Couples : Gin X Byakuya

Genre : Yaoi /Romance/Surnaturel

Rating : M Lemon Yaoi

Note d'Axel : Tada ! Celui-ci, il est pour Aeal, pour avoir posté le 499éme com ! Elle m'a demandé un AU et ... Je vais tenter d'en faire un ! Na ! ... Et si vous n'êtes pas contentes avec ce que je vous fais, bah ... NA ! ... Bon, comme en ce moment, la mode est aux vampires ... J'vais faire sur ça ! Na ! ... Mince, j'aurais dû aller voir le film là ... J'y connais presque rien en Vampire moi ! En clair, c'est pas gagné mes belles ! XD

Bêta Correctrice : Wesley Iriah Douglas


Avez-vous déjà eu l'impression d'être suivi dans la rue ? Avez-vous déjà eu l'impression de sentir sur vous un regard, mais de ne pas savoir qui vous observe ? Vous marchez tranquillement, la peur vous envahit, et alors vous êtes persuadé qu'il y a quelqu'un derrière vous qui vous observe. Mais lorsque vous vous retournez, il n'y a personne. Alors, vous vous sentez affreusement stupide face à une ruelle vide en pleine nuit. Byakuya le savait. Il avait une imagination débordante et se sentait toujours stupide lorsqu'il faisait face au vide, mais ... De plus en plus souvent ... Il avait l'impression que quelqu'un l'épiait ...

Se retournant, il se passa une main dans les cheveux, l'autre tenant toujours la rose qu'il avait acheté au magasin, comme tous les ans. Il reprit sa marche, se dirigeant vers le lieux où il se rendait chaque année ... A la même date ... Dans une ruelle froide, sombre, où peu de monde se risquerait à aller. Elle paraissait si peu accueillante ... Byakuya y allait parce que c'était dans cette ruelle que sa femme, Hisana, avait été assassinée et c'était ici qu'il voulait déposer sa rose immaculée.

Cela s'était déroulé il y a deux ans. L'ébène ne se souvenait plus vraiment pourquoi ils avaient emprunté une ruelle si sombre, il se souvenait juste qu'ils étaient heureux en marchant sur les dalles obscures. Elle avait tourné sur elle-même, fredonnant une mélodie harmonieuse et il l'avait suivi de son regard bleu, un petit sourire marquant son visage ... Mais la seconde d'après ... Tout avait basculé lorsque des hommes étaient apparus au bout de la sombre rue ...

Il arriva à l'endroit exact où sa femme était morte. Lui, avait eu plus de chance : bien que laissé pour mort, il avait survécu ... Il avait ... Survécu ... Il s'était souvent demandé pourquoi lui et pas elle ... Il se le demandait encore aujourd'hui ... Il aurait préféré qu'elle survive elle, qu'elle puisse encore rire, encore danser, encore fredonner … Il aurait voulu qu'elle puisse vivre ... L'ébène se pencha pour déposer la rose sur le sol. Il frôla les dalles froides et finit par se relever. Elle était morte, il ne pouvait rien changer à cela ...

Mais il pouvait la venger ...

Il savait qui avait commis cet infâme crime, mais ces hommes avaient été acquittés, par manque de preuve et mise en doute du témoignage même de Byakuya. Des gosses de riches qui avaient été aidés par l'influence de leurs pères ... Des gosses de riches qui n'avaient vu dans ce couple, qu'un nouvel amusement, parce qu'ils n'avaient rien d'autre de mieux à faire ... Rien d'autre que de briser la vie de cet homme en tuant la femme qu'il aimait, le laissant après l'avoir battu à mort !

La main de l'ébène se glissa sous sa veste et il frôla le Beretta 92 rangé dans l'étui fixé à son torse. Son arme de service. C'était un semi-automatique très classique. Il avait beau être volumineux et lourd, cela ne posait aucun problème à Byakuya qui avait su s'y habituer, bien décidé à mettre à exécution sa vengeance. Il savait où habitaient ces gars, il connaissait leurs noms, leurs prénoms. Il savait même où les trouver en cet instant. Il l'avait décidé : ce soir serait le soir de leur mort !


La voiture ronronnait. Byakuya, derrière le volant, regardait sans la voir l'arme qu'il avait posée sur le tableau de bord. Il s'était garé devant une maison ... Plus un squat qu'autre chose ... L'endroit où vivaient les hommes qu'il comptait tuer ...

On pouvait entendre des éclats de voix. La musique poussée à fond faisait même vibrer les fenêtres de la voiture ... Ils ne respectaient personne ! Comment avaient-ils pu trouver des gens pour témoigner en leur faveur ? Combien les avaient-ils payés ? En tout cas, ils ne pourraient plus s'échapper maintenant !

Quelqu'un frappa soudainement à la vitre, faisant sursauter l'ébène qui eut du mal à se remettre de sa surprise. Il se tourna vers la fenêtre et vit un homme encapuchonné lui faire coucou. Haussant légèrement les sourcils, il ne tarda pas à baisser sa vitre, se demandant ce que lui voulait cet inconnu.

- Bonsoir, comment allez-vous ? Demanda-t-il d'une voix mélodieuse.

Byakuya fixa froidement l'homme, n'ayant aucune envie de répondre. Il y avait sur terre des hommes extrêmement culottés, non ? Venir importuner les gens pour leur parler de la pluie et du beau temps !

