Et voilà, comme promis, on est en aout, je suis revenue de l'étranger, et donc il est venu le temps d'une nouvelle fic. Elle n'est pas encore finie, mais j'ai une bonne avance dans les chapitres, donc ça ne devrait pas poser de problèmes pour la parution.
Cette histoire a lieu à la fin de la cinquième année, après l'épisode du département des mystères. Par contre Sirius n'est pas mort, il en a réchappé de peu mais est pour le moment dans le coma à Ste Mangouste. Il vivra, son réveil est juste indéterminé.
Ce sera un SS/HP mais ne vous attendez pas à un slash rapide.
Je pense que c'est tout ce que j'avais à dire donc, BONNE LECTURE.
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Chapitre 1 : Un héritage inattendu
L'été se déroulait comme à son habitude pour Harry, cloitré chez les Dursley pendant les vacances qui précéderaient sa sixième rentrée à Poudlard. Il était étendu sur son lit, plongé dans le sommeil après une journée à effectuer diverses corvées pour son oncle et sa tante, même si ces derniers lui fichaient relativement la paix.
Mais petit à petit, son sommeil semblait être moins paisible, plus mouvementé. Pourtant, ce n'était pas un cauchemar, son visage n'exprimait ni crainte, ni douleur comme lorsque c'était le cas. Non, le brun semblait plutôt être gêné par quelque chose, sans que ceci ne parvienne pourtant à le réveiller.
Quelqu'un qui regarderait attentivement, remarquerait que de fine lignes bleues commençaient à s'entrelacer autour de son corps, courant à peine un millimètre au dessus sa peau, traçant un filet à peine perceptible au début, mais de plus en plus dense. Et au fur et à mesure que les lignes de pouvoir s'entremêlaient, le visage du brun se faisait serein, et il s'agitait de moins en moins, comme s'il acceptait ce qui était en train de lui arriver, quoi que ce soit. Tout cela était inconscient bien sur, puisque le jeune sorcier n'avait pas ouvert un œil et était encore profondément dan les bras de Morphée.
Nous étions aujourd'hui le 31 juillet, et Harry Potter allait avoir 16 ans d'ici quelques minutes.
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Au même moment, à Poudlard, dans le bureau du directeur, une alarme magique se déclenchait pour le prévenir qu'une quantité anormale de magie se concentrait au 4 Privet Drive. Il étudia pendant quelques instant ses protections avant de s'apercevoir que cette magie lui était inconnue, et ne provenait pas de l'utilisation d'une baguette, ni d'aucun artefact magique.
Le vénérable directeur de l'école de sorcellerie, se précipita alors voir la seule personne encore présente à cette heure dans le château, afin de tirer cette étrange affaire au clair. Les protections ne lui annonçaient aucun danger pour le moment, mais une telle concentration de magie en ce lieu précis ne pouvait être due au hasard. Quelque chose se tramait, et en général, lorsque qu'une situation anormale se produisait, ce n'était jamais bon pour son protégé.
Ce sont donc un Dumbledore et un Snape pressés, qui débarquèrent dans la demeure des Dursley, sans un bruit, afin de bénéficier de l'effet de surprise si nécessaire.
Le maitre des potions suivit le directeur qui avait l'air de savoir parfaitement où il allait, et se stoppa net, à un centimètre du dos de son mentor qu'il avait failli percuter à cause de son arrêt brutal.
« Vous ne pouvez pas prévenir ? » Chuchota-t-il, retenant la remarque acerbe dont il aurait gratifié quiconque n'aurait pas été le directeur. Mais ce dernier ne lui répondit même pas.
Curieux de voir ce qui pouvait captiver ainsi l'intention du sorcier, il se plaça doucement à ses côtés, et resta, tout comme son mentor muet de stupeur.
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Harry était désormais totalement entouré d'une sphère bleue pâle parsemée de fin éclairs. Tous les fils de magie s'étaient liés entre eux et formaient maintenant une barrière impénétrable autour du jeune sorcier qui paraissait toujours endormi.
Sous les yeux des deux adultes ébahis, le jeune garçon se retrouva en position assise, soutenu par le globe qui l'entourait, et qui brillait de plus en plus, mais d'une lueur pâle, non agressive.
Voyant que son mentor ne bougeait toujours pas, le maitre de potions tenta de lancer un sort de diagnostic sur ce qui entourait l'enfant, mais son sortilège sembla se volatiliser au contact de la matière bleutée. Il ne provoqua à la place de l'effet escompté, que quelques ondulations comme sur la surface d'un lac. Alors qu'il s'apprêtait à retenter de manière différente, la main de Dumbledore se posa sur son bras, stoppant son geste de la manière la plus efficace qui soit.
« C'est inutile mon ami, votre magie ne l'atteindra pas. Et je ne crois pas qu'il soit en danger. » Répondit celui-ci à sa question muette.
Et à l'instant où le directeur disait cela, la lueur s'accentua encore, pendant que le corps même du brun se mettait à briller. Les yeux de ce dernier s'ouvrir alors doucement, dirigeant un regard vide vers les deux sorciers qui l'observaient, il n'était toujours pas conscient.
Les orbes vertes disparurent à nouveau derrière les paupières closes alors que le dos du brun se cambrait brusquement vers l'arrière, puis basculait vers l'avant. Deux paires d'ailes d'un blanc pur firent irruption dans son dos, traversant la peau sans aucune effusion de sang, comme si elles avaient toujours du être là deux grandes, et deux plus petites, recouvertes de plumes, encore parcourue de ci de là de quelques éclairs qui s'éteignaient doucement. Le jeune sorcier était assis sur son lit, étendant ses quatre nouveaux appendices derrière lui, alors que les dernières bribes de la sphère bleutée s'évaporaient dans les airs.
« Par Merlin et Morgane réunis, un Séraphin . . . » Ne purent que dire dans un souffle les deux sorciers qui avaient assisté à l'étrange phénomène.
La lueur revint à ce moment là dans les yeux du brun, qui les regarda confus pendant quelques secondes, avant de s'écrouler sur son lit, inconscient à nouveau.
Le directeur de Poudlard et son professeur mirent plusieurs minutes à se remettre de ce qu'ils pensaient avoir compris, peinant à y croire, avant d'entendre le bruit d'un claquement de porte, provenant du même étage. Ne se lançant qu'un regard nécessaire pour se comprendre, les deux sorciers s'activèrent, le plus ancien se saisissant délicatement de son élève, prenant garde à ses ailes quelque peu encombrante dans cette situation, tandis que l'autre ouvrait la route, ne laissant derrière lui qu'un simple mot.
Les Dursley ne trouveraient le lendemain pour seule trace de leur neveu, qu'un mot signé de Poudlard et signalant qu'il ne reviendrait pas, pour leur plus grand bonheur.
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Rendez-vous dans le prochain chapitre pour savoir ce qu'est ici un Séraphin, et tout ce que cela implique. J'espère que ce début vous plait.