Mais comment par Merlin en étaient-ils arrivés là ? Comment le-garçon-qui-a-survécu, le garçon destiné à vaincre celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom, comment ce Gryffondor, comment lui, Harry Potter, garçon de naissance, en était-il arrivé à cette situation des plus embarrassante que celle-ci. Suite à un accident en cours de potion, il se retrouva à quatre pattes sur son ennemi de toujours, Draco Malfoy, et surtout, le détail le plus important, en fille !

Pour cela, peut-être faut-il revenir quelques minutes en arrière ?

Alors voilà, comme souvent depuis leur entrée dans la plus grande école de sorcellerie au monde : Poudlard, les troisièmes année Gryffondor et Serpentard se retrouvaient à avoir le cours de potion en commun avec ce très cher professeur Snape, cette chauve-souris aux cheveux gras et au nez crochu ! Sans savoir pourquoi, celui-ci avait pris en grippe notre pauvre élu. Et encore une fois, il avait décidé de lui pourrir sa journée en le foutant d'office avec son ennemi juré, celui avec qui il ne pouvait pas rester plus de deux secondes sans que cela ne se termine en insulte ou en bagarre dans le pire des cas. Et cela pour fabriqué il ne savait plus trop quelle potion. En fait, il la réalisait en essayant du mieux qu'il pouvait de ne pas adresser la parole à ce blond aux yeux gris insupportable. Et Malefoy en faisait de même. Seulement voilà, il avait besoin d'un ingrédient, et ce dit ingrédient était du côté du Serpentard. Bien sur, le sort s'acharnant sur lui, Harry ne pouvait le prendre sauf si il demander à Draco de le lui passer. Donc, après une profonde inspiration pour rester calme, il se tourna vers le blond qui l'ignorait superbement, faisant semblant de lire le livre dans lequel était les étapes à suivre dans la préparation de cette potion.

-J'ai besoin du mucus de veracrasse, Malfoy.

Jetant un regard de travers au Gryffondor, l'agaçant au passage, le dit Malfoy fit comme si il ne l'avait pas entendu et retourna à son livre de potion. De son côté, Harry se retenait de lui donner un nom d'oiseau où de le frapper carrément, et après une autre profonde, très profonde, inspiration, le Gryffondor reprit.

-Malfoy, si tu ne me donne pas le mucus de veracrasse, je ne pourrais pas terminer la potion ; et si on ne termine pas la potion, toi comme moi, allons avoir une note de merde, donc, est-ce que tu pourrais me passer ce dont j'ai besoin, s'il te-plaît ?

-T'as qu'à le prendre toi même, lui répondit sa Némésis sans lever son regard.

-Je peux pas, siffla-t-il, retenant le '' abrutit '' qu'il avait au bord des lèvres.

N'obtenant aucune réponse, le jeune Gryffondor perdit patience et se pencha entre le chaudron où la potion chauffait et Draco qui ne bougeait pas, tendant le bras pour atteindre ce dont il désirait. Seulement voilà, le Serpentard, qui n'était pas du même avis, grogna avant de pousser Harry qui, dans sa position, perdit l'équilibre tout en écrasant sa robe de sorcier.

Ceci entraînant cela, le Gryffondor voulut se rattraper à quelque chose, mais ne trouva rien d'autre que le chaudron qu'il se reversa dessus tout en s'étalant de tout son long par terre, entraînant son ennemi de toujours avec lui.

Sous le vacarme causé, les autres élèves se stoppèrent pour se tourner vers le duo à terre, et le grognement sinistre du professeur Snape s'éleva dans les cachots.

-Qu'est-ce que cet imbécile de Londubat à encore fait ? Souffla-t-il de manière sinistre, assit derrière son bureau.

N'ayant pas encore relevé la tête, il fut surpris lorsqu'un élève lui répondit que, pour une fois, ce n'était pas Neville le responsable. Surpris – bien que cela ne ce vit pas, le maître des potions releva la tête pour voir, qu'en effet, Londubat n'était en rien coupable dans cette histoire. Fronçant donc les sourcils, son regard se porta par automatisme sur Harry qu'il ne trouva pas. Draco non plus d'ailleurs. Grondant, il se leva pour venir entre les rangés, là où se trouvait Harry et Draco.

