Note : Ceci est une traduction dont j'ai obtenu l'autorisation de la traduire

Auteur:Hojaverde

Titre : Los profanadores del destino

Rating/ Paring :M Slash HD

Disclaimer : Malheureusement tous les personnages appartiennent à J.K Rowling et l'histoire à Hojaverde

Note : merci à Anabanana94 pour avoir bien voulu reprendre le rôle de ma bêta et d'avoir corriger le chapitre !


Chapitre 1

C'était parfait.

Harry ne savait pas si c'était parce que ça faisait longtemps qu'il désirait ça ou parce qu'à ce niveau là, il ne pensait plus avec rationalité, mais même s'il avait peu d'expérience sexuelle, il n'avait jamais eu un coup aussi bon que celui-là. Il avait l'impression que le corps dans lequel il se perdait, l'attirait vers lui sans remède tout en dominant les ébats de sa position passive, et lui octroyait la responsabilité de lui donner le plaisir qu'il méritait. Harry continuait à donner encore et encore pour être sûr qu'il en ait, bougeant ses hanches en s'aidant de l'impulsion donnée par ses genoux bien ancrés dans le matelas, les mains posées sur les épaules pâles, embrassant le dos trempé de sueur et cette nuque tentante. Et au milieu d'un tel paroxysme, il entendait cette voix haletante et traîtresse qui avait le pouvoir de manier sa volonté comme s'il était un empereur.

- Harry… touche-moi… Harry…

Harry ne put qu'obéir, glissant sa main sur le ventre ferme jusqu'à l'endroit où la voix le lui avait demandé. Il aurait obéit à cent ordres pour obtenir le gémissement qu'il reçut en retour.

- Merlin… je vais jouir… je vais jouir…

- Jouis.

Sa voix devait avoir aussi un certain pouvoir parce que le corps qu'il possédait se tendit et le sexe qu'il caressait éjacula dans sa main en un orgasme long et entrecoupé. Harry ressentit de la fierté en voyant le plaisir envahir son amant, mais c'était une vision à laquelle il était difficile de résister. Il lui suffit de deux va-et-vient avant de jouir aussi, les yeux fermés, les doigts de pieds contractés et son âme glissant sur la peau nue de Draco Malfoy.

Peu après, quand la sensation de froid les envahis, Harry leur jeta un sort de nettoyage et les recouvrit d'un drap. A sa surprise, Draco ne recula pas et garda leurs bras et jambes emmêlées, position dans laquelle ils s'étaient retrouvé après l'orgasme, et il chercha un contact avec son corps, mettant une jambe entre les siennes et lui proposant le creux de son épaule comme oreiller. Harry mit son bras autour de sa taille, satisfait. Il ne s'attendait pas à un Draco affectueux après le sexe ni à ce qu'ils parlent. Mais il n'avait pas fini de le surprendre.

- Est-ce que tous les Auror baisent comme toi ?

Harry sourit d'une oreille à l'autre.

- Et tous les hommes politiques comme toi ?

- Je ne suis pas un homme politique, je suis diplomate.

- Tout comme moi. De plus, je ne peux pas croire que je suis le premier Auror avec lequel tu sors.

- Tu sais, j'essaie de rester en marge de la loi autant que possible.

- Je n'en doute pas. De toute façon, tu ne perds pas ton temps, tu es avec le meilleur.

- Depuis quand es-tu devenu un modèle d'estime de soi, Potter ?

- Depuis que j'ai couché avec le meilleur mec du Ministère.

- Touché. Je ne peux rien dire contre ça.

Harry ne voulait pas que le moment se brise. Le silence qui prit place était agréable; confortable, partagé et calme. Il n'avait jamais pensé que résoudre cette tension sexuelle qui durait depuis des mois entre lui et Draco lui apporterait autant. Il était sûr que le sexe serait bon, le simple fait de se frôler dans un couloir ou de partager l'ascenseur tous les matins avait à chaque fois engendré un léger problème entre ses jambes. Sans parler des réceptions organisées par le Ministère auxquelles Draco agissait comme un poisson dans l'eau, avec sa robe de gala, les centaines de langues qu'il connaissait et où Harry se consacrait à son discours et à flirter avec lui après plusieurs verres d'alcool. Le sexe avec lui présageait d'être un feu d'artifice mais rien n'avait laissé penser que tout le reste soit aussi chaud. Harry ne voulait pas s'endormir, mais c'était presque impossible en ayant Draco dans ses bras qui lui prodiguait de douces caresses dans la paume de sa main.