- Seriez-vous impressionné ? Demanda au bout d'un moment l'inconnu.

- Désolé, je n'ai pas de temps à perdre, avoua franchement l'ébène.

Il se décida enfin à bouger, récupérant son arme sur le tableau de bord et ouvrit sa portière. L'homme s'écarta légèrement pour le laisser passer. Il descendit de la voiture. Sa main se resserra sur son arme, mais avant de pouvoir faire un pas de plus, l'inconnu le bloqua, une main posée sur la portière, l'autre contre le toit de la voiture. L'ébène lui lança un regard glacial qui ne le fit pas pour autant bouger de là.

- Que comptez-vous faire avec votre arme ? Demanda l'inconnu.

- Cela ne vous regarde en rien ! Répliqua sèchement Byakuya. Ôtez-vous de mon chemin !

L'homme ne sembla pas vouloir bouger. Au contraire, il resta campé sur sa position. L'ébène perdit patience. Il lui saisit de sa main libre le col de sa veste et l'écarta de son chemin, le repoussant contre la voiture, pointant son arme vers lui. Il l'avait décidé : si quelqu'un se mettait au travers de sa route, il le tuerait sans la moindre hésitation ! Mais alors que son doigt allait presser la détente, la capuche de l'inconnu s'enleva, laissant entrevoir des yeux d'une incroyable ... Beauté ...

Un regard d'une incroyable pâleur, aux pupilles fendues, comme les yeux des chats que l'on entrevoit de temps en temps la nuit ... Des paupières à demi-closes et des mèches d'une couleur argenté encadraient ce visage au sourire ironique.

- Alors, vous avez décidé de vous venger ? Demanda-t-il de sa voix mélodieuse.

Ce visage ... Ce sourire ... Il le reconnaissait ... Oui, il le reconnaissait parfaitement ! C'était à cause de cet homme qu'il avait survécu ! C'était cet homme qui l'avait trouvé et qui avait appelé les ambulances. Byakuya se souvenait de cette soirée comme s'il s'agissait de la veille. Un homme aux cheveux argentés qui se penche vers lui, l'observant quelques instants, avant de se relever et d'appeler une ambulance ...

- Vous, vous n'auriez pas dû me sauver ! Lâcha froidement l'ébène. Vous auriez dû me laisser mourir sur place ! Pourquoi ?

- Parce que c'était le dernier souhait de votre femme, avoua l'homme, son sourire s'élargissant. C'est étrange, non ? Vous aviez tous les deux le même souhait : voir l'autre survivre ...

Ce que disait cet homme n'avait pas de sens ! Réaliser le dernier souhait de sa femme ? Comment aurait-il pu connaître son dernier souhait ? Elle était morte bien avant qu'il ne le sauve !

- Si vous avez entendu mon souhait, pourquoi ne pas l'avoir réalisé ? Siffla-t-il sèchement.

- Je vous réponds si vous baissez votre arme !

L'ébène lança un nouveau regard froid à l'argenté mais finit par obtempérer, curieux de savoir ce qu'allait sortir ce fou. L'inconnu défroissa sa veste, son regard surnaturel toujours posé sur Byakuya. Son sourire s'agrandit encore un peu, devenant plus doux qu'ironique.

- Parce que j'avais plus à gagner de vous ! Répondit-il enfin. Et puis, votre femme semblait tellement pure, comment aurais-je pu lui imposer un tel chagrin ? J'étais persuadé que vous étiez empli de ténèbres et ... N'en ai-je pas la preuve en cet instant ?

Tout ce que disait cet étranger était du charabia pour Byakuya, qui avait de plus en plus l'impression de perdre son temps. Il se rendit compte que ce que lui disait l'argenté n'avait absolument aucune importance ! Il avait mieux à faire alors il préféra se détourner, fixant la porte ... Toujours bien décidé à aller assassiner les hommes vivant dans cette maison. Il se retourna et marcha vers la demeure.

- Tu comptes tous les tuer ? Demanda l'argenté derrière lui. Et après, tu feras quoi ? Tu appelleras tes collègues pour leur dire la vérité ? Pour être arrêté ?

Il n'en avait que faire de ce qui arriverait après ! Sa vie n'avait plus la moindre importance ! Alors oui, il appellerait Isshin ou Ukitake pour les prévenir de son crime ! Ils viendraient avec des regards désolés et ...

L'homme, auparavant derrière lui, apparut devant lui si soudainement que Byakuya écarquilla les yeux, alors que celui-ci posait une de ses mains sur son torse, l'empêchant d'avancer plus. Son corps de figea totalement, refusant d'obéir aux ordres que son cerveau lui donnait. Il se demanda comment il avait fait pour apparaître si soudainement devant lui. Il était derrière et la seconde d'après ... En un cillement ...

- Je ne peux pas te laisser faire ça, avoua l'argenté, son visage devenant indéchiffrable. Si je suis aussi patient avec toi, ce n'est sûrement pas pour te perdre de la sorte ... Mon beau ... Très beau Donneur ...

