CHRONIQUES DE MINERVA : L'aventure a commencé en début 2008, alors que je voulais faire une petite fanfic sur un McGonagall/Jedusor. Et avant même que je n'ai commencé, l'idée s'était étoffée, jusqu'à devenir les chroniques des années de McGonagall à Poudlard. La première année est un peu maladroite, encore hésitante sur le ton à adopter, mais si je veux faire avancer l'histoire je ne peux me permettre de la réécrire. Donc, depuis février 2008 je poste régulièrement, ou tout du moins j'essaie ; parfois deux chapitres par semaine, parfois un seul en deux mois. Je ne réclame plus les reviews ; ceux qui ont apprécié ma fic et estiment que le travail fourni mérite récompense m'en laissent. Et je leur en suis très reconnaissante, car d'une certaine manière ce sont eux qui font avancer ma fanfic. Je ne nie pas être débordante d'inspiration et de motivation quant à mes Chroniques, mais il est vrai que la flemme peut l'emporter, et me retarder dans l'écriture des chapitres. Une review est, de fait, tout à fait encourageante.
TOME I Première année : // TERMINEE // M. McGonagall, onze ans, sur le quai de la gare King's Cross. Elle ignore encore que le petit garçon, là-bas, s'appelle Tom Jedusor, que les filles n'ont pas le droit de jouer au Quidditch, et que son frère aîné est polygame. Mais elle se fond plutôt bien dans un Poudlard léger, et cette première année fonde les bases sur lesquelles elle évoluera par la suite.
[Edit] : prologue refait. L'ancien était naze !
Disclaimer : Tout est propriété de Rowling.. Sauf plein de personnages !
Je ne pleurerai plus les morts, prisonniers de leur sommeil éternel. Depuis longtemps, j'ai cessé de m'apitoyer sur ces tristes oubliés, ces lâches ou ces héros, qu'on aimait, qu'on détestait, et dont on ne se souvient plus.
Lorsque j'aurai disparu à mon tour, lorsque je les aurai rejoint, il ne restera plus rien témoignant de leur courte vie, si courte qu'ils n'appartiendront même plus au passé. Leurs noms sont déjà à moitié effacés sur les tombes.
Cela fait bien longtemps que je n'ai plus de larmes à verser sur le compte de ces personnes qui furent chères à mon cœur ; bourreaux les uns des autres, victimes de l'époque, emportés par le sort qui se voulait implacable en ce temps là…
En moi, la vie ne tient plus qu'à un fil, et j'entends les voix du passé me supplier : « conte notre histoire, disent-elles, elle mérite de rester dans les mémoires. » Peut-être est-ce aussi la culpabilité qui me ronge, celle d'avoir été épargnée, d'avoir eu le droit de vivre, tandis que les autres n'ont pas vu leur vingtième printemps. Mais je ne me lamenterai pas sur le passé, et sur ce qui aurait pu être ; mon chemin a été différent, et l'injustice a voulu que je sois seule avec le poids de mes amis oubliés.
Je prends donc ma plume gorgée d'amertume, cela adoucira peut-être ma retraite dans cette petite maison d'écosse. Mes écrits m'apporteront peut-être la paix, qui, de toute ma vie, m'a été refusée. Je me suis toujours demandé : peut-on penser avoir gagné une guerre lorsqu'on y a tout perdu sauf la victoire ? Je vais donc écrire. Pour moi, pour ceux qui me suivront, et pour ces voix qui implorent qu'on ne les oublie pas…
