AN: Hey me revoilà dans cette nouvelle histoire :) ! Une histoire beaucoup plus profonde et sentimental que toutes celles que j'ai écrites, malheureusement je n'ai pas fait d'études de psychologie ni même de philo. Alors je ne pourrai pas entrée dans des détails hyper précis mais je vais essayer de faire de mon mieux ! Cette histoire ne parle pas de comment j'imagine Soi Fon dans l'animé, je me doute qu'elle n'est pas comme ça, mais juste une phase de son caractère que j'ai voulue écrire. Voilà j'espère que cette histoire vous plaira ! :) Merci à ceux qui lisent mes fic. :D
Chapitre 1: Un masque trop parfait.
Le calme de la nuit fut soudainement brisé par le grondement du tonnerre. L'air ambiant se fit lourd tandis que les premières gouttes de pluie se mirent à tomber sur la ville encore calme. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'une simple averse se transforme en pluie diluvienne. Dans un bâtiment calme de la première division se trouvait de nombreux capitaine du gotei treize. Soi Fon, capitaine de la deuxième division assistait comme toutes les semaines à la réunion hebdomadaire des capitaines, elle ne parlait à personnes son manque d'interaction social étant l'une des ses caractéristiques. Elle était froide et tout le monde le savait. Elle ne montrait aucun sentiments. Juste son regard concentré sur le capitaine commandant. Sa routine depuis qu'elle était devenue capitaine il y a maintenant un siècle. Une routine qu'elle ne pouvait espérer avant. Elle ferma les yeux en se concentrant sur ce que le capitaine disait, c'était toujours aussi ennuyeux, parlant de budget et des rétributions des nouveaux shinigamis, mais Soi Fon s'en importait peu, peu de shinigami venait de l'Académie Shinso dans ses rangs, enfin dans l'omitsuki surtout , car dans la deuxième division il y avait certains cas. Elle ouvrit les yeux avec un air las. Vivement que la réunion se finisse et qu'elle puisse retourner à son travail habituel, heureusement sa prière silencieuse fut exaucé. Elle salua rapidement le capitaine commandant qui l'a regarda, avant de partir. Elle sentie Unohana s'approcher d'elle mais avant même que la femme ne puisse être assez proche d'elle la petite shinigami décolla avec un shunpo.
-Eh ben toujours aussi rapide notre petite Soi Fon-hime. Fit Kyoraku d'un ton calme, un sourire sur son visage. Unohana soupira lourdement avant de regarder l'homme. Puis elle lança un rapide regard vers la ou se trouvais la petite capitaine il y a seulement quelques instants. Unohana ? Déclara l'homme avec insistance. La femme médecin secoua ses pensé avant de se tourner vers son vieille ami, un sourire ornant ses douces lèvres.
-Oui comme toujours. Répondit elle nonchalamment.
Soi Fon arriva à son bureau. Elle enleva son haori et soupira en prenant sa tête dans ses mains avant de s'affaler dans son fauteuil. Elle ouvrit les yeux et regarda fixement le plafond. Elle ne devait pas se laisser aller à ses pensé elle se redressa brusquement et commença à faire ses papiers, une conséquence de son rôle de capitaine qu'elle avait appris à connaître avec le temps, mais elle ne s'en plaindrais jamais, elle avait fait tellement en pour arriver la, alors ce n'était qu'un piètre sacrifice comparé à tout ce qu'elle avait subit.
Une fois qu'elle avait fini elle se releva et attrapa son haori avant de l'enfiler. Elle décida de se diriger à la caserne de l'omitsuki qui se trouvait non loin. Sur le chemin elle croisait de nombreux shinigamis, tous se penchèrent respectueusement, sauf un jeune qu'un homme plus âgée força à s'incliner, une fois passé elle pouvait les entendre discuter.
-Pourquoi doit on se mettre à genoux ? Ce n'est qu'un capitaine, ce n'est qu'un poste. Ce n'est pas pour ça qu'on doit la respecter. Elle pouvait entendre un bruit de claque.
