Bon... A la base, ceci devait être un long One-Shot mais une fois être arrivé à la moitié du scénario et avoir constaté que j'étais déjà à 19 pages Word et bah j'ai décidé de le couper en deux. La seconde partie n'est pas encore terminée mais comme je suis assez fière de moi pour une fois je poste la première maintenant ^^

J'ai travaillé deux voire trois long mois sur cette partie donc j'espère sincèrement que ça plus plaira un tant soit peu :)

Il se peut que quelques fautes aient échappées à ma vigilance et je réglerais le problème une fois la seconde partie terminée !

Warning : Ceci est un yaoi donc relation entre deux hommes ! Si vous n'aimez pas ça, vous connaissez la sortie ! Présence de lime !

PS : Flash-Back en gras et SMS en italique

Déboires Amoureux - Partie Une

La nuit tombe délicatement sur Domino City. Jonouchi Katsuya, enfin en dernière année, est plongé dans ses révisions depuis maintenant des heures. Il est pleinement concentré, alternant les bouquins avec l'écran de son ordinateur portable. Cela fait quelques mois qu'il vit dans cet appartement. Il est juste assez grand pour deux personnes. Une grande pièce de séjour avec table à manger, table basse, télévision, un canapé, un grand tapis somptueux, une cuisine ouverte avec un comptoir et deux portes l'une en face de l'autre qui mènent à une chambre et une salle de bain. Tout l'appartement est sobre, pas chargé. Il y a quelques piles de livres qui traînent par-ci par-là, son disque de duel sur une bibliothèque pratiquement vide ainsi qu'une gamelle d'eau et de nourriture près du comptoir sur un petit tapis. Un nom y est inscrit : « Ôgi ».

Le blond relève les manches de son pull bordeaux avant de se passer une main sur le front. Un profond soupir passe la barrière de ses lèvres et il pose sa tête sur le clavier. Les examens universitaires approchent à grands pas et il veut absolument les réussir. Katsuya ne sort plus de chez lui depuis quelques temps. Il ne veut plus faire la chandelle entre tous ses amis. Entre Anzu qui s'est mis avec Duke, Honda avec Shizuka et Yugi avec son cher pharaon qui est finalement resté grâce à une seconde chance des Dieux… Il se sent seul… Sa solitude le tue alors il se plonge dans les études, pour oublier. Il se relève lentement et lance un regard circulaire à l'endroit où il vit maintenant. Cela fait déjà un an que son père est mort. Il a vécu quelques temps dans la rue, vivant chez d'anciens amis de gang et travaillant à trois endroits différents. Quand ses amis l'ont appris, ils lui ont gueulés dessus pendant des heures. Honda a de suite prévenu sa sœur, déjà en couple avec celle-ci. Tout cela est remonté aux oreilles de sa mère qui lui a de suite payer les six premiers mois de loyer pour son appartement.

Le blond se gratte violemment la nuque quand il sent quelque chose se frotter contre sa jambe droite. Il baisse les yeux et sourit en constatant l'état de famine extrême dans lequel se trouve son petit Ôgi. Cette petite boule de poil couleur crème est sa bouffée d'oxygène. Elle est avec lui depuis son passé de sans abri. Il l'a trouvé dans une ruelle, mourant de faim, derrière le restaurant où il bossait comme serveur le jour et barman la nuit. Ôgi ne se plaint jamais, sauf quand la faim lui tiraille l'estomac. Elle n'est pas comme ses « amis » qui lui envoient sa solitude en pleine figure. Franchement, il a une tête de conseiller matrimonial ? Il est le seul pauvre con à être seul, parlant à son chat, et on vient lui demander des conseils à lui ? Ils sont sûrement ravis de lui faire comprendre qu'il est le seul célibataire du groupe ! C'est pour ça qu'il reste avec Kaiba, son pire ennemie en passant. Il est le seul « camarade » qui lui offre ce qu'il désire le plus en ce moment : le silence.

Katsuya se lève doucement en entendant un énième miaulement d'Ôgi.

« J'ai compris ! J'ai compris ! Tu as faim. Ne bouge pas ma belle, j'arrive.

Le blond ouvre un des placards au-dessus du comptoir et en sort une boîte de pâtée avant de la verser dans la gamelle et de la jeter à la poubelle. Peu après, il prend une bouteille de lait dans le frigo pour en verser quelques gouttes dans la seconde gamelle.

-Et voilà Milady ! Votre repas est servi ! Fit-il avec une révérence

Ôgi miaula de satisfaction alors qu'elle avalait goulûment son met.

Katsuya la regarde amoureusement puis se réinstalla sur sa chaise. Il ouvre un autre livre et se plonge dedans avant que la sonnerie de son téléphone ne le dérange. Il jette un coup d'œil à l'horloge, 19h30, et soupire. Il sait d'avance qui l'appelle. Comme tous les mardi soir depuis des semaines…

-Hey Anzu, que me veux-tu ? Demanda-t-il avec agacement

-Je suis ravie de t'avoir ! Yugi ne réponds pas et pareil du côté de Shizuka ! Tu es le seul à qui je peux parler !

La voix criarde de la jeune fille fit grimacer le blond

-Qu'est-ce qu'il se passe encore ? Duke n'est toujours pas rentré ?

-Il n'est pas croyable ! Je sais que ses « soirées jeux » sont importantes pour lui ! Qu'il doit se montrer aux filles et flirter avec elles ! Mais bon sang ! Je suis sa petite-amie ! Il pourrait en oublier quelques-unes pour passer son temps avec moi non ? C'est ce que font les couples, passer leur temps ensemble ! Yugi et Atem sont scotché l'un à l'autre, Shizuka vit pratiquement chez Honda et même Mokuba a une petite-amie ! J'arrive pas à le comprendre, ce n'est qu'un abruti !