-Qu'est-ce vous avez encore foutu, Po-

Arrêt sur image. Soit, il avait prit ou inhaler une substance hallucinogène, soit, il perdait carrément la boule. Jusqu'au dernière nouvelle, Harry était un garçon ? Donc pourquoi la personne qui, normalement, devrait-être un Harry Potter mâle et qui se trouvait, accessoirement, à quatre pattes sur son filleule était une fille !

Perplexe quand au silence de leur professeur, les élèves se rapprochèrent pour faire à peu près la même tête, voir pire. Hermione était aussi pâle qu'un cadavre et Ron avait les yeux rond comme des soucoupes. Harry, lui, siffla sous la douleur de la chute et l'odeur pestilentiel qui s'échapper de sur lui. Rouvrant ses yeux précédemment fermés, il constata avec horreur qu'il était badigeonné de la tête au pied de la potion. Sans attendre, il posa ses orbes vertes qu'il avait hérité de sa mère sur le jeune homme sous lui pour lui lancer un regard des plus noirs.

-Malefoy, siffla-t-il dangereusement alors que son ennemi rouvrait les yeux tout en se frottant la tête avant de faire les gros yeux et de rougir comme un puceau qu'il n'était plus - avouons-le.

-Pourquoi tu m'as POUSSE ? Rugit-il avant de froncer les sourcils en remarquant l'état du Serpentard mais aussi du reste de la classe.

Se redressant donc, il regarda le reste de ses camarades, sursautant de surprise en découvrant l'état de ses amis et surtout, celle de son professeur de potion. Revenant sur Draco qui était extrêmement mal à l'aise, rougissant comme une tomate bien mûr tout en détournant le regard, le dos de sa main posé sur sa bouche, Harry haussa un sourcil.

-Je peux savoir ce qui se passe ? Demanda-t-il, sans se rendre compte du changement dans sa voix avant de sursauter en sentant un tissu se poser sur ses épaules.

Se redressant en se retournant, Harry vit son maître des potions, l'air neutre bien que mal à l'aise lui aussi – chose surprenante, qui avait quitté sa robe de sorcier pour la lui mettre sur le dos, cachant ainsi son corps entier à la vu de tous, la robe étant bien trop grande pour lui. Fronçant les sourcils à la fois de surprise mais surtout d'incompréhension, il attrapa les pends de la robe lorsqu'il sentit Malfoy bouger sous lui, essayant de s'extraire de sous lui. Revenant donc sur le blond qui saignait du nez - ?, il baissa enfin le regard et rougit de la tête au pied avant de s'enrouler dans la robe de sorcier noire et de s'éloigner du garçon.

D'un, il était nu, et de deux, ce n'était plus le corps d'un garçon qu'il avait, mais celui d'une fille. Tournant partout autour de lui, à la recherche d'un miroir ou de quoi que ce soit faisant office de cela, il fini par trouver quelque chose et s'y précipitant, il manqua de s'évanouir en se découvrant, en fille. A vrai dire, il ressemblait plus à sa mère ainsi. Ses cheveux noirs avaient poussé jusqu'à atteindre ses omoplates, ses yeux était plus fins - et malgré l'absence de ses lunettes qui étaient tombées lors de sa chute, il y voyait très bien, ses traits étaient plus fins, plus féminin, ses épaules plus arrondis, ses pectoraux avaient laissé place à une poitrine en développement, ni trop petite, ni trop grosse, et il n'avait pas besoin de vérifier pour savoir que son pénis avait été remplacé par un vagin. Ses jambes poilus était désormais douces et fines tout comme la totalité de son corps.

-Bordel, lâcha-t-il avant de poser une main sur sa bouche en entendant sa voix devenu plus aigus.

