Bonjour à tous,
Voici ma première fanfiction dans le fandom d'Haikyuu!, j'espère qu'elle vous plaira.
J'ai déjà écris un certains nombre de chapitres, je réfléchis encore au rythme auquel je les posterai.
Bokuaka, danse AU donc. Avec beaucoup d'autres ships de Karasuno, du Kuroken et du Iwaoi en guest stars.
Je ne suis pas danseuse moi-même, donc toutes mes sources me viennent d'internet. Si vous remarquez des erreurs, énormes ou minuscules, faites m'en part bien sûr ! :)
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
La porte claqua et fit trembler tout les murs adjacents par la même occasion. Akaashi leva les yeux, planta son regard droit devant lui. C'était le grand jour.
Tout juste diplômé de la plus grande et prestigieuse école de danse de tout Londres, Akaashi Keiji sentait enfin ses rêves décoller du sol. Aujourd'hui il passait sa première véritable audition.
"Hey Keiji ! S'égosilla cependant une voix dans son dos, le ramenant à la dure réalité. Si tu sors, tu passeras m'acheter des Chocapic, hein ?!"
L'intéressé soupira, et se retourna face au vieux bloc miteux qui lui servait actuellement d'appartement. Tout en haut, à l'avant dernier étage, dépassait une chevelure grise.
Lev Haiba était le voisin d'en face d'Akaashi. Pour être honnête il ne l'appréciait pas vraiment. Son comportement juvénile et sa manie de s'incruster constamment dans la vie de notre pratagoniste n'était pas des plus plaisante. En effet, depuis son arrivée dans l'immeuble, Lev s'était forgé une place dans la vie de chacun des habitants du bloc. Aujourd'hui Akaashi savait déjà tout de sa vie, et partageait une grande partie de ses biens avec lui. Ce n'était pas comme si il avait le choix. L'intéressé savait retourner toutes les situations de manières à ce qu'on lui donne ce qu'il voulait.
"Je te bricolerais la tuyauterie de ta cuisine en échange, mais j'ai besoin d'être nourrit, tu comprends, pour…"
Akaashi leva une main en l'air, signifiant que le marché était conclu, et derrière lui s'élèvèrent les cris victorieux de son voisin.
Lev venait tout droit de Russie. De sa vie là-bas, par contre, il n'en parlait pas beaucoup. Quelques détails par ci par là. En revanche, sur la route de la place Rouge jusqu'à Big Ben, il s'étalait toujours. Akaashi savait qu'il avait dû pratiquer mille et un métiers de Varsovie à Vienne, de Berlin à Paris. Aussi aujourd'hui, il était spécialisé dans tout un tas de pratiques, et proposait ses services à qui mieux mieux.
Ainsi, agrippant fermement la hanse de son sac entre ses doigts, Keiji reprit son chemin, et le cour de ses pensées par la même occasion.
Et dire qu'une semaine à peine après avoir décroché son diplôme, il tombait déjà sur une affiche recrutant des danseurs et acteurs pour un nouveau projet de comédie musicale. En croyant à peine ses yeux, Akaashi avait arraché la coupure du réverbère fatigué où elle était accrochée, et avait décidé, après environ cinq minutes d'appréhension, de tenter sa chance en participant aux auditions.
Ainsi la veille au soir il avait revu mille et une fois l'itinéraire à prendre pour se rendre au petit théâtre où se déroulaient les auditions, tant et si bien qu'il connaissait l'adresse par coeur désormais, et qu'il aurait su s'y rendre les yeux fermés. Pour l'instant, il devait sortir du quartier où il habitait. Oh, il avait beau se plaindre de son appartement, il devait avouer qu'il était bien placé, tout près du coeur de Londres, entre les plus beau théâtres, les grands magasins et les restaurants à la mode. L'animation n'y manquait pas, et au fond, Keiji était reconnaissant de la vie qu'il pouvait vivre là.
Il leva les yeux, observa le haut des immeubles et les passants sur le trottoir d'en face, souriant, fort d'un optimisme le gonflant d'espoir ; lorsque tout à coup, il se sentit rebondir contre quelqu'un.
Revenant brusquement sur Terre, il s'écarta vivement du nouveau venu.
"Bah alors mademoiselle, on à la tête dans les nuages ? Lui susurra ce dernier, un grand hurluberlu aux yeux de chats et aux cheveux noir de geai ébouriffés, sans doute coiffés à une certaine mode qu'Akaashi ne connaissait pas.
Des petits cons comme lui qui aimaient l'accoster dans la rue pour le regarder de haut, Akaashi en avait connu plein, aussi répliqua-t-il d'un ton sec :
- Pardon ? Le ton que tu empreinte me parait un peu méprisant et ça ne me plais pas vraiment.
L'inconnu ouvrit de grand yeux, puis revint presque aussitôt à son expression moqueuse.
- Oh, veuillez m'excuser monsieur, je ne savais pas que je parlais avec un homme de la haute, déclara-t-il, enveloppant ses mots d'un accent faussement bourgeois ridicule. Peut être devrais-je vous faire le baisemain dans ce cas ?
