Salut mes sucrettes me voilà pour une Fanfic, une vraie cette fois ci. Un truc en plusieurs chapitres à ne pas mettre entre toutes les mains. Il y aura du yaoi, de l'hétéro et peut-être du yuri (c'est pas dit)
L'univers de Saint Seiya ainsi que les personnages ne m'appartiennent pas, malheureusement. Seul le personnage de Silva et quelques autres sont à moi.
J'espère qu'elle vous plaira.
Bonne lecture
Chapitre 1: Cette prison qui ne vous sied pas
Après plusieurs siècles d'attente, de souffrance et de haine grandissante, j'ai acquis la force nécessaire. Je vais vous libérer, votre place est ici, sur cette terre, permettez moi d'user de ma force afin de vous remettre dans le droit chemin. Non pas dans le droit chemin, vers la lumière qui nous est due. Mon cosmos a pu augmenter pendant tout ce temps. Vous votre cosmos est lié à ce que vous possédiez. à ce que vous avez été lié pendant plusieurs années. Nous retrouverons cet artefact. Il est à vous.
Accordez moi votre grâce, accordez moi le fait d'être à vos côtés, comme je l'ai toujours été depuis le début de votre éducation.
Revenons sur cette terre, ensemble. Retrouvons et récupérons votre bien. Et enfin, montrer notre puissance.
...
Il n'aimait pas être en réunion du sanctuaire, non seulement elles semblaient interminables, mais en plus, il devait supporter le regard légèrement noir du frère d'un de ses voisins de table. L'ambiance le pesait et le poids qu'il avait sur le cœur ne cessait de s'alourdir à caque fois qu'ils se réunissaient dans le dernier temple. De plus, la nuit avait pointé le bout de son nez. Il n'y vit rien de fameux à tout cela. Alors il baissait la tête, préférant esquiver le regard accusateur de son frère d'armes, privilégiant ce qu'écoutait le Grand Pope. Et cela semblait fonctionner plus ou moins efficacement. Quelquefois on lui remontait les bretelles. Oh qu'il détestait ça ! Ses jambes tremblaient, un tic qui prouvait son mal être psychologique. Il avait besoin de fumer, là ! maintenant ! tout de suite ! Il désirait partir, courir au plus vite vers son temple, échapper au regard bleu du félin assis non loin de lui, et les prunelles des autres par la même occasion. Prendre sa dose de nicotine habituelle. Rester seul pendant quelques heures et réfléchir. Ouais. Ça semblait une bonne option. Puis ensuite… s'entrainer avec une des nombreuses armes qu'il possédait dans son temple… bon programme pour oublier le reste.
-Shura, arrête avec tes jambes, lui chuchota son voisin de gauche visiblement agacé de voir des guiboles gigoter.
-Désolé.
Le Capricorne aurait aimé stopper ce mouvement quelque peu oppressant de ses jambes, mais là il était à bout de nerfs. Il lui était donc difficile, voire impossible, de cesser cet agissement physique.
Vivement que cette réunion s'achève...
...
Je la hais, cette perfidie. Je suis coincé dans ce cimetière de glace. Avec d'autres hommes à mes côtés. Je veux sortir de ma prison, je veux prendre ma revanche sur l'injustice qui a été commise envers moi. Athena, la déesse de la sagesse. Pfeuh! Foutaises! Elle m'a privé de ce qui m'était le plus cher et m'a envoyé chez son oncle. Et toi, qui m'était fidèle depuis mon sacrement? Où est tu? Est-ce que tu vas m'aider? Si je suis libéré de cette froide emprise, vas tu me suivre comme tu l'as toujours fait?
Et toi ma bien aimée. Où es tu? Quel sort Athena t'as réservée?
...
Minuit. Pendant précisément cinq heures et demi ils étaient tous dans le dernier temple écoutant le monologue incessant de Shion. Franchement, il n'avait pas d'autres chats à fouetter? Bah il s'en foutait. Maintenant que la réunion avait prit fin, il allait pouvoir se cloitrer dans son temple, et rester seul.
-Shushu! Une voix semblait ne pas l'entendre de cette oreille.
-Que veux tu... Aphrodite?
-Tu viens avec nous? Demanda le poisson avec un grand sourire chaleureux comme il avait l'habitude de faire.
-Où ça?
Énorme soupir de la part du suédois, et vue la moue qui commençait à se dessiner sur son visage, il semblait blasé.
-Tu ne nous pas pas écouté petite biquette.
-Cesse de m'appeler de cette façon, grogna le capricorne.
-Non, bref, nous allons boire un coup à Rodorio, tu nous accompagnes?
-Ça dépend des personnes qui y vont.
Nouveau soupir, mais cette fois-ci ce fut un souffle qui exprimait l'agacement.
-Tout le monde sera là, souffla-t-il.
-Même le pope?
-Même le pope, et Kanon également.
Shura ne savait pas trop quoi faire. Il aurait aimé leur tenir compagnie, au moins pour faire plaisir à son ami d'eau de mer, mais... Non, décidément il n'y parviendrait jamais, supporter le regard des autres était bien trop pesant pour lui. Et seul le poisson et le cancer étaient ceux avec qui il s'entendait le mieux. Bah oui, être les meilleurs amis depuis leur arrivée sur les terres sacrées de Grèce, ça aide, forcément. Mais avec les autres c'était bien plus dur. Surtout avec le lion, Aiolia, qui, depuis leur retour à la vie, avait du mal à lui pardonner le meurtre de son frère, et il n'arrivait pas à pardonner à Saga pour les mêmes raisons. Mais pour le Sagittaire, il ne savait pas. Et l'espagnol préférait ne pas savoir.
