Défi du Poney : Première défaite.
*Rien n'est à moi.* Sauf le talent rédactionnel :p
L'idée de faire un truc autour d'Arwen m'est apparue en premier, et elle m'a guidée jusqu'à ce résultat. Admirez la puissance de ma logique tordue. ( Et les éternels points pour faire des espaces :3 )
Proust s'est caché quelque part dans ces lignes ... Le trouverez vous ? )
Ce n'était d'abord qu'un jeu d'innocence, un éclat de rire taquin, une rengaine moqueuse, l'assurance enfin des gens certains que rien ne leur arrivera jamais. Les assauts, la caresse de la vague qui vient mourir sur le rivage ; les menaces, si loin dans les collines, le mirage d'une journée de trop grand soleil.
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Et pourtant, le temps, si court, si long, trop vite, trop tôt, le temps destructeur, profanateur, sans vergogne, aveugle, barbare ; la guerre, le sang, la mort.
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Mais les sillons ds larmes et de la pluie, quand ils ruissellent sur la beauté lui donnent son lustre, polissent pour ainsi dire l'or pur, il n'est plus vaniteuse richesse mais fin bijoux, chatoyant de souvenirs.
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Filles de roi et des montagnes, nées pour protéger leur peuple. Elevées, érigées pour n'avoir aucune faiblesse, le roc dur, l'argent dans leurs veines, la pureté dans leur cœur : la demoiselle protectrice du Rohan, forte et dure comme l'acier, belle et froide rencontrait en ce jour une amie d'enfance, solide et inflexible, scintillante et sonore, la forteresse de Helm.
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Fortes et imprenables, droites et blanches, aimées de leur peuples, unies par la façon dont se serrent les cœurs quand le malheur frappe, ne partageaient elles pas le même destin ?
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Et soudain tout explose. Car la rivière qui abreuve le cœur de chacune, pure, fraîche, nouvelle, espoir d'avenir, se révèle ce soir cruelle faille, et elles subissent leur première défaite. Elles, que l'ont disait indestructibles, brisées par d'autres étoiles plus brillantes, étoiles surnaturelles, étoiles contraires entre elles, l'une aînée et belle, un joyau, une promesse, l'autre violente et irrésistible, le feu, le maléfice : le cœur se brise, le mur vole en éclat.
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Et pourtant, quand il s'est brisé, après s'être élancé dans un fracas étourdissant, dans les cris de peur et de douleur, vers le ciel sans lune de cette nuit de cauchemar, pour retomber lourdement sur le sol, inerte, inanimé, laissé pour mort, l'espoir reste dans l'ombre, il demeure, fantomatique, immatériel, caché au plus profond des âmes, patient, sur la ruine de tout le reste, attendant les mains, vraies et sincères, puissantes et uniques qui viendront le rappeler à la vie.
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Oubliez ceux qui vous ont détruit, ne vivez que pour ceux qui sauront vous reconstruire.
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Ma logique tordue maintenant : l'idée était de présenter Arwen considérant son amour comme une première défaite. Ben oui, sur tout les beaux étalons qui se sont proposés pendant quelques millénaires, elle choisit le petit mortel aux cheveux gras... :p
Et donc en y repensant, coeur, coeur brisé, éclaté, oh tient comme quand le mur du gouffre éclate... Mais c'est bien sur, je vais parler d'Eowyn et de la forteresse en même temps ! Défaite, amour, faiblesse : Challenge : Accepté !
Eowyn résiste à Grima ( et surement à quelques autres mais moins lourdingues ), la forteresse résiste aux laids, hop hop, un peu de ficelle, de la colle, et paf ! ça fait un ptit défi !