Le regard hypnotisant s'était rapproché de lui, sa main le saisissant à la nuque. Le corps de Byakuya continuait d'être paralysé sans qu'il ne sut pourquoi. Ses cheveux furent légèrement tirés et il sentit le souffle chaud de l'homme contre sa gorge. Il frissonna bien malgré lui ... Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Pourquoi son corps refusait-il de bouger ? Il y mit toute sa volonté, mais ne parvint même pas à lever la main pour repousser l'étranger. C'est alors qu'il sentit une douleur au cou, comme deux petits couteaux qui s'enfonçaient dans sa chair.

L'ébène sentit son propre sang couler le long de sa gorge. Un étrange sentiment l'envahit, c'était un mélange de peur ... Et de plaisir ... Était-ce donc ça de sentir sa vie lui échapper ? La dernière fois, cela lui avait paru tellement douloureux ... Mais cette fois ... Il avait l'impression de partir ... Presque serein ...

Ses forces l'abandonnèrent peu à peu. Si les bras de l'argenté ne l'avaient pas soutenu, il aurait fini au sol. Son arme lui échappa ... Lui, sombra dans les ténèbres.


Il n'était pas mort ... C'était un fait ... Il avait mal, c'était bien la preuve qu'il était en vie, non ? Il avait mal, mais en même temps ... Il réussit à ouvrir les yeux et eut du mal à se souvenir ce qui s'était passé. Tout cela lui avait paru tellement étrange ... Sans doute avait-il rêvé ... Cela ne pouvait être qu'un rêve ! Byakuya voulut se frotter les yeux, sauf qu'à cet instant, il se rendit compte que ses mains étaient liées au-dessus de sa tête ...

En constatant cela, il n'eut aucun mal à sortir de son état de somnolence. Il se leva, fixant ses propres menottes qui l'entravaient au sommet d'un lit à barreau. Il était complètement perdu en cet instant précis. Il se releva tant bien que mal, jetant un coup d'œil à la pièce où il se trouvait. Ce n'était pas chez lui. Il ne connaissait pas cet endroit, mais avait bien l'impression de se trouver dans une chambre d'hôtel très luxueuse et très coûteuse, vu la vue de la ville qu'il pouvait voir de la baie vitrée.

Il entendit du bruit et se tourna vers la porte qui venait de s'ouvrir, reconnaissant dans l'instant l'homme qui était vêtu d'un kimono blanc et qui s'essuyait les cheveux avec une serviette.

- Vous ! Lâcha-t-il froidement. Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Je te l'ai dit ! Sourit l'homme. Je ne pouvais pas te laisser mourir de la sorte ! Tu aimes la chambre ?

- Où sont les clefs ? Donnez-les moi !

- Je ne sais pas, je crois que je les ai perdues ...

L'homme jeta la serviette sur une des chaises et se rapprocha du lit, s'asseyant au bord avant de se tourner vers lui, lui souriant de façon très perverse.

- Mais cela ne veut pas dire que ça sera moins excitant ! Lâcha-t-il ironiquement.

- Pardon ? S'offusqua l'ébène en fronçant les sourcils.

L'argenté leva la main pour caresser la joue du ténébreux qui s'écarta dans la seconde.

- Tu n'as pas besoin de te présenter ! Assura-t-il. Je sais déjà tout de toi ...

- Qui êtes-vous ? Lâcha Byakuya en serrant les dents.

- Gin Ichimaru. Enchanté de pouvoir enfin me présenter officiellement !

L'ébène haussa les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu'il disait. Cet homme était un fou, cela était devenu une évidence. Plus il lui parlait, plus il s'en rendait compte. Il jeta un coup d'œil à la pièce et vu que sa veste était déposée sur la table basse. Il savait qu'il y avait son portable dedans. Il fallait juste qu'il trouve le moyen de l'atteindre et il pourrait appeler ses collègues ... Ou bien ... Peut-être pouvait-il mentir ? ...

- Mes amis ... Commença-t-il.

- Tu n'as pas besoin de me mentir ! Avoua franchement Gin, le coupant dans son élan. Je te l'ai dit : je sais absolument tout de toi ! Tu as pris ta semaine de congés, comme chaque année depuis la mort de ta femme et pendant cette semaine, tu n'as pas pour habitude d'appeler tes collègues de travail ! Que tu disparaisses maintenant ou pour la semaine, personne ne le remarquera ...

- Qu'est-ce que vous me voulez ?

L'argenté ferma à demi ses yeux si surnaturels. Il se rapprocha et se saisit de son menton avec une force incroyable. Son visage se rapprocha peu à peu du sien. Bientôt, ils furent si proches que l'ébène sentit contre son visage le souffle chaud de l'être en face de lui ... Il sentit monter en lui un désir sans nom ! C'était la première fois qu'il ressentait ce sentiment, celui de vouloir posséder un être vivant. C'était si intense et si puissant qu'il ne put s'empêcher de frissonner. Gin lui saisit les épaules, l'empêchant de tomber à la renverse car, sans s'en rendre compte, Byakuya avait basculé sa tête en arrière.

Ce n'était pas lui ... ces sentiments, cette envie si soudaine, ce besoin de chair, de posséder un être ... Jamais il n'aurait voulu une telle chose ! Ce n'était vraiment pas lui ! Mais alors, d'où lui provenait cette déferlante de sentiments et d'émotions ? D'où ? Des sentiments qui cessèrent d'exister pour être remplacés par d'autres, tels que la peur ... Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait ...

