Comment te sens-tu ?

L'enfant en fut surpris, se crispant soudain. Il ne comprit pas tout de suite, surtout qu'il ne sait même pas s'il peut répondre. Il va réfléchir un instant, comment il se sent ? Il se sent apeurer, terrifié mais aussi excité. Il ne sait quoi répondre tellement il y a de sentiments sont en lui. Ce mot peut lui ouvrir une porte vers le pouvoir, ou le faire plonger dans les ténèbres de la mort.

-J'attends. Un mot et tu pourras avoir tout ce dont tu rêves.

Il lui faudra deux minutes pour faire le tri dans sa tête.

-Répond maintenant ou tout est perdu !

Il n'est plus terrifié, il est plus qu'excité, il a l'impression de pouvoir sortir et accomplie son objectif, malgré sa situation, malgré l'état dans lequel il est. Il se sent…

-Immortel.

Sa voix fut très faible, presque un souffle mais elle est bien entendue par la personne qui retire sa main pour le voir les yeux fermés.

-Hum. Faudra être patient et te souvenir de ce sentiment, la voix finissant comme un soupire.

L'enfant ne compris pas, avais-t-il réussi l'épreuve ? La porte va-t-elle s'ouvrir. Cette question, il va se la poser durant trois ans.

Oui trois ans, cela fait trois ans qu'il a rencontré cette personne, le lendemain on l'a ramené dans le cachot et le surlendemain, l'enfer a commencé. Pendant trois ans on le tortura de toutes les manières possibles. Électrocution, feu, fouet, tout y est passé mais à chaque fois, son corps fut reconstitué par différents enchantements qui firent disparaitre les marques sur son corps mais pas la douleur, afin de pouvoir le maintenir en vie malgré ce qu'il subit. Dans sa cellule, le soir, il pleurait, se cachant sous la couette, sentent la douleur qui au début était rejetée pour devenir ensuite une habitude, une connaissance et enfin une amie. Il n'a jamais craché un seul mot sur sa famille, il se l'est toujours interdit. Pourquoi ? Cela pourrait tout arrêter donc pourquoi il refuse de parler. Trois raison à cela.

La première est que cela serait de la soumission, avouer qu'il est faible. Chose qu'il refuse, au début ce fut difficile à tenir mais plus les jours passaient, plus cette mentalité devenait aussi dur que le roc. Chaque nouveau jour, il disait dans sa tête.

«N'abandonne pas, tu as survécu hier, tu survivras aujourd'hui.»

Cela évolua en.

«N'abonne pas, tu as tenu un mois, tu tiendras ce petit jours.»

Et ainsi de suite. Mais le soir dans sa cellule c'était plutôt.

-Abandonne, il ne te lâchera jamais.

Comme si les ténèbres de sa prison lui prenaient ce que ses tortionnaires n'ont jamais réussi à briser, sa volonté. Pourtant cette ombre n'a pas non plus réussi à le faire arrêter à cause de la deuxième raison surtout qu'elle a fini par disparait après trois mois, car c'est à partir de là qu'ils ont utilisé le Doloris et une seconde sous ce sort est suffisant pour se dire que trois mois de torture ne sont qu'une impression de douleur comparer à ça.

La deuxième raison est qu'il est vivant et qu'un jour il est convaincu de sortir d'ici. C'est stupide à dire mais, c'est justement parce que tout s'arrête s'il parle qu'il garde le silence, les hurlements de douleur ne compte pas pour parole. Il veut que tout continue, car il sait que chaque jour où il résiste est un jour de moins dans cette prison, un jour de moins à attendre avant de pouvoir sortir. Cette voix dans sa tête a très bien put être un rêve, une folle qui a voulu jouer avec lui en le voyant sur le lit, mais cette voix, cette folie, est tout ce qui lui permet de vivre et il compte bien un jour utiliser ce pouvoir, car comme elle lui a dit.

«Hum. Faudra être patient et te souvenir de ce sentiment.»

Donc il patiente. Il a oublié ce sentiment après deux jours sous la Questionnette mais pas ce ressenti, cette impression qui lui semble vague, comme un point de couleur dans un paysage de noirceur.

