Résumé : Le Nouvel An après que Ritsu avoue son amour à Masamune, ils vont ensemble à la célébration annuel du nouvel an des Onodera, avec toutes les situations gênantes que ça implique. Trois chapitres.

Petite note : De l'auteur : Initialement prévu comme un one-shot, cette fanfic a été divisée en trois parties. De moi : cette fanfiction est bien écrite, simple dans le sens où elle raconte leur vie en tant que couple, elle a une continuité et c'est ça qui m'a plu. J'espère que vous attendrez la suite avec autant d'impatience que moi !

Appartenance : Attention car rien ne m'appartient, Sekaiichi Hatsukoi appartient à Shungiku Nakamura (divinité du yaoi pour moi) et l'histoire appartient à Miss Mysty, allez voir l'œuvre originale ! (id: 7377599)


C'était basiquement un acquis que Ritsu serait à la maison pour le Nouvel An. Se réunir était une tradition familiale qui ne tenait compte de rien de ce qui s'était passé durant l'année – même un membre rompant officiellement son mariage arrangé et se mettant en couple avec un autre homme n'y changeait rien. Personne d'autre que ses parents n'étaient au courant.

Le 30 décembre, Ritsu se souvint douloureusement de cela quand il finit enfin par vérifier ses messages vocaux. Masamune regarda par-dessus son épaule, une expression légèrement intéressée sur le visage. Ils étaient dans le train du retour après que Masamune ait convaincu Ritsu de sortir avec lui.

« Tu permets ? » demanda Ritsu, tapant le mot de passe de sa boîte vocale et mettant son portable près de son oreille.

Masamune sourit seulement et frôla l'oreille libre de Ritsu de ses lèvres, obtenant un sursaut surpris mais pas plus. Le froncement de sourcils de Ritsu devint plus profond encore alors qu'il fermait son téléphone. « Qu'est-ce qui ne va pas ? »

« J'ai besoin d'appeler ma mère une fois qu'on sera sorti du métro. Elle m'attend à la maison demain. » Ritsu soupira et s'effondra sur son siège. « Cette année a été vraiment trop longue. » Puis il regarda Masamune. « Est-ce que tu rentres pour le Nouvel An ? »

« Cette année n'était pas celle pour me réconcilier avec ma famille, je pense. » Il semblait indifférent tandis qu'il regardait les lumières du tunnel passer à toute vitesse, mais Ritsu savait mieux que personne ce qu'il en était.

Cependant, avant qu'il ne puisse faire un commentaire, leur arrêt fut annoncé. Ritsu sortit son téléphone et commença à composer le numéro aussitôt qu'ils quittaient le train. L'appel aboutit le temps que Ritsu et Masamune soient dehors.

« Bonsoir Mère. »

« Ritsu ! À quoi donc te sert un téléphone portable si ne décroches jamais ? »

« Je suis désolée Mère. J'étais… sorti avec Masamune et je ne faisais pas attention.

« Pourquoi tu ne m'appelles pas par mon prénom ? »

« Masamune c'est trop long ! »

« Alors raccourcis-le. »

« Je ne vais PAS te donner un surnom tout mignon ! »

« Dommage. »

« Oh, Ritsu. » C'était tout ce que pouvait dire sa mère. Chaque fois que le sujet sur le petit ami de son fils se glissait dans la conversation, elle semblait fatiguée, bien qu'elle ne l'ait pas encore rencontré.

Bien que techniquement si, une fois, quand ils étaient au lycée mais bien sûr son nom auparavant était Saga et ses parents n'avaient pas été prévenu de cette connexion.

Pourtant finalement, Maman-Onodera prit une grande inspiration et dit : « Peut-être Takano-san voudrait-il se joindre à nous ? Bien entendu il a des obligations envers sa propre famille. »

« J'en serais ravi. » Dit Masamune, se penchant près de Ritsu pour parler dans le téléphone. « À quelle heure devrions-nous être là? » « Takano-san ! » Hurla Ritsu, temporairement redevenu l'éditeur nerveux de manga. Il appelait encore Masamune par son nom de famille quand ils étaient au travail, au moins pour l'apparence. De toute façon ce n'est pas comme si les gens dans le département ne savaient pas à propos de leur relation.

« Oh ! Hm… Ritsu est supposé être ici pour le déjeuner. » Maman-Onodera paraissait troublée. « Êtes-vous sûr de pouvoir venir ? »

Ritsu jeta un coup d'œil à Masamune avant de dire : « Sa famille, hm, ne vit pas à Tokyo alors cela fait un moment qu'il n'a pas le voyage. » C'était seulement partiellement un mensonge : sa mère et sa nouvelle famille vivaient à Tokyo, mais pas son père, et cela faisait un moment qu'il n'avait pas pris la peine de rendre visite à l'un ou à l'autre. Masamune confirma et arrêta finalement d'envahir l'espace personnel de Ritsu. Ritsu était plus que prêt à raccrocher, mais c'est à ce moment-là sa mère se devait d'ajouter : « Ritsu, pourquoi l'appelles-tu par son nom de famille ? »

Ritsu se figea en entendant cela, même pas conscient que sa mère avait entendu son exclamation. « C'est, parce que- »

« Ritsu n'est pas encore habitué à m'appeler par mon prénom. Nous travaillons ensemble après tout, et nous devons maintenir un environnement professionnel là-bas. » Dit doucement Masamune après avoir envahi l'espace de Ritsu de la manière la plus discrète possible.