- Cela a été trop brutal pour toi, comme réponse ? Demanda malicieusement Gin contre son cou inconsciemment offert. Désolé, j'ai eu peur que tu mettes en doute mes paroles ...

- Qu'est-ce que c'était ? Demanda Byakuya, incertain.

- Tu m'as demandé ce que je voulais, alors je te l'ai montré ...

- Cela n'a pas de sens ! S'écria l'ébène. On ne peut pas montrer des émotions ! C'est impossible ! Vous m'avez drogué !

- C'est possible pour un Vampire ...

Byakuya écarquilla les yeux ... Un vampire ? Ce mec était complètement barge ! Il se prenait vraiment pour un vampire ? En même temps, il l'avait mordu, non ? ... Mais, ces émotions ... Et le fait qu'il fut paralysé en sa présence ? ... Cela était ... Étrange, non ? Et ce regard surnaturel ? Est-ce qu'il ne pouvait pas être un vampire ? ... Non ! Les vampires, cela n'existait pas du tout ! Seulement dans les livres ou les films !

L'homme se saisit de sa nuque, se rapprochant de nouveau. Son souffle caressa ses lèvres, faisant frémir bien malgré lui l'ébène qui avait été sensibilisé par ces sentiments qui n'avaient pas été les siens. Cela l'avait déstabilisé. Il ne savait plus vraiment quoi penser, tous ses sentiments se partageant, se mêlant les uns aux autres ...

- Si tu savais, Byakuya, depuis le temps que j'attends, soupira l'argenté contre sa bouche. Boire ton sang ne me suffira plus du tout ... J'ai de plus en plus envie de goûter à ta chair ... De te posséder totalement ...

- Boire mon sang ? Répéta, choqué, l'ébène.

- Regarde, tu es tellement négligé ! Si on ne prenait pas soin de toi, tu mourrais sans doute de faim ! Tu ne les avais vraiment pas remarquées ? Ces marques sur ta gorge ... Ou sur tes poignets ? ... Ces marques rouges ...

Si, il les avait remarquées. Comment expliquer l'apparition de trous dans sa chair ? Il avait fini par en déduire que ce n'était là que des piqures de moustiques ou d'un quelconque insecte ! Jamais il n'aurait pu imaginer qu'un espèce de fou venait le mordre pour boire son sang ! Allons donc ! Qui aurait pu croire à une telle histoire ?

- Depuis quand vous ... Murmura Byakuya, troublé.

- Depuis cette nuit où tu as perdu ta femme, avoua franchement Gin. Vous étiez tous les deux proches de la mort, vous perdiez votre sang et celui-ci avait l'air tellement alléchant ! J'avais le choix entre une belle et pure jeune femme, et un magnifique homme froid et distant ... Je t'ai choisi toi ...

- Si vous avez bu de mon sang, pourquoi suis-je toujours vivant ?

- Justement ... Tu es mort cette nuit-là ... Mais, je t'ai mordu ... Alors tu as ressuscité ...

Byakuya écarquilla les yeux, fixant incrédule l'homme. Celui-ci le relâcha enfin. Il se leva pour s'agenouiller sur le lit, attrapant la cheville de son vis-à-vis pour la tirer, le forçant à s'allonger sur le lit. Byakuya se tourna pour se mettre sur le dos afin de voir Gin, observant le moindre de ses mouvements, serrant les dents en le voyant remonter sur le lit. Il sentit ses mains parcourir son torse protégé uniquement par sa chemise.

- Je suis un vampire ? Lâcha-t-il perdu.

- Non, tu n'en es pas un, avoua franchement l'argenté. Pour que tu le deviennes, il y a plusieurs conditions à remplir ... La première, qu'un vampire boive ton sang ... La seconde, que ce vampire te fasse boire son sang ... La troisième, que tu boives du sang humain ...

- Alors, vous n'avez pris que mon sang ?

- Non, je t'ai aussi donné de mon sang ... On peut dire que tu es à moitié vampire ... Et je ne te conseille pas d'en devenir un pour de bon, ou je ne pourrai plus boire ton sang ... Tu serais obsédé par ce besoin ...

- Vous êtes fou ! Complètement fou ! Les vampires, cela n'existe pas ! Je ne peux pas vous croire.

- Alors, il est peut-être un peu trop tôt, soupira Gin.

L'homme laissa sa bouche s'emparer de ses lèvres, les embrassant chastement avant de les relâcher. Son sourire avait quelque chose d'étrange. Il eut l'impression de se sentir de nouveau fatigué. Pourquoi ? Il venait juste de sortir du sommeil, non ? C'était tellement étrange tout ce qui lui arrivait, sans doute était-il dans un très mauvais rêve ! Pourvu qu'il se réveille chez lui cette fois !


Byakuya se réveilla, mais il n'était toujours pas chez lui. Il ne put s'empêcher de lâcher un gémissement de mécontentement. Il se releva et jeta un coup d'œil autour de lui. Ichimaru ne semblait pas être là. Cela faisait son affaire. L'ébène regarda vers sa veste et fut bien décidé à essayer de l'attraper. S'il arrivait à appeler Kyoraku ou Ukitake ...