Katsuya caresse Ôgi qui venait de finir ses gamelles et s'était roulé en boule sur ses genoux. Il lui caresse la tête, lui grattant les oreilles tendrement. Il gratte un peu plus fort en entendant Anzu lui parler de sa vie. Non mais de quoi elle se mêle celle-là ?!

-Okay, ça suffit ! J'en ai ras-le-bol ! De quel droit tu te permets de me juger alors que tu fais que de te plaindre de ta vie de couple ? Oui, je suis seul. Oui, tu me soûle continuellement avec tes problèmes que ne me regarde pas. Oui, les autres ne peuvent pas t'entendre te plaindre de cet abruti de Duke. C'est un dragueur invétéré ! Il a besoin de se sentir aimé par toutes les filles qu'il croise ! Si tu n'es pas contente t'as qu'à lui en parler à lui ! C'est lui ton petit-ami, pas moi ! Alors au lieu de m'appeler pour m'envoyer ma continuelle solitude tu ferais mieux de bouger ton cul et d'aller le voir pour lui parler ! Comment tu veux que ça marche entre vous si vous ne vous parlez pas ?! Vous, vous passez le temps qu'il vous reste avec vos conjoints respectifs et bah moi je révise ! J'ai un examen très important à préparer pour la semaine prochaine ! On est mardi et il est lundi matin, alors… Alors bon sang fous-moi la paix ! »

Katsuya avait hurlé de rage, raccroché et balancé son téléphone à travers le salon. L'écran s'est cassé au contact de la baie vitrée, effrayant Ôgi qui sauta au sol avec un miaulement de peur. Le blond se prit la tête entre les mains et soupira de dépit. Un léger sanglot passe la barrière de ses lèvres alors qu'il se gratte la nuque. Il essaie de se replonger dans son bouquin mais se rend bien vite à l'évidence. Il le balance violemment contre une pile de livres, effrayant encore plus Ôgi qui se cacha dans la chambre. Le lycéen se lève, éteint les lumières, met ses chaussures et enfile sa veste en cuir avant de sortir de chez lui. Il avait cruellement besoin d'un verre.


Assis au bar, Katsuya boit son troisième verre de vodka tonic. Le bar est bondé ce soir, sûrement à cause de la final de football américain… Avec un sourire, le blond observe les différents groupes d'amis qui boivent, chantent, dansent et hurle dès qu'un but est marqué. Si Atem n'était pas resté, si Honda ne s'était pas mis avec sa sœur et si Anzu était resté seule… Peut-être qu'ils auraient pu vivre cette soirée ensemble, devant le match... Le blond avala son verre d'une traite avant d'héler le barman

« Hey ! Tu peux m'en servir un autre ? Un double whisky cette fois !

-Carte d'identité. Lui dit-il avec un air renfrogné

Katsuya soupire et sort sa carte.

-J'ai eu dix-huit ans il y a six mois. Je sais ce que je fais, Monsieur le barman !

Un léger rire échappe au blond qui fait un clin d'œil à celui qui lui sert son verre.

-C'est pour moi, Sei. Fit une voix qui s'installe à la gauche du blond.

Katsuya reconnaît cette voix, même bourré il savait qui venait de s'asseoir à ses côtés.

-Salut Kaiba ! Qu'est-ce qu'tu fais ici ? J'croyais qu'tu buvais pas !

-Quand tu gère des milliers de gens plus incompétents les uns que les autres. Je dois tout faire moi-même donc j'ai vraiment besoin de boire. Pas autant que toi cela dit. T'es à combien de verre pour être ainsi ? Les joues rouges, les yeux vitreux, la manie de flirter avec tout ce qui bouges… Je ne te savais pas friand d'explorations masculines.

-Menteur… Tu le sais très bien… Depuis l'année dernière… Tu sais ? La mort de mon père.

Seto boit une gorgée de son verre

-Oui… »

Les souvenirs remontèrent à l'esprit du brun. Il le savait très bien…


Seto Kaiba venait de sortir d'une grosse et longue réunion. Ces vieux schnocks ne pensait qu'à le rabaisser. Ça les emmerdais qu'il réussisse mieux qu'eux, mieux que son « père ». Il descend de sa voiture et avance vers son portail quand il remarque une forme recroquevillée. Jonouchi Katsuya. On ne l'avait pas vu à l'école de toute la journée et Yugi l'avait harcelé espérant avoir des réponses. Personne ne savait où il était. Ils avaient fouillé les quartiers où il traînait avant, sans succès. Que faisait-il ici ? Seto se rapprocha, faisant réagir le blond.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu joues aux chiens errants ? Demanda-t-il, empli d'arrogance

Katsuya se lève, plaçant correctement son sac sur son épaule.

-Mon père est mort.

Un long silence pesant prit place. On entendait plus que les voitures au loin. Seto regarde Katsuya dans les yeux, attendant la suite.

-J'ai retrouvé mon père, mort, ce matin… J'ai passé la nuit dehors avec d'anciens amis… Quand je suis rentré il était encore devant sa télé, assis sur son canapé. Il était comme d'habitude ! Je me suis rapproché et… Et je l'ai découvert, la gorge tranchée avec une de ses foutues bouteilles de bière ! Il y avait un message à côté de lui… Ses dettes ont été payées mais… Ça a pris trop de temps alors, ils ont mis fin à ses jours… Je l'ai retrouvé et… Je ne me suis pas sentie triste une seule seconde ! Je me suis sentie heureux et soulagé ! C'était mon père et… Et j'en ai rien à foutre de sa mort ! Où est-ce que je vais vivre ?

