Auteur: fantasy112
Rating:M
Mon amour de la Trinité…
Disclaimer : Tout le monde le sait, nan? Harry Potter appartient à J.K.ROWLING… Ma seule motivation est le plaisir de l'écriture.
Mon couple préféré: HPDM (DMHP)
Couple principal: DMHP pour les autres, au fur et à mesure… Ceci est un slash, alors homophobe passez votre chemin. Les personnes sensibles devraient éviter ma fic. J'ignore encore un peu de quoi elle sera faite (le syndrome du personnage qui échappe partiellement au contrôle de l'auteur, m'arrive parfois). Je n'ai aucune prétention, j'essaierai simplement de faire de mon mieux, pour ce qui est MA PREMIERE FIC! Pour les fautes… nobody's perfect (anglais limité TT).
Et si l'Héritier pour échapper à la mort avait été envoyé sur terre dans le monde de la magie…
CHAPITRE 1 Le chaton évanoui
Le survivant ferma les yeux. Les grognements bestiaux de son oncle se faisaient de plus en plus forts, bientôt ce porc allait se libérer et lui ficher la paix. Le visage enfouit dans l'oreiller, il se contentait de plaquer deux mains au mur afin de ne pas s'y cogner. La douleur omniprésente se faisait toujours plus vive vers la fin.
(-)Petite pute…
Six mois que cela durait. Au début, le tout premier soir de ses seize ans ans, l'adolescent s'était débattu comme un diable. Conscient de son échec, l'autre l'avait enfermé dans ce placard sous l'escalier qui lui servait de chambre jadis. Les jours suivants, il obtint quotidiennement pour toute nourriture un unique verre d'eau accompagné d'un quignon de pain rassis. Affaiblis, il fut battu dans la soirée du troisième jour pour s'être de nouveau refusé à Vernon. Cinq minutes par semaines lui étaient accordées pour sa douche et concernant ses besoins, l'homme le conduisait une fois par jour aux wc, lorsqu'il y songeait! Sinon, il utilisait un des coins du petit espace. Ce traitement de dressage composé de pain et d'eau devint vite une habitude, il dura un mois. Le suivant, Harry amaigrit et soumit, le passa dans sa chambre avec Hedwige en cage et des barreaux à la fenêtre.
Tante Pétunia se bornait à ignorer son existence, excepté en matière de tâches ménagères. Même quand Dudley s'enfermait en plein jour dans la chambre, en compagnie de son père, elle ne commentait jamais cette attitude encore inhabituelle à l'époque. Elle n'entrait pas dans la pièce à ces moments là, le hasard y était pour beaucoup, n'est-ce pas? La vieille harpie continuait de s'extasier devant les nombreux cadeaux que lui offrait son immonde moitié.
Harry pour sa part ne se rebellait plus.
Sa colère l'avait quitté. D'ailleurs, il n'y réfléchissait guère. Dumbeldore, Remus, tout le monde à la vérité le voulait dans cette maison. Son parrain de remplacement, avec sa lycanthropie avait bien assez à faire pour se charger d'un bon à rien encombrant. Il n'oserait jamais non plus passer ses vacances au Terrier à découvert, avec la menace de Voldemort.
(-)Garce… garce…
Il y allait fort ce soir, où était-ce le traitement de Dudley durant l'après midi? L'homme agrippa ses cheveux pour le besogner plus durement.
(-)Argh…
(-)Je sais… que tu aimes, gloussa-t-il à bout de souffle en postillonnant dans son cou.
La première fois qu'il l'avait obligé à avaler sa semence, Harry manqua de s'étouffer!
Non content d'exhaler une odeur d'urine pestilentielle, le goût de son foutre lui faisait songer à un quelconque aliment pourri. L'homme émit un râle en déversant son sperme en lui. Il resta affalé sur son corps amaigrit encore un bon moment avant de se retirer.
(-)Bravo, mon garçon, tu t'améliores de jour en jour.
(-)Merci, mon oncle.
Vernon quitta la chambre en le gratifiant d'une petite tape sur la nuque.