Il tira au maximum sur ses liens et tenta de faire venir sa veste avec ses pieds. Il eut beaucoup de mal à l'atteindre ensuite avec ses mains mais y arriva, à son plus grand soulagement. Il avait hâte de se sortir de cette situation ... Cet Ichimaru ... C'était clairement un fou. Dieu seul savait ce dont il était capable ! Sans doute du pire vu qu'il l'avait déjà mordu et bu de son sang ... Rien que d'y repenser, l'ébène frissonna. Il fut soulagé en sortant de sa poche, son portable.

Il était éteint ... Il se souvint de ce qu'il avait été sur le point de faire juste avant d'être enlevé ... Tuer les assassins de sa femme. Maintenant, elle n'était pas là sa priorité ! Allumant son portable, il s'impatienta en constatant qu'il était toujours aussi lent. Il haussa les sourcils lorsqu'il nota le nombre impressionnant d'appels manqués et de messages reçus, dont la plupart venaient de Ukitake, Kyoraku et même … D'Isshin ? ... Qu'est-ce que ça voulait dire ? Bah, il verrait bien un peu plus tard ! Pour le moment, il devait les joindre et leur demander de venir le sortir du merdier dans lequel il se trouvait !

Composant le numéro de Ukitake, considérant que c'était sans doute celui qui se moquerait le moins de sa situation, il entendit les tonalités et pria pour que son ami décroche. Il se sentit très soulagé lorsqu'il entendit la voix de son ami au bout du fil ... Mais encore une fois, il ne sut pas comment réagir ... Son ton paraissait différent de son habituelle douceur.

- Ukitake ! Lâcha-t-il, ne pouvant pas cacher son soulagement.

- Byakuya, c'est vraiment toi ? Demanda l'autre.

- Oui, écoute-moi, j'ai un problème !

- Ho oui, tu ne sais même pas dans quelle galère tu te trouves là ! Où es-tu ?

- Galère ? Répéta-t-il en fronçant les sourcils.

- On a retrouvé ton arme et un peu de ton sang devant une maison où il y a eu un crime ! Aller, dis-moi plutôt où tu es !

Son arme ? Byakuya essaya de se souvenir ... Ne l'avait-il pas perdu devant la maison des gosses de riches ? ... Un crime ? ...

- Comment ça, un crime ? Demanda-t-il, la gorge sèche.

- C'est que ... Marmonna l'argenté, très gêné. Viens au poste de police ! On en parlera ensemble ...

- Ukitake, s'il te plaît ...

- Ils sont morts ... Ils ont été tués dans la nuit ! Tous ceux qui ont été soupçonnés d'avoir contribué à la mort de ta femme et à ton agression ... Où es-tu ?

Ils étaient morts ? ... Son souhait de les voir morts avait été réalisé ... Et ... Était-ce lui qui les avait tués ? Il ne se souvenait plus ! Il n'arrivait plus à se souvenir de ce qu'il avait pu faire. Il se rappelait seulement de s'être réveillé dans cette pièce et qu'il était toujours attaché au lit avec ses propres menottes ...

- Je ne sais pas où je suis, avoua-t-il.

- Comment ça ? Répliqua l'homme, surpris.

- Je ne sais vraiment pas où je suis ... Il faut que tu m'aides ...

Il y eut du bruit et la voix changea. C'était celle d'Isshin.

- Byakuya, sors et regarde où tu es, ordonna son supérieur d'une voix imposante.

- Je ne peux pas, avoua franchement l'ébène. Je suis attaché au lit ! Je sais juste que je suis dans un hôtel ... Très luxueux ...

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Je ne sais pas ! Je ne me souviens plus de ce que j'ai fait ! Isshin, il faut que tu m'aides ! Cet homme, celui qui m'a attaché ! C'est un fou ! Il n'est pas là pour le moment, mais je ne sais pas s'il m'a abandonné ou s'il va revenir !

- D'accord, reste en ligne, on va essayer de localiser l'appel.

Soudain, quelque chose attrapa son poignet et le tira. Écarquillant les yeux, Byakuya se tourna vers Ichimaru ... Depuis quand était-il là ? Et surtout, comment avait-il fait pour approcher sans qu'il ne le remarque ? L'argenté sourit et ses étranges canines furent visibles, rendant cette scène de plus en plus surnaturelle ... Tout comme son étrange regard qui brillait de malice et de menace à la fois ...

- Ce n'est pas très gentil ce genre de coup bas, Byakuya, lâcha-t-il en prenant le portable, le posant contre son oreille. Désolé messieurs, je compte bien garder encore un petit moment votre ami. Ne le cherchez pas ou je le tue ...

L'argenté attrapa à deux mains le portable pour le briser en deux, laissant retomber les morceaux au sol avant de reporter toute son attention sur l'ébène. Son regard était plein de reproche. Quant à son sourire, c'était la première fois qu'il le voyait sans. Cela n'avait absolument rien de rassurant ! Quitte à choisir, Byakuya le préférait avec son sourire pervers ! L'homme s'approcha, montant sur le lit, se colla contre son dos, l'attirant à lui, glissant ses mains pour l'enlacer.

- Pourquoi cherches-tu à fuir, Byakuya ? Demanda-t-il à son oreille.