Les yeux désespérés du blond eurent raison de Seto qui ouvrit le portail et convia Katsuya à entrer.

-Entre. Tu vas dormir ici ce soir. Je sais ce que c'est que d'avoir un père horrible. J'ai rien ressenti non plus à la mort du mien.

Des larmes échappèrent au blond qui appuya sa tête un moment sur l'épaule de Seto. Dans un mouvement instinctif, le Kaiba lui caressa tendrement la tête. Jonouchi la releva doucement avant de plonger son regard dans celui de son ennemi. Dans un brève moment de folie, le blond l'embrassa. Ce fut doux et rapide. Un simple contact, aussi léger qu'une plume de soie. Un instant merveilleux qui fut briser en un instant.

-J'aurais pas dû faire ça… Désolé Kaiba… Je… C'est pas une bonne idée pour moi de dormir ici. Je dois y aller. »

Seto regarda, impuissant, Jonouchi disparaître dans la nuit.


Quand Seto revint sur terre, Jonouchi dansant collé-serré contre un gars complètement bourré. Apparemment, le match venait de se finir avec une victoire de leur équipe. Le Kaiba se renfrogna en buvant son verre. Il n'aimait pas du tout comment ce type caressait le blond. De quel droit baladait-il ses mains sur ce qui allait lui appartenir ? Le brun finit son verre cul-sec avant de se diriger vers le « couple ». Il dégagea le poivrot et se met à sa place. Jonouchi se déhanche sensuellement tout contre lui. Seto se demande un instant s'il sait qu'il a pris la place de l'autre abruti.

« Jaloux, Kaiba ? »

Un sourire échappe malgré lui à Seto qui emmène son blond en dehors du bar.


Katsuya se leva lentement, les yeux fermés. La vive lumière qui l'avait assailli ce matin lui brûla quasiment les rétines. Un douloureux mal de crâne le prit soudainement alors que certains souvenirs de la nuit dernière lui revinrent en mémoire. Il se rappelait d'être sorti boire un verre au bar du coin puis de s'être mis à espérer ne pas être seul… Il avait croisé quelqu'un aussi non ? Le blond avait l'impression d'avoir parlé à quelqu'un qu'il connaissait. Qui c'était déjà ?

Kaiba !

Ce nom s'illumina dans sa tête en un éclair. Brusquement il ouvre les yeux et regarde frénétiquement autour de lui. Personne. Il se masse lentement les tempes avant d'entendre un miaulement en bas du lit. Baissant la tête, il remarque Ôgi qui se frottait contre les draps au sol. Prit de panique, le blond soulève sa couverture. Un immense soupir de soulagement sort de ses lèvres quand il constate qu'il porte ses vêtements de la veille. Bonne nouvelle, il n'avait pas couché avec le brun.

Désireux de quand même savoir ce qui avait bien pu se passer entre lui et son ennemi de toujours, il chercha son téléphone des yeux. Katsuya le remarque de suite sur sa table de nuit, sous une étrange enveloppe mauve. Fronçant les sourcils, il l'attrape puis l'ouvre délicatement. Son nom était inscrit dessus avec une écriture calligraphiée magnifique. C'était signé Seto Kaiba, sans aucun doute.

« J'ai pris soin de te ramener chez toi.

Vu ton état d'ébriété et ta façon d'aguicher tout le bar telle une chienne en chaleur, il le fallait bien avant que l'on ne profite de toi.

Vu le service que je t'ai rendu je crois que tu m'en dois un en échange.

D'ailleurs, tu n'as pas arrêté de te plaindre de tes « amis » qui se mettent en couple et te laisse seul dans ta détresse émotionnelle. Pour t'avoir écouté ainsi pendant des heures avant que tu ne finisses par enfin t'endormir, je crois même que tu m'en dois deux.

Viens me voir à la Kaiba Corporation quand tu te seras de nouveau sobre.

Autant commencé tout de suite.

Seto Kaiba »

Katsuya resta un moment coi en fixant la lettre. Même dans son écriture Kaiba se montrait méprisant et énervant.

« Non mais quel connard coincé ! Pesta vivement le blond »

Il froisse violemment la lettre et l'enveloppe avant de les balancer à travers sa chambre. Machinalement, il tend le bras vers son réveil pour vérifier l'heure.

11h48

En se passant une main dans les cheveux, Katsuya finit par se lever pour attraper d'autres vêtements dans son armoire. Ôgi miaule une nouvelle fois, se frottant contre les jambes de son maître cette fois-ci. L'adolescent le regard en souriant.

« Je sais, Ôgi. Laisse-moi aller prendre une douche et après je te donnes à manger ! Rit-il en se dirigeant vers sa salle de bain. »


Katsuya resta un long moment sous la douche. Il savoura pleinement la chaleur de l'eau ruisselante sur sa peau, soupirant d'un plaisir non-contenu. Il se masse le cuir chevelu doucement, espérant faire passer son mal de crâne. Heureusement, il n'avait pas autant bu que d'habitude. Ses muscles endoloris se détendent peu à peu tandis qu'il passe le savon sur son corps. Il s'étire longuement tout en prenant soin de ne pas se froisser un muscle. Après avoir ramené ses cheveux en arrière à l'aide de sa main, il passe sa tête sous l'eau et sens avec délectation le savon couler lentement contre lui. La buée vint se déposer sur la vitre de la douche, cachant son corps par la même occasion. La chaleur continua d'augmenter ce qui raviva des bribes de souvenirs à Katsuya.

