Titre : Beauty and the Beast
Chapitre : 1 - Un garçon nommé Chandler
Auteur : Alounet
Rating : T
Catégorie : Romance / Friendship
Couple : Sebastian/Chandler
Avertissements : C'est tout mignon, c'est du slash !
Disclaimer : Les personnages de la série sont à RIB !
Notes : Tout à l'heure, en attendant de voir le nouvel et dernier épisode de la saison 3 de Glee, je demandais à Soniania si elle n'avait pas un petit défi à me donner pour m'occuper... Evidemment, elle en avait un ! (entre temps j'ai vu qu'elle postait sa nouvelle création "Flash", que je vous conseille !).
Quoi qu'il en soit, son défi était de lui faire un Sebastian/Chandler et d'inclure une phrase bien précise... Le problème qui est survenu c'est que, j'écrivais, j'écrivais... Tout en me rendant compte que plus j'écrivais, plus cette histoire deviendrait trop intéressante en fic à chapitres ! Et c'est ce qu'elle est devenue... Donc, bonne lecture, n'hésitez pas à rewiever !
Pour la première fois en 17 ans, Sebastian Smythe n'allait pas passer ses vacances d'été en Europe ou dans un endroit exotique du monde, non. Son père avait décidé de partir seul - avec sa nouvelle compagne - décrétant que Sebastian devrait plutôt passer son été à travailler pour gagner son propre argent et apprendre les choses de la vie.
Si le beau brun s'était mis à rire au tout début, il déchanta presque aussitôt lorsqu'il comprit que son père était on ne peut plus sérieux.
C'est ainsi que l'année scolaire achevé, il voyait la plupart de ses camarades de classe faire leurs au revoir pour les grandes vacances d'été. Lui, n'avait envie de dire au revoir à personne. Il n'était pas ce genre d'émotif, i l savait très bien qu'ils allaient tous se revoir en septembre. De plus, il devait reconnaître que même s'il était très populaire et très entouré, il n'avait pas réellement d'amis.
Le premier matin du début des vacances, Sebastian traina au lit jusqu'à dix heures avant de se lever et de se rendre dans un petit café sympa à quelques pâtes de maisons de chez lui. Il y avait déjà rencontré des aventures d'un soir et surtout, l'arrière boutique du café proposait de nombreux cd et autres disques. En tant que grand amateur de musique et leader des Warblers, cet endroit était parfait pour lui.
A peine entré dans le café, sa journée commença mal, très mal. Alors qu'il sortait son téléphone portable de sa poche pour voir qui lui envoyait un sms, il ne remarqua pas un autre jeune homme arriver dans sa direction et il le percuta violemment.
Si Sebastian resta droit et immobile sur ces deux jambes, ce n'était pas le cas de l'autre jeune homme qui, sous le choc, trébucha et renversa son chocolat chaud sur les chaussures du Warbler.
-Oh ! Je suis vraiment, vraiment désolé, s'excusa aussitôt le jeune homme à lunettes. Je ne regardais pas ou je marchais, c'est entièrement de ma faute, maman dit souvent que je devrais porter une seconde paire de lunettes pour voir ou je marche. Maman a souvent raison, mais je suis vraiment désolé.
Sebastian ne savait pas ce qui l'énervait le plus : le fait que ses baskets soient fichus à cause d'un abruti ou bien que ce même abruti soit là, sur le sol, en train de jacasser à tout rompre sans s'arrêter ?
-Je pourrais te prêter une seconde paire de chaussures, mais je n'ai pas mon sac de sport avec moi, ce qui est logique étant donné que je n'ai plus sport depuis que je suis en vacances et que...
-Stop ! cria presque Sebastian faisant se retourner la moitié des clients. Met toi sur pause une seconde et arrête de geindre !
Le jeune homme se tut aussitôt, ramassant son gobelet et se relevant pour faire face au brun, bien que ce dernier soit plus grand que lui. Le blond remit en place ses lunettes en appuyant au milieu et croisa le regard du brun :
-Je suis désolé...
-Et arrêtes d'être désolé ! Ca me fatigue, et je déteste être fatigué avant 11 heures du matin.