La troisième raison est toute aussi simple. Il n'en sait rien. Il ne sait pas où ils sont, c'est leur père qui sais tout sur tout, les fils ne sont que des soldats qui obéissent, raison pour laquelle seul eux savent à quoi il ressemble et surtout pourquoi un sortilège leur est imposé, leur faisant oublier son apparence dès qu'il ne les regarde plus.

Trois ans qu'il tient, trois ans et enfin une chose change. La porte s'ouvre, il jette la couverture et se relève difficilement, tenant encore debout en s'appuyant sur le mur. Il est certain qu'il ne pourra pas les suivre cette fois, ne pouvant pas tenir seul, il va encore avoir mal au bras en étant tiré par eux, ses cheveux étant coupé, ce qui provoquant autant de colère que de peur, pour pouvoir l'électrocuter. Pourtant cette fois ils ne viennent pas le chercher. L'homme s'approche et lui dit qu'il a gagné. L'enfant ne compris pas.

Qu'est-ce qu'il a gagné ? Sa liberté ? L'enfant eut du mal à le croire

- Numéro 8570090. Dans une semaine vous serez exécuté publiquement devant le peuple magique et nos reines vénérées. Telle est sa décision pour votre manque de participation. Adieu.

La porte se referme, le bruit fit sursauter son cœur. Il entend les bruits de pas, restant immobile en regardant le sol, et une fois qu'ils sont tous partis il s'écroule. Les douleurs que lui provoque sa chute sur ses blessures ne parviennent pas à le ramener à la réalité. Il prit conscience à ce moment, en pleurant, que non il n'a pas gagné, que non il n'a pas réussi son épreuve il y a trois ans, que non cela n'a servi à rien de se battre et se rattacher à cette fausse promesse. Il va bel et bien mourir dans plusieurs jours, il resta choqué, allongé, les araignées et les rats passant à côté de lui mais aucun ne l'approche, de peur. Il va rester plusieurs heures ainsi avant qu'un hurlement ne retentisse, son hurlement qui résonne dans tous le donjon. Il se plaque les mains sur les yeux en disant que cela n'est pas possible, que ce monde ne peut pas être réel. Pourtant ses blessures, sa douleur, et cette rage qui l'anime sont bien réelle.

Les jours passent et se ressemblent, il mange ce qu'on lui donner et dort, en espérant que cela passe plus vite, jusqu'au jour où la porte s'ouvre. Il se place debout devant elle, ayant enfin abandonné tout espoir, prêt à mourir, prêt à quitter ce monde qui ne lui correspond pas. Pourtant ce ne sera pas les gardes devant lui.

-Tu as vraiment l'air misérable.

Il relève la tête pour écarquiller les yeux, n'y croyant pas. Trois années ont passée mais il le reconnaît, devant lui se tient Merlin Metson, le dernier de ses grands-frères. Il a bien grandi depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, il n'a plus ses lunettes qu'il portait auparavant, son corps étant devenue plus développé. Son frère lui sourit mais quand il voulut se jeter sur lui, il s'arrête, son frère le menaçant de sa baguette.

-Tu devrais te calmer. Conseille-t-il avec calme.

L'enfant le toise, montrant que non il n'a aucune raison de se calmer. Son frère sourit, remarquant qu'il n'a pas changé, toujours aussi silencieux, comme lui qui est toujours aussi bavard. Il va soupirer en disant qu'il n'est pas venu pour se battre avec lui, chose vraie, et encore moins vouloir le tuer car ce serait vraiment con quand on sait qu'il va être pendu dans pas longtemps, ceci étant l'exécution la moins cruelle.

-Tu devrais peut être me montrer du plaisir de me voir. Je suis peut-être là pour te sauver.