-Idiot, on lui doit le respect pas uniquement à cause de son titre, mais de sa puissance et tout ce qu'elle a fait pour arriver à ce rang. Imagine tous le sang et la sueur versé pour atteindre une tel puissance, elle était comme toi est moi, puis elle s'est battue, elle a souffert, elle sûrement perdu des gens au combat mais c'est toujours relevé, voilà pourquoi nous devons le respect et l'admiration envers nos supérieurs, ce n'est pas juste un ''titre'' réfléchi à ce qu'il y a eu derrière ce titre . Dit l'homme sage. Soi Fon souria légèrement avant de continuer son chemin. Cette homme avait raison, il y avait souvent de la souffrance derrière un tel titre. Elle sera son bras droit. Oui toujours une tel souffrance. Elle garda son air professionnel et continua sa marche avant d'arriver à l'omitsuki, de suite ses hommes se mirent à genoux devant elle, elle secoua la main et tous se relevèrent puis elle se dirigea vers son poste. Elle examina l'entraînement de tous ses membres d'élite. Son regard se perdu sur une jeune fille d'environ quinze ans en apparence, elle affrontait d'autre de ses collègues. Elle observa la fillette, perdu dans ses pensées.
-taine, capitaine ? Elle sortit de sa stupeur et se tourne vers l'homme masqué qui lui avait adressé la parole. Vous allez bien ? Elle coupa court à sa question.
-Que veux tu ? Demanda elle de sa voix inébranlable habituel. L'homme ayant l'habitude de son caractère sombre continua.
-Nous avons eu un rapport des unités huit et dix envoyé a la frontière du Rukongai, certains ryoka semblent y avoir été vue. La femme fronça légèrement les sourcils.
-Combien et quand ? Demanda elle.
-Quatre, madame. Il y maintenant trois heures. Elle tourna le regard, pensif.
-Continuer la surveillance, dit leurs de ne plus rester passifs s'ils les voient. En cas de force majeur qu'ils m'envoient un message directe. Sur ceux elle tourna les talons et partie.
Le lendemain fut pareil, une journée monotone, sans aucunes distractions extérieur.
Tout le monde connaissais Soi Fon pour son impassibilité, sa froideur. Elle n'éprouvait aucun sentiments. Pour eux tous voici la vraie Shaolin Fon, cette femme forte et dénué de toute émotions.
Elle décida d'aller faire un tour de garde rapide des frontières, elle n'avais rien d'autre à faire et s'ennuyait fermement.
Ukitake et Kyoraku marchait tranquillement à la rizière entre le Seireitei et le Rukongai, l'un des endroits les plus calme.
-Comment va tu ses derniers temps Ukitake ? L'homme blanc souria à son ami de longue date.
-Franchement, tout va pour le mieux, il ne s'est rien passé depuis un moment, c'est le calme, les division fonctionne bien, et sans stress ma maladie reste stable. L'homme au chapeau souria. Oui les temps était calme. Sauf pour la mort de Sosuke Aizen. Mais cela datait maintenant. Il n'y avait pas de guerre imminente. Juste un deuille calme et collectif. Les deux hommes tournèrent leurs attention vers une petite silhouette qui passait rapidement devant leurs yeux.
-Soi fon-taicho ! Fit joyeusement l'homme plus grand.
Elle s'arrêta et les regarda, de suite les deux homme remarquèrent qu'elle portait son zanpakuto, une douloureuses réalisation que la paix qu'il croyait n'était peut être que temporaire. Elle s'arrêta, les regardant d'un air neutre.
-Bonjour Soi Fon. Lui dit chaleureusement Ukitake
-Comment va tu ? Ça fait longtemps n'est ce pas. Fit le capitaine de la huitième division. Elle le regarda d'un air las pour l'avoir déranger.
-Ça va très bien, merci de votre inquiétude. L'homme grimaça au venin dans chaque mots, Soi Fon était vraiment anti sociable. Personne ne l'avait percé à jours en cents ans.
-Voyons voyons, nous sommes dans le même camps pas la peine d'être si hostile. Dit l'homme semblant blessé.
-Ce n'est pas comme si c'était nouveau.. Soupira intérieurement Ukitake. Le manque d'interaction social de Soi Fon était loin d'être nouveau. Elle vivait dans ses quartiers, elle ne sortait jamais sauf pour aller entre les différentes divisions et l'omitsuki, ou même pour aller en mission. Tout le monde le savait et personne n'essayait de la sortir de sa routine, personne sauf Kyoraku et Ukitake, mais qui en cents ans n'avais rien tiré de plus qu'une regard dénué d'émotions.
-Je n'ai pas le temps, veuillez m'excuser. Elle regarda Ukitake et hocha poliment la tête avant de partir. L'homme soupira.
-A croire qu'elle ne ressens aucunes émotions, je le pense vraiment avec le temps. Il sentie Ukitake soupiré.
-Ce n'est pas parce qu'elle n'en montre aucunes qu'elle n'en ressens pas, au contraire, c'est peut être pire que ce que nous pouvons imaginer.. Son collègue le regarda perdu. Ukitake hocha simplement la tête.