« Oh, je vois. » La ligne resta silencieuse un instant, et à vrai dire Ritsu vérifiait qu'elle n'avait pas été coupé. « Ritsu était supposé rester deux jours et vous êtes le bienvenu si vous souhaitez… »

« Merci. Nous vous verrons demain. »

Ritsu jeta un coup d'œil à Masamune, irrité, avant de dire : « Bonne nuit Mère. Nous serons là vers midi. » Aussitôt que sa mère lui dit au revoir, il referma sèchement son téléphone et regarda Masamune avec colère. Ils étaient devant leur immeuble d'ici là. « C'était quoi ça ? » C'était vraiment tout ce qu'il pouvait dire.

Masamune sourit tandis qu'il ouvrait la porte. « Quoi, tu ne veux pas présenter ta famille à ton petit ami ? »

Le visage de Ritsu prit une nuance de rouge incroyablement intéressante à cette remarque, et il décida qu'il était mieux de se diriger vers l'ascenseur. Bien sûr, ils allaient exactement au même endroit du même étage, alors il ne fut pas capable de s'éloigner de Masamune pour longtemps. Ils se tenaient l'un à côté de l'autre pendant environ trois étages, jusqu'à ce que Masamune finisse par soupirer et dire : « Ritsu. »

« Quoi ? » Il fit face à Masamune avec un air renfrogné, mais cela ne dura pas longtemps : Masamune se pencha et l'attrapa dans un baiser. C'était chaste et rapide, bien différent de son habituelle manière de l'embrasser. Ritsu en voulait plus, mais après plusieurs mois, il n'avait pas encore tout à fait capté le truc pour demander de telles choses.

À la place, pourtant, Masamune dit : « J'attends ça avec impatience. » Il prit la main de Ritsu et l'embrassa à nouveau, plus passionnément cette fois. Ritsu se retrouva à entrelacer leurs doigts et autorisa Masamune à approfondir le baiser, ignorant complètement le 'ding' signalant qu'ils étaient arrivés à leur étage, et ainsi que les vibrations alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient.

Il ne pouvait pas, cependant ignorer la femme qui se tenait là, les regardant avec les sourcils levés. Cela ne lui prit pas longtemps pour la reconnaître, c'était la voisine qui pensait que lui et Masamune faisaient partis d'un club d'hôtes : il l'avait rencontré plusieurs fois depuis la première. Chaque fois, Masamune s'occupait de graver plus profondément dans son esprit qu'ils étaient des hôtes.

« Oh, eh bien. » Dit la femme. Ritsu essayait désespérément de détacher sa main de l'étreinte de son petit ami, mais sans succès. « Je n'imaginais pas que vous serviez aussi ce genre de clientèle. » Ritsu aurait pu donner un poing à quelque chose à cette phrase, de préférence à l'homme qui tenait vicieusement sa main. Il était encore bien trop poli pour ça, quoique, et avant qu'il ne puisse tenter de la corriger, Masamune couvrit sa bouche avec sa main libre et sourit. « Cela nous arrive d'en avoir de temps en temps. À présent, si vous voulez nous excuser. » Il passa devant elle, une main tenant celle de Ritsu et l'autre toujours sur sa bouche. Ce fut seulement lorsque la femme fut dans l'ascenseur et qu'ils furent dans l'espace entre leurs portes qu'il le lâcha.

« Espèce d'idiot ! Pourquoi tu continues de lui faire comprendre tout de travers ? » Demanda Ritsu. Évidemment, Masamune feignait l'indifférence. Au lieu de l'énerver plus, cela ne fit que démonter Ritsu.
« Bonne nuit Masamune. »

« Quoi, je n'ai pas de sexe ce soir ? »

Ritsu prit un air menaçant et claqua la porte de son appartement.

Xxx

Ritsu avait voulu prendre le métro pour le coin de Tokyo où sa famille vivait, mais Masamune lui avait dit de ne pas faire l'idiot et de monter dans la voiture. Après ce qui avait dû être la dispute la moins enthousiaste qu'ils aient jamais eu, Ritsu finit par s'asseoir devant, indiquant le trajet pendant que Masamune plissait les yeux à chaque panneau à travers ses lunettes.