Et sans qu'Akaashi sente quoi que ce soit venir, l'homme aux yeux de chats lui attrapa la main et l'apporta à ses lèvres. Soudain animé d'une énergie féroce, Keiji s'empressa de tirer de toutes ses forces sur son poignet.
- Lâchez moi, grogna-t-il, mais il aurait hurlé s'il n'y avait pas eu de foule aux alentours.
- On devient timide tout à coup ?" Répliqua l'autre, et Keiji frissonna de colère.
Il était à deux doigts de lancer sa jambe entre celles de son interlocuteur, lorsque tout à coup, une petite silhouette se faufila à travers la foule des rues londoniennes pour venir planter son regard sur la situation.
"KUROO ! S'exclama le nouveau venu. Qu'est-ce que tu fais encore !?
D'un geste saccadé, il attrapa le poignet du dénommé Kuroo et libéra enfin son prisonnier, qui tenta du mieux qu'il pu de camoufler son soulagement.
- Oh, c'est bon Kenma, on rigolait un peu mon pote et moi… Susurra encore Kuroo en passant son bras autour des épaules du plus petit.
Ce dernier s'empressa de chasser sa main, et s'adressa à Akaashi.
"Pardonnez nous, monsieur.
Rien qu'à ces quelques mots, il entendit la voix du prénommé Kenma trembler, incertaine, visiblement mal à l'aise dans cette situation.
- Nos artistes sont du genre à aimer jouer les comédiens, bredouilla-t-il.
Akaashi n'était pas sûr de comprendre, aussi haussa-t-il les sourcils au mot "artiste".
- D'ailleurs, reprit Kuroo, attrapant Keiji par l'épaule, un petit coup d'oeil sur nos talents ?"
L'intéressé n'eut pas le temps d'essayer de comprendre, le plus grand le poussa en avant à travers une masse de gens, tant et si bien qu'il se retrouva aux bords d'un cercle formé par la foule. A l'intérieur, un jeune homme aux cheveux excentriques se débâtait au sol sur une musique prétentieuse, et s'amusait à appeler ça de la danse. Akaashi ne put s'empêcher de hausser les sourcils, déconfis. Non décidément il ne comprendrais jamais les modes telles que le hip hop ou autre. Pas du tout son registre.
Cependant, le temps d'un instant, le regard d'Akaashi croisa celui du danseur auto proclamé, et presque aussitôt, il eut un vague pressentiment. Un mauvais pressentiment.
Il n'eut pas le temps d'y cogiter, l'artiste se releva, et de toute sa hauteur, il était un peu plus grand qu'Akaashi. Il avait des yeux globuleux, ahuri. Keiji fronça le nez. Il était probablement drogué par dessus le marché. Ses cheveux étaient teints en noir et blanc, et étaient dressés sur sa tête dans un style que notre protagoniste n'apprécia pas.
Il portait un t-shirt trop grand pour lui, délavé, élargit, taché. Un jean dévoilant avec chic la quasi totalité du sous vêtement coloré qu'il portait en dessous, et des baskets de marques qui a elles seules devaient valoir le double du prix des autres vêtements qu'il portait. Enfin, autour de son cou s'étendait un collier en grosses chaînes dorées, tandis que sur sa tête, il posait une casquette blanche et bleu clair.
Autant être clair, il déplut tout de suite à Akaashi, qui chercha automatiquement du regard un moyen de s'échapper. Après tout, il lui restait du chemin à faire, et il n'avait pas de temps à perdre bêtement.
"Bonjour à tous ! S'exclama le danseur, tandis que Keiji s'extirpait de la masse. Je m'appelle Bokuto, je suis danseur, voici Kuroo, notre rapeur, et Kenma, notre DJ. Vous pouvez acheter notre CD pour 5 livres, et si vous voulez me revoir, vous pouvez signer cette pétition pour nous voir en live à Londres. Ça nous aiderait beaucoup, merci !"
Keiji entendit à peine ces derniers mots, il s'éloignait déjà. Mais sans savoir pourquoi, il ressentit le besoin de se retourner.
Tournant ainsi la tête, tout ce qu'il vit fut la foule se disperser, et ledit Bokuto tendre en vain sa pétition vide et ses CD invendus. Kuroo à ses côtés affichant toujours le même sourire narquois et Kenma rôder à travers les fils d'un vieux lecteur CD.
Il se sentit mal le temps d'un instant, il ralentit presque le pas, pour s'assurer qu'au moins une personne aurait pitié et leur achèterait quelque chose. Malheureusement, Bokuto croisa son regard, le fixa, l'air encore plus éberlué que la première fois, et Akaashi s'empressa de faire volte-face.
Après tout, chacun devait se débrouiller avec sa misère. Akaashi quant à lui, avait une audition à passer.
J'espère que ce premier chapitre vous aura plu !
Faites moi part de vos impressions en laissant une review, ça me fera toujours plaisir !
Akaashi est un personnage difficile à utiliser, mais intéressant. J'ai fais de mon mieux.
Encore une fois, j'espère que ça vous aura plu, bonne journée à tous ! 3