- Qui t'a fait ça ?

Il avait chuchoté cette phrase mais Harry ouvrit les yeux, sortit de son rêve où Draco était une sorte de mannequin vivant et hypnotisant dans un magasin d'équipement de Quidditch.

- Quoi ?

- Cette cicatrice, comment te l'es-tu faite ?

Draco montra la paume de sa main mais il avait beau se forcer, Harry ne voyait rien. Et à sa connaissance, il n'avait jamais eu aucune cicatrice à cet endroit.

- Draco, quelle cicatrice ?

- Voyons, quelle cicatrice? Celle-là – de son doigt, Draco traça une ligne de la base de son pouce jusqu'à son annulaire.

- Mais il n'y a rien là …

- D'accord, Harry. Si tu ne veux pas me le dire, ce n'est rien. Dormons, ok.

Harry ne voulait pas que Draco pense qu'il cachait quelque chose mais le sommeil le gagnait et c'était trop tentant pour qu'il n'y succombe pas. De plus, même s'il essayait de toutes ses forces, Harry ne voyait toujours rien dans sa main. Heureusement, Draco ne rompit pas le contact et s'endormit peu après lui.

Quand Harry se réveilla le lendemain, Draco était déjà parti. Sans vouloir se poser de question sur ce que ça signifiait, il prit une longue douche, revêtit l'uniforme des Auror et alla dans la cuisine pour se préparer un bon petit déjeuner. C'est alors qu'il le vit, accroché sur la porte de son réfrigérateur et tenu par un aimant de Manchester United, la chose la plus Moldu que Draco ait probablement dû toucher dans sa vie.

J'ai dû m'en aller tôt car j'ai une réunion à la première heure. Je déjeune dehors mais veux-tu que nous dînions ensemble ?

Le meilleur mec du Ministère.

PS : Tu ronfles comme un Magyar à pointes.

Et Harry esquissa son premier sourire de la journée.


Draco apparut dans la même ruelle que ces derniers jours. Plusieurs sorciers et sorcières apparurent aussi, réduisant ainsi l'espace libre au minimum. Heureusement, le transplanage ne permettait pas que deux sorciers se matérialisent au même endroit, même si on y pensait. Draco se dirigea vers la rue principale, lissant sa robe de sorcier et pensant à dire au Ministre que le fait de passer inaperçu au milieu du Londres Moldu ne devrait pas inclure aussi peu d'espace et autant de crasse. A quelques pas d'ici, il y avait des marches qui conduisaient, en apparence, à des bains publics. Il prit le couloir orné du mot "monsieur", sortit sa fiche dorée avec les initiales MDM* et il l'introduisit dans le dérouleur de papier toilettes en damier. Et venait la partie la plus humiliante, à son avis, monter sur les toilettes et tirer sur la chaîne pour faire apparaître, enfin, une cheminée de l'atrium.

- Combien de jours encore, Weasley ?

- Je ne sais pas, Ambassadeur. Les cheminées du deuxième étage posent toujours problèmes en emmenant ceux qui les utilisent dans des endroits inattendus.

Percy Weasley le regardait depuis l'entrée de son bureau comme s'il en jouissait. En tant que conseiller de Shacklebolt, il était son intermédiaire direct avec le Ministre et il faisait étalage de la même rancune que n'importe quel Weasley envers un Malfoy. Il ne s'était jamais adressé à lui par son nom de famille et Draco avait l'impression qu'à chaque fois qu'il entrait dans son bureau, il devenait encore plus roux sous l'effet de la rage.

- Et pourquoi ne puis-je pas utiliser celle d'un autre étage?

- Parce que ce serait contre le protocole de sécurité. Chaque cheminée est attribuée à un nombre bien précis du personnel de chaque section et elles ne peuvent pas être ouvertes à d'autres départements. Le Bureau des Auror a refusé la demande.

Et un certain Auror ne m'a rien refusé hier soir.