L'enfant écarquille les yeux, son frère lui disant que son plan d'évasion peut marcher pour deux. L'enfant va ouvrir la bouche, n'en croyant pas ses oreilles, il est prêt à se jeter dans ses bras, l'embrasser si ça le sortait de cette enfer, il récupère enfin l'espoir qu'il a perdu. Lui qui s'est préparé à mourir, le voilà avec l'envie de vivre, l'envie de sentir le soleil sur sa peau, l'envie de sentir un autre air que cette puanteur qui empeste la mort, le sang et l'urine. Quoi ? Il faut bien qu'il vide la vessie … et le reste.

-Tu sembles vraiment aimer cela. Tant mieux, cela va être parfait pour la suite.

Il ne comprit pas le rapprochement avec le fait qu'il lui témoigne de l'affection.

-Ne soit pas surpris. Tu t'attendais vraiment à ce que je vienne te sauver ?

L'enfant fut effarer et sans crier gare, il fonce sur son frères qui referme la porte sur lui d'un coup de baguette. Ses bras dépassant de la cage pour tenter d'attraper son frère afin de tenter de le tuer, serrant les dents et montrant sa colère pour lui, de lui arracher son sourire et stopper son rire. Son frère s'approche de lui comme un touriste d'un lion mais reste à une distance de sécurité pour n'être pas touché par son frère.

-C'est rageant ? Tant mieux. Son sourire deviens plus sadique. Je peux voir la colère sur ton visage et la garder comme dernière image.

L'enfant se mit à hurler comme une bête sauvage, hurlant encore plus fort que le début de la semaine, voyant son frères disparaitre dans les ténèbres. Il va se reculer, courant partout dans sa cellule en hurlant. Il va s'arrêter en répétant le même mot encore et toujours de plus en plus vite et de plus en plus intensément, mais cela ne dépassant pas sa prison car sa voix reste faible. Il court partout dans la cage en se griffant le visage, s'arrachant les cheveux qu'il pouvait, pour tenter de se calmer.

- Putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain…

Quelques heures après, c'est un garçon rempli de griffures, les ongles en sang, que les gardes retrouvent, comme un animal qui se boufferait lui-même pour sortir d'un piège. Son regard à ce moment n'a plus rien d'humain, c'est la première fois qu'il arbore un regard si intense, si haineux envers ses tortionnaires. Un regard jaune saturé, qui le ferait passer pour un monstre avec tout ce sang sur lui. C'est avec prudence qu'ils lui attachent les mains avec des liens magiques qu'aucun sort ne peut briser, facile car il se laisse faire, pour le faire sortir de ce lieu maudit qui l'a vu grandir pendant trois ans. Ils vont traverser le couloir, avançant, pour le préparera en le lavant au jet d'eau froide, le plaquant contre le mur par la force du jet. Il va serrer les dents, supportant la douleur, se laissant toucher par ces mains qui le lave. La détermination, la colère, la haine, son sentiment qui l'anime encore, présent dans ses yeux, rien ne peut éteindre cet incendie né d'une étincelle.

Une fois rincer avec la violence du jet, on va lui donner des habits propres afin que le peuple ait une image neutre de la prison afin d'éviter qu'on le prenne en pitié pour son âge, même si la propagande a bien joué son rôle durant la semaine pour présenter un enfant de sept ans dangereux pour la société, un enfant qui aurait participé à des affaire de traitrise, ce qui n'est pas faux dans un sens mais que par acte de présence. On le fait sortir pour qu'il arrive dans un couloir, voyant une porte qui laisse passer un fil de lumière et les bruit d'une foule en colère ou contente, une foule qui hurle en tout cas. Les portes s'ouvrent et le voici devant la lumière du jour du monde extérieur.

Il va hurler à ce moment dépassant le bruit de la foule, qui voit la folie meurtrière de l'enfant qui se débat en hurlant, se cachant les yeux fermés en se mettant les mains dessus mais ne pouvant tenir, va se jeter derrière un garde imposant, qui est un vrai pare-soleil, pour se cacher les yeux, se faisant vite repoussé à terre, passé à tabac et tirer par les poignets, l'empêchant ainsi de se cacher les yeux, vers la potence.