Sebastian passa devant le blond en le regardant avec dédain mais le jeune homme l'interpella en lui demandant :
-Tu... Tu ne serais pas Sebastian Smythe ? Le leader des Warblers ?
Intrigué que cet inconnu puisse le connaître, Sebastian se retourna pour lui faire à nouveau face. Il le scruta alors plus attentivement. Des lunettes, les cheveux blonds mal coiffés, un look à faire peur. Aucune chance pour qu'il soit l'une de ses aventures d'un soir. Définitivement, il ne le connaissait pas.
-Ca se pourrait, je te connais toi ?
-Non, bien sûr que non. Comment tu pourrais ? Je m'appelle Chandler. Chandler Kiehl.
Il tendit sa main à l'autre jeune homme. Sebastian fit comme si de rien était et Chandler continua :
-Je suis juste un grand amateur de la musique, c'est d'ailleurs pour ça que je viens dans ce café, l'arrière boutique est formidable, ils ont un panel tellement impressionnant de...
Voilà, il recommençait, parler pour ne rien dire et sans s'arrêter.
-Ce n'est pas possible, tu n'enlèves jamais les piles ?
-Les piles ? s'interrogea Chandler avant de percuter. Oh, excuse moi. Il paraît que je parle beaucoup.
-Sans blague ? Je me demande pourquoi on t'a dit ça ! rétorqua avec ironie le Warbler.
-Quoi qu'il en soit, reprit Chandler, je t'ai vu aux Régionales face aux New Directions. Tu étais bon, très bon même.
Sebastian adorait se faire mousser et que l'on flatte son égo, même si celui qui le flattait était un abruti sortit tout droit d'une quatrième dimension.
-Je suis toujours bon, l'année prochaine, je mènerais l'équipe aux Nationales.
-J'en suis persuadé, répondit Chandler avec ce même sourire idiot sur le visage. Je devrais t'offrir un café ! Pour les chaussures je veux dire, je te les ai un peu... abîmés et...
-Non, je n'ai pas besoin qu'un lutin m'offre un café, ça pourrait te faire croire que je suis intéressé par toi et ce n'est clairement pas le cas.
Chandler regarda surpris l'autre jeune homme et il lui demanda :
-Tu as deviné que j'étais gay ?
Sebastian avait juste envie de rire tellement le jeune homme respirait la gay-attitude :
-Je crois que tu représente à toi tout seul une pancarte lumineuse indiquant "Hey, regardez moi, je suis gay et désespéré".
-Je ne suis pas désespéré, se défendit le blond en perdant le sourire qu'il avait pourtant sur le visage depuis le début de la conversation.
Sebastian s'en voulut presque aussitôt. Depuis l'histoire Dave Karofsky, ou ses propos avaient blessé le jeune homme au point qu'il tente de se suicider, Sebastian s'était promis d'être beaucoup plus gentil avec les autres à ce niveau là et surtout, ne plus descendre quelqu'un qui n'était pas physiquement attirant. Il tenta de se rattraper :
-Être désespéré n'est pas un fardeau. T'as jamais regardé Desperate Housewives ?
-J'adore cette série ! se lança aussitôt le jeune homme en retrouvant sa joie de vivre communicative. J'ai tellement pleuré durant le dernier épisode... J'ai fait le test de personnalité pour savoir quel Housewives je pouvais être, il en ressort que je suis clairement à 68 % très proche de Susan. Tu peux le croire ça ?
-Seulement 68 % ? s'étonna Sebastian qui aurait plutôt mis un 100 %.
-Tu t'identifies à quel personnage toi ?
Sebastian trouvait ça assez étrange d'être là, en plein milieu de ce café, à discuter avec un parfait inconnu qui ne l'intéressait même pas. Cependant, il répondit :
-Gaby. Je suis une garce, je suis beau, je suis égocentrique, je suis matérialiste, et j'assume ça.
-J'adore Gabrielle, répondit Chandler, elle n'est pas que ça. Elle a beaucoup de failles et pour sa famille et ses amis, elle est prête à tout, même à se sacrifier. Puis, elle est drôle.
