DISCLAIMER : Evidemment, je ne possède aucun des personnages de cette histoire. Hermione Granger, Ginny Weasley, Draco Malefoy, Ron Weasley et Harry Potter ont été créés par JK Rowling et lui appartiennent exclusivement. Je ne cherche pas à gagner de l'argent avec mes textes.
Note : Cette fanfic est une série d'au moins trois OS (déjà écrits) assemblés. Dans cette histoire, Hermione aime Ginny, et Draco le découvre. [Désolée pour le résumé un peu simpliste, il sert simplement à poser le cadre]
Tu es belle. Flamboyante de la tête aux pieds, avec ta crinière de flammes et tes taches de rousseur, braises sur tes joues.
Tu es belle et ce n'est pas parce que je suis partie-prenante que je le dis. Non, bien au contraire. La plus belle de tout Poudlard. Personne ne tient la comparaison. Surtout pas moi, avec ma tignasse brune emmêlée, et mes dents autrefois trop grandes.
Oh, tu es splendide. J'en crève à côté de toi. Pas que je sois jalouse, hein, loin de là… Toi tu es là, et moi… moi je fonds et je dépéris.
De toi, j'aime tout. Ton rire, vivant et charmant, tes yeux immenses d'un bleu océan, ta chevelure soyeuse de flammes douces, ta splendeur et ta malice, ton impulsivité et ta fougue, ta passion… Tout.
Tu es parfaite en tous points, et même tes défauts se font qualités. Comment ai-je pu tomber amoureuse de toi, ma lionne ? Ou plutôt, comment ne me suis-je pas rendu compte de tout cela plutôt ?
Je crève de t'aimer, je me consume peu à peu. Mais c'est si bon, ce poison mortel est si savoureux que j'en perds la raison. Toute cette passion me tue, plus ou moins en douceur.
Jamais tu ne seras mienne, je le sais, et ne fais aucune illusion.
J'ai besoin de toi, de ta présence à mes côtés pour survivre, mais quand tu es là, je meurs. Loin de toi je n'existe pas, mais près de toi, je m'éteins.
Tu es mon tout, et pourtant, je ne t'ai découverte que trop tard. Trop tard pour changer l'image que tu avais de moi, trop tard pour espérer briser ou effacer tes sentiments pour Harry.
Le pire dans tout ça ? J'ai toujours pressenti sans y croire que ce moment arriverait un jour ou l'autre. Simplement, j'étais tout sauf préparée. Je me suis pris ça dans la face comme un Cognard à pleine vitesse. Toi qui es une mordue de Quidditch, tu imagines ce que j'ai ressenti, hein ?
J'étais plus ou moins consciente dès le début que tu finirais en couple avec mon meilleur ami tandis que je serais amoureuse de toi. Vous êtes faits l'un pour l'autre, je le sais. Et ça fait un mal de chien…
Tu aimes Harry comme je t'aime, sauf que nous deux ensemble, ce n'est pas possible.
Si seulement tu voyais à quel point je le hais, comme je le déteste de t'avoir et de pourtant te repousser, en grand Héros qu'il est, « pour ton bien »…
Comme je lui en voulais, à cet imbécile, de te faire souffrir et pleurer ainsi, pendant ces longues heures que nous passions toutes les deux ensemble. C'est à cause de lui, tout cela, et je lui en veux.
Te voir te dévoiler à moi ainsi, découvrir ta sensibilité et ta douceur sous le masque de fierté et de force que tu portais jour après jour, c'est ce qui a pour la première fois allumé cette flamme à l'intérieur de moi.
Mais ce qui, avant ça, n'aurait dû être qu'un « béguin » passager, lorsque tu as commencé à t'ouvrir à moi -par sa faute, parce que ce crétin ne voyait que cette cruche de Chang- s'est peu à peu transformé en quelque chose de véritable et bien plus fort. Quand je m'en suis rendu compte, il était déjà trop tard, bien trop tard.
Je me suis tellement maudite pour ma naïveté et d'être tombée sous ton charme, tu n'as même pas idée. Lui, je le hais parfois d'une haine viscérale, mais je n'arrive pourtant pas lui en vouloir, je l'aime aussi comme un frère.
Vous voir ensemble, heureux et épanouis, guéris, me brise. Je sais que vous ne serez heureux que tous les deux, et c'est horrible.
Tu me dis que je suis parfaite pour ton frangin, je sais tout ça. Crois-tu que j'aie besoin que tu enfonces le couteau dans la plaie ? Non, certainement pas.
Je sais que Ron est l'homme qu'il me faut, qu'il me chérira et prendra soin de moi, et oui, je l'aime. Mais moins que toi, tellement moins que toi. Plutôt comme un frère, et on n'épouse pas un frère, n'est-ce pas ?
À vrai dire, je ne cherche même pas à te faire venir à moi. Non, je ne veux pas que nous soyons en couple.
Pas que je ne te désire pas, ni que ton corps ne m'attire pas, non, loin de là. Je voudrais être ton amante, mais je me contente de t'aimer à corps perdu, sans tenter de te séduire.
Détruire les couples ne m'intéresse pas. Alors, j'attends. Quoi ? J'attends que ça passe, que ça se calme un jour ou l'autre.
Je fais comme si de rien n'était depuis quatre ans maintenant, quelques décennies de plus ou de moins n'y changeront rien. Ou pas grand-chose en tout cas.
Je me cache la vérité, tente de me mentir à moi-même, sans grand succès. Jamais ça ne cessera. Tu seras toujours là, partout, où que j'aille.
Mon obsession, envoûtante et mortelle. Une sorte de beauté fatale.
Alors oui, j'en crève, jour après jour. Je me consume, mais que veux-tu ? J'ai pris goût à ma torture et mon bourreau est celle qui m'a fait perdre la tête.
Je ne peux m'empêcher de penser à toi et tu m'ensorcelles les sens. Ton visage me hante, ton parfum m'obsède, ta voix m'entête… Tu me rends folle. Folle de toi, de ton être entier.
C'est à la fois malsain et si pur… Cela tourne à la folie, à l'obsession.
Je ne suis plus la même qu'avant, sans savoir pourquoi, ni en quoi j'ai changé. Qui suis-je devenue ? Ai-je vraiment changé ?
Qui est cette inconnue que je vois ? Il m'arrive de ne plus reconnaître mon propre reflet dans une glace.
La seule solution pour moi serait de tout quitter. Essayer de t'oublier dans un pays lointain et exotique. Fuir l'Angleterre, peut-être même l'Europe. Tout laisser derrière moi et ne pas me retourner. Vous abandonner, Harry, Ron et toi
Refaire ma vie loin de tout cela, vous effacer de ma mémoire, puis reconstruire. Oui mais voilà, j'en suis incapable.
Je vous aime bien trop pour ça. Je suis beaucoup trop dépendante de toi et des autres. Comment pourrais-je faire sans vous ?
Je ne peux pas, et c'est terrible. Je me détruis en restant ici, mais l'effet serait encore plus néfaste ailleurs. Voilà où j'en suis.
Tel est le point de non-retour que j'ai atteint. Je ne peux tout simplement rien faire pour éviter cette incroyable douleur qui me broie le cœur.
