Bien le bonjour chers lecteur ! Je me présente, Youmiku pour vous servir, fidèle fervente d'Eren x Rivaille !

Ceci est ma première fiction sur ce site, alors oyez indulgent ! ;)

Je tiens à préciser que je sais bien que Levi ne s'appel pas Levi Rivaille mais porte le même nom que Mikasa, mais ceci no collait pas avec mon histoire... ;-;

Sur ce, bonne lecture, en espérant que cela vous plaise ! ^^

Tout le monde s'agitait bien gentiment et gaiement dans la maison d'édition de Trost.

Il était 9h45, et la journée était déjà bien entamée. Les employés allaient et venaient dans les couloirs et les petites pièces individuelles, ainsi que dans la salle des bureaux. Ils portaient dans leurs bras des dossiers, des fichiers, des classeurs, ou encore d'autres choses très utiles qu'il ne fallait absolument égarer sous aucun prétexte.

Dans un bureau un peu reculé du reste, un homme était assis dans un fauteuil de cuire confortable, et tapait sur le clavier de son ordinateur, ne le lâchant pas du regard.

A coté de lui, une tasse de café fumante, noir et serré comme il l'aimait, reposait à sa place habituelle. Elle était encore intacte, et n'avait eu aucun contacte avec les fines lèvres du travailleur.

Sur le bureau noir, se trouvait un montagne de fichier parfaitement empilés, sans aucune feuille qui ne dépassait, une imprimante, une boite transparente remplie de trombones, une plume de cygne décorative faite de ce qui semblait être du verre, quelques stylos dans un pot noir élégant prévu à cet effet, et un plaquette orné d'un nom écrit noir sur blanc : « L. Rivaille »

L'ordinateur était placé en diagonale, laissant à l'homme un panorama sur la porte d'entrée.

Il avait ce qu'on pourrait appeler des yeux glaçant. Ils étaient petits, et gris. Ils fixaient l'écran d'une façon désintéressés. Ses cheveux étaient noirs, rasés court à l'arrière et divisés en deux mèche sur son front. Il avait des doigts fins, se mouvant à un rythme parfaitement réguliers sur les touches blanches. Ses ongles étaient parfaitement limés, et finissaient ses doigts de façon élégante. Les traits de son visage étaient fins, sans aucune ride, et sa peau paraissait aussi douce que celle d'un très jeune enfant.

Il était habillé d'une chemise noir assez ouverte pour dévoiler le début de son torse, et ses manches étaient retroussée jusqu'au milieu de ses avant bras.

Il semblait énormément concentré sur son travaille, et de temps à autres, il prenait rapidement un dossier en main, puis le feuilletait, puis il en prenait un autre, le feuilletait à son tour, puis le reposait, avant de reprendre la course de ses doigt sur le clavier de son ordinateur.

Le bureau qu'il occupait était de loin l'un des plus confortables de la maison d'édition. Il avait pour lui tout seul ce qu'avait le droit d'utiliser six employés dans les salles de bureaux. Le silence était d'or, et tout était minutieusement rangé à sa place. Les murs étaient cachés par de grandes bibliothèques noires de marbres, le sol était recouvert d'un parquet brou de noix et dans son dos, le mur était pratiquement remplacé par une énorme baie vitrée qui illuminait la pièce dans ses moindres recoins.

Près de la porte d'entrée, un canapé en cuire noir jais décorait la pièce, légèrement en billais, de façon à ce que lui aussi, fasse parti intégrante du champ de vision de l'homme aux cheveux noirs.

Soudainement, le doux son des touches d'ordinateur s'effaça, laissant place à un silence de mort. L'homme que nous appellerons Rivaille, attrapa l'anse noire de sa tasse, la ramenant à ses fines lèvres, pour boire le liquide chaux presque brulant dont elle était remplie.

Il avait presque bouclé les dossiers dont il avait la charge. Il travaillait dessus depuis maintenant 48 heures, sans s'arrêter, buvant encore et encore du café, pour le maintenir debout. Rivaille n'aimait pas rendre ses dossiers en retard, comme il n'aimait pas être déranger, comme il n'aimait pas entendre ses collègues à travers ses murs, comme il n'aimait pas parler avec autrui. Dailleur, qu'aimait-il, Rivaille ?

