Bienvenue dans ma première fic, consacrée évidemment à mon dieu, j'ai nommé le terrible Kimblee (dans le bon sens, bien sûr). J'espère qu'elle vous plaira, je ne suis pas une spécialiste des fics mais si vous pouviez me laisser une petite rewiew pour me dire ce que vous en pensez, ça sera très gentil ^_^ Je devrais uploader à raison d'un chapitre par semaine si tout va bien mais rien n'est moins sûr. J'essaierai en tout cas d'être régulière.
Pour le rating (c'est bien comme ça qu'on dit ?), je mets T surtout parce que c'est Kimblee, on ne sait jamais. Pas de spoilers en principe, sauf si vous ne lisez pas du tout le manga ou que vous ne regardez pas Brotherhood. Mais comme je lis les scans, j'espère que certaines choses ne m'échapperont pas ^_^'
Bien entendu, FMA ne m'appartient pas, sinon ça s'appellerait Gurren no Renkinjutsushi. Mais Julia Morton et ses compagnons ainsi que d'autres personnages qui apparaitront plus tard sont à moi.
Je tiens à remercier mon bêta-lecteur (il se reconnaitra) ainsi que BONES qui a réalisé un très bel épisode 32 qui m'a donné l'idée d'écrire cette fic.
Bonne lecture.
Chapitre 01
QG de Central. Lundi 13 novembre. 9h10.
« Et vous tâcherez donc de lui apporter toute l'aide que vous pourrez dans la traque et la capture de Scar. Me suis-je bien fait comprendre ? »
Avec un regard amicale mais ferme, le général Raven fixa les quelques militaires qui se tenaient devant lui au garde à vous. Cinq au total dont une femme, ils avaient été choisis parmi de nouvelles recrues non seulement pour leurs capacités mais aussi parce qu'ils avaient besoin de compléter leur connaissance du terrain. Quoi de mieux dès lors que l'arrestation du fameux criminel ishbal.
« Oui, monsieur ! Á vos ordres, monsieur », répondirent-ils en cœur.
« Les braves soldats », pensa l'officier supérieur en souriant. « Bien, rendez-vous dans la salle 116 de l'aile ouest du QG. Il vous y attend probablement déjà et vous donnera sans doute plus de détails. Bon travail ! »
Sur ces dernières paroles, Raven congédia ses hommes qui se hâtèrent de sortir de son bureau pour prendre leur nouvelle affectation.
« Vous vous rendez compte, les gars, on va traquer Scar. C'est l'occasion de bien se faire voir pour avoir de l'avancement. », dit l'un d'eux une fois arrivé dans le couloir.
« Tu as raison, Meyer, on va capturer ce dingue et à nous la promotion ! », lui répondit un de ses collègues, dénommé Morris. Les autres soldats sourirent et acquiescèrent également, sûrs qu'ils étaient de parvenir à briller lors de l'enquête.
« Ou à nous le cimetière et la gerbe de fleurs… » Cette remarque provoqua le silence dans le petit groupe.
« Pourquoi faut-il que tu sois défaitiste, Morton ? Hors de question que je me fasse tuer ! », protesta le dénommé Meyer. Petit et trapu, il ressemblait plus à un bouledogue qu'à un homme mais il ne semblait pas s'en formaliser pour autant.
« Défaitiste ? Je vois la réalité en face, c'est tout. Si cet Ishbal a tué plusieurs alchimistes d'état sans mal, vous croyez vraiment qu'on va réussir à lui tenir tête avec nos petits fusils ? »
Cette remarque pleine de bon sens avait été faite par la seule femme du groupe. Agée d'environ 23 ans, elle était de taille moyenne, avec des cheveux châtains et des yeux violets. Sure d'elle, elle refusait de se bercer d'illusions quant à cette mission qu'elle considérait presque comme du suicide pour de nouvelles recrues comme eux.
« Oui, Meyer a raison. Tout va bien se passer », reprit Morris. « On ne sera pas tout seul puisque ce Kimblee sera avec nous pour traquer Scar. C'est tout de même un alchimiste d'état lui aussi et il a fait la guerre d'Ishbal... »
« Où il a tué cinq officiers supérieurs pour une raison encore inconnue aujourd'hui », le coupa Morton. « Vous imaginez : on nous envoie arrêter un malade avec l'aide d'un autre malade… »
« Bon sang, Morton, tu es vraiment pénible. », aboya Meyer. « Bon il a tué ses officiers supérieurs et alors ? Tu n'as pas appris à l'académie qu'il arrivait souvent que des soldats tuent leurs supérieurs sur un champ de bataille ? Sans compter qu'il a quand même fait de la prison, ce n'est pas comme s'il se baladait dans la nature depuis tout ce temps. Si le gouvernement a décidé de le libérer, c'est qu'il avait une bonne raison de le faire. »
« Parce que tu crois vraiment que Kimblee a tué ces hommes dans un geste désespéré ou pour protéger des Ishbals comme cela s'est vu ? », répliqua la jeune femme en fronçant les sourcils. « Il est connu pour avoir fait preuve d'un sang froid remarquable sur le terrain alors garde ton petit discours de prof pour toi ! »
Les deux soldats stoppèrent leur marche et s'affrontèrent du regard. Leurs collègues soupirèrent. « Et c'est reparti... », pensèrent-ils en même temps.
