Disclaimer : Je ne suis pas Minekura je fais simplement mumuse avec ses personnages.

Un petit Os totalement ooc écrit pour les nuits du FoF, il fallait rédiger un texte sur le thème Automne en une heure maximum (divulgation du thème, écriture et postage).

Bonne lecture j'espère ^^"


Nos quatre saisons.

J'arpente rapidement le dédale des rues, l'asphalte brun résonant sous mes pas précipités.

Le vent fouette sèchement mon visage, faisant flotter et s'emmêler derrière moi les trainées rougeâtres de mes cheveux.

L'orage gronde et je resserre les pans de ma veste contre moi, accélérant ma course.

Il faut que je te trouve avant que la pluie ne se mette à tomber. Je n'aime pas te laisser seul par ce type de temps.

Mon côté prévenant, je suppose…

Sanzo s'en étoufferait.

Je m'arrête aux abords d'un carrefour et m'engage brusquement du côté gauche. J'ai toujours eu un bon instinct pour ce genre de choses. Sans doute le sang Yokaï coulant dans mes veines.

Une fine bruine tombe sur moi tandis que le chemin débouche sur une sorte d'étrange parc.

Tu es là, tranquillement assis à terre, au milieu des feuilles mortes, jouant avec l'une d'elles entre tes longs doigts. Un livre négligemment posé sur tes genoux. Tu ne lui jettes pas l'ombre d'un regard, tes yeux sont déjà bien trop loin pour ça. Trop loin pour que tu prétendes encore te soucier de préoccupations faites d'encre et de papier. La pluie commence à tomber.

Il y a quelque chose d'inexplicablement mélancolique qui se dégage du décor, comme d'une vieille peinture usée par les années.

C'est sans doute le fait de l'ambiance automnale.

C'est une saison singulière l'automne : un peu atemporelle, réunissant en son sein des éléments des trois autres saisons.

Ça te correspond bien l'automne au fond.

La pluie tombe drue à présent.

Tu continues à passer tes doigts sur cette feuille dont la couleur rouille est si proche de celle de mes cheveux. Tu me fixes de ton regard du plus violent des verts printaniers, un faux sourire hivernal étirant tes lèvres. Je m'approche de toi et t'embrasse violemment. Essayant de réchauffait les quelques miettes d'été brûlant encore dans ta poitrine.

Et tu sais Hakkaï, je me moque de vivre un éternel automne avec toi.

Parce que tu es mes quatre saisons.