Déglutissant, il se tourna lentement vers le reste de la classe qui le fixait toujours avec insistance et cela le fit resserrer la robe trop grande de Snape autour de son nouveau corps pour le cacher. Il n'avait jamais autant aimé son professeur qu'en cet instant. Après un certains moment, la surprise étant quelque peu passé, la classe se remit en mouvement. Snape fut le premier à sortir de sa torpeur pour venir vers Harry qui ne savait trop quoi faire, suivit de prêt par ses meilleures amies Ron et Hermione pendant que le reste de la classe chuchotait entre eux, et que quelques Serpentard venaient à la rencontre d'un Draco Malfoy un poil perturbé, essayant de stopper son saignement de nez.

-Nettoyez la salle et après partez. Malfoy vous venez avec nous à l'infirmerie. Je vous préviens, il y a intérêt à ce que lorsque j'amène Mo-... Potter à l'infirmerie, il ne se passe rien. Car sinon, je vous enlève cinquante points chacun et vous aurez trois heures de retenu avec Rusard, déclara soudain le professeur Snape avant de sortir de la salle avec un Harry fille dans les bras qui, au passage, rougissait, et un Draco aussi rouge que la blason des Gryffondor, ainsi qu'Hermione et Ron qui n'allaient certainement pas laisser leur ami(e) seul(e).

-Comment diable avez-vous réussit ?! S'écria Mme Pomfresh, les mains sur les hanches, regardant la demoiselle Harry emmitouflée dans la robe de son professeur de potion qui se tenait à ses côtés, l'air impassible, le rouge aux joues.

Jetant un regard des plus noirs au blond Serpentard, Harry s'imaginait en cet instant comment faire regretter au Malfoy ce qui venait de lui arriver. Le, ou plutôt, la, désormais, Gryffondor ne voulait pas que cela soit rapide, il voulait lui faire payer de manière lente et surtout des plus horrible.

Voyant le silence et le regard vert de son ami(e) dirigé vers le Serpentard, Hermione s'avança vers Harry et posa une main sur son épaule, lui arrachant un sursaut. Revenant donc à la réalité, Harry posa dans un premier temps ses yeux sur son amie puis sur l'infirmière qui attendait visiblement une réponse. Regardant son meilleur ami roux qui avait encore du mal à se faire au changement de sexe involontaire de son ami maintenant amie, puis sur son professeur de potion qui croisait ses bras sur sa poitrine, ne laissant rien paraître sur son visage de marbre. Harry revint sur la medicomage qui attendait avec impatience de savoir ce qui c'était encore passé.

-Draco m'a renversé une potion non fini dessus et voilà, j'ai fini en fille et... à poile, expliqua Harry non sans rougir en se rappelant la scène tout comme le blond Serpentard.

Depuis qu'il était une fille, soit, depuis peu de temps, il n'arrivait plus à contrôler ses émotions et rougissait bien trop souvent et facilement. Sans oublier tout le reste.

-Quoi ?! C'est toi qui est tombée tout... toute seule ! Répliqua Malfoy en toute mauvaise foie.

-Si tu m'avais passé l'ingrédient je n'aurais pas eu à me pencher. D'autant plus que c'est toi qui m'a POUSSE ! S'énerva Harry avant de respirer un bon coup.

Non, décidément, être une fille ne lui réussissait pas. Revenant sur l'infirmière, il la vit plisser les yeux, semblant chercher une solution à son problème peu courant. Puis, après un moment, elle partit, laissant le groupe seul. Hermione essayait d'empêcher Harry d'étriper un Draco rougissant, Ron étant toujours dans un état second bien que toujours dans la réalité, et le professeur Snape semblait figé, réfléchissant lui aussi à une solution. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes que Mme Pomfresh revint avec des habits pour Harry dont le regard émeraude s'illumina face aux vêtements.

-Pour commencer, vous feriez mieux de vous habiller. J'ai prit l'uniforme des garçons, je pense que cela sera mieux pour vous.