Perdu dans ses souvenirs, Draco cacha son sourire vorace sous un sourire ironique. Tout bien considéré, il n'allait pas mourir s'il devait transplaner encore quelques temps au même endroit que tous les fonctionnaires du Ministère. Mais un nouveau refus du Bureau des Auror à l'une de ses demandes et il pourrait fournir l'excuse parfaite pour les accuser d'accident.

- Tu peux te retirer, Weasley. Je dois recevoir l'Ambassadeur Coréen. Je ferai un compte rendu au Ministre quand la réunion sera terminée, je suis sûr qu'il sera intéressé d'en connaître les résultats.

Percy acquiesça comme s'il y était forcé et sortit de son bureau. Il ne le lâchait jamais, tout ce que pouvait faire Draco afin de ne plus l'avoir dans son champ de vision, c'était de lui rappeler l'importance de son poste et de son travail.


Harry devait reconnaître qu'il ressentait de l'envie quand il voyait transplaner une équipe d'Auror envoyée en mission. Toute la paperasse qui s'étalait sur son bureau sous forme de parchemin et de mémorandum ne lui apparaissait pas le moins du monde aussi intéressant qu'un bref échange de sorts en courant derrière des méchants. Certains diraient qu'il avait été assez en danger pour combler quatre vies mais sans ça, la vie n'était plus la même.

Parfois, il pensait qu'il était devenu trop tôt le Chef des Auror. Il avait plus profité de ses études à l'Académie ou de ses années en tant que nouveau que de sa fulgurante et récente ascension. Mais quand il pensait à James, Albus et Lily, il était reconnaissant que sa vie ne soit plus trop dangereuse malgré son besoin d'adrénaline. De plus, le poste l'avait un peu éloigné de toute action mais ça lui avait donné un siège au Magenmagot et ça, à côté de la campagne agressive de Hermione pour l'abrogation des lois pro sang-pur, il avait réussi à rendre le monde magique un peu plus démocratique, dans cette oligarchie où tout sorcier de sang Moldu pouvait faire tomber Shacklebolt.

Heureusement, la population magique paraissait assez contente du gouvernement actuel mit en place après la chute de Voldemort. Du moins, ceux qui n'étaient pas à Azkaban ou ceux qui n'avaient pas la marque des ténèbres sur le bras. Draco inclut, qui même si il l'avait, s'était fait une place dans le système et y participait sans aucun dégoût. La marque de Draco… Il avait ressentit un certain malaise après l'avoir déshabillé, ayant peur de ne pas pouvoir supporter la voir sur sa peau mais ça ne s'était pas aussi mal passé. A un moment, il avait même osée la frôler de ses lèvres. Peut-être que si les choses se passaient bien entre eux, ils arriveraient à plaisanter sur ce sujet ou jouer au Mangemort qui baise un Auror attaché au lit…

Un léger coup contre la porte fit sursauter Harry, le sortant de son cinquième rêve érotique de la journée.

- Entrez.

- Tu es occupé ? - Des cheveux intensément bleus et un énorme sourire firent leurs apparitions par la porte entrouverte.

- Teddy! Vas-y, rentre!

Harry ne pouvait pas s'en empêcher. Son filleul avait déjà vingt-deux ans et il le dépassait d'une bonne tête mais même ainsi il le serrait dans ses bras chaque fois qu'il le voyait. Ce qui était rare ces derniers temps depuis que Teddy avait décidé de parcourir l'Europe en tant que volontaire pour éradiquer la discrimination envers certaines créatures magiques. Son discours en Allemagne sur l'innocence des loups-garous avait fait les gros titres de la Gazette du Sorcier et avait eu d'énormes répercussions dans l'opinion publique. Andromeda disait que c'était un imprudent, Victoire qu'il était inconsidéré et Harry pensait qu'il était extraordinaire.

- Quand es-tu rentré ?

- Il y a quelques heures. Après grand-mère, tu es la première personne que je vois.

- Je ne sais pas ce que Victoire va en penser…

Le haussement d'épaules et l'expression insouciante de Teddy ne prédisaient rien de bon.

- Quoi que je fasse, elle va se plaindre comme toujours, parrain. C'est pour ça que je préfère venir te raconter comment sont les prisons des Auror russes.