L'ébène serra les dents, appréciant de moins en moins cette situation incommodante ! Pourvu qu'ils aient eu le temps de localiser l'appel et qu'ils décident tout de même de venir ! Il préférait encore mourir que de rester prisonnier de cet homme, dont les mains vagabondaient sur son torse, allant sur les boutons de sa chemise pour l'entrouvrir, passant ses doigts entreprenants sur sa peau qui frissonna sous les caresses ...

Il sentit les lèvres d'Ichimaru se glisser sur sa gorge. Byakuya fit basculer sa tête, laissant libre accès à l'homme ... Lorsqu'il réalisa qu'il était entrain de la lui offrir, il ne put s'empêcher de rougir, se demandant pourquoi il réagissait de la sorte. Il oublia tout cela lorsqu'il sentit une langue passer contre sa jugulaire. Il frissonna en sentant les dents pointues se presser contre ... Elles s'enfoncèrent peu à peu. Il eut un nouveau sentiment de peur ... Mais les dents se retirèrent. Gin l'embrassa sur la joue ...

- Pourquoi as-tu si peur ? Demanda-t-il sur un ton ironique et amusé.

- Vous allez me tuer, non ? Répliqua l'ébène avec froideur.

- Et où je trouverai un sang aussi délicieux que le tien ? Je ne compte pas te tuer ... Je compte t'emporter avec moi dans l'immortalité ...

Il y croyait toujours autant ! C'était pas possible ! Il était vraiment tombé sur un taré de première ! Pourtant, il en avait vu des cas ! Des mecs qui se déguisaient en super héros dans la ville ou bien d'autres qui se prenaient pour des Shinigami ... Mais un qui se prenait pour un vampire ? Jamais ! Et encore moins un qui lui courait après ... Pour prendre son sang !

Des mains se glissèrent jusqu'à ses poignets. Elles s'attardèrent quelques secondes sur les menottes. Byakuya haussa les sourcils lorsqu'il comprit que l'argenté était entrain de le libérer ... C'était peut être l'occasion ou jamais de tenter de fuir, non ? Jetant un rapide coup d'œil à son vis-à-vis, il rencontra son regard si étrange. Il fut de nouveau alarmé par l'absence de sourire chez l'argenté.

- Non, je ne te laisserai pas partir ! Lâcha-t-il froidement. J'ai décidé que tu m'appartiendrais officiellement ce soir ...

Lui appartenir ce soir ? Ça, pour être barge, il l'était !

Ichimaru le força à se tourner pour lui faire face, ses mains caressant délicatement le torse en partie dénudé, se penchant de nouveau vers sa gorge. Une étrange sensation envahit l'ébène ... Ce n'était plus de la peur qu'il ressentait là, c'était un étrange sentiment de ... Soumission ? ... Excitation ? ... Tentation ...

Les lèvres de l'argenté l'embrassèrent et remontèrent peu à peu jusqu'à frôler sa bouche, l'embrassant chastement, mais ce simple contact fit se reculer l'ébène, qui alla se coller contre le sommet du lit. Sa réaction fit sourire Ichimaru qui se rapprocha sans la moindre hésitation, ses mains continuant de déboutonner sa chemise, sans que Byakuya ne fasse rien contre cela ... Pourquoi ? Pourquoi se laissait-il faire ? Il aurait plutôt dû sauter sur l'occasion pour tenter de fuir, non ?

Sentir ses mains qui le déshabillaient peu à peu ... Les sentir le caresser ... Et voir ce sourire pervers qui marquait le visage d'Ichimaru aurait dû le faire réagir ! Il aurait dû chercher à fuir ce contact ! A le répugner ! Pourtant ... Il n'y arrivait pas ! Plus ses mains le caressaient, et moins il avait envie de fuir ... C'était une étrange sensation ... Il se sentait de plus en plus étrange et avait du mal à repousser l'homme ... En réalité ... Il se sentait même excité de sentir cet homme le caresser de la sorte ... Il se souvenait parfaitement de la sensation qu'il avait ressenti ... Un désir intense ...

Il sentit les mains de l'argenté se poser sur la fermeture éclair de son pantalon, pour l'ouvrir et glisser une main dedans. La bouche d'Ichimaru vint chercher la sienne. Byakuya posa ses mains contre son torse, gémissant d'incompréhension ... Pourquoi restait-il aussi docile ? Il n'avait aucune envie de faire quoi que ce soit, encore moins avec un homme ! Pourtant ... Sentir son souffle chaud contre ses lèvres ... Sentir cette main qui caressait son sexe sans la moindre pudeur ... C'était tellement excitant ! Tellement agréable ! Il ... Avait envie ... De plus ! De beaucoup plus !

Byakuya combla le peu de distance qu'il restait entre ses lèvres et celles d'Ichimaru en les scellant. Il ouvrit tout naturellement sa bouche qui accueillit avec un certain plaisir la langue de l'argenté, qui vint taquiner celle de l'ébène, l'entrainant dans un baiser empli de passion et de désir. Il sentit son membre être pressé avec plus d'insistance et ne put s'empêcher de gémir contre sa bouche.