Hédwidge dans sa cage battit alors ses ailes en le fixant de son regard sombre. L'animal semblait si mélancolique et ce depuis le premier soir où allonger sur ce lit, son oncle lui avait fais l'amour en enfonçant un chiffon dans sa bouche pour faire taire ses hurlements de douleur. Le lendemain en se réveillant, il s'aperçut que son sang avait taché le matelas. La trace y demeura incrustée. Son apprentissage ne fut pourtant pas interrompu, l'homme usa de son précieux temps afin de lui enseigner les rudiments d'une fellation efficace. La première fois qu'il recracha toute cette semence malodorante, il fut battu à l'aide d'une ceinture en cuire. Après qu'il se soit écroulé en gémissant sur la moquette, le gros tas s'agenouilla de part et d'autre de son corps. Il se branla avant de lui ordonner d'ouvrire la bouche. Vernon y enfonça sa verge pour jouir précautionneusement, pas une goutte de sa précieuse essence ne devait être dilapidée. Sans le quitter des yeux avec un sourire pervers, il lui pressa sa grosse main sur la bouche avant de lui pincer le nez. L'adolescent se contorsionna, les yeux écarquillés alors que la bouillit glissait dans sa gorge. Vernon le lâcha longtemps après que ses spasmes se furent calmés. Il flatta sa tête, satisfait.
Les prémices de cet enfer se manifestèrent vers le milieu de sa cinquième année, lors de son premier malaise durant une promenade solitaire. Le parc de Pouddlard était recouvert d'un manteau blanc. Harry ne supportait plus d'être constamment entouré par de potentiels dommages collatéraux. Tant d'êtres chers avaient péris par sa faute. James et Lily Potter, ses parents en premier lieu. Ensuite, parmi les plus marquants il y eut Cédric, puis Cho une amie sincère, exécutée froidement à l'arme blanche lors d'une sortie au Pré au lard. Tellement d'innocents mourraient dans cette guerre. Immanquablement, ils venaient ensuite le hanter dans ses rêves. Des parents… amis ou anonymes… tous s'étendaient en une interminable file sanguinolente. Les cadavres s'abattaient tels des dominos tout en l'accusant et en émettant des hurlements déchirants, dans une cacophonie abominable. Au fil des mois, les bancs de l'école se faisaient plus vides. Chacun avait perdu un proche ou une connaissance. Le lord noir particulièrement actif n'avait de cesse de vouloir investir son esprit! Pour la première fois de sa courte vie, le jeune homme bénissait Rogue et ses courts d'occlumencie. La neige crissait sous ses pas, il tendit le bras pour recueillir un flocon d'une blancheur immaculée. Un peu plus loin, il distingua une silhouette haït, déambulant avec un brun. Le jeune homme écrasa le flocon dans sa main, quelle connerie, le blanc ne représente en rien la pureté! Harry ne termina jamais sa marche, une aura noire nimba son corps alors que son cri de douleur déchirait l'air. Il se réveilla à l'infirmerie dix minutes plus tard.
A la suite de ce très court épisode, plus rien ne fut pourtant comme avant. Il s'aperçut bien vite qu'exécuter le moindre sort lui demandait plus de concentration. Mis à part les professeurs, seul ses deux proches amis furent mis au courant. Prétextant un entraînement intensif, Dumbeldore lui aménagea des cours particuliers. Snap le précieux espion du Directeur au sein même des Mangemorts, fit jouer ses relations mais n'en apprit pas davantage.
Si à l'époque Harry parvenait à faire illusion à coups de répliques cinglantes avec le prince des serpentards, toute sa prétendue assurance finit par s'envoler avec la mort de son parrain adoré. Bien sur, jamais il ne serait un lâche et pour preuve il continua ses entraînements journaliers à Pouddlard sous la houlette des professeurs. Toutefois, l'inquiétude de ces derniers ne faisait que confirmer ses craintes. Son potentiel magique s'affaiblissait au fil des mois à une vitesse terrifiante. Dumbeldord lui-même, pour la première fois de sa vie semblait totalement perdu face à cette réalité. Toutefois, les membres de l'ordre du phénix continuaient à chercher une cause à son mal avec détermination. Hermione et Ron, oui Ronald Weasley, se jetèrent à corps perdu dans la lecture des grimoires interdits fournis par le directeur. Harry donnait le change. Il faisait des apparitions dans la grande salle le plus souvent possible, pour prouver aux éventuels espions de Voldemort que rien ne l'atteignait et certainement pas un de ses sorts ridicules. Car bien entendu, le lord noir continuait à officier en coulisse pour le mener à son trépas.
Avant la fin des classes le professeur Lupin organisa de petits duels dans la salle sur demande transformée pour cette occasion en champs de bataille. Néville qui ne ménageait plus ses efforts en cours et désormais toujours dans le classement des dix meilleurs élèves réussit à lui lancer un sort qui le plaqua contre un arbre. Alors qu'il tentait de se relever, pour la seconde fois l'aura ténébreuse se dessina autour de lui, le faisant léviter à quelques centimètres du sol. Une violente douleur l'assaillit de toute part, alors qu'il hurlait comme un animal. Un doloris n'était rien comparé à cette souffrance! La seconde d'après, il retombait tel un pantin désarticulé au sol.