La nuit dernière lui avait laissée un goût amer dans la bouche. Comme s'il y avait eu une ouverture qu'il n'avait pas saisie. Un souvenir lucide lui rappela qu'il avait dansé contre un homme qu'il ne connaissait pas, dans le fugace espoir de voir Kaiba jaloux. Pourtant, cela avait marché… Katsuya se remémora que le brun s'était collé contre son dos, pressant sa virilité contre ses fesses… Ils avaient ondulé l'un contre l'autre pendant quelques secondes et… Une fièvre s'empara du corps du blond qui sentit un frisson de plaisir le long de sa colonne vertébrale. Kaiba l'avait emmené à l'extérieur du bar puis dans la ruelle sombre à côté pour le plaquer contre un mur. Les sensations de ce moment s'emparèrent du corps de Katsuya.

Lentement, le blond passe une main sur sa nuque avant de descendre petit à petit, au même rythme que le Seto de la nuit dernière. Le souvenir se superposa au moment présent alors que Katsuya s'imagine avec Seto sous la douche et non dans cette ruelle sombre. L'adolescent colle son dos au sol mur de sa douche, les mains sur ses hanches. La droite descend dangereusement tandis que la gauche monta vers les tétons durcis. Elle en attrape un et joue avec, le tordant dans tous les sens. Katsuya lâcha un gémissement quasiment inaudible alors que sa main droite atteint son but. Avec une vitesse calculée, Katsuya titille son gland avant de s'empoigner à pleine main. Il se caresse lentement, imaginant sans mal les mains fines de Kaiba remplacer les siennes. La chaleur de la pièce augmente dangereusement alors que la main gauche du blond se fraye un chemin jusqu'à son anneau de chaire. Sans plus attendre un doigt y entre sans douleur, aidé par l'eau et le savon coulant encore le long du corps de Katsuya. Il s'arque violemment dans un gémissement rauque et plaintif avant d'entamer des mouvements de va-et-vient synchronisés. Un second doigt pénètre son antre, trouvant d'un coup sa prostate. Une extase sans nom s'empara de tout son être avant qu'un mouvement profond de ses doigts ne le fasse se répandre dans la douche. L'eau fait couler son sperme le long de ses jambes, le nettoyant de son méfait.

En sortant de la salle de bain, Katsuya commence par mettre une boite de pâtée dans la gamelle d'Ôgi avant de se préparer son propre repas. Alors que ce dernier chauffait dans le four, un soupir traverse les lèvres de Katsuya.

« Un jour, il va vraiment me rendre fou… »


Katsuya arrive à la Kaiba Corporation sur les coups de 13h, la boule au ventre. Le building semblait se moquer ouvertement de lui. Mais pourquoi devait-il faire ça au juste ? Kaiba se croyait vraiment tout permis ! Alors sous prétexte qu'il était riche et se croyait plus sexy qu'il en avait l'air, il avait le droit de le contrôler comme bon lui semblait ?! N'importe quoi ! Le blond inspira un bon coup avant d'entrer dans le bâtiment. Il n'allait pas se laisser intimider par
Kaiba. Le brun n'avait aucun pouvoir sur lui. Il allait entrer puis lui dire en face qu'il pouvait aller se faire foutre et se mettre son service où il pensait. Bien décidé à remettre le brun à sa place, Katsuya entre et se dirige vers l'accueil. Une jeune femme aux cheveux châtains attachés en un haut chignon y est assise. Elle tapote régulièrement sur son ordinateur et semble le reconnaitre quand il approche.

« Jonouchi Katsuya ? Lui demande-t-elle en souriant

-Oui ! C'est moi.

Le blond se sentit soudain mal à l'aise. Visiblement, Kaiba avait prévenus ses employés de son arrivée d'aujourd'hui.

-Monsieur Kaiba vous attends dans son bureau. Voici un badge pour déverrouiller le dernier étage de l'ascenseur. Celui de gauche car celui de droite ne va pas tout en haut. Lui dit-elle dans un sourire tout en lui tendant un badge mordoré

-Mer-Merci… »

Le malaise du blond s'intensifie en montant dans l'ascenseur de gauche. Il pose le badge sur le scan avant d'appuyer sur le bouton du dernier étage soit le 54ième. Ce bâtiment était donc aussi haut que cela ? Il n'y avait même pas moins de 15 sous-sols… La folie des grandeurs sûrement. La sonnette signifiant qu'il était arrivé retentit, donnant à Katsuya des sueurs froides. Surtout, ne pas flancher.


Le petit sourire mesquin qu'affichait Seto Kaiba fit frissonner de rage Katsuya. Ce dernier fixait le brun sans sourciller. Il se tenait droit, les mains dans le dos, aucune émotion ne déformant son visage. Ses sourcils étaient cependant légèrement froncés et Kaiba savait qu'il pouvait le mettre en colère d'un seul claquement de doigt.

« Tu es donc venu. Je pensais que tu préférerais être avec tes amis.

Le visage réjouit de Seto fit grogner Katsuya qui répondit, tout de même calme.

-Ils n'ont pas de temps à m'accorder. Et puis j'ai besoin de réviser. Si tu pouvais donc me dire de suite ce que tu veux pour que j'y retourne.

Seto n'avait pas l'habitude de voir le blond aussi calme et assidu dans son travail. Il s'était cela dit renseigner sur lui depuis quelques jours. En cours, il était concentré et isolé. Il s'éloignait de ses amis qui ne faisaient que se bécoter h24. Le Kaiba s'empêcher de grimacer de dégoût alors que Katsuya se plongeait dans un bouquin différent d'heure en heure.