L'argenté le relâcha et se recula légèrement. Il attrapa ses genoux pour l'entrainer vers lui, le renversant sur le lit ... Byakuya jeta un coup d'œil à son vis-à-vis qui se pencha pour embrasser son torse. Ses lèvres vinrent torturer ses boutons de chair pour les faire se dresser, alors que ses mains tentaient de faire glisser le pantalon et le sous-vêtement de ses hanches, dévoilant son sexe qui se dressait peu à peu, terrassé par cet homme qui était trop doué. Il alla vers le bas, embrassant son ventre, entrainant toujours le pantalon. Ichimaru se releva. Il acheva de lui retirer le vêtement et le sous-vêtement, les jetant au sol, avant de revenir vers lui. Il se pencha sur son membre qu'il n'hésita pas une seule seconde à englober de sa bouche ...

- Qu'est-ce que tu fais ? Souffla Byakuya dans un gémissement.

Ichimaru relâcha son membre. Il leva le visage vers lui, se léchant les lèvres. L'ébène sentit en lui une soudaine montée d'hormones, fasciné par cette vision indécente qu'il avait sous les yeux ... Depuis quand était-il attiré par les hommes ? Non, il n'était pas attiré par les hommes ! Juste par ce fou qui était entrain de l'entrainer dans son étrange jeu ...

- Je te fais mien ... Répondit Ichimaru en remontant vers lui.

L'argenté revint pour coller ses lèvres contre celles de l'ébène qui, encore une fois, ne les repoussa nullement ... Au contraire, il se saisit de la nuque de son vis-à-vis pour être sûr qu'ils s'embrasseraient encore et encore jusqu'à épuisement. Il sentit une main se glisser sur sa jambe, la relever légèrement, l'écartant ... La seconde se posa sur son membre, descendant bien plus bas, jusqu'à frôler son intimité ... Bientôt, un doigt se glissa dans sa chair, allant et venant, alors que lui restait toujours occupé à embrasser son tortionnaire ...

Un second doigt entra en lui et Byakuya relâcha enfin les lèvres d'Ichimaru, rejetant la tête en arrière, gémissant, appréciant tout ce qui était entrain de lui arriver alors même que ce n'était pas une situation ... Commune ! C'était un homme ... C'était un homme bordel de merde ! Frémissant entièrement, il sentit des dents frôler sa gorge. Les mains de l'ébène se crispèrent dans les cheveux d'argent. Pourquoi était-il dans cet état ? Il éprouvait tellement de plaisir à se faire violer ... Non, ce n'était plus un viol ... Parce qu'il était totalement consentant ... Il avait conscience qu'il voulait voir l'homme aller plus loin ! Qu'il avait envie d'aller jusqu'au bout ...

Un troisième doigts entra. L'homme semblait de plus en plus impatient. Ses dents se pressèrent contre sa gorge, mais ne le mordirent pas ... Pourtant, il avait envie de sentir ses dents se planter dans sa gorge ... Ce qui était anormal ! Putain ! Il n'avait aucune envie d'être vidé de tout son sang ! Pourquoi éprouvait-il le besoin de sentir cet homme le mordre ? De le sentir ... En lui ? Non ! ... Non ! Il n'aimait pas les hommes ! Il n'aimait pas cette situation ! Il ne pouvait pas aimer cette situation !

Les doigts se retirèrent et Ichimaru se mut pour pouvoir ouvrir son pantalon, libérant son membre qui semblait affreusement gonflé ! Byakuya ferma les yeux, essayant de reprendre ses esprits, se demandant si ce n'était pas cet homme qui lui transmettait ses sentiments ... Mais il se souvint que la toute première fois, il avait sentit le besoin de posséder alors que là, il éprouvait le besoin d'être possédé ! Ce n'était absolument pas la même chose ! Pas la même sensation ... Alors, c'était bien lui qui avait envie d'être pris ? Par un homme ! Ouvrant les yeux, il rencontra le regard si étrange de cet être, qui le fixait avec attention. Son visage était proche du sien, bien trop proche ...

L'homme agrippa ses hanches, l'attirant à lui. Il pressa son membre contre son intimité. L'ébène frémit soudainement. Il eut peur et s'agrippa à Ichimaru ... Comprenant sans mal que cela allait sans doute lui faire mal. Ce fut le cas, la pénétration fut douloureuse, mais uniquement parce qu'il était bien trop tendu ... Une main vint caressant son membre pour le détendre et cela fut bien plus agréable. Il se détendit peu à peu, finissant par se laisser retomber contre le lit, ses mains tenant simplement les épaules de l'argenté ...

- Tu es tellement beau, Byakuya ... Murmura-t-il amoureusement. Je suis heureux que tu sois mien ...

Byakuya se mordit la lèvre inférieure, se sentant très humilié ! Il n'arrivait pas à croire qu'il avait pu se laisser avoir aussi facilement ! Par un taré en plus ! C'était tellement ironique ! Ironique et étrange ...

L'homme se pencha pour l'embrasser, commençant à se mouvoir en lui, allant et venant dans sa chair, dans sa personne, le faisant gémir bien malgré lui. Il fut choqué de constater qu'il aimait le sentir en lui, sentir cette chaleur que lui procurait son membre dressé, si dur ... Sentir ses lèvres qui venaient caresser son visage ... Sentir ses dents frôler son visage ... C'était tellement agréable ... Mais encore insuffisant ! Il en voulait plus et remua les hanches pour le faire savoir à son amant ... Celui-ci ne se fit pas prier deux fois ...