Après son réveille à l'infirmerie, on l'informa qu'il avait dormi durant trois semaines. Ses camardes avaient quitté l'école pour les grandes vacances depuis une semaine. Ses deux meilleurs amis de Griffondor, littéralement éjectés de Poudlard avec leurs valises par l'effrayant Rogue couinèrent au scandale devant des élèves médusés. Ce fut Rémus, le compagnon de ce dernier qui conta le tout à un survivant hilare. Il imaginait bien un Ron rouge comme un poivron et une Hermione indignée, l'air pincé à la façon de Mac Gonagal. Pourtant, avec la menace planant sur le monde sorcier, ils se devaient de profiter l'un de l'autre. D'autant que cela faisait à peine deux mois qu'ils se côtoyaient en tant que fiancer. Le rouquin pouvait se montrer d'une lenteur abominable frisant la bêtise. Si un serpentard n'avait pas jeté son dévolu sur sa Mione, Harry se demandait à quel moment l'autre aurait proposé à la jeune fille de devenir sa promise. Evidemment, en bon maladroit sa requête fut effectuée au milieu du cours de potion, alors que la jeune fille dépliait un mot doux du vil serpentard. Une rougeur sans égale aux joues, il lui hurla en se levant complètement excédé:
(-)Veux-tu devenir ma femme?
Hermione si réfléchit d'habitude lui sauta dans les bras avec un petit cri, digne des souris qui couraient dans leur dortoir la nuit.
(-)Oh! Ron, mes parents ne voudront jamais avant la fin de nos études.
(-)Alors échangeons des vœux!
C'était une manière simple pour deux jeunes amoureux de se lier par un sort sans conséquence. Il suffisait de deux roses qui après avoir été enchanté, gorgée des deux magies ne parvenaient à se faner qu'à une unique condition: l'amour devait s'éteindre entre les promis!
Harry ainsi que ses compagnons de gryffondor applaudirent devant l'audace des deux amoureux. Le professeur magnanime, comme à son habitude, leur proposa des rendez-vous en amoureux grâce à un mois de retenu à récurer des chaudrons.
(-)C'était émouvant, je ne pourrais jamais l'oublier. Rogue aurait pu passer l'éponge pour cette fois!
(-)Et sa réputation alors?
(-)Rémus, faudra me dire ce que tu trouves à ce type.
L'autre lui fit un clin d'œil amusé:
(-)Le jour où tu auras ton ou ta première petite amie, je te l'expliquerais.
Le jeune homme sourit alors qu'il décelait une véritable inquiétude dans les yeux de son parrain de substitution, malgré son air enjoué. L'arrivée de Dumbeldor, des professeurs Rogue et Mac Gonagal, vinrent confirmer ses pensées. Il apprit que sa baguette qu'il tenait au moment de l'incident était tombée en poussière et que son degré en magie avoisinait dorénavant celui d'un crac mol. Quant à sa cicatrice, disparut!
Face au malaise installé, Harry pour la première fois demanda à retourner chez les Dursleys. Bien entendu, ce vieux Dumby jugea utile d'informer sa famille d'adoption de sa nouvelle condition qu'il espérait provisoire. Pour la première fois, le visage de son oncle devint affable devant des sorciers. Le thé fut offert et il écouta avec attention les explications du vieillard sénile, alors que l'adolescent se décidait à monter dans sa chambre, furieux. En s'affalant sur le lit, il ne tarda pas à s'endormir pour ne se réveiller que dans la nuit.
Une main reposait dans son dos entre ses reins. Harry se retourna pour distinguer son oncle dans la pénombre.
(-)Tu ne recevras plus de messages et ne devras pas en envoyer sauf en cas d'extrême urgence. Ton directeur ignore pour l'instant d'où viennent tes problèmes avec ta magie mais il préfère ne pas prendre de risque. Je suis d'accord avec cela.
L'homme eut un rictus qui fit naître une folie latente dans son regard impatient. Harry agacé par sa présence ne le regardait pas.
(-)Je crois que désormais nous pourrons vivre comme une véritable famille. Qu'en dis-tu mon garçon? Tu pourras me demander ce qu'il te plaira. Dudley possède trois télés, aimerais-tu en avoir une dans ta chambre?
Les doigts boudinés reposaient à présent en haut de sa cuisse. L'adolescent à mille lieux des attentes de l'homme et ne cherchant à la vérité qu'à s'épargner une sévère correction acquiesça.
(-)Je ferais comme vous le souhaitez mon oncle!