Donnant les habits à Harry qui la remercia d'un grand sourire, la médicomage mit le reste des personnes dehors le temps que la Gryffondor ne se change. Une fois fait, et non sans avoir rougit, encore une fois, Harry attendit que l'infirmière ne laisse de nouveau entrer le groupe. Hermione sourit à Harry tout comme Ron. Ils avaient visiblement parlés dehors. Draco était encore un peu gêné, et Snape... bah c'était Snape. S'avançant vers ce dernier, Harry rendit sa robe à celui-ci tout en le remerciant avec un petit sourire. La réaction du professeur eu le don de surprendre la désormais jeune Potter, ayant détourné le regard en remettant sa robe pour ensuite prendre la parole.

-Le mieux serait d'en parler au directeur.

Mme Pomfresh approuva comme Hermione et Ron. Harry se contenta de fixer son professeur alors que Draco semblait être sur le point de passer l'arme à gauche. Après un moment, Harry glissa sa main dans ses cheveux, rougissant face à cela sans grande raison.

-Hum. Je ne voit pas de raison de ne pas y aller mais... comment dire... je n'ai pas très envie qu'un autre élève me voit ainsi. Déjà que tous les troisièmes année Serpentard et Gryffondor sont au courant, dit-elle, levant timidement ses yeux sur le professeur qui la fixait sans expression.

Alors que personne ne réagissait, Hermione soupira avant de détacher sa robe pour la passer à Harry tout en lui conseillant de mettre la capuche qui, avec un peu de chance, cacherait son visage aux passants. Souriant pour ensuite la prendre dans ses bras, Harry s'exécuta et fut soulagée qu'en effet, la capuche cachait son visage. Elle ne voulait pas que les autres élèves la voient comme ça. Déjà que dans même pas une heure toute l'école sera au courant.

Sortant de l'infirmerie avec l'ordre de Mme Pomfresh de la ramener une fois l'entretien avec le professeur Dumbledore fini, Harry resta en retrait avec Ron d'un côté et Hermione de l'autre à qui elle tenait le bras tout en baissant légèrement la tête, Snape étant devant avec Draco qui ne disait mot. Dans les couloirs – et heureusement pour Harry - il y avait presque personne. Seul quelques élèves qui traînaient, se recevant un regard noir du professeur de potion, ou bien les fantômes qui ne prêtaient pas vraiment attention à eux.

Arrivant bien vite à destination, le groupe se dépêcha de monter dans le bureau du directeur. Snape frappa trois coups avant que la voix de Dumbledore ne s'élève, les autorisant à entrer. En les voyant, celui-ci parut surpris. Encore plus en voyant la personne encapuchonnée.

-Tiens, que me vaut votre visite ? Et qui est donc cette personne se cachant sous sa capuche ? Demanda-t-il un brin malicieux.

Hermione se tourna vers Harry qui après avoir soufflé pour se donner du courage retira sa capuche, surprenant le professeur Dumbledore qui se redressa, l'air mi-sérieux mi-amusé.

-En effet commença-t-il avant de sourire, ne présageant rien de bon. Je dois dire que cela vous vas bien d'être une fille M. Potter, ou devrais-je dire Miss Potter ?

Alors que Draco pouffa, qu'Hermione leva les yeux au ciel, que Ron jeta un regard à son amie brune et que Snape se pinça l'arrête du nez, Harry remit sa capuche en rougissant, se l'enfonçant bien comme il fallait. Il s'en doutait tellement que le directeur allait sortir un truc du genre. Voilà pourquoi il était quelque peu retissant quand à l'idée d'aller le voir mais bon, que pouvait-il faire ? Pompom semblait d'en l'incapacité totale de lui ôter cette énorme épine du pied, Snape était encore moins utile, sinon Harry aurait depuis bien longtemps retrouvé sa forme d'origine. Il ne restait plus que le directeur. En espérant qu'il ait une solution.

