Disclaimer: Les personnages appartiennent à Satoshi Tajiri.
Désolé pour les fautes d'orthographe et de conjugaison. Je changerais peut être le titre... Je trouve qu'il n'est pas terrible, terrible :/
J'espère tout de même qu'elle vous plaira :)
Chapitre 1 : Décision
- Je le ramènerais pour vous prouver à tous qu'il est vivant ! Vous verrez !Avait crié Green, le matin même, avant de rentrer dans sa maison.
Tous les habitants du Bourg-Palette s'étaient fait un raison. Au bout de trois longues années, Red n'avait contacté personne, pas même sa propre mère -qui espérait secrètement qu'il revienne un jour. Le Maître était mort, selon eux. Tout le monde le disait, l'affirmait, mais personne n'avaient de preuve.
Seul Green n'arrivait pas accepté les dires du village. Il était persuadé que son rival était toujours en vie. Et il allait le prouver, quel qu'en soit le prix.
C'est à partir de ce jour, qu'il décida de se mettre sérieusement à la recherche de son ami. Car, même s'ils se disputaient, même s'ils s'affrontaient, Green le considéré comme son plus proche ami. Le seul qu'il n'est jamais eu. Tous les autres n'étaient que des connaissances sans grande importance.
Après s'être mis la plupart des villageois à dos, il était resté dans sa chambre, passant des coups de fils à ses amis, aux autres champions, dans toutes les villes. Mais c'était toujours la même réponse : « Non, je ne l'ai pas vu, désolé. Mais à ce qu'il parait, il serait mort, peux-tu m'en dire plus sur cette rumeur ? »,Ce à quoi le Champion de Jadielle raccrochait sans répondre.
Cela avait duré toute la journée. La nuit était déjà tombée et il était proche de vingt-heure. Son grand-père n'allait pas tarder à l'appeler pour passer à table, pensa-t-il.
Il était las de passer tous ses appels qui n'avaient été que de sombre échec à chaque fois. Il appuya à nouveau sur la touche rouge de son téléphone, puis se laissa tombé sur son lit, les yeux rivés sur le plafond et les poings semi-ouvert, de chaque côtés de la tête.
« Où était-il donc ? » Se demanda le jeune homme
Il avait fait fonctionné ses méninges à plein régimes, allant même jusqu'à interroger la mère de son ami pour avoir des renseignements personnels, mais rien n'y faisait. Red était vraiment introuvable.
Puis, comme une aide venue du ciel, une idée traversa son esprit. Il garda longuement les yeux grands ouverts, comme crispé, puis se redressa d'un coup. Il se leva de son lit et accouru jusqu'à son bureau pour allumer la lampe qui s'y trouvait. Au-dessus de ce dernier, se trouvait quelques photos de lui et Red. Mais ce qui l'intéressait, c'est ce qu'il se trouvait juste à côté. Une carte regroupant la région de Kanto et de Johto.
On pouvait y voir des milliers de petites croix noires qui désignaient les endroits où son rival n'y était pas. Un seul endroit n'était pas coché : Le Mont Argenté.
Le jeune homme ferma les yeux pour les re-ouvrit. C'est décidé. Le Mont Argenté serait sa prochaine destination.
Il saisit une photo puis la regarda longuement. C'était Red accompagné de Pikachu sur l'épaule et lui avec Evoli -également sur l'épaule. La petite souris jaune donnait un gentil coup de tête à son Pokémon. Green souriait et Red n'était pas vraiment enchanté de se faire prendre en photo, mais avait tout de même une petite lueur dans le regard, ce jour-là.
A l'étage inférieur, comme il l'avait prédit, le Professeur Chen l'appela dîner. Il leva les yeux sur la carte géographique.
- J'arrive, grand-père ! Cria-t-il en tournant sa tête vers la porte de sa chambre.
Il fixa à nouveau la photo.
« Attends-moi, Red. J'arrive. » Pensa Green
Il fourra la photo dans la poche intérieure de sa veste noire, éteignit la lampe et descendit rejoindre sa sœur et son grand-père.
Vingt minutes plus tard, il remontait à l'étage et fermait la porte afin de ne pas être dérangé. Il alluma la lumière et se dirigea vers son lit où reposait sa ceinture avec ses Pokémon. Evoli était apparemment sorti de la sienne et poussa un petit cri joyeux en voyant son maître.
Le champion caressa la tête du petit Pokémon avant de saisir son sac de voyage qui était au pied de ce dernier. Il ouvrit l'armoire qui se trouvait juste à côté du bureau et y rangea un tee-shirt, un pantalon, des chaussettes, un boxer, un sous-pull, ainsi qu'un bonnet et des gants. Il prit ensuite une petite bouteille d'eau qui se trouvait sur son bureau et quitta sa chambre.
Il longea le couloir et entra dans la salle de bain. Une fois qu'il eût rempli la bouteille, il retourna dans sa chambre pour la mettre dans son sac.
Son compagnon le fixa dans un regard interrogateur et poussa un autre cri pour attirer l'attention de son dresseur. Il se redressa puis croisa les petits yeux noirs du Pokémon.
- Je sais que tu t'inquiètes, Evoli, mais je dois absolument y aller… Expliqua-t-il
La créature brune et blanche acquiesça en silence puis sauta du lit pour rejoindre son maître qui était en train de tirer la chaise de son bureau et de s'y installer en allumant la petite lampe. Le petit Pokémon grimpa sur le bureau et s'assied dans le coin où se trouvait l'armoire.
Green saisit un stylo ainsi qu'une petite feuille blanche dans son tiroir et se mit à écrire. Au bout d'une petite heure, il eût enfin terminé. Il s'adossa contre sa chaise et soupira.
Il regarda sa montre qui affichait 21h30. Il avait prévu de partir une fois que tout le monde serait endormit. Son grand-père ne se couchait pas avant vingt-deux heures trente, et sa sœur pas avant vingt-trois heures. Il devait donc attendre.
Green se leva, rangea ce qu'il avait pris, et éteignit les lampes allumées. Il s'allongea ensuite tout habillé sur son lit, les bras derrière la nuque et le regard fixé au plafond. Son Pokémon le rejoignit et se roula en boule près de la tête de son maître.
Le jeune homme prit le temps de réfléchir. S'il allait au lit à l'heure habituelle – c'est-à-dire en même temps que sa sœur, il serait certainement fatigué et aurait dû mal à se réveiller en plein milieu de la nuit. D'autant plus que tous ces appels l'avaient épuisé, mine de rien.
En revanche, s'il allait dormir maintenant, il se réveillerait entre trois heures et quatre heures du matin. Le moment où tout le monde étaient plongé dans un profond sommeil. Il pourrait alors partir en douce sans réveiller personne.
Cela semblait être une bonne idée, se disait-il dans un petit sourire.
Il se redressa en silence, se dirigea vers la salle de bain puis alla se doucher. Un moment plus tard, il en ressortit et s'arrêta devant la porte où était inscrit, avec des lettres de couleurs et pas très droites le mot « GREEN ». Il entra en silence et se glissa sous les couvertures.
Au bout de plusieurs minutes, il trouva enfin le sommeil.