-Je sais. Tu as un examen lundi prochain. Cela dit, je n'arrive pas à trouver sur quoi il va porter… Plusieurs examens d'université sont prévus ce lundi mais tu n'es sur aucune liste.

Katsuya tiqua en entendant ce que savait le brun. Il avait pourtant caché du mieux qu'il pouvait de dissimuler ce qu'il venait faire dans le futur…

-Je ne passe pas mon examen à l'école. Je le passe dans un hôpital. Celui-ci accepte de laisser des futurs universitaires passer leurs examens. Si ça concerne une filiale de la médecine bien sûr. Ais-je satisfait votre curiosité, Monsieur Kaiba ?

Son nom prononcé ainsi et par cette bouche résonna à ses oreilles comme une douce musique. Le blond savait vraiment comment le mettre dans tous ses états… Un jour il allait finir par le rendre complètement fou…

-Toi ? Dans la médecine ? Eh bien, je dois bien avouer être impressionné ! Mais bon ce n'est pas la raison de ta visite ici.

Katsuya ravala une insulte bien sentie avant de reprendre un masque sans expression. Il y était presque.

-Qu'est-ce que je fais là alors ? Demanda-t-il avec tout le self-control qu'il avait

-Tu vas réviser.

Kaiba se leva de son siège et se rapproche du blond. Ce dernier ne bouge pas, ne comprenant pas ce que lui voulait le frère de Mokuba. Seto lui confisque son téléphone et l'éteint sous ses yeux tout en lui montrant un coin de la pièce. Il s'y trouvait un bureau avec des piles de livres et son ordinateur portable.

-Mais ? Murmura Katsuya sans comprendre

-Hier tu t'es plains de ne pas pouvoir être tranquille cinq minutes pour réviser alors voici ton nouveau bureau. Je dois aller à une réunion donc pas de téléphone allumé. Personne ne sait que tu es ici et personne ne pourras te déranger en t'appelant. Ne m'en veux pas mais j'ai fouillé dans ton ordinateur. Tu devrais penser à mettre un mot de passe ! Fit Kaiba en sortant de son bureau

Katsuya fixa un moment la porte qui venait de se refermer avant de laisser un sourire s'étaler sur ses lèvres. Il le savait, Kaiba était le seul à pouvoir lui donner du silence…

Ni une ni deux, le blond s'installe au bureau et allume son ordinateur. Seto savait ce qu'il voulait faire plus tard… Ce n'était pas grave vu que le brun ne le dirait pas. Bien sûr, il allait s'en servir pour un prochain chantage. Le blond n'y pensa cependant plus et se pencha sur ses révisions.


La journée se termina dans un calme absolu. Quand Seto était revenu de sa réunion, il s'était contenté de s'installer à son bureau et de travailler. Le silence régnant dans la pièce était souvent brisé par des bruits de touches de clavier, des pages de livres qui sont tournées et tournées encore, des secrétaires qui apportaient des dossiers au Kaiba et des soupirs venant du blond. Seto jetait de temps en temps des coups d'œil à son compagnon de bureau et s'amusait de certaines de ses mimiques. Le blond fronçait les sourcils et se plongeait dans un bouquin quand quelque chose qu'il ne comprenait pas se trouvait sur son ordinateur. Il soupirait tout en se passant une main fébrile sur sa nuque quand il perdait espoir et se fustigeait mentalement. Tout cela attendrissait le Kaiba. Il avait toujours été fasciné par le blond. Sa façon de se mettre en colère, de prendre sur lui quand la situation l'exigeait, de protéger au péril de sa vie ses amis, sa ferveur à se mettre à l'ouvrage, son amour inconditionné pour sa petite sœur et son caractère… Caractère qui lui plaisait de plus en plus.

Il découvrait une facette de la personnalité de Katsuya qui ne le laissait pas indifférent. Depuis des mois, il se prenait à regarder le blond. A l'observer plus que de raison et de fantasmer à l'idée que plus se passe entre eux. Leurs petites batailles de regards et d'insultes lui manquaient et c'était ce qui l'avait mis sur la voie. Il était irrémédiablement tombé amoureux de Katsuya. Bien sûr, il ne pouvait pas tomber plus bas. Le blond le haïssait, il le lui avait prouvé pendant ces années de côtoiement. Mais maintenant, tout était différent. Après cette nuit au bar, où Katsuya s'était plaint de ses amis en couple et la façon dont il s'était comporté avec lui… Seto avait compris qu'il avait une chance. Et qu'il devait la saisir, avant que ça ne soit trop tard et qu'on lui vole le blond sous les yeux. Il venait juste de marquer de nombreux points avec cette après-midi bien calme.


Katsuya posa un regard ennuyé sur ses camarades. Certains étaient assis sur le sol du couloir et procédaient à des révisions de dernière minute tandis que d'autres se vantaient de ne pas avoir eu besoin d'ouvrir un seul bouquin. Ils se trouvaient dans le couloir menant à la salle de conférence où les médecins se réunissaient pour présenter des cas encore jamais vu en médecine. Afin de ne pas s'encombrer, il avait acheté de nombreux PDF de ses livres et les feuilletait négligemment. Ceux qui s'auto-congratulaient de leur futur réussite lui donnèrent envie de cogner un mur et même d'en encastrer quelques uns dedans. Le blond sourit intérieurement en s'imaginant leur tête une fois devant le sujet de l'examen. La première partie n'était un examen écrit basique mais Katsuya craignait la seconde. Cela s'avérait être un oral face à deux grands noms de la médecine... Il allait lui falloir apprendre à ranger les griffes et ne pas sortir les crocs. Un pouffement lui échappa quand il remarqua parler de lui-même comme Kaiba. D'ailleurs, le remercier était de rigueur. Après tout, le brun lui avait offert un endroit tranquille où travailler.