Entrés la même année à l'académie, Julia Morton et Francis Meyer n'avaient cessé de se tirer dans les pates depuis le départ. L'un voulant toujours être au-dessus de l'autre, que ce soit au niveau des cours théoriques qu'au niveau de la pratique. Un esprit romantique aurait pu croire qu'il y avait anguille sous roche mais il aurait très vite changé d'avis en apprenant qu'ils avaient failli s'entre-tuer lors d'un exercice d'endurance dans l'Ouest du pays.
En effet, trois ans auparavant, le hasard avait voulu qu'ils soient désignés dans la même équipe de deux lors de l'exercice. Cependant, incapables de concilier leurs caractères opposés et leurs points de vue divergents, ils s'étaient allègrement disputés dès le départ, se jouant de mauvais tours dès que l'occasion se présentait : terre dans le sac de couchage, fourmis dans la nourriture et ainsi de suite. Une attitude qui avait failli leur coûter la vie lorsqu'ils avaient perdu leur boussole et leur matériel lors d'une de leur discussion houleuse : l'un des deux (aujourd'hui encore, aucun ne veut se rappeler qui a commencé) avait jeté le sac de l'autre dans la rivière qui jouxtait leur campement. Malheureusement, le second sac avait suivi dans la seconde et avec lui, la carte et la boussole qui leur avaient été remises par les instructeurs. Après en être venus aux mains, ils avaient réalisé leur bêtise avec effroi. Ils avaient donc décidé de faire une trêve, au moins le temps de retrouver le camp de base.
Cette affaire leur aurait presque valu l'exclusion de l'académie si leurs instructeurs n'avaient pas décidé de fermer les yeux vu qu'ils avaient quand même réussi à revenir à la base sans carte ni boussole. Depuis ce moment et jusqu'à leur sortie de l'académie (ex-æquo et avec mention du jury malgré cet incident), ils s'étaient tous les deux calmés, comprenant qu'ils étaient allés trop loin. Ils n'étaient pas vraiment devenus amis mais ne se détestaient plus comme autrefois. Et leurs chamailleries reprenaient régulièrement.
« Pff… C'est ça, madame joue les dures mais en fait tu as peur de Scar… et de Kimblee par-dessus le marché », ricana Meyer. « Tu es pathétique, ne compte pas sur moi pour te protéger quand il faudra affronter l'Ishbal. »
« Mais je n'ai pas besoin de ton aide. », répliqua la jeune femme. « C'est plutôt toi qui devrais faire attention à tes arrières. Tu veux que je te rappelle ce qui s'est passé dans l'Ouest, hein ? Ce n'est pas moi qui tremblais comme un pauvre petit malheureux qui a peur de mourir. »
« Fais attention à ce que tu dis ! », s'énerva Meyer. « Tu ne valais pas mieux que moi, ma vieille, sans compter que finalement c'est moi qui nous ai ramenés à la base cette fois-là. », conclut fièrement le soldat.
« Oh oui, bien sûr, après nous avoir perdus pendant cinq jours dans les montagnes, c'est vrai que tu mérites une médaille ! », se moqua Julia. « Je te ferais remarquer que sans mon aide, tu serais encore là-bas. Donc, je vaux aussi bien que toi sur le terrain. Alors arrête de me prendre de haut ! »
Meyer allait répliquer lorsqu'il fut interrompu par Maxims, l'un des soldats du groupe. « Euh… il ne faudrait pas nous dépêcher de rejoindre Kimblee ? Je doute qu'il apprécie qu'on arrive en retard dès le premier jour où on est censé travailler avec lui. »
« Quelle heure est-il ? », demanda Meyer.
« Déjà 9h15 », répondit son collègue.
« Merde ! », jura Meyer. « On ferait mieux de se grouiller. Je n'ai pas vraiment envie de me le mettre à dos dès le départ. »
Julia leva les yeux au ciel « Et c'est moi qui suis censée avoir peur de ce Kimblee ?, pensa-t-elle. « Quand j'y pense, s'il a été capable de tuer de sang froid ses supérieurs, qui sait ce qui pourrait se passer avec nous ? Et ce ne sont pas les rumeurs qui circulent à son sujet qui vont me rassurer. Pour certains, c'est un bon soldat dont il faut quand même s'en méfier. Pour d'autres, un sociopathe. Et pour d'autres encore un malade mental à qui il ne faut pas tourner le dos. Je me demande où est la vérité là-dedans. »
« Alors tu t'amènes, Morton ? On n'a pas toute la journée ! », lui lança Meyer.
