Pas de mensonge. Juste le silence, imposé par cette muselière de fer.

Pas de chaos. Juste le vide de cette pièce aux meubles absents.

Pas de noir, pas de blanc. Pas d'ombre ou de lumière. Pas de froid ou de chaleur.

Juste ces murs gris, nus et rugueux.

Ce n'était pas plus mal…

Ce n'était pas plus mal, plus de douleur aux mots acides, plus de tristesse au silence acerbe.

Ce n'était pas plus mal, plus de regards venimeux, de colère et de sermons injustes.

Ce n'était pas plus mal, plus de combats amers pour une reconnaissance impossible, plus d'acres espoirs pour une lumière tournée vers lui, plus d'attente interminable pour un amour chimérique.

Et pourtant… pourtant la douleur plus présente que jamais alors que la malice a disparut, que les armes sont tombées, que les boucliers se sont baissés et que le monde l'a oublié…

Oublié…

Oublié…

Ne l'a jamais considéré…

Absent, invisible…

Une larme, pour la première fois une prière. Celle qui demande que les tourments cesse, que la tempête s'apaise. Il s'affaisse, se perd plus encore mais ces mots tournent, tournent et grandissent en lui alors même qu'il sait ne jamais recevoir de réponse.

Pas de supplication.

Juste un appel à l'aide…