Sebastian n'ajouta rien durant plusieurs secondes. Les mots que le blond lui avait dit restèrent en lui à cogiter. Personne ne pouvait s'en douter, mais lui aussi avait une part de "gentil" en lui, même s'il se refusait à la montrer à qui que ce soit.
-Je crois que je t'embêtes et que tu as autre chose à faire que de discuter avec moi. Je suis encore vraiment désolé pour les chaussures...
Chandler lui fit un petit signe de la main et il commença à s'éloigner pour rejoindre l'arrière boutique. Sebastian le regarda partir et il se dirigea vers le comptoir.
Il se commanda un capuccino et demanda à la serveuse de lui mettre également un chocolat chaud. Il ne savait pas pourquoi il faisait cela, mais il trouva que c'était la chose la plus juste à faire et il le fit donc sans réfléchir.
Il prit les deux boissons en main et se dirigea à son tour vers l'arrière boutique. Il aperçut Chandler qui était en train d'écouter de la musique à travers un case au fond. Il s'approcha de lui et rapidement, il déposa le chocolat chaud devant lui, sur une petite table ou se trouvaient différentes brochures.
Chandler enleva aussitôt le casque de ses oreilles pour regarder le chocolat chaud qui se posait devant lui, puis pour voir Sebastian tourner les talons. La bouche grande ouverte, le blond ne trouva rien à dire, ne comprenant pas ce qu'il devait comprendre par ce simple geste.
Le jeune homme prit son chocolat et suivit le brun jusqu'au rayon pop-rock.
-Je... Merci pour le chocolat, mais tu n'aurais pas dû... Pourquoi ?
-Ne me fais pas regretter de te l'avoir acheté, rétorqua agacé le brun en jetant un œil à différents cd, après tout c'est moi qui t'ai fait tomber.
-Dois-je comprendre qu'en réalité c'est toi qui est intéressé par moi ?
Chandler l'avait dit en riant, pour s'amuser, sachant très bien qu'il était improbable que ce soit le cas. Sebastian n'ayant pas distingué cela, rétorqua :
-Le jour ou ça arrivera, tu me verras déguisé en Pokemon !
-J'adore les Pokemons ! se lança aussitôt Chandler, repartit pour déblatérer pendant un temps interminable. Mais seules les cinq premières saisons de l'animé valent le coup d'oeil, du moment ou ils ont décidé de faire partir Ondine et de changer l'héroïne à chaque grand arc narratif, c'était finit. Et puis il y a tellement de Pokemons qui sont apparus que moi même, j'ai du mal à retenir le nom de tous les...
Ne pouvant le faire taire, Sebastian attrapa le premier casque qui se présenta à lui et il le mit sur ses oreilles. Du rock remplaça alors la voix agaçante du blond et le jeune Warbler fut comme libéré. Comment un énergumène pareil pouvait-il exister ? Le brun ferma les yeux et se laissa porter par la musique, oubliant totalement la présence du blond. Au bout de quelques minutes, il déposa le casque à l'endroit ou il l'avait emprunté puis il vit que Chandler était en train de pianoter sur son téléphone :
-C'est pas vrai, tu possède réellement un Mode Silence ?
-C'est ma petite sœur, elle veut savoir si je peux lui ramener un cadeau. Elle est très triste d'être en vacances, toutes ses amies partent et elle doit rester ici... Avec papa et maman qui travaillent tout l'été, ce n'est pas évident.
Ce garçon n'était pas croyable, il était partit à raconter sa vie privée et celle de sa famille alors que Sebastian n'avait rien demandé à personne.
-Ce qui me fait penser que je devrais peut-être rentrer la rejoindre. Elle n'a que 10 ans, elle peut se débrouiller d'elle même mais, je suis toujours en train de m'inquiéter pour elle...
-Je ne te retiens pas, répondit Sebastian.
Chandler sourit encore au Warbler puis tendit une nouvelle vois sa main vers le brun :
-Peut-être à une prochaine fois Sebastian ?
-Une fois ou tu ne bousilleras pas mes chaussures ? répondit avec ironie le brun en serrant la main qui lui était tendu.
Sans le savoir, Sebastian venait de signer - par cette poignée de mains - le début d'une étrange relation avec un garçon des plus étranges.