« Vous pouvez entrer ! »

Katsuya sursauta violemment au son de la voix rauque juste à côté de lui. Il avait été complètement déstabilisé par le souvenir de ses révisions aux côtés de Kaiba. Tout le monde était entré sauf lui et il semblerait que leur surveillant était venu vérifier s'il ne manquait personne. Même si Katsuya se savait prêt, il ne put s'empêcher d'entrer dans la salle la boule au ventre.


Le temps passe comme au ralenti. Comme si un petit diablotin s'amusait à faire tourner l'aiguille de l'horloge beaucoup moins vite. Le regard du surveillant qui se baladait d'un adolescent à l'autre le rendait nerveux et les soupirs alarmistes de ses camarades n'arrangeaient en rien son état. La grande aiguille dépasse le 12 signifiant qu'une autre heure venait de finir. Il ne lui en restait plus que trois avant que l'épreuve ne se termine. Katsuya fit tournoyer son stylos entre ses doigts tout en se tordant le pied sur le sol. Les ricanements moqueurs de son camarade de gauche commençaient à l'énerver mais il devait garder son calme. Ce genre de gars voulait juste déconcentrer les autres par pur plaisir sadique. Le blond avait appris à contrôler sa colère depuis quelques mois déjà et il ne devait pas gâcher ses efforts pour si peu. L'image de Seto lui traversa l'esprit un instant, lui procurant un étrange courage. Mine de rien, il voulait réussir pour ne pas le décevoir. Pour lui prouver qu'il n'était pas qu'un abruti fini seulement centré sur la baston. Il allait réussir cet examen haut-la-main.


Plus qu'une heure avant la fin de l'examen. Ils n'étaient plus que trois dans la salle. Katsuya jeta un coup d'œil à ses deux derniers camarade d'infortune. L'un d'entre eux, une jeune femme plutôt mignonne, se levait pour rendre sa copie au surveillant. Le dernier, le crétin qui ricanait tout à l'heure sortit à son tour non sans lui avoir envoyer un sourire goguenard. Le blond tiqua avant de se re-reconcentrer sur sa copie. Il ne lui manquait que le QCM avec des situations réelles. Il n'y avait que 15 questions. Il avait grandement le temps pour bien comprendre la situation dans laquelle les personnages fictifs se trouvaient. Il se tordit violemment la cheville au sol pour évacuer la pression par la douleur et se plonge dans sa lecture des situations. Plus qu'une heure et il serait sortit d'ici. Le surveillant ne le quittait pas une seule seconde des yeux, fasciné par la concentration du jeune homme.


Katsuya se trouvait actuellement à la cafétéria en compagnie des autres. L'autre qui avait ricaner le regardait fixement tout en chuchotant avec ses potes. Le blond ne savait pas ce qu'ils disaient et franchement il n'en avait rien à faire. Il envoyait des messages à Kaiba qui lui avait demander comment la première partie de l'examen s'était déroulé. Katsuya n'avait pas hésité à lui révéler qu'il était rester les quatre heures, ayant pris son temps pour ne pas aller trop vite et bâcler ses réponses. Seto l'avait juste féliciter pour ça, lui annonçant qu'il lui était redevable pour ce coup-là. Le blond ne put empêcher un sourire amusé étirer ses lèvres. Décidément cet enfoiré ne changerait jamais. Un coup d'œil à l'horloge de son téléphone lui confirma qu'il ne lui restait que peu de temps avant d'entamer la seconde partie de l'examen. Bientôt, on allait venir les chercher un par un pour les emmener dans d'autres pièces. Sûrement une petite pièce avec des fauteuils... Katsuya stressait vraiment pour la suite. Rester enfermé le temps d'un oral avec deux véritables médecins qui le regardait fixement, jugeant chacun de ses gestes et chacune de ses réactions. Le blond secoua violemment la tête. Il ne devait pas céder à la pression, pas si près du but. Serrant compulsivement son verre dans sa main, Katsuya se retordit la cheville au sol. S'imaginant perdre ses moyens devant son jury, il serra son verre plus fort encore. Le blond finit par briser le verre, provocant un grand silence dans la cafétéria. Une infirmière, qui venait de finir de manger l'emmena dans une salle d'observation pour lui faire un bandage.


Katsuya se trouvait actuellement devant un bureau. Celui du chef de la chirurgie pédiatrique à en juger par la plaque accroché à la porte. On l'avait assis sur une chaise, juste devant cette dernière. Il continuait à inconsciemment se tordre la cheville sur le sol avant de recevoir un message. En voyant qu'il s'agissait là de Kaiba, Katsuya l'ouvrit et le lut.

Je t'ai vu réviser. Reste concentrer sur tes connaissances et s'il le faut, imagine moi à la place du jury. Prouves-moi que tu n'es pas qu'un vulgaire chien de combats clandestins mais un futur merveilleux pédiatre. SK

Katsuya sourit tendrement. Seto avait une drôle de façon de l'encourager mais il semblerait que cela fonctionne sur lui. La porte du bureau s'ouvrit, laissant partir la jeune femme sortit en avant-avant dernière lors de la première épreuve. Elle lui fit un sourire d'encouragement avant d'arpenter les couloirs d'une démarche assurée. Cela avait l'air de s'être bien passé pour elle.