De l'autre côté, la reine assis sur le trône, regard cet enfant qui l'a fait patienter pendant trois ans. Cet enfant qui ne s'est révéler d'aucune utilité. Sa consœur reste assise, serrant les poings devant cette situation loin d'être agréable. Harmonie lui avait dit qu'elle pouvait rester à la maison si elle ne voulait pas voir mais elle a tenu à rester, regarder cette enfant qu'elle n'a pas pu aider, cet enfant qui ressemble à son fils à ses sept ans tant sa taille et son physique le font passer pour trois ans plus jeune. Elles vont voir l'enfant s'agiter, sans aucun doute pour se débattre de sa situation se disent-elles. Soudain il se jette sur un garde à côté de lui mais est vite repoussé et frappé devant tous pour être trainé jusqu'à la potence sous les hurlements de joie du peuple.

L'entrée du donjon est située en hauteur par rapport à la potence, afin que quand on emmène le condamné, les reines puissent le voir descendre et l'ancien prisonnier puisse voir qui sera là pour sa mort.

Calmer les esprits avec des exécutions est un moyen ingénieux si on veut que son peuple ne se pose pas de question sur la royauté. Ginny voudrait qu'Harmonie arrête mais ce n'est pas après une semaine de refus qu'elle va changer maintenant, même si Ginny a refusé de dormir dans la même chambre qu'elle. Harmonie pouvait exercer son pouvoir sur elle et la forcer à rester, possédant son libre arbitre, mais quand elle dormait en ayant eu son plaisir, Ginny partait et dormait ailleurs, la laissant dormir pour se réveiller dans un lit vide et cela, même si elle ne l'avouera jamais, lui fais très mal au cœur mais elle ne va pas pleurer ou se plier à la volonté de sa femme car elle a connu la vrai solitude et c'est pire que ça. Elle oubliait commodément qu'Harmonie avait vécu deux mois à Azkaban.

L'enfant fut montré devant tous, plus du tout agité, il commence à ouvrir difficilement les yeux, s'habituant à la lumière. Il relève la tête, entendant des mots, en relevant son visage il vit pour la premier fois une image claire, une image pur, n'ayant pour seul lumière que celle du soleil, et c'est à ce moment qu'il la vit.

Elle était rousse, le regardant avec des yeux marron, pleins de tristesse. Il y voyait un sentiment inconnu mais qui ne lui plut pas. Il serra les dents et tourna son regard devant une forme noir, semblant le regarder, il ne vit que sa forme floue et ses yeux verts. Il ne sut pas qui étaient ses personnes mais il s'en fichait. Pour lui ce qui importe c'est ce qu'il va se passer dans moins d'une minute. Il fut monté sur un tonneau, face à tous. On lui demanda s'il voulait dire quelques mots. Il en dit qu'un, d'une voix ferme et remplie de certitude représentant bien son état d'esprit.

-Immortel.

Ce mot n'est pas prononcé fort, seuls les bourreaux autour l'ont entendu. Les reines demandent au garde de répéter plus fort, ce qu'il fit. La fée noir soupire et lève la main pour ordonner que cela commence. L'enfant regarde autour de lui et il remarque soudain que l'un des hommes à un œil droit crevé, remplacé par un œil de verre et une cicatrice sous cette l'œil. L'enfant fut soudain plus que motiver par son acte.

L'homme derrière lui allait lui passer la corde au cou mais l'enfant sourit et donna rapidement un coup de tête en arrière au garde qui fut surpris et tomba sous son poids quand il se jeta du tonneau sur lui, la corde étant lâchée. Il se retourne et tue l'homme en lui tranchant la gorge avec la lame du couteau qu'il a pris au garde quand il a voulu se cacher du soleil, le cachant dans sa manche longue pendant qu'il se faisant frapper à terre, chaque sorcier possède deux armes sur eux, un couteau et la deuxième est ce que l'enfant va prendre rapidement sur le côté droit de l'homme en ayant remarqué qu'il était droitier quand il l'a repoussé. Il se relève immédiatement pour contrer les sortilèges qu'on lui lance avec la baguette, ayant tué son propriétaire elle lui appartient, du moins il pense que cela marche ainsi.