- Teddy Lupin! Ne me dis pas que tu as été arrêté pour avoir fait un scandale en public…

- C'était seulement une petite manifestation, sans trop de tapage. Tu sais, ils te lancent un Incarcerem sous lequel ils te laissent pendant des heures et quand tu arbores une expression repentie…

- Etre arrêté n'est pas amusant, Teddy.

- Allons parrain… oui, c'est amusant! Mangeons ensemble et je te raconterai tous les détails.

Le Chef des Auror acquiesça malgré lui.


Les Trois Dragons était un restaurant sélect du Chemin de Traverse où Draco avait l'habitude de conclure de grands accords internationaux ou lors de ces jours de congé, d'inviter son meilleur ami à manger. Heureusement, son meilleur ami avait presque autant de galions que lui et les invitations à une table privée arrosée des meilleurs vins étaient réciproques. Ce jour-ci, en autre, c'était Blaise qui régalait.

- Dis-moi ce qui se passe, Draco. La Corée va se joindre à la Grande-Bretagne et ils t'ont nommé Empereur des nouvelles terres prolifiques ?

Draco sourit derrière son verre et il but une gorgée de son Château Laffitte. Pour les vins, les Moldu avaient vraiment des mains en or. Les sorciers avaient atteint leur apogée avec la bièraubeurre.

- Non, attend. Dumbledore est sortit d'outre-tombe avec une nouvelle prophétie qui dit que tu seras bientôt Ministre.

Le petit morceau de viande que Draco portait à sa bouche ne réussit pas à cacher son sourire.

- C'est ça, Blaise. Quelqu'un devrait le dire à la Gazette du Sorcier.

- Dis-moi ce qui se passe, Draco. Parce qu'à part le jour où Scorpius est né, je ne t'ai jamais vu aussi heureux. Et si je remonte dans le temps, la dernière fois c'était quand tu avais neuf ans.

- L'improbable s'est produit.

Blaise reposa son couteau et sa fourchette dans l'assiette, avec le bruit approprié pour avoir l'air surpris mais pas mal éduqué.

- Potter ?

- Comment le sais-tu ? Un jour, je vais me fâcher du fait que tu me connaisses aussi bien.

- Merlin, je savais qu'un jour viendrait où vous mettrez fin à cette idiotie que vous avez commencé. Mais cependant… comment était-ce ?

- Franchement, délicieux.

Draco passa distraitement sa langue sur la fourchette, comme s'il parlait du plat qu'il dégustait et non du fait de coucher avec un autre homme.

- Et maintenant ?

- Maintenant, recommencer autant de fois que possible.

- Ambitieux comme toujours.

- Existe-t-il une autre façon?

Deux sourires firent leur apparition alors que deux verres de vin s'entrechoquaient.


A l'heure du dîner, Harry ne savait pas s'il serait capable d'avaler ne serait-ce qu'une bouchée. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi nerveux pour un rendez-vous. C'était la première fois qu'il se retrouverait seul avec Draco. La nuit dernière, ils s'étaient retrouvés par hasard dans le même bar à côté du Ministère, ils avaient bu quelques verres ensemble et ils s'étaient retrouvés dans les toilettes des hommes avant de finir dans un lit, ce qui n'avait rien à voir avec le fait de s'asseoir l'un en face de l'autre tout en ayant une conversation entre hommes civilisés et en essayant de ne pas avoir une érection.

Une heure plus tard, Harry se dit qu'il n'aurait pas dû être aussi inquiet. Ils conversaient d'une manière naturelle et détendue. Ils trouvaient des sujets sans trop d'effort, poussés par la simple curiosité de connaître la vie de l'autre. Draco s'amusait beaucoup plus qu'il ne le montrait à travers son expression placide qu'il arborait toujours. Il n'avait pas choisi un lieu trop somptueux mais un petit restaurant à Pré-au-Lard avec une cheminée et une atmosphère privée. Harry trouvait le vin merveilleux et la nourriture, selon son opinion, était très riche. L'ambiance de flirt qui les enveloppait quand arriva le dessert le fit frissonner de haut en bas. Ils mirent peu de temps à se retrouver chez lui, s'embrassant sur le canapé et enlevant ces vêtements gênants qui s'obstinaient à compliquer les choses.