« Jonouchi Katsuya, vous pouvez entrer »

Le blond se lève en caressant distraitement son bandage à la main. Il devait se calmer. Tout irait bien s'il se calmait. Déterminer à réussir, Katsuya entre dans le bureau dont la porte se referme derrière lui. Le sort en était jeté.


Jonouchi Katsuya rentre chez lui complètement épuisé. Il avait l'impression qu'on lui avait complètement drainé le cerveau. Son ventre criait famine mais il ne s'en occupa pas et s'écroula sur son lit, sans même prendre le temps de se déshabiller. Le blond entendit Ôgi miauler fortement près de son oreille tout en lui griffant légèrement le cou mais le sommeil le happa en moins de deux et il s'endormit.

Ce fut sa sonnerie de téléphone qui le réveilla en plein milieu de l'après-midi. Katsuya grogne tout en tentant de se rapprocher de sa table de nuit. Il tendit la main, tâtant la surface plane mais ne trouva rien. Après avoir lâché un gémissement fatigué, il ouvre les yeux et tente de repérer le petit fugueur. Le blond finit par se souvenir de la veille et sortit le vil perturbateur de la poche arrière de son pantalon. Le son strident qui en sortait le dérangeait plus que de raison alors il décrocha sans même regarder qui l'appelait.

« Quoi ?! Hurla-t-il

-Ah, Jonouchi-kun... Bonjour... Lui répondit craintivement une petit voix fluette

-Yugi. Désolé... Mon examen d'hier m'a complètement vidé... Hey. Qu'est-ce qu'il se passe ? Se calma instantanément le blond

-Vu que les examens sont enfin terminés... Je me disais qu'on pourrait se retrouver tous ensemble cette après-midi pour fêter ça... On va à la salle d'arcade...

Le ton peu assuré du Maître du Jeu fit soupirer le blond. Yugi semblait regretter sa demande. Katsuya savait que le jeune homme n'aimait pas le laisser seul dans son coin tandis que les couples restaient collés ensemble.

-Tu sais que normalement c'est les résultats que l'on fête ? Oh et puis prendre l'air va me faire du bien tiens, qui d'autre vient ? Questionna le blond tout en sachant ce qui allait suivre

-Atem, Duke, Anzu, Honda-kun, Shizuka-san et Maï-san ! Elle vient en ville pour quelques jours.

-D'accord. Je vais me doucher et je vous rejoins plus tard.

-Viens quand tu veux ! A toute ! »

Katsuya raccrocha sans répondre. Maï venait... Oh bien sûr elle l'avait prévenu. Ils avaient été ensemble quelques temps mais ça n'avait pas marcher. Le blond n'avait pas se voiler la face plus longtemps et avait avoué à la jeune femme ses véritables penchants. Maï ne l'avait pas jugé et l'avait encourager à se déclarer à l'élu de son cœur mais il ne pouvait s'y résoudre. Seto Kaiba n'était pas facile à aborder, surtout pour ce genre de sujet. Et puis ils étaient sensés se détester aux dernières nouvelles.

En sortant de la douche, Katsuya se demandait comment cette après-midi allait se finir. Il avait le mauvais pressentiment que la présence de Maï allait donné des idées à ses « amis un peu trop envahissants ». Oui, Anzu n'allait pas se gêner pour ramener leur histoire sur le tapis.

Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter ? Il aurait dû rester coucher tiens...

Après avoir nourrit Ôgi d'une double portion de poisson pour se faire pardonner de l'absence de repas d'hier soir, il avala un sandwich fait à la va-vite puis sortit de chez lui. Ne voulant absolument pas se presser, il flâna tranquillement dans les rues. Il fallait qu'il repousse le plus possible la confrontation avec les autres, même s'il était ravi de revoir Maï après tout ce temps.

Complètement perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas la limousine le suivre discrètement.


Katsuya avait un immense sourire aux lèvres. Maï avait le don de lui faire oublier tout ce qu'il y avait autour de lui. Il ne s'occupait que d'elle, ne parlait qu'avec elle et ne jouait qu'avec elle. De toute façon, tous les autres étaient plus qu'occupés. Anzu restait concentrée sur l'arcade de danse et battait chacun de ses adversaires sous les applaudissements de son petit-ami. Honda apprenait à Shizuka comment jouer au flipper, Yugi et Atem jouait à Duel Monster et Mokuba était partit rejoindre sa petit-amie dans le centre-ville.

Les deux blonds menaient donc bataille donc la Reine zombie, armés d'armes en tout genre. Maï avait jeté son dévolu sur une faux rouge sang dont le manche représentait une fée, les ailes entourant son corps. Katsuya avait gardé la simplicité avec deux armes à feu utilisant sa puissance magique pour créer ses balles. Heureusement que son personnage était puissant sinon il serait mort depuis longtemps ! Maï hurle de joie en remarquant qu'ils ont presque réussis à battre leur ennemi. Katsuya utilise toute son énergie magique pour lancer sa plus puissante attaque sur la Reine zombie avant que sa camarade de guerre ne lui donne un coup fatal. C'est sur une image de « Mission Complete » que leur personnage apparaissent, épuisé pour celui de Katsuya et brandissant sa faux pour Maï. Se levant de l'arcade pour laisser place à deux nouveaux participants, ils décident d'aller boire un coup pour célébrer leur victoire écrasante.