Ses mains sont libres, ayant coupé les liens avant d'attaquer. Il contre trois sorciers, bougeant rapidement pour se protéger des Avada Kavada avec un sortilège de Protego horribilis montrant ainsi une force qu'on ne lui avait jamais soupçonné, il parle si faiblement que la formule n'est pas entendue des autres. Il se mit à bouger rapidement en se protégeant des sortilèges, utilisant la baguette comme une raquette, évitant les attaques. Un quatrième soldat va faire son appariassions, mais si sa voix est faible pour ne pas être entendue, elle est aussi très rapide pour permettre de changer de sort rapidement.

Jouant comme avec une raquette qui renvoi des balles, il finit par remarquer une faille qu'il saisit en lançant le sortilège Flipendo sur le côté du genou du soldat le plus à sa droite, qui va hurler en ayant sa jambe déboité, pour ensuite arrêter deux sortilège qui lui arrivent dessus et attaque le quatrième avant qu'il ne bouge en lui lançant un Bombarda à ses pieds.

L'homme est repoussé par l'explosion, le fugitif arrête un sort qui allait le toucher, lance un Flipendo sur l'homme du milieu, qui a lancé un sortilège avant de se le prendre en plein tête et tomber de la potence. L'enfant va vite se jeter par-dessus la barrière pour éviter ce sort qui finit quand même par lui frôler le bras. Fort heureusement ce ne fut pas un Avada Kavada, il n'a pas eu le temps de le prononcer, mais le sortilège est assez puissant pour l'empêcher d'utiliser le bras en lui provocant une brulure. Il s'écrase dos au sol, se relevant rapidement avec l'adrénaline, et l'habitude de la douleur, en prenant la baguette à terre de sa main gauche. Il remarque un sorcier, qui le vise à partir du haut de la potence, en s'appuyant dos dessus, allant lui lancer un Avada Kedavra.

Il va lancer un Flipendo sur sa main qu'il va dévier pour toucher un innocent dans la foule agitée. Il va être choqué par son acte, se prenant le Flipendo dans la trachée, l'empêchant de respirer mais ne le tuant pas. Il va tomber inconscient à terre en passant par-dessus l'estrade. L'enfant le traite d'idiot.

«Dans un combat on ne s'occupe pas des victimes collatérales» pensa-t-il pour lui-même.

Il allait se levé mais la chance lui sourit car un éclat vert passe devant lui, il regarde rapidement pour bloquer un autre et un second, arrivant de plus en plus vite. Il finit enfin par remarquer sa provenance et profite du moment, après avoir contré encore une fois le sortilège, pour lancer un Bombarda légèrement plus bas pour que l'explosion le touche, comprenant qu'il s'approche de lui depuis l'entrée, qui se trouve en hauteur.

L'explosion crée de la fumée, l'enfant se dépêche de se lever pour courir vers le dernier tombé de la potence, «le tueur d'innocents», pour prendre sa baguette au cas où, en la cachant dans sa manche gauche qu'il referme de sa main qui tient la baguette. Il se dépêche d'aller vers le coin pour voir que l'homme qui s'est pris le Flipendo dans la tête est en train de se remettre, des hommes apparaissant de l'autre côté. L'enfant lance un Bombarda à leurs pieds pour tous les faire reculer et apparait à la vue de l'homme qui tourne son regard vers lui, l'homme voulut lui lancer un sortilège mais il le dévie sans problème, sonné il n'a pas le temps d'en jeter un deuxième qu'un Flipendo lui déboite l'épaule. L'homme à l'œil de verre et à la cicatrice hurle, appelant à l'aide. L'enfant va lancer un autre Bombarda au coin devant lui avant que quelqu'un ne bouge pour repousser une nouvelle fois les sorciers qui voulait intervenir. Enfin il avait sa chance et il ne voulait pas la perdre.

Il lance un autre Flipendo dans la trachée pour le faire taire, profitant du silence pour prononcer ensuite un mot, un nom, avant de formuler le sort qu'il a toujours rêvé d'utiliser depuis qu'il là vu sortir de la baguette de son père pour tuer une mordue qui lui demandait des comptes. Il se souvient parfaitement de son mouvement, de sa formule, et même s'il l'a entendu tellement de fois ces dernières minutes, il entend sa voix. Il a l'impression d'être comme lui à ce moment, calquant son mouvement au millimètre près, et d'avoir la même voix, sans pitié.