Cette fois, ce fut Draco au dessus. Lent, tortionnaire, autoritaire, juste comme Harry aimait. Quand ils eurent jouis, Harry l'entoura d'une manière possessive de ses bras et de ses jambes et il ne se détacha de son corps que pour aller chercher deux bières au frigo. Quand il revint dans la chambre, Draco enleva avec adresse le bouchon grâce au décapsuleur. Harry ne put s'empêcher d'être surpris.

- Comment sais-tu autant de choses sur le monde Moldu ?

- J'ai été marié, tu te rappelles ?

- A une sorcière.

- Oui, c'est à peu près ça.

- Je veux dire qu'elle n'était pas Moldu, Draco.

- Mais c'était mon épouse, celle qui allait mettre au monde mon fils et je devais être un bon mari. Ce n'est pas pour autant que je n'aimais plus les bites.

- Et laisse moi deviner, tu allais les chercher dans l'autre monde.

- Très bonne déduction, Potter. Santé.

La bière était froide et c'était une bénédiction pour la gorge sèche de Harry. Surtout qu'il lui fallait reprendre des forces pour parler de certaines choses.

- Je l'ai fait aussi. Je veux dire, je n'ai jamais été infidèle mais quand je me suis séparé de Ginny… et bien, j'ai aussi cherché d'autres… choses.

- Des bites ?

- Tu aimes ce mot, n'est-ce pas Malfoy ?

- J'adore ça – dit-il comme s'il savourait vraiment le mot, ou autre chose, dans sa bouche- C'est dommage que nous ne nous soyons jamais rencontrés dans l'une de ces antres Moldu.

- Nous nous sommes trouvés maintenant.

- Oui, tout à fait.

Draco déposa un baiser sur ses lèvres et posa sa tête sur son épaule. Harry l'entoura encore une fois d'un bras, se disant que cette position était sa favorite à partir de maintenant. Pendant un moment on n'entendit plus que le bruit de la bière dans les bouteilles. Jusqu'à ce que Harry regarde la paume de sa main en se rappelant ce qu'il lui avait dit.

- Ecoute Draco … à propos de la cicatrice d'hier, je voudrais te dire que je ne veux pas que tu crois que…

- Calme-toi, Harry. C'est moi qui dois m'excuser. Un pacte de sang est quelque chose de privé et aucun sorcier ne devrait poser de question sur ça. Je suis désolé, je ne recommencerai pas.

- Un pacte de sang ? Je n'ai jamais fait de pacte de sang.

- Tu n'as pas besoin de mentir.

- Draco! Tu veux bien m'écouter ? Je ne l'ai jamais fait.

Draco se redressa pour le regarder droit dans les yeux et après une brève analyse, il eut l'air de le croire.

- Tu es sûr ?

- Bien sûr que oui. Le seul sang que j'ai versé dans un rituel était celui que Voldemort m'a prit pour revenir à la vie. Ce fut sur le bras et je n'ai aucune marque.

- C'est bon, je te crois.

- J'en suis content car je te ne mens pas. Et je te jure que je ne vois aucune cicatrice dans ma main Draco, aucune.

- Moi je la vois Harry mais je ne sais pas. Peut-être parce que je porte la marque, je peux voir la trace des sorts des Mangemorts. Si ça ne te fait pas mal et que tu ne l'as jamais sentie, ça n'a pas trop d'importance.

- Je suppose que non.

-Allez, oublions ça. On peut essayer la boîte noire ? J'ai vu que tu en as une et je ne sais pas comment elle fonctionne. Il y en avait dans les hôtels auxquels j'allais avec les Moldu. Est-ce vrai qu'il y a des images à l'intérieur?

Harry sourit d'une oreille à l'autre.

-C'est une télévision, Malfoy. Et je vais te montrer quel genre d'images on peut voir sur certaines chaînes.

A SUIVRE…

*Ministère de la Magie

Et oui, je suis de retour avec cette nouvelle traduction et je m'en réjouis! N'hésitez pas à me laisser vos impressions si le cœur vous en dit. La suite sera publiée dimanche prochain. Merci d'avoir lu et à bientôt.