Reprenant son sérieux, Dumbledore demanda à ce qu'on lui explique la situation, ce qui fut fait. Et c'est après un moment à se caresser la barbe qu'il se pencha pour ouvrir l'un des tiroirs de son bureau sous les yeux attentifs du groupe d'élèves et du professeur et qu'il en sortir un bonbon au citron, désespérant les autres personnes présentes dans la pièce.

-Un bonbon ? Proposa-t-il avec insouciance.

Et alors que le maître des potions allait intervenir, celui-ci fut coupé par la voix désespérée et féminine d'Harry qui s'avança pour venir poser à plat ses mains sur le bureau du directeur, encrant ses yeux emplit de panique et de tristesse dans ceux malicieux et brillant du plus vieux.

-Avec tous le respect que je vous dois, je ne pense pas qu'un bonbon au citron puisse résoudre mon problème. Donc, si cela ne vous dérange pas, j'aimerai que vous arrêtiez de jouer et que vous m'aidiez, je ne tiens pas à rester toute ma vie en fille !

Alors que les autres personnes regardaient avec surprise Harry, le directeur sourit gentiment avant de se lever pour contourner son bureau, venant se poster aux côtés de « sa » protéger.

-Je me doute bien que cette situation vous incommode, mais je ne peux malheureusement rien pour vous. Mais sachez que nous ferons tous pour vous faire redevenir le garçon que vous étiez dès la naissance et ce, le plus rapidement. Mais en attendant, je crains que vous ne fassiez avec.

Fixant le professeur Dumbledore, Harry qui, jusqu'à présent voulait rester forte s'écroula en pleurant, vite rejoint par Hermione qui l'a pris dans ses bras et Ron, Snape semblant compatir et Draco ne sachant plus où se mettre. Il faut dire, que malgré les apparences, il se sentait et surtout, se savait coupable. Et il ne savait pas quoi faire pour arranger cela. Lorsqu'il avait découvert Harry sur lui, il avait eu un choc. Pas que le fait de voir le corps d'une jeune fille nue le gène, non. En général, il arrive à ne rien laisser paraître. Mais là, voir Harry en fille et nue. Il ne savait pas pourquoi mais, il avait été extrêmement gêné et perturbé. Comme une vierge effarouchée. Pourtant, il ne l'était plus et depuis un moment maintenant. Il n'avait peut-être que treize ans, mais en attendant, il en avait fait passer des filles dans son lit. Pourtant là, et Potter en plus. Il en avait même saigné du nez c'est pour dire.

Après un moment, le trio d'or sortit de la pièce. Alors que Snape et le Serpentard allaient en faire de même, la voix du directeur s'éleva à l'adresse du jeune blond.

-Je vous suggère de vous rattraper envers elle.

Sachant très bien de quoi il s'agissait, Draco fronça les sourcils avant de sortir du bureau, suivit de près par Snape qui avant que son élève ne s'éloigne trop, l'attrapa par le col pour le plaquer à un mur, l'air menaçant. Malfoy ne l'avait jamais vu comme ça, et surtout pas avec lui.

-Tu mériterais que je t'envoie chez ton père avec un bon coup de pied au cul et que je lui envoi une lettre pour lui tout expliquer sans oublier un seul détail, du moment où tu l'a poussé en passant par le moment où t'a bandé en la voyant. Mais je te laisse une change de te rattraper comme l'a dit l'autre drogué du citron. Il vaut mieux pour toi que tu te face petit pendant un moment.

Puis, le lâchant, il s'éloignant en faisant virevolter sa cape derrière lui, sous l'air éberlué de son filleul qui n'en revenait décidément pas. Il ne savait pas ce qui lui était arrivé, mais l'incident avec Potter l'avait troublé à un point très élevé. Et alors qu'il allait repartir, un poing faible mais efficace s'abattit sur son visage, le faisant vaciller. Posant sa main sur son nez douloureux, Draco vit Harry serrer les poings pour se retenir de lui en mettre une autre avant de s'éloigner avec grâce, rejoignant ses amis qui l'attendait un peu plus loin afin de l'accompagner jusqu'à l'infirmerie.

En cet instant, Draco Malefoy sut qu'il était fichu.