Bien le bonjour !

Je suis ravie de vous retrouver sur cette fanfiction qui se trouve être une traduction de l'anglais au français de celle du même titre, Un Poco Loco, par classicdisneyFTW. N'hésitez pas à aller la lire si vous vous débrouillez en anglais ! Je l'ai adorée, c'est une fanfiction vraiment mignonne et drôle, et j'ai vraiment été ravie quand elle m'a permis de la traduire !

J'ai prévu de traduire les chansons espagnoles en français, mais sachant que je parle à peine espagnol et plutôt catalan, il se peut que les traductions soient approximatives. N'hésitez pas à me corriger en review pour que ce soit plus fidèle !

L'inspiration de classicdisneyFTW vient du moment dans le film ou Miguel doit monter sur scène et n'a pas encore choisi de chanson. Hector avait semblé ravi qu'il cite Un Poco loco, et elle s'est dit "Et si c'était lui qui l'avait écrite afin de séduire Imelda des années auparavant ?". Son inspiration est partie de là, pour donner cette adorable fanfiction ! La chanson au début du chapitre a été publiée en 1966, bien après la chronologie de cette histoire.

Je pense poster une fois par semaine ou tous les dix jours. Traduire prend énormément de temps même si je me débrouille correctement, et j'ai aussi mes cours à assumer !

J'espère de tout cœur que ma traduction vous plaira, et vous souhaite une bonne lecture !

Petit disclaimer juste avant de commencer : Cette fanfiction appartient à classicdisneyFTW. Les personnages appartiennent à Disney. Le seul "mérite" me revenant est celui de traduire cette fanfiction !

flor se llamaba, flor era ella / Fleur que j'appelle, Fleur que tu es

flor de los valles en una palma / Fleur des vallées dans ma main

flor de los cielos en una estrella / Fleur des cieux venue d'une étoile

flor de mi vida, flor de mi alma / Fleur de ma vie, fleur de mon âme...

Imelda se pencha dans le cadre la fenêtre, observant le pauvre fou en face d'elle frotter passionnément les cordes de sa guitare et hurler à la lune. Elle fit de son mieux pour garder une expression cordiale et résista à l'envie de se boucher les oreilles au son de ce qu'il était supposé chanter. Sa mère l'avait convaincue de rester polie et ne pas claquer ses volets au nez du prétendant.

Une fois que la rumeur avait été répandue sur sa préférence pour les musiciens, tous les hommes célibataires capables de tenir une guitare étaient venus frapper à sa porte, espérant conquérir son coeur. Peut-être aurait-elle dû être plus précise : elle aimait les vrais musiciens, ceux qui jouaient avec leur coeur, pas ceux en quête de succès ou de son attention. C'était le problème avec les musiciens, les bons prenaient la grosse tête et recherchaient uniquement la popularité et l'argent, pendant que ceux qui demeuraient humbles et auraient pu recevoir un peu de l'attention d'Imelda n'étaient en fait pas bons.

... comme ce balourd qui frottait à qui voulait l'entendre sous sa fenêtre. Le pauvre homme avait probablement rarement tenu une guitare dans toute sa vie avant de s'entraîner pendant des jours pour lui offrir cette performance. Imelda supposait qu'elle aurait sûrement dû être impressionnée par un tel effort à son intention, mais après avoir subi autant de tentatives par de précédents prétendants, elle commençait à trouver tout cela bien pathétique.

... Cuando lloraba, limbo de pena / Comme j'ai pleuré, dans ces limbes chagrines
Cuando reia, cielo que salva / Comme j'ai ri, dans ces cieux salvateurs !

Il en finit enfin, un genou à terre, bras écartés et yeux fermés. Imelda n'était pas sûre de savoir comment réagir et resta immobile, un sourire mécanique imprimé sur le visage. Après quelques secondes, il ouvrit les yeux et la regarda, l'air d'attendre.

"- Ah, Senor Tomas..." dit Imelda aussi poliment que possible, en remettant nerveusement une mèche de ses cheveux derrière son oreille, "quelle performance... intéressante."

"- Vous l'avez aimée ?" demanda-t-il avec espoir, souriant.

Imelda hésita, les mots au bout de sa langue lui donnant mal à la tête rien que d'y penser. Elle ne pouvait pourtant pas se permettre de mentir.

"- C'était... différent de tout ce que j'ai pu entendre jusqu'à maintenant, " dit-elle finalement.

"- Oh, senorita !" Il sauta sur ses pieds et se rua sur sa fenêtre. Imelda tomba en arrière dans sa surprise, mais Senor Tomas la rattrapa par la main. "S'il vous plaît, permettez-moi de vous dire à quel point je vous aime, mi amor ! Me permettrez-vous de continuer à vous faire la cour ?"

Maintenant qu'il était plus près d'elle, il y avait plus que son mauvais chant pour qu'il la rebute. Il avait au moins quinze ans de plus qu'elle - probablement en-dessous de la quarantaine mais déjà atteint de calvitie - il était petit, plus petit qu'elle, et avait des bras extrêmement poilus... C'était sûrement là que tous ses cheveux étaient partis.

"Senor Tomas," dit-elle en récupérant sa main de sa poigne poisseuse, "je n'étais pas consciente que vous me faisiez la cour. Je pensais que vous vouliez juste me chanter une chanson."

"Oh mais, mi flora bonita, vous ne pouvez pas ignorer la flamme entre nous. Notre alchimie."

Alchimie ?! Vraiment ! Elle lui avait à peine parlé avant aujourd'hui.

"Je vais vous dire," répondit-elle, "si vous êtes capable de m'écrire une chanson originale, je vous laisserai me séduire."

"Une chanson originale ?" répondit Señor Tomas, sidéré. "Mais, mais..."

"Eh bien, vous disiez que vous étiez un musicien, n'est-ce pas ? Alors composez de la musique !"

Et Imelda lui ferma ses volets au nez.

Et voilà ! j'espère que ce premier chapitre vous aura plu ! n'hésitez pas à corriger ma traduction espagnol/français si jamais elle vous paraît bizarre, ou à me donner votre avis sur ce chapitre, j'en serais ravie !