voilà ma nouvelle fic de ma "saga" 1 l'union fait la force;2 quand le passé ressugit et maintenant protection rapproché. pour bien comprendre toute l'histoire faut avoir lu nes autres fics car elle se suive.


12 juillet, 6 heures. Chez Tony:

Tony se réveilla tant bien que mal. La soirée d'hier avait été plus arrosée qu'il ne le pensait. Il sentit une présence dans son lit, il s'assit et regarda qui cela pouvait bien être.

-Non, ça ne peut pas être elle ! Si, ça ne peut être qu'elle. Se dit Tony à lui même.

Il se leva, prit des vêtements dans son armoire et alla dans la salle de bain. Il se mit face à son miroir et passa une main sur sa figure.

-Qu'est-ce-que tu as encore foutu comme connerie DiNozzo, pourquoi as-tu couché avec elle?

Il prit son rasoir, se rasa et prit ensuite une douche bien chaude.

-Faut pas que ça aille plus loin! Tu t'excuses, tu lui dis que tu étais trop bourré, que tout ça est de ta faute mais qu'il faut en rester là et ne plus en parler. Et puis, il y a la règle n° 12.

Il sortit de la salle de bain et alla dans la cuisine où il fit couler du café et pressa des oranges. Ensuite, il prépara des œufs brouillés.

-Bonjour.

Tony se retourna, elle venait de rentrer dans la cuisine. Elle portait juste un tee-shirt appartenant à Tony et un string.

-Bonjour.

Elle s'avança vers lui, prête à l'embrasser mais il recula d'un pas, se retourna et remplit une tasse de café qu´il lui tendit.

-Merci.

Tous les deux étaient mal à l'aise.

-Tony...

-Excuse-moi pour cette nuit, je n'aurais pas du prendre les devants comme ça. Je crois que j'ai un peu trop bu et que je ne sais plus trop ce que j'ai fait. C'est entièrement de ma faute, je crois que je me sentais un peu seul et ... et il ne faut pas laisser cette erreur affecter notre travail. C'est juste un dérapage d'une nuit, il ne faut pas se formaliser pour ça. J'espère que tu comprends?

-...

-Ziva?

-Ce que je comprends, c'est que tu n'es qu'un fumier.

Elle lui mit une gifle, posa sa tasse de café et partit dans la chambre. Tony donna un coup de poing sur le plan de travail;

-Bravo DiNozzo, tu t'es encore montré admirablement con! Dit Tony

Ziva ressortit de la chambre.

-Bon, à tout à l'heure, au bureau.

Tony fit un signe de la tête.

7 heures, devant chez Gibbs :

Au moment où Gibbs allait monter dans sa voiture, une limousine s'arrêta juste à coté de lui. Un homme en sortit et s'approcha de lui.

- Mon patron voudrait vous parler agent Gibbs. Dit l'homme en ouvrant la porte arrière.

Gibbs dévisagea l'homme et entra prudemment dans la voiture qui démarra aussitôt. L'homme qui voulait lui parler n'était autre que le père de Tony.

-Agent Gibbs! Comment allez-vous depuis la dernière fois ?

-Que me voulez vous Monsieur DiNozzo ? Des Nouvelles de votre fils peut-être ?

-Non, je n'en ai pas besoin. Je sais qu'il va bien et même qu'il a été réintégré hier.

-Je vois que vous êtes bien renseigné.

-Toujours, surtout quand il s'agit de mon fils. Mais je ne suis pas là pour ça. Je suis venu vous avertir, par pur intérêt pour mon fils, d'arrêter de faire des recherches sur son enfance. Il y a des choses qui feraient mieux de ne pas être déterrées, dans son propre intérêt et dans le votre. Et par la même occasion, vous allez arrêter de faire des recherches sur moi. Il serait dommage qu'il arrive quelque chose à vous, ou à l´un de vos collègues.

-C'est une menace Monsieur DiNozzo ? Car je pourrais vous faire arrêter, ou même vous descendre là, sur place.

DiNozzo sr, rigola ;

-Et vous serez à votre tour descendu par mes hommes. Non, je ne vous menace pas. C'est juste un avertissement : je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose de fâcheux aux amis de mon fils.

- Vous êtes peut-être le géniteur d'Anthony, mais on ne peut pas dire que vous avez été un père pour lui.

- Je n'ai peut-être pas été un père parfait, mais qui peut se vanter de l'être ? Vous ? J'ai offert ce qu'il y avait de meilleur pour mon fils : les meilleures écoles, les meilleures nourrices, je lui ai appris que tout n'est pas rose dans la vie. Si mon fils est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est grâce à moi. Monsieur Gibbs, suivez juste mon conseil : laissez tout tomber. Vous m'imaginez pas où vous mettez les pieds.

-Je vous promets, monsieur DiNozzo, de vous faire plonger pour toutes vos magouilles, vous et les hommes pour qui vous bossez, et aussi pour ce que vous avez fait à Tony.

-Je vous le déconseille! Je suis très puissant, mais ceux qui sont au-dessus de moi le sont encore plus. Je suis content de voir que vous portez de l'intérêt à mon fils.

La voiture s'arrêta devant le NCIS.

-Tenez monsieur Gibbs. Dit DiNozzo sr en lui tendant une enveloppe. Et réfléchissez bien à ce que je vous ai dit.

Gibbs sortit de la voiture et prit la direction du bâtiment. Une fois à l'intérieur de l'ascenseur, il ouvrit l'enveloppe. Dedans se trouvaient des photos de lui et de ses agents et même de la directrice, d´Abby et de Ducky prises les jours précédents à tout moment de la journée : au travail, à l'extérieur, chez eux…

Il rejoignit son bureau. Tony était déjà assis au sien.

- Déjà là DiNozzo !

-Bonjour patron! Et oui, je suis déjà là. Ça n'a pas l'air d'aller toi.

- Si, je vais bien. Contrarié c'est tout.

-J'espère que ce n'est pas moi, je n'ai encore rien fait!

-Non Tony, ce n'est pas toi, ne t'en fais pas. Dit Gibbs amusé