Fanfic traduite, elle ne m'appartient pas et aucun mérite ne me revient. Si vous pouvez, lisez en VO !

Titre : Comment est-ce là où tu es?

Auteur : FrostbitePanda

Lien de l'original : A demander par MP

Traductrice : Aurélie (a.a.k)

Couple : Jon/Daenerys

Résumé : Réponse à l'invite tirée de la chanson Degrees of Separation de Hands Like Houses, "What's it like where you are?"


"Comment est-ce là où tu es?"

Il effleura les mots de ses doigts gantés. Son écriture parfaite, soignée.

Elle avait toujours aimé écrire ses lettres elle-même, savouré l'égratignure de la plume, la beauté artistique d'un parchemin bien écrit après qu'il soit terminé. Elle le tenait devant elle, entre ses mains (non encrées), après qu'il ait été saupoudré de sable, le regardant attentivement, la tête allant d'un côté à l'autre comme si elle examinait un plan. L'image de son visage, présenté sous une lueur de braise, plissé avec concentration, brûla sous ses paupières comme un phosphène et il s'efforça de la retenir juste un peu plus longtemps.

"Comment est-ce là où tu es?"

C'était une question innocente. Un moyen d'entamer la discussion. Mais venant d'elle, pour lui, c'était une caresse intime, remplie de désir, de tristesse.

Comment est-ce là-bas, sans moi? Sans les enfants? Comment est-ce là-bas, car tu es si loin que je peux à peine l'imaginer?

Il n'était pas si loin que cela, seulement à Dorne, mais le problème qui avait initialement demandé qu'il parte s'avérait être une blessure tenace et infectée, qui nécessitait des soins de longue durée. Pour le bien du royaume. Pour le bien de tout ce qu'ils avaient tant saigné à construire.

"La nourriture est épicée, pourtant je ne parviens à pas la goûter. L'air est chaud et doux, pourtant je ne parviens pas à le sentir. Les nuits sont calmes et mon lit est douillet, pourtant je ne parviens pas à dormir."

Cela était comment c'était là où il était. Où il était et où elle n'était pas. Dorne, le paradis de leur royaume, un enfer de sa propre création.

Il envisagea de répondre exactement cela, avec son propre gribouillage négligé, mais à la place, il articula son tourment avec un code similaire – un dialecte que seuls eux partageaient. "Le temps est clément et je vais bien. Tu me manques et il me tarde de revenir aussi vite que mon cheval pourra me porter."