Et Shura s'en voulait. Lui non plus n'arrivait pas à faire table rase du passé. Les vieilles rancunes persistaient au sanctuaire, et les effacer était bien plus ardu qu'ils ne le pensaient.
-Ce sera sans moi, répondit le gardien du dixième temple.
Il tourna les talons, laissant un Aphrodite dont les yeux étaient passés de l'exaspération à l'attristement. Deathmask tapota son épaule.
Shura s'était précipité dans ses appartements, qu'on lui foute la paix ! qu'on ne le dérange pas, qu'on évite de l'assaillir de ce regard. Qu'on arrête de lui apposer ce sceau d'assassin sur son crâne. Il s'écroula sur son canapé, littéralement, cacha son visage dans un coussin, et fermât les yeux, laissant ses pensées vadrouiller dans son cerveau.
Sincèrement, il y a des moments où il se demandait pourquoi il avait été revenu à la vie, au même titre que les autres.
...
Dans le bar de Rodorio, les chevaliers d'Or étaient là, chacun avec un verre à la main. Un silence était pesant. L'un d'entre eux essayait de combler ce vide sonore, en vain.
-Il faut qu'on fasse table rase du passé, qu'on oublie le reste, il faut repartir sur de bonnes bases, s'il vous plait.
Grand vide, celui qui avait parlé, avait raison.
...
Cet endroit est pire que ce que je craignais. Ah ! mais suis-je bête, je suis aux enfers, je lui venue ici pour libérer celui que je sers depuis des années. L'homme majestueux que j'ai éduqué, de son enfance jusqu'à l'apogée de son être, le jour où il est devenu roi, et que j'ai guidé vers la victoire à travers maintes batailles.
Mon pauvre roi, je vous vois là, sur cette patinoire, seule la tête dépasse de ce sol glacé. Votre vision me désole, vous ne méritez pas cela.
...
Si les rancunes étaient présentes au sanctuaire, elles l'étaient également aux autres lieux sacrés, dont les enfers. Les spectres tentaient de renouer une amitié forte entre eux après la Guerre Sainte qui les avait séparés. Et peu à peu, la routine s'était installée ce lieux quelque peu morbide pour un humain normal. Mais pour un membre de l'armée d'Hadès, cet endroit possède une certaine banalité sans nom. Les cris de souffrance des défunts emplissaient leur quotidien, tout comme certaines disputes, souvent pour des broutilles sans grand intérêt, entre eux.
Et également ici, la solitude faisait office d'échappatoire. C'était le cas de Silva. Cette jeune femme au service de Minos, la collègue directe de Rune du Balrog. Les spectres pensaient que le pire psychorigide des enfers était ce jeune procureur norvégien, mais Silva du Léviathan, étoile céleste de la fureur, était pire que lui. Asociale comme ce n'était pas permis, elle était muette comme une tombe, elle prenait la parole uniquement si cela était nécessaire, polie, trop polie et possédait un vocabulaire assez obsolète.
Elle se baladait là, dans le Cocyte, la dernière prison des enfers, seule, avec un violon pour seul associé. Laissant libre court à son imagination, elle jouait, paisiblement, s propre mélodie la faisant danser. Mais son paradis se stoppa net. Quand quelqu'un l'aborda avec calme.
-Votre mélodie est magnifique.
La voix était féminine. La personne qui était là avait un regard doré profond, contrastant avec sa peau légèrement mate et ses cheveux ondulés et bruns. Sa tenue était semblable à une tenue de Moyen-âge, ou à une tenue de mage. Et dans ses mains, un étrange livre.
-Vous êtes d'ici ?
-En quoi cela vous intéresse ? demanda la spectre
-Comme ça.
Un cosmos émana de la prison, et une voix résonna dans leurs oreilles, criarde et furieuse.
-Sortez moi de la !
Qui venait de prendre la parole ? instinctivement, Silva se mit en position de défense.
-Je ne veux aucun témoin!
-Il n'y en aura pas.
La magicienne ouvrit son livre, et se mit à réciter une incantation tout en dessinant des arabesques avec sa main libre. Tout à coup, une tornade de vent entoura Silva, cherchant à sortir, le Léviathan frappa l'air qui l'entourait, sans succès. Ses poings avaient été tailladés par la bourrasque violente qui lui servait de prison. Tout s'accéléra! Des lames de glaces assaillirent son corps, s'imprimant sur sa peau et ses vêtements à travers des entailles plus ou moins profondes. La tornade disparut, découvrant une jeune femme immobile, le corps en sang.
-Mais...Que...
Silva s'écroula.
Un homme fut libéré de la glace… et à ses côtés, la mage s'agenouilla, prête à suivre et à donner sa vie pour cette personne.
-Rentrons… Laissez-moi retrouver votre arme… mon roi. Accordez-moi la permission de chercher votre bien… chez Athena.
-Faites le, mais faites le bien.
Les deux silhouettes partirent… puis tout devient noir.
tomates? Pas de tomates?
Qu'en avez-vous pensé?
J'espère que cela vous plait.
Bisous mes sucrettes
*part se cacher*