D'un geste élégant, il reposa sa tasse noir exactement à sa place, puis se leva, du haut de son mètre soixante, pris un dossier posé sur son bureau et se dirigea vers la porte. Oui, Rivaille n'était certes pas très grand, mais cela ne lui empêchait pas de se faire respecter par les employés de tout le bureau. Il dégageait se qu'on appel un aura, ou du moins quelque chose qui y ressemblait, qui dissuadait quiconque de lui adresser la parole si cela dépassait la barrière entre le travail et la vie privée.

Son visage n'affichait pas d'expression très attirante, mais plutôt quelque chose comme de l'ennuie ou de désintéressement.

Les employés préféraient l'éviter, et peu de gens lui adressait la parole. Mais ce n'était pas comme si ça le dérangeait, au contraire.

Quand il ouvrit la porte de son bureau, ses oreilles (si sensibles) furent agressées par le brouhaha incessant des employés.

Entre ceux qui parlaient de choses et d'autres près de la machine à café, ceux qui criaient au téléphone comme si ils s'adressaient à quelqu'un de l'autre côté de la salle et ceux qui discutaient entre eux, Rivaille ne savait pas lesquels il devait avoir le plus envie de tuer.

Mais ce qu'il savait, ce que personne ici ne pouvait travailler au meilleur de ses capacités. C'était tout bonnement impossible.

Il accéléra le pas, évitant de temps en temps une femme pressée, un coursier, un homme au téléphone, et j'en passe. Pourquoi la salle des dossiers était elle si loin de son bureau. Il était obligé de traverser cette mer d'incapable et cela l'énervait au plus haut point.

La salle des dossiers était au fond d'un couloir, un peu reculée de tout, entre le bureau du directeur éditorial et des toilettes. A voir comme sa, on pourrait croire à un placard à balais, ou à quelque chose qui y ressemble, mais en fait, il s'agissait de l'entrepôt de rangement de tous les dossiers. Tous les employés étaient obligés de passer par cet endroit au moins une fois par jour, s'ils faisaient bien leurs travaille. Pas besoin de préciser que Rivaille y passait plusieurs fois par jour.

La salle des dossiers était gérée par une jeune secrétaire, toujours souriante, assise derrière son bureau, tapant gaiement sur le clavier de son ordinateur et sirotant de temps en temps une tasse de thé. Rivaille l'aimait bien, Petra. Elle au moins, elle travaillait vraiment. Même s'il ne connaissait pas vraiment le but du travaille de Petra, il était certains quelle ne jouait pas au solitaire sur son ordinateur, comme certains le faisait bien, pour ne pas nommer un certains Jean Kirschtein.

Il passa la porte de la salle des dossiers après avoir toqué. Petra était là, en face de lui, comme à son habitude, assise derrière son bureau. Elle avait glissée un serre-tête noir dans ses cheveux blonds mi-longs. Aujourd'hui, elle avait opté pour une petite robe verte kaki à poches. Elle avait croisé ses jambes de façon très élégante, et regardait son ordinateur, regardant de temps en temps les touches de son clavier. Elle tourna les yeux vers Rivaille quand il passa la porte, et lui adressa un petit sourire.

- Bonjour Levi. Tu as besoin de quelque chose ?

Son prénom, pas beaucoup de personnes avaient le droit de le prononcer dans le milieu du travaille. Mais Petra faisait partie de celle qui avait l'immense honneur de pouvoir le faire sans recevoir un regard méprisant.

- Oui, un dossier à rendre.

Petra acquiesça silencieusement d'un geste de la tête, et se repositionna pour pouvoir être totalement en face de Rivaille. Celui-ci avança jusqu'à elle, puis posa le dossier qu'il tenait sur le bureau de la jeune femme. Elle le récupéra de ses doigts fins, et le feuilleta rapidement, pour vérifier que tout était encore dedans. Evidement, un dossier rendu par Rivaille était un dossier toujours complet et parfaitement neuf.

Petra fit un sourire franc et se leva afin de ranger le dossier dans une étagère parmi les autres, dans une boîte parmi les autres, au milieu d'autres dossiers.

- Bien merci, tout est en ordre.

Rivaille hocha la tête et se dirigea vers la porte, jusqu'à ce que Petra l'interpelle.

- Levi !

Le dénommé se retourna, enfonçant ses yeux gris sans expression dans ceux noisette de la jeune femme.

- Ne te surmène pas trop, tu devrais penser à prendre des vacances… Tu travaille beaucoup.

C'était vraiment très gentil de sa part, mais vraiment sans intérêt. Rivaille lui désigna un petit hochement de tête, puis sortit de la pièce, laissant la jeune femme seule, son dossier à la main.