(-)Excellent…
Le pachyderme avec une rare agilité se jeta sur lui, l'écrasant de son poids. Sa bouche puant l'alcool fut appliquée sur la sienne alors qu'il frottait une érection libérée contre son bas ventre. La vitesse d'exécution et toutes les implications des gestes de l'individu le paralysèrent dans un premier temps...
Le Griffondor se reprit!
Cette chose venait de lui ravir de force son premier baiser mais jamais, lui, Harry James Potter n'accepterait un chantage aussi odieux! Ce qui s'en suivit fut noyé dans un épais brouillard, il se souvenait encore seulement aujourd'hui, de s'être débattu. Puis, seul le noir du placard subsista. Tout son corps lui était douloureux. Il sourit quand même parmi ses larmes, en ressentant encore la présence de ses vêtements sur son corps meurtri par les coups. Les jours se succédèrent, les mauvais traitements aussi. L'adolescent sombra dans un profond sommeil une nuit après avoir bu son verre d'eau journalier. Il se réveilla attaché contre un mur et fut fouetté durant ce qui lui sembla des heures. Vernon poussait maintenant le sadisme à vouloir faire de lui une victime consentante. Affaibli au fil des jours, par le manque de nourriture et les coups il s'engagea pourtant à ne jamais céder… jamais!
Harry ouvrit les yeux sur le parc de Poudlard en plein été. Sirius se tenait à ses côtés.
(-)Bonjour!
(-)Parrain! Je suis si heureux de te voir!
(-)Moi aussi!
Il enlaça ce dernier qui lui rendit son étreinte.
(-)Ferme les yeux.
Ravi de sa présence, il obéit. L'air se fit plus tiède sur sa peau, puis il ouvrit les paupières pour se retrouver…
(-)Joyeux anniversaire!
Un véritable tumulte retentît(?)! Sa famille l'applaudissait. Ils étaient tous là, debout derrière la table remplie de délicieuses victuailles, de friandises en toutes sortes. Le bon gros gâteau avait été réalisé à n'en point douter par Molly. Cette dernière flanqua une bonne tape à Ron qui venait de se faire prendre la main dans le panier de petits pains dorés. Fred et George éclatèrent de rire, leurs bouches pleines de confiseries, eux! Mione souffla un mot à son petit ami. Harry rit car il savait qu'elle venait de le traiter de ventre sur patte. Quatre bras l'enveloppèrent dans une étreinte protectrice.
(-)Je te l'avais dis 'ly, il se doutait de quelque chose!
Elle haussa un joli sourcil:
(-)Evidemment, la meilleure chose n'était pas de lui demander ce qu'il désirait pour son anniversaire, hier au soir.
Ils l'embrassèrent avec deux baisers sonores qui le firent rire.
(-)Tu as vu Patmol?
(-)Il doit batifoler avec Lunard. A mon avis Cornedru d'amour, le discours risque de t'en incomber.
James prit un air outré qui déclencha l'hilarité générale. Il s'élança par la porte à la recherche des deux autres en pestant contre les-parrains-irresponsables-bon-à-rien. Dumbeldore venait de mettre dans sa bouche un bonbon offert par les jumeaux. Merlin, le courage de cet homme! Lily posa la tête sur l'épaule de son fils. Elle sentait si bon, sa maman. Ses cheveux soyeux respiraient le printemps.
(-)Je t'aime bébé, lui souffla-t-elle en lui caressant le visage.
Il abaissa ses paupières pour siffler de contentement en émettant des sons distincts, tel un petit basilic face à celle qui l'avait mis au monde lors d'une portée.
De nouveaux éclats de rire lui firent rouvrir les yeux. Il occupait la place d'honneur en bout de table. Remus horrifié par le récit de son mari à propos de leur nuit de noce débridée sous les tropiques, venait de lui servir un morceau de gâteau, enfourné directement dans sa bouche avec le but inavoué de le faire taire. Les éclats de rire redoublèrent et Lunard finit par murmurer quelque chose à son époux hilare. Harry rougit, il savait que l'autre venait de promettre à son fougueux étalon des nuits et des journées d'abstinence. Un morceau de salade atterrit dans son assiette.
Tu dois manger équilibré…
Euh… Mione, nous sommes déjà au dessert.
Harry soupira, il devait remettre son rêve en place illico presto. La scène se rejoua donc. Une part de gâteau arriva dans son assiette, mieux… vraiment mieux! Molly était un vrai cordon bleu. On lui ébouriffa les cheveux.
(-)P'pa!
(-)Mon petit survivant…
Harry frémit à cette appellation. Soudain ce fut le noir, le vide oppressant et opaque avec une consistance presque tangible.
Le garçon se mit à tomber.