-Laisse, c'est seulement une pensé à haute voix. Avec ça il partit, suivie de près pas son ami de confiance.
Unohana Retsu était actuellement assise à son bureau, elle n'avais aucun patient à soigner et plus aucun papier. En soit elle pourrait juste rentrer chez elle, mais pour une raison inconnue elle ne le faisais. Elle semblait méditer sur de profondes pensé. Une personne en particulier avait attiré son attention ses derniers jours. Elle était inquiète ce n'était pas nouveau mais il y avait quelque chose de plus, malheureusement malgré de nombreuses heures de réflexion elle ne pouvait pas trouvé quoi, et elle ne pouvais malheureusement pas s'approcher de la source du problème, elle pouvait seulement reste attentif dans les prochains jours et espère que rien n'allait se produire. Depuis toutes ses années, elle ne pourrais jamais l'abandonner.
Shaolin regarda la fillette qui combattait devant elle. La même que la fois précédente, soudain un flash back du passé inonda son esprit, elle attrapa fermement la palissade devant elle, fermant les yeux avant de soufflé fébrilement, son cœur se serra, elle inspira, son souffle court et peu profonde
-Ce n'est pas le moment, pas ici. Elle serra les poings, elle devait se concentrer pour réussir à calmer ses émotions et reprendre son masque froid. Heureusement avec sa maîtrise de soi elle y parvenue. Mais elle ne savais pas pour combien de temps.
Elle arriva enfin à sa chambre qui se trouvait dans un bâtiment privé non loin de la deuxième division. Elle enleva sa tenue de capitaine et de membre de l'élite pour se mettre en tenue plus civil. Elle soupira en asseyant à son bureau personnel. Une journée normal, comme depuis maintenant un siècle, un long très long siècle, passé seul à méditer sur elle même. Elle serra les poings et se redressa brusquement en faisant tomber sa chaise dans le processus.
-Ne repense pas à ça ! Pensa elle en posant ses mains sur sa tête, sa respiration s'accélérant. Elle devait se calmer, elle le savait. Elle regarda le tiroir de son bureau… non elle ne le ferai pas. Elle retire ses mains de sa tête et ouvrit la fenêtre avant de se pencher et de profiter de l'air froid de la nuit. Elle arriva à se changer les esprits. Elle regarda la lune et le vents doux qui soufflait dans ses cheveux corbeau aussi sombre que son cœur. Elle ne savait pas combien de temps elle resta comme ça, mais jusqu'à être complètement calme et sereine. Elle baissa les yeux sur les passants de cette rue déserte à cette heure de la nuit, une rue si vide et froide quand il n'y avait plus personne pour l'animé, quand l'obscurité s'inscrivait dans chaque recoins, comme son cœur depuis un siècle, vide et froide depuis qu'il n'y avait plus personne pour l'animé. Elle reconnue soudainement Unohana, sa respiration se bloqua. La femme leva la tête vers le ciel avant de remarquer Soi Fon, elle fut légèrement surprise mais avant de ne pouvoir faire quoi que se soit. La jeune capitane avait déjà fermé sa fenêtre et se rideaux. La femme arborait un air attristé avant de continué sa route.
La femme instable inspira rapidement. Rien que la vue avait serré son cœur de tel mauvais souvenirs, depuis un siècle elle ne pouvait affronté son visage, depuis ce temps là… elle avait appris à y faire face au quotidien mais pas dans son état actuel. Pas maintenant, quand le soir ses barrières étaient levées, son cœur libre de toute retenue. Elle sentit des larmes de douleur lui monté sur yeux. Elle glissa au sol, sanglotant contre ses genoux, avec le temps elle ne savais même plus pourquoi elle pleurait, juste cette douleur intense qui l'a saisissait si violemment. Cette douleur qui l'a déchirait plus que n'importe quel autre douleur physique. La preuve de ce qu'elle était vraiment. Non pas le masque qu'elle portait, qu'elle se forçait à être. Non, la fillette qui était la, pleurant seule, était la vrai Soi ou Shaolin Fon. Elle pleurait, chaque sanglots résonnait dans son être aussi douloureusement qu'un coup. Elle avait appris à vivre de sa douleur, à l'embrasser au quotidien, mais dans ses moments là, ses moments où son esprit s'affrontaient entre ce qu'il voulais et ce qu'elle voulait. Ses moments où tout semblait plus attirant que cette horrible douleur, une vie faite de larmes et de terreur, la vie qu'elle avait connue depuis cents ans.. depuis la disparition de toute sa vie et son être, de son but et sa seul raison de vivre, depuis le départ soudain de nul autres que… Shihoin Yoruichi…
~A suivre~