« Oui, je viens, c'est bon », dit la jeune femme. « Dans tous les cas, on sera très vite fixé. »
Et ils se remirent en route au pas de course vers la fameuse salle 116 que leur avait indiqué le général Raven.
« Central… L'Est… Puis de nouveau Central, il faut croire que ce Scar aime voyager », pensa Kimblee avec un léger froncement de sourcils. « Quoiqu'il en soit, il ne restera plus longtemps en liberté, ni en vie d'ailleurs. Par contre, quel est l'intérêt d'aider le docteur Marcoh à s'enfuir ? Si j'en crois les rapports et Envy, il aurait plutôt tendance à tuer les alchimistes, pas à les sauver… Á croire qu'il ne sait pas ce qu'il veut. »
Kimblee leva la tête des rapports qu'il était en train de parcourir pour regarder dehors. Vêtu de son éternel costume blanc, il avait posé son chapeau sur la table et attendait patiemment les hommes dont Envy lui avait parlé, tout en se remémorant leur conversation.
« Ah… Les collègues du docteur Marcoh… Votre cruauté n'a donc pas de limites…. », dit Kimblee.
« Hé… », fit l'homonculus dans un sourire sinistre. « Au fait, même si on ne doute pas que tu arriverais très bien à te débrouiller tout seul, on va te confier quelques hommes pour t'aider. Ce sont de nouvelles recrues mais je suis sûr qu'elles pourront profiter de ton expérience. », continua Envy.
« Hmm… De nouvelles recrues. Je n'aime pas beaucoup l'idée de devoir travailler avec des amateurs alors que l'affaire est si sérieuse. Pourquoi ne pas me confier des hommes un peu plus expérimentés ? », demanda l'alchimiste.
« C'est sur demande du général Raven. D'après lui, ce sont les meilleurs de leur promotion, il manquerait juste un peu d'expérience sur le terrain. Mais je pense plutôt qu'il veut s'en débarrasser au plus vite. Ce vieux fou n'a jamais eu de patience pour les petits nouveaux malgré ses airs affables. », conclut Envy.
« Ils manqueraient juste un peu d'expérience sur le terrain ? », demanda Kimblee avec un regard perplexe. « Je ne savais pas que Raven me considérait comme un instructeur… Très bien, je ferai avec ce qu'on me donne mais au premier problème, je les laisse derrière. »
« Oh… ? Ta cruauté n'a donc pas de limites, Kimblee ? », lui rétorqua l'homonculus sans se départir de son sourire cruel.
L'écarlate ne répondit pas et se contenta de hausser les épaules.
« Une dernière chose : évite de trop leur en dire. Ça évitera les questions désagréables plus tard. », termina Envy.
« Cela va de soi. », répondit Kimblee.
L'alchimiste sortit de sa rêverie pour fixer l'horloge présente dans la pièce.
« 9h20 presque… Ils devaient être là à 9h. Je suppose que le général y est encore allé de son petit laïus encourageant. Ça fait sourire quand on sait ce qu'il pense vraiment de ses hommes. », songea-t-il.
Il fut interrompu dans ses réflexions par plusieurs coups frappés à la porte.
« Entrez », dit-il simplement en se levant.
La porte s'ouvrit pour laisser place aux cinq soldats. Meyer prit alors la parole :
« Nous sommes les soldats que le général Raven vous envoie pour aider à la capture de Scar, monsieur. A vos ordres ! »
Kimblee les fixa avec attention au point qu'il finit par les mettre mal à l'aise.
« Et vous vous appelez ? », finit par demander l'alchimiste.
« Je suis Francis Meyer, voici Jules Morris, André Maxims, John Mitchell et Julia Morton, monsieur. », dit l'homme en les désignant tour à tour.
« Meyer, Morris, Maxims, Mitchell et Morton… Quel humour, général Raven ! », pensa-t-il avant d'ajouter tout haut : « Si vous êtes à mes ordres, vous veillerez à arriver à l'heure désormais. Je suppose également que le général Raven vous a dit qui j'étais. Nous passerons donc sur les présentations d'usage pour nous mettre au travail. Tout ce que je vous demande, c'est de faire votre travail et de le faire correctement. Nous avons un criminel à attraper et ça ne sera pas une mince affaire étant donné qu'il a le don de disparaitre dès que l'armé veut mettre la main sur lui. »
Après un nouveau silence, il conclut : « Sachez aussi que je ne tolérerai pas l'échec. » Et il leur tourna le dos pour se plonger dans le dernier rapport qu'il avait reçu sur les agissements de Scar.
Les soldats se regardèrent tour à tour avant de déglutir.
