Disclaimer : Tout ça, c'est à Hoshino! xD Je ne fais que m'approprier ses superbes créatures le temps d'une fic!

Couple : C'est un Yullen.

Rating : Parfaitement innocent pour le moment, mais qui sait ce que cela donnera par la suite?

Petite note : Une lectrice m'a dit qu'elle serait heureuse de voir si j'étais capable d'écrire un Yullen tenant la route. Je ne sais pas trop vers quoi je m'engage, je ne sais pas trop où cela va mener. Mes chapitre ssont un peu brouillons, un peu étranges. laissez vous aller à la lecture. ça n'est pas grave si certaines phrases semblent incohérentes. j'espère avoir réussi à retranscrire une certaine atmosphère avant tout.

Déjà trois chapitres de prêt, donc vous n'attendrez pas trop pour la suite!

Très bonne lecture

Ceska


Londres pue. Vraiment. Le poisson, écailles, reflets verts, bleus, argentés, des petites gouttelettes poisseuses qui giclent des seaux et perlent aux manches. Certains font griller les sardines à même le sol, la peau craque, fait des miettes, qui tombent sur le pavé froid. C'est gris, c'est infect, comment je fais pour tenir? J'ai envie de vomir depuis vingt mètres. Lui s'en fiche. Il se fiche de tout. Il ne sent rien, ne voit rien, c'est un aveugle qui se déplace sans se cogner aux gens, voilà tout. À la congrégation non plus, il ne voit personne, mais moi j'ai l'impression d'être encore plus transparent. Je suis fade, invisible, je suis un élément du décor.

Soudain, il s'immobilise. Là bas, au bout. Il l'a senti. Moi, je le vois. Une âme en peine. Juste au dessus de l'épaule de celui qu'elle possède. Grand brun, le genre costaud. L'ombre est vacillante, elle s'étiole, reprend de la consistance. Elle pleure, elle crie? Je sais combien tu as mal, apaise toi. ça ne va pas durer longtemps. Le temps qu'on dégaine les armes. Qu'on courre jusqu'à toi, qu'on te fende en deux. Ceux qui sont autour partirons en hurlant, et alors on sera tous seuls, tous seuls avec toi. Je regarderai ton dernier moment.

Voilà. Il s'élance comme un trait noir. Un seul geste. C'est fait.

Kanda rengaine son sabre.

" Allez, Moyashi, on y va "

S'il disait ne serait-ce que ça, ce serait trop beau. Dans mon cas, un simple regard froid tient lieu de déclaration. Je me fiche éperdument de ton regard, Kanda. Je me fous de toi. Vraiment. Tu peux m'envoyer tous les silences du monde dans la tête, je n'en ai rien à faire. Même pas de la colère, même pas la haine qui enfle comme une vague, qui déferle, qui s'écrase, verte. Rien. Le vide. Quand tu fixes tes yeux froids sur moi, tu créés seulement un grand vide.

Si tu savais ce que je te déteste.


Et voilà, cher lecteur! Un prologue un peu sans queue ni tête, mais les chapitres futurs s'étofferont et se préciseront!