Alors que les deux blonds sont assis à une table avec un milk-shake à la vanille et smoothie mangue, ils sont rejoint par tous les autres. Katsuya observe Anzu qui a un sourire ravie aux lèvres en les voyant tous les deux proches. Le Jonouchi sentit de suite les ennuis pointer le bon de leur nez, tout comme Maï qui lui prit la main pour le calmer. La brune s'installe aux côtés du « couple » et s'exclame bruyamment :

« C'est beau de vous voir toujours aussi proche ! Vous êtes si mignon ensemble ! Pourquoi vous vous êtes séparés ? Ca se voit que vous êtes fait l'un pour l'autre ! Comme des âme-soeurs !

Katsuya grogne légèrement, serrant compulsivement son verre dans sa main. Maï se mord la lèvre inférieur, sentant que son ami allait bientôt craquer et balancer ses quatre vérités à la jeune fille. Yugi tente une approche pour calmer les esprits mais Duke rejoignit sa petite-amie dans son plan

-C'est vrai ! Pourquoi vous être séparés ? Je ne comprends pas... Jonouchi, tu lui as couru après pendant je ne sais pas combien de temps. Qu'est-ce qui t'es arrivé ? T'es si bien blotti dans ta solitude ?

-Tu vois ! Même Duke est de mon avis ! Si tu continues comme ça tu vas rester seul toute ta vie, Jonouchi ! Je m'inquiètes pour toi...

Maï lâcha la main de Katsuya. Peu importe ce qu'elle faisait, elle ne pouvait pas empêcher la tornade blonde de passer et de détruire tout ce qu'il y avait sur son passage. Yugi recula instinctivement en emmenant son petit-ami, Honda et Shizuka dans son sillage. Vu le regard qu'avait le blond, mieux valait ne pas s'en mêler. Un bruit de verre brisé retentit à travers la salle d'arcade et Anzu avale difficilement sa salive en remarquant la main en sang de Katsuya. Ce dernier se lève et prends sur lui pour ne pas crier comme il en a l'habitude.

-Anzu, Duke... Je peux savoir pourquoi vous vous mêlés de MA vie amoureuse ? En quoi celle-ci vous regarde ? Si j'ai rompu avec Maï c'est avec une bonne raison et sur un commun accord. On a compris que ce n'était pas sérieux entre nous mais juste un petit flirt sans importance. Certes, c'était magique. Certes Maï est sûrement mon âme-soeur mais sachez bien qu'une âme-soeur n'est pas forcément l'amour de notre vie... Maï et moi, on est similaire. On est comme des jumeaux qui se comprennent en un seul regard, un seule geste. C'est justement pour ça pour qu'on ne peut pas être ensemble ! On est trop complémentaire ! Et ne vous inquiétez pas pour moi, je ne vais pas rester seul toute ma vie. Si ça peut vous rassurer je vais bientôt me mettre avec quelqu'un. Faut juste que cet enfoiré se décide à enfin bouger et se retirer le balais qu'il a dans l'cul. Maintenant, excusez-moi mais j'en ai ras-le-bol. Je me casse et le premier qui me téléphone pour me parler de Maï ou de ma vie amoureuse, je vous jures que je vous retrouve et que je vous tue. Je vous tuerais tellement lentement que vous supplierez la mort de vous faucher toute de suite. C'est compris ?

La voix basse et affreusement rauque de Katsuya fit trembler de peur Anzu qui se retrouva dans les bras de Duke. Ce dernier avait les yeux écarquillés, n'ayant jamais vu un tel état de rage dans ceux du blond.

-Com-Compris... Murmurèrent-ils doucement »

Katsuya s'excuse auprès de Maï et des autres ainsi qu'au personnel pour le verre. Il paie double pour se faire pardonner et sort de l'arcade, la main toujours en sang. Maï regarde Anzu et Duke avec colère mais se contente de soupirer avant de partir à son tour, rentrant chez elle.


Seto Kaiba rentrait chez lui, bien installé à l'arrière de sa limousine, quand il remarque Jonouchi marchant la tête basse. Le brun fait s'arrêter Rolland et hèle le blond.

« Oï ! Qu'est-ce que tu fais ? Mokuba m'a dit que vous étiez à la salle d'arcade.

Katsuya regarde Kaiba avec un regard blasé. Le PDG de la Kaiba Corporation fronce les sourcils avant de remarquer la main en sang du blond. Il le fait monter dans la voiture et, sans que le moindre mot ne soit prononcé, celle-ci démarre.

Ils arrivent au Manoir Kaiba quelques minutes plus tard. Seto fait entrer Katsuya à sa suite, le menant de suite à la salle de bain. Il ouvre un placard et en sort un bandage. Il lui bande la main avant de lui demander comment cela était arrivé

-Anzu et Duke se sont encore mêler de ma vie amoureuse... J'ai serré mon verre trop fort et il s'est cassé dans ma main. Exactement au même endroit que lors de mon examen.

Seto observa minutieusement le visage du blond. Il voyait bien qu'il en avait marre et qu'il avait besoin de se changer les idées.

-Ce week-end je dois aller à un gala de charité... Ma cavalière s'est désistée à la dernière minute. Tu veux venir avec moi ? Passer tes nerfs sur de vieux riches aux mœurs anciennes va sûrement te détendre un bon coup.

Katsuya leva les yeux pour regarder Seto. Il lui fit un sourire goguenard avant d'accepter.

-Je risque de détruire ta réputation mais... A tes risques et périls »

To Be Continued...

Et voilà qui conclut cette première partie ! La seconde arrivera bientôt (disons vers la fin du mois ou début mois prochain). D'ici là je vous dis merci d'avoir lu et n'hésitez pas à me donner votre avis !

Biz !