« Et bien, il sait ce qu'il veut. », se dit Julia. « Et cette manière de fixer les gens, c'est vraiment bizarre… Allez, au travail je suppose. » et elle contourna la table pour se retrouver face à Kimblee. Ses collègues, bien qu'encore impressionnés par leur premier contact avec l'alchimiste, lui emboitèrent le pas et bientôt, ils furent tous à ses côtés.
« Que vous a dit le général Raven exactement à propos de l'affaire ? », demanda l'alchimiste sans relever la tête.
Les nouvelles recrues se regardèrent. Julia se décida à prendre la parole lorsque Meyer la devança en lui lançant un regarde de biais. Elle lui jeta un regard noir en échange.
« Il nous a précisé que cet Ishbal a déjà fait de nombreuses victimes parmi les alchimistes d'état mais qu'ils ne s'attaquaient qu'à eux. Il semble d'ailleurs être très bien renseigné sur leurs agissements et leur localisation puisqu'il parcourt tout le pays à leur recherche. »
Avant qu'il ne puisse poursuivre, Morris l'interrompit : « Á ce propos, monsieur », demanda-t-il, « vous croyez qu'il est possible qu'il y ait une taupe au sein de l'armée qui le renseigne sur les alchimistes d'état ? Il semble les trouver toujours si facilement. »
« Vous croyez sincèrement que c'est possible ? », lui demanda l'alchimiste en le fixant de son regard bleu perçant. « Vous semblez oublier que c'est d'un Ishbal dont nous parlons. Vous imaginez sans doute qu'il va demander de l'aide à l'armée ? La guerre a eu lieu il y a sept ans déjà. Ce Scar a eu tout le temps nécessaire, je pense, pour se renseigner tout seul et observer ses futures victimes. C'est un patient. », dit Kimblee alors que le soldat baissait la tête devant l'absurdité de sa question.
« Autre chose ? », continua-t-il en reportant son regard sur le reste du groupe.
« Le général Raven nous a également dit qu'il pourrait encore se trouver à Central en ce moment. Il a été blessé lors de l'affrontement qui l'a opposé au Fullmetal Alchemist, Edward Elric et à son frère, il y a peu de temps. Il n'a pas pu aller très loin. », finit Meyer.
« Oui, je n'en doute pas.», répliqua l'alchimiste écarlate. « Fullmetal Alchemist... Voilà un nom que je ne connais pas. », se dit Kimblee.
« On pourrait peut-être utiliser un appât pour le faire sortir de sa cachette ? », demanda Maxims.
Un fin sourire apparu sur les lèvres de l'écarlate à cette suggestion. « Pour que Scar le tue si jamais cela se passe mal ? », répliqua vivement Kimblee. « L'idée serait idéale dans d'autres circonstances sans doute mais je pense que le gouvernement souhaiterait éviter de perdre encore un alchimiste, surtout si d'autres solutions peuvent être privilégiées. Je sais être patient, nous allons le chercher mais sans le provoquer, même si ça doit prendre du temps. »
« Il aura du mal à passer inaperçue avec les avis de recherche de toute façon. Et s'il est blessé, ça sera encore plus dur. Quelqu'un finira par l'apercevoir…. A-t-on déjà fait un appel à témoin ? », demanda Julia.
« Enfin quelqu'un qui pose les bonnes questions. Je commençais à désespérer de ces recrues », se dit Kimblee en tournant la tête vers la jeune femme. « Cela a déjà été fait en effet. Mais si le nombre de témoignages récolté est assez important, nous allons pourtant devoir faire le tri entre ce qui est vrai et ce que l'imagination de certains leur fait voir. », lui répondit l'alchimiste avec un léger sourire.
« Bien, vous savez presque tout à ce que je vois. Mais sachez également que Scar se déplace désormais avec quelqu'un d'autre. Gardez cela à l'esprit lorsque vous lirez les témoignages. », continua l'alchimiste en se rappelant ce qu'Envy lui avait dit au sujet des informations à divulguer. « Inutile en effet de leur préciser qui est cette personne. De plus, je ne voudrais pas être gêné dans ma tâche. », songea-t-il.
« Votre premier travail consistera donc à éplucher ces dossiers. Il y en a 35, composés de 20 témoignages à chaque fois. Dès que vous aurez trouvé quelque chose qui semble plausible, prenez-en note, nous verrons plus tard ce que ça vaut. », termina l'écarlate.
« Super, vu le nombre, on en au moins pour deux jours. », pensa Julia. « J'aurais peut-être dû me taire… Quoiqu'il aurait de toute façon fallu passer par là, je suppose. » Et tout en fixant Kimblee qui se plongeait dans un autre rapport sur Scar, elle se mit au travail avec ses collègues, tous conscients de réfléchir avant de parler désormais, sous peine de se voir infliger une remarque cinglante.