Elle n'avait peut être pas totalement tord, mais jamais Rivaille n'admettrais qu'il avait besoin de repos. C'était pour les faibles, et il était bien la dernière personne à quémander quelques jours de repos.

A nouveau dans son bureau, Rivaille se remit à travailler sur les dossiers qu'il devait rendre au plus vite. Rivaille travaillait toujours vite, et bien. Et ce n'était pas aujourd'hui que sa allait changer.

Une demi-heure plus tard, alors qu'il était sur le point de clôturer son dossier, on frappa trois coups à sa porte, nette et précise. Qui osait venir le déranger en pleins travaille ? La mauvaise humeur l'emportant de façon soudaine, Rivaille fronça les sourcils encore plus que d'habitude. Si cette personne venait le déranger pour autre chose que lui ramener du café, il ne promettait pas de la laisser partir en un seul morceau.

-Entrez.

La porte s'ouvrit doucement sur un grand homme blond, les épaules carrées, le dos droit, habillé d'un costar noir. Il arborait un sourire paternel, et dégageait une aura de bienveillance. Avec sa grande taille, il touchait presque le haut de l'encadrement de la porte. Ses mains se rejoignaient, croisées dans son dos.

Rivaille le regarda, l'interrogeant du regard.

Qu'est ce que le directeur éditorial, Erwin Smith, venait faire dans son bureau ?

Derrière lui, se tenait un jeune homme, d'une petite vingtaine d'années, pratiquement entièrement caché derrière le grand blond. Il semblait regarder tout autour de lui, comme si c'était la première fois qu'il se trouvait dans une maison d'édition.

Le visage de Rivaille de fit encore plus ferme qu'avant, se voulant à la limite désagréable. Connaissant Erwin depuis trop longtemps, Rivaille savait que s'il lui souriait de cette façon paternelle, c'était que quelque chose de mauvais pour lui se préparait.

-Un problème, Erwin ?

Le grand blond se décala en direction du canapé de cuire, laissant donc à Rivaille une vue sur le jeune homme.

Rivaille posa ses yeux gris sur lui, le jugeant presque du regard. Il avait des cheveux bruns retombant sur son front, lui barrant presque la vue. Sa peau était légèrement bronzée contrastant avec celle très pâle de Rivaille. Ses yeux, pétillants, étaient des orbes vertes, profondes et envoutantes, remplie de vie. Etait-ce possible d'avoir des yeux aussi expressifs ? Rivaille se posait la question. Il était habillé d'une chemise blanche ouverte jusqu'en dessous de ses clavicules, et un pantalon noir à peu près repassé.

Les mains du jeune garçon, au niveau de son entre jambe, se touchaient, se palpaient, se séparaient, se frottaient et se re-séparées pour mieux se retrouvées ensuite, preuve qu'il ne se sentait pas à l'aise, à la limite du stressé. Rivaille le remarqua directement.

Toujours à son bureau, celui-ci croisa gracieusement les jambes avec de s'avachir un peu plus dans son fauteuil de cuire confortable. Il adressa un regard suspicieux à Erwin, les sourcils indéniablement froncés, ne comprenant décidément pas la situation.

- Qu'est ce que ça signifie ?

Le ton de sa voix, froid et dur, ne fit pourtant pas reculer ou même sourciller le directeur éditorial. Il le connaissait trop bien pour ça.

Au contraire, le grand blond continua de sourire « bêtement », comme si la question de Rivaille était exactement ce qu'il attendait, ce qui eut le don d'énerver encore plus notre petit éditeur.

Erwin fit quelques pas en avant, jusqu'à se retrouver en face de Levi.

- Levi, nous avons remarqué que tu travaillais énormément en ce moment, sans prendre ne serais-ce qu'une seule minute à toi.

Le blond regarda Rivaille droit dans les yeux, attendant une réponse, ou du moins un signe qu'il l'écoutait. Mais il n'obtenu rien, seulement des yeux glaçant posés sur lui, et un regard dénué d'émotion quelconque.

Changeant de pied d'appuis, le blond toussota doucement, puis repris son monologue.

- Donc nous avons pensé que tu bénéficierais d'un assistant ! Comme ça, tu pourrais te reposer de temps en temps, et tu pourras éviter de tout faire tout seul.

Erwin arborait toujours son sourire fier de lui. De son côté, Rivaille leva un sourcil. Bénéficier d'une aide ? Sérieusement ? Et bien évidement, on ne lui demandait pas son avis.