-AVADA KEDAVRA !

Cette formule fut prononcée avec tellement de hargne, colère, haine et si fortement qu'on peut sans hésité dire que ce sont les premiers mots qui firent connaitre sa voix à tous. Mais ce sont surtout ses premiers mots hurlé de toute sa vie. La baguette explose à ce moment, n'ayant pas supporté le sort noir, n'étant pas la sienne. Il lâche la baguette, met son bras gauche le long de son corps et attrape la baguette dans sa main quand elle tombe. Il sourit, explosant de rire, comprenant enfin son geste. Les hommes apparaissent quand il entendit la baguette tomber pour attaquer mais ils virent trop tard qu'il avait une nouvelle baguette dans les mains, se faisant repousser par un bombarda qui les blessa grièvement. Maintenant qu'il a tué, cela lui parait facile, il se sent vraiment immortel mais aussi tout-puissant, ses yeux luisant de leur couleur jaune non-saturé. Oui la vie est fragile, un simple mouvement de baguette et on peut faire souffrir ou tuer des gens.

«Il parait qu'on peut même contrôle les gens.» se dit-il en ayant entendu des rumeurs.

Il apparaît devant la reine, elle est restée à le regarder, un sourire sur le visage, sa tête appuyée sur son poing droit dont le coude est sur l'appui-coude, ayant calmé sa femme qui voulait agir en lui disant de profiter. Il vit juste son regard à ce moment, le même que le sien, à la différence qu'il est vert, c'est la seul chose qu'il vit. Ce fut ce constat qui le fit perdre, sentant une brulure aux niveaux de son corps en même temps qu'un bruit sourd lui vrillant les tympans. Il tombe à terre en sentant la douleur à ce moment, une douleur qui n'est rien a côté du Doloris mais qui est présente quand même. Il regarde pour voir que la reine à activer un piège qui a fait sortir des armes moldue sous son podium, faisant feu sur son corps. La reine se lève et c'est le silence, du moins pour sa majesté et lui, comme s'ils rentraient dans une nouvelle dimension où seul leurs corps sont visibles. Ils se regardent un instant dans leur yeux, lisant l'un dans l'autre. La reine lui sourit en prononçant une phrase, l'enfant écarquille les yeux à ce moment, perdant toute folie et ouvrant la bouche surpris. Ce fut à ce moment, le 18 Novembre 2016, à 18h33, que la reine Harmonie Morgane Potter-Black point sa baguette vers lui pour lui lancer un rayon vert. L'enfant ferme les yeux, comme endormi.

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-*Numéro : 8570090
*Age : Inconnu. (N'ayant jamais eu l'information)
*Nom : inconnu (N'ayant jamais eu l'information)
*Groupe Sanguin : inconnu (malgré cinq test)
*Forme de torture subies (d'après analyse des enregistrements des séances qui vous est confié) : électrocution, noyade, brisages des membres, brulures, découpages de membres…
*Temps passée sous la torture : 3ans
*Note tertiaire : Ayant subi des sortilèges de Réparo pour soigner physiquement ses blessures, il m'est difficile d'en être sûr mais je remarque des blessures interne qui laisseraient penser à une agression sexuelle
*Raison de la mort : Sortilège de l'Avada Kavada fais par sa majesté le 18 Novembre 2016, à 18h33 (heure rapporter par les CD-surveillance)
*Emplacement :Placer dans la fosse commune avec les déchets.
-Ce serait donc lui ? Voilà à quoi ressemble l'enfant qui a tenue tête a 7 soldats de l'armée, en tuant 1 et blessant les autre, dont 3 blessés graves et 1 qui a finis fou pour avoir tué un innocent?
-C'est ce que tu devras répondre si on te demande.
-J'ai du mal à croire qu'il l'ait fait en deux minute.

Conversation entre deux fossoyeur du palais royal.