Il avait beau hurler aucun son ne sortait de sa gorge. Il tombait, tombait… encore et encore, toujours plus profondément dans une espèce de spirale invisible. L'attraction tournoyante, mille fois pire qu'un portoloinloin broyait chaque parcelle de son être et au-delà! Combien de temps cela dura-t-il? Pouvait-on perdre conscience dans un rêve? Où étaient-ils tous passés? Sa mère, son père, Sirius, Rémus, Ron, Mione, Charlie et qui d'autre? Hagrid! Oui, le demi-géant s'était régalé, il l'avait bien inclus à son rêve, non? Harry s'écroula lamentablement sur un sol froid. D'abord, la lumière l'aveugla une seconde puis il se redressa au milieu d'une foule.
La musique s'arrêta.
C'était un bal. Oui et la beauté de ceux qui l'entouraient le laissa sans voix. Tous des mâles… certains pourtant très efféminés auraient pu passer pour des femmes avec leurs longues chevelures blondes presque blanches. Une voix masculine intima le silence. Harry se retourna car derrière lui, sur un trône blanc se tenait, le plus bel homme qu'il ait jamais pu contempler. Le jeune adulte d'une vingtaine d'année tout au plus lui fit un sourire ensorcelant qui lui donna envie de se blottir contre son large torse. A n'en point douter, il serait à l'abri de tout mal, dans ses bras musclés tout en finesse! Les yeux d'un gris métallique le détaillèrent avec… curiosité? Il se sentit médiocre face à l'autre qui s'avançait vers lui avec une telle prestance combinée à une élégance innée. Il maintenait d'une main sa longue cape tout aussi noire que sa tenue.
Qui es-tu pour oser venir céans?
Harry fronça les sourcils devant cette copie de Malfoy.
Ce crétin me poursuit même dans mes rêves!
Le survivant cessa tout mouvement. Ses rêves? Alors, ça n'avait jamais été la réalité?
Comme pour lui faire écho, le salon de Godric Hollow se superposa. Il y avait du sang partout.
Les Plats sur la table débordaient d'asticots, et de nuisibles en tous genres. Au milieu de ce repoussant spectacle se trouvait un cimetière.
(-) …Dédié à la mémoire des victimes causées par l'incompétence de ce cracmol d'Harry James Potter dit celui-dont-l'inutilité-souille-notre-honneur.
Une larme unique roula sur sa joue, si cela ne devait jamais s'arrêter, à quoi bon s'accrocher? Mort, ils étaient morts, ses parents, Sirius tellement d'autre… Alors, pourquoi interférer? La prophétie, il n'y croyait plus! Cette folle de Trelawney, comment avait-elle pu trouver un quelconque crédit auprès de Dumbeldore? Tous ceux qui se mettaient entre lui et Voldemort mourraient inéluctablement.
Un instant, ne pars pas!
Ce furent les derniers mots de l'homme de son rêve avant qu'il n'ouvre les yeux.
(-)Debout!
Il obéit.
De toute façon, cette poigne qui agrippait son cuir chevelu ne lui laissait d'autre choix. L'autre traînait son corps affaiblit. Le cimetière de son rêve le hantait toujours. Les stèles funéraires s'animaient en une danse macabre lui donnant le tournis. Elles tourbillonnaient inlassablement devant ses yeux, si bien qu'il chuta perdant ainsi quelques secondes, conscience. Une minute plus tard, il tenta de se relever, en vain! Son corps pesait beaucoup trop lourd, en fait une masse l'écrasait… Harry ouvrit les yeux alors qu'une violente douleur se faisait ressentir au niveau de son anus. L'adolescent poussa un hurlement déchirant qui mourut l'instant d'après lorsqu'il fut bâillonné. Seul ses grognements gutturaux accompagnés des gémissements de son oncle qui se délectait de l'étroitesse de son rectum résonnaient dans la chambre.
Vernon y allait sans se préoccuper des doigts crispés de Harry qui ne pouvait que subir. Toutes ces années à le craindre, lui et sa magie de sauvage, alors qu'il crevait d'envie de faire saigner son petit cul vierge! Il avait été obnubilé par les larmes que son neveu verserait, cette façon qu'il aurait de se tortiller vainement, épinglé sur ce lit. Seulement… jamais, au grand jamais il ne s'attendait à tirer le plus merveilleux coup de sa vie.
Vernon jouit ce soir là, les larmes aux yeux.
De longues minutes après, il se retira de son chaton évanoui. Il l'avait détérioré mais après une petite semaine ce dernier serait opérationnel. En attendant, il explorerait ses merveilleuses lèvres pleines…
A suivre…
Le 25/12/05 01H26 du matin.