Cette idée était complètement stupide, il n'avait aucunement besoin d'aide, et encore moins d'un gamin stressé comme lui. Rivaille était un grand garçon, il pouvait se débrouiller tout seul. Et puis comme il avait horreur qu'on le dérange quand il travaillait, c'était tout bonnement impossible qu'il travaille avec quelqu'un. A tous les coups, il allait parler, parler et encore parler, ou pire, déranger son bureau, ou faire tomber des choses par terre. Non, franchement, Rivaille préférait être seul.

Le grand blond continuait de regarder Rivaille avec son sourire tout bonnement inutile, pendant que celui-ci énumérait dans sa tête toutes les façons de tuer le directeur éditorial sans avoir de soucis avec la justice.

« Je te tuerais Erwin, je te tuerais » Pensait-il tout bas.

Il daigna tout de même relever les yeux vers le jeune brun, qui se balançait de façon très maladroite sur ses deux pieds. Il ne savait visiblement pas où se mettre, tant il se sentait mal alaise. Il sentait bien le regard du petit éditeur sur son visage, l'observant avec assistance, comme si on voulait le faire accuser un crime odieux. De plus, il sentait bien que Rivaille ne portait pas sur lui un regard plein de compassion, au contraire. Il se dit alors que ce petit homme était vraiment effrayant.

Rivaille le regarda avec un lever de sourcil dédaigneux comme si le jeune brun n'était rien d'autre qu'une tache sur un tapi blanc. Quelque chose qui n'avait pas sa place ici, et quelque chose qui était, juste ciel, exécrable. Il retourna de nouveau sur le grand blond, qui semblait avoir quelque peu perdu son sourire enfantin.

Levi, toujours les sourcils indéniablement froncés, s'adressa enfin à lui.

- Je te demande pardon ?

Erwin lança un regard au jeune garçon, et lui fit signe d'avancer pour se placer à côté de lui. Décidément, les choses se corsaient de plus en plus.

Le jeune brun regarda Erwin de ses grands yeux verts, déglutis assez discrètement, puis fit quelques pas lents et peu contrôlés afin de se retrouver à côté du grand blond.

Le brun continuait d'éviter indéniablement le regard de l'éditeur, se trémoussant sur lui-même, mal à l'aise.

- Levi, je te présente Eren Jäger ! A partir d'aujourd'hui, il sera ton assistant !

Rivaille ouvrit la bouche, un air impassible mais avec un soupçon de mécontentement sur le visage, s'apprêtant à parler, mais Erwin lui coupa la parole.

- C'est indiscutable !

Puis, le grand blond se tourna vers Eren, alors que Rivaille se remémorait toutes les assassinats imaginables d'Erwin imaginées un peu plus tôt, tentant tant bien que mal de se calmer, puis posa une main sur l'épaule du jeune brun, affichant un sourire paternel, toutefois plus compatissant que ceux réservés aux employés, et lui parla avec une voix qui se voulait rassurante.

- Je te souhaite bon courage ! En espérant que vous vous entendraient bien tous les deux !

Du courage, Eren allait en avoir bien besoin ! Déjà qu'il sentait que son cher éditeur n'avait pas l'aire commode, et ne semblait pas l'apprécier, il ne se doutait pas encore à quel point Rivaille pouvait être désagréable et sans pitié quand il le voulait. Il s'en rendrait surement vite compte.

Et puis, s'entendre bien ? Levi fronça encore plus les sourcils en entendant cette aberration. Erwin savait pourtant très bien que s'entendre avec Rivaille était quasiment impossible. A part si l'on était une femme, ou homme de ménage extrêmement compétant, et muet. C'était impératif, le silence.

Et visiblement, ses jours tranquilles et sans bruits inutiles et irritants étaient visiblement finit. Et tout sa a cause de ce môme. A moins que se soit de la faute d'Erwin. Ou de tout le monde. Ho et puis Rivaille s'en fichait, ce gosse n'avait rien à faire avec lui et c'était tout.

Sur ces douces paroles, Erwin salua Rivaille d'un geste de la main, un léger rictus moqueur sur le visage, ce qui n'échappa pas à l'éditeur, encore plus sur les nerfs qu'avant, puis se dirigea vers la porte avant de la franchir et de la refermer derrière lui dans un geste élégant.

Sérieusement, Erwin laissait Eren et Levi seul dans la même pièce, sans craindre de retrouver le corps du jeune assistant dans les bacs à ordures à l'arrière du bâtiment ?