« Je devrais probablement te prévenir. » Dit Ritsu, appuyé contre la porte et regardant par la fenêtre plutôt que de regarder Masamune. « Mes parents ont un grand chien. Elle est entraînée à attaquer les étrangers. »

« C'est gentil de te sentir assez concerné pour me prévenir. » Dit Masamune, sonnant seulement un peu sarcastique. « Est-ce qu'ils l'ont eu quand on était au lycée ? »

« Nan, ils l'ont prise quand j'ai fini l'université et que j'ai officiellement déménagé. Je crois que Mère se sentait seule. » Ritsu avait sa joue collée contre la vitre à ce moment-là, faisant seulement vaguement attention alors que les alentours devenaient plus majestueux et plus élégants plus ils conduisaient. Il reporta son attention sur le moment présent seulement lorsque la voiture s'arrêta. « … Et Mère a oublié de nous ouvrir la porte. »

« On ne conduit pas aussi facilement dans le Mordor. » Dit Masamune, semblant amusé par sa propre plaisanterie. Cela lui valut un regard furieux de Ritsu, qui fut promptement ignoré pour regarder une femme étrangère, âgée, qui approchait de la porte et regardait leur voiture. « Qui est-ce ? »

« … Hm, Miller-sensei. Elle était ma tutrice. M'a enseigné l'anglais et des choses comme ça. Elle a aussi pris soin de moi durant mon échange à l'étranger. » Ritsu détourna les yeux alors que la femme commençait à leur hurler dessus, n'étant, apparemment, pas capable de voir à travers le pare-brise les occupants de la voiture. Alors il sortit et marcha vers elle. Dans un anglais parfait, tintant avec un accent ce qui ne cessa pas d'amuser Masamune, il dit : « Bonjour Mme Miller. C'est bon de vous revoir. »

« Ritsu Onodera, que faites-vous donc dans cette voiture ? » Elle parlait également en anglais, ses yeux allant de Ritsu à la voiture.

Ritsu baissa vivement la tête, bougeant le bras vaguement vers cette dernière. « Mère ne vous avait-elle pas dit que j'avais un invité ? »

À ce moment-là, Masamune baissa la vitre côté conducteur et sortit la tête pour que Mme Mille puisse le voir. Son anglais était un peu rouillé, alors tout ce qu'il osa faire fut de faire signe. Mme Miller ouvrit la porte, mais elle regardait Masamune avec méfiance quand il conduisit à l'intérieur. Ritsu sembla mal à l'aise quand Masamune stoppa la voiture en face de lui et demanda où il était supposé se garer.

« Hm, Mère et Père ont un garage pour les invités juste là. Le bâtiment brun. » Dit Ritsu, pointant vaguement l'endroit du doigt.

Masamune le regarda bouche bée quand il lui dit 'garage pour les invités' mais il hocha la tête, remettant ses lunettes sur son nez avec son index et continua son chemin. Le gravier de la voie privée crissa sous les pneus de sa voiture, et Ritsu se retourna vers Mme Miller, qui le regardait encore comme Sauron protégeant le Mordor. Ritsu gigota, clairement mal à l'aise. « Mme Miller, tout va bien. »

Mme Miller soupira et croisa les bras. « Si vous le dites. Vous feriez mieux de faire bien attention à Tsuyu. Elle était excitée toute la matinée. »

Comme par enchantement, les portes de la façade de la grande maison s'ouvrirent, et un énorme chien en sortit en faisant des bonds. Masamune avait réussi à se garer et marchait le long de l'allée, mais quand il vit tout ce qui se passait, il s'arrêta et croisa les bras, se contenant de regarder. Le chien sauta sur Ritsu et l'attaqua, le faisant tomber en arrière tandis qu'elle lui léchait la figure.

« Hé, Tsuyu. » Dit Ritsu, caressant le chien sur la tête pendant qu'il essayait de la repousser. Elle était grande, et assez déterminée à laver le visage de Ritsu jusqu'à ce qu'il soit propre et brillant. Soudainement elle stoppa, et Ritsu ouvrit les yeux pour voir Masamune qui se tenait là. Tsuyu commença à grogner. « Tsuyu, tout va bien. Ce n'est pas un ennemi. »

D'un coup, Tsuyu commença à bouger à nouveau la queue, et sauta par-dessus Ritsu, lui coupant le souffle, et sauta vers Masamune. Cependant, contrairement à avec Ritsu, elle ne le fit pas tomber par terre, à la place elle s'assit docilement à ses pieds et attendait d'être caressé sur la tête.

« Hmph. » Dit Mme Miller, aidant Ritsu à se remettre sur pieds. Elle parlait japonais à présent, mais elle avait encore une trace de son accent anglais. « Je suppose que si Tsuyu l'aime bien, il ne peut pas être totalement mauvais. »

« Vous seriez surprise. » Murmura Ritsu, en roulant des yeux, mais il cherchait un prétexte avec Masamune qui s'entendait bien avec son chien.

Soudainement, Mme Miller sembla réaliser quelque chose, et elle claqua Ritsu sur la tête. « Qu'est-ce que vous faites à rester là dehors ? Votre père et votre mère vous attendent ! »
Subitement Masamune sembla intéressé, et Tsuyu commença à courir vers la maison. Mme Miller prit Ritsu par le bras comme s'il avait besoin d'un guide et dit : « Bien, allons-y, allons-y ! »


Petite note : Voilà, merci d'avoir lu ! Si vous voulez remercier quelqu'un, remerciez l'auteur Miss Mysty (ou moi aussi si vous avez aimé la traduction) ! Laissez moi vos reviews et je lui en ferais part.