Mais quand les deux hommes se retrouvèrent seuls, tout ne fut plus que silence.

Eren regardait discrètement Rivaille du coin de l'œil, n'osant pas vraiment se confronter à un regarde yeux dans les yeux.

Quand à lui, Levi soupira, puis continua d'écrire sur son ordinateur, sans un regard pour Eren.

Les minutes passèrent, et le jeune brun était toujours devant le bureau de l'éditeur, son les mains se rejoignant, et le regard fuyant, attendant qu'il se passe quelque chose.

Au bout d'un certain temps, Rivaille perdit patience, ne supportant pas la présence d'une personne quelconque à ses côté pendant qu'il travail ait. Il se décida alors enfin à jeter un regard, aussi dédaigneux soit il, à Eren, droit comme un piquet devant lui.

-Hé, casse-toi gamin. J'ai réellement besoin de personne ici. Tu me gène.

Sa voix se fit froide et sèche, peut être un peut trop que ce qu'il aurait voulu. Mais il s'en fichait un peu, sachant que ce « gamin » le soulait vraiment au plus haut point.

Eren releva vivement la tête.

- M-mais, c'est le directeur éditorial qui m'a demandé de vous assister ! Je ne peux pas…

- Oui, je sais que c'est Erwin qui t'envoi ici ! Je ne suis pas complètement con. Mais tu vois, là, tu me dérange.

Alors que Rivaille s'attendait à ce qu'il baisse de nouveau les yeux et marmonne quelque chose d'incompréhensible dans sa « barbe », le jeune Eren lui tint tête, le regardant avec ses deux orbes vertes, déterminé.

- Alors laissez-moi faire quelque chose pour vous ! Je dois vous aider, et… Je ne suis pas du genre à laisser tomber un travaille qu'on me donne..!

Pas du genre ? Mais ça, Levi s'en fichait complètement, de quel genre il était. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'il sorte d'ici le plus rapidement possible, avant qu'il ne le fasse sortir lui-même par la peau du coup.

Mais bon, comme ce gosse semblait tant vouloir l'aider, pourquoi refuser… Bien évidement, pas à propos de travaille ! Le travaille de Rivaille était le travaille de Rivaille. C'était donc normal à ses yeux que se soit lui qui le fasse.

Le plus vieux soupira alors bruyamment, montrant à Eren à quel point il l'irritait. Ce pendant le gamin garda la tête haute.

Fichu gosse.

- Bon, gamin, si tu veux tant m'aider, commence par aller me chercher du café. Tu feras quelque chose d'utile.

Le dit gamin regarda un instant la tasse noir de Rivaille, posée sur son bureau, vide. Eren s'attendait à quelque chose de beaucoup plus important et significatif que ça, remplir une tasse de café. Mais puisque c'était ce que son « patron » lui demandait, il n'avait pas le choix. Et puis, il se sentirait peut être un peu plus utile après ça.

Quoi qu'il en soit, Eren sourit à l'éditeur, prenant sa tasse dans ses mains, heureux de rendre un petit service. Peut être que l'éditeur avait abandonné l'idée de se débarrasser de lui…

- D'accord, je reviens tout de suite monsieur Lev…

La langue de Rivaille claqua contre son palais, signe d'un irritement profond, coupant le jeune brun dans sa phrase, le retirant son sourire.

- Pour toi c'est monsieur Rivaille, gamin.

Eren regarda son supérieure pendant une ou deux secondes, incrédule. Rivaille ? C'était son nom de famille ? Comme le directeur éditorial l'appelait Levi, Eren pensait sérieusement que c'était le véritable nom de ce dernier.

Mais qu'il en soit ainsi. L'appeler par son nom ou son prénom ne changeait pas son travaille.

- Bien, monsieur Rivaille.

Il se retourna, et passa la porte du bureau, laissant le petit homme aux cheveux noirs de nouveau seul. Celui-ci poussa un nouveaux soupire, une nouvelle fois, et recommença à écrire sur son ordinateur, regardant de temps en temps un dossier ou un autre. Le calme était de retour. Mais pour combien de temps… Cette histoire allait ramener de gros soucis à Rivaille. Il en était persuadé.

Il se promit intérieurement, de réellement tuer Erwin quand il le recroiserait, lui et son sourire de grand gamin.

Fin chap 1 ! J'espère que cela vous à plu ! Si oui (ou non) un petit commentaire ? ^w^