Le mouvement s'accéléra, dans sa chair et sur son propre membre, allant et venant ... Lui procurant un plaisir qu'il n'avait jamais éprouvé jusqu'alors ! Ce n'était pas comme le faire avec une femme, et pour cause ! Il avait le rôle de femme, non ? Ha, c'était tellement humiliant de se faire dominer ... Tellement humiliant de se soumettre ... Tellement plaisant ! Il savait qu'il se rapprochait de la jouissance ! Il savait qu'il l'atteindrait très prochainement ! Mais il ne savait toujours pas si cela lui plaisait ou si cela le dégoûtait ... Et il comprit que cela ... Ne le révulsait pas, car il aurait sans doute repoussé cet être sans la moindre hésitation, et cela depuis le début ! Mais ce n'était pas le cas. Il l'encourageait même ...

Ichimaru planta ses dents dans sa gorge. Byakuya sentit son sang couler sur sa gorge, sentit l'homme en aspirer et la sensation fut étrangement jouissive ... Chaque fois qu'il l'avait mordu, cela avait été de plus en plus agréable. Mais en cet instant ? C'était bien plus intense ! Quant à sentir son membre aller et venir en lui ? L'ébène lâcha un gémissement très indécent en se libérant entre leurs deux ventres ! Son amant, quant à lui, fit quelques derniers mouvements avant de se libérer enfin, ses dents le relâchant soudainement ... Ils étaient tous deux arrivés à l'orgasme. Byakuya laissa ses bras retomber sur la couverture ...

- Alors, c'était comment d'appartenir à quelqu'un ? Demanda moqueusement Ichimaru.

- Tais-toi ! Répliqua sèchement l'ébène.

- Pardonne-moi, il faut que je te rattache.

Byakuya haussa les sourcils alors que l'homme se retirait, refermant son pantalon. Il ne lui laissa pas vraiment le choix, saisissant ses poignets pour les tirer de nouveau vers le sommet du lit, les liant de nouveaux avec ses menottes. L'ébène pesta, jetant un regard froid à son vis-à-vis.

- Pourquoi je dois rester attaché ? Lâcha-t-il en fronçant les sourcils.

- Parce que je sais que tu vas tenter de t'enfuir ! Avoua l'argenté. Vous, les Donneurs, vous avez tendance à vous enfuir dès que vous le pouvez ! Je n'ai aucune envie de te perdre déjà ... Quoiqu'en fait, c'est surtout à cause du crime qu'on va te mettre sur le dos ...

- ... Du crime qu'on ... Quel crime ? Tu parles de ... Ces hommes ? Je les ai tués ?

- Non ! C'est moi qui les ai tués !

Un large sourire apparut au coin de ses lèvres. Il se rapprocha.

- Je leur ai fait regretter tout ce qu'ils ont pu faire à toi et à ta femme ... Ils sont méconnaissables ! Je suis sûr que tes collègues ont eu du mal à retrouver tous leurs morceaux !

- Qu'est-ce que tu as fait ? Frissonna Byakuya qui se releva.

- Je viens de te le dire : je leur ai fait regretter tout ce qu'ils t'ont fait et ont fait à ta femme ... Je les ai tranchés, éventrés, égorgés ... Je les ai découpés en morceaux ! Un véritable carnage ! Ils ont eu ce qu'ils méritaient ! Puisque la loi des humains ne les a pas punis ... Je les ai punis comme il se devait !

Ichimaru l'enlaça presque tendrement, posant sa tête contre sa gorge, frôlant son torse encore dénudé du bout des doigts.

- Personne n'a le droit de te toucher ... Byakuya ... Personne ...

Les doigts se glissèrent jusqu'à ses fesses, frôlant la semence qui s'en écoulait ...

- Tu es à moi, pour toujours ...

Quelqu'un frappa à la porte. L'argenté reporta toute son attention sur celle-ci, ses mains l'abandonnant quelques secondes. Il donna l'impression de renifler et se tourna vers Byakuya, souriant de façon étrange. Il plaqua une de ses mains contre sa bouche, faisant se hausser les sourcils de l'ébène.

- Qui est-ce ? Demanda l'argenté.

- Service d'étage, vous avez demandé un repas ? Répondit une voix qu'il n'eut aucun mal à reconnaître ...

C'était Ukitake ? Ils étaient là ... Ils étaient là ! Il ne put s'empêcher d'être réjoui par cette arrivée mais cela ne sembla pas plaire à Ichimaru qui fronça les sourcils.

- Ainsi donc, tes amis n'ont même pas peur de te perdre ? Lâcha-t-il froidement, avant de lancer plus fort : Je n'ai rien commandé du tout ! Repartez tout de suite ... Je suis occupé ...

- Est-ce que tout va bien, Monsieur ?

- Parfaitement ! Laissez-moi tranquille !

- Permettez-moi d'insister ...

L'argenté se tourna de nouveau vers l'ébène. Son regard semblait très étrange ... Trop en réalité ...

- Monsieur ! Insista la voix de Ukitake.

- D'accord, je vais te laisser partir ! Marmonna avec mécontentement Ichimaru. Pendant un petit temps !

L'homme chercha quelque chose dans sa veste alors qu'à la porte, les coups retentissaient. Ukitake insista, continuant de jouer un homme d'étage. L'argenté sortit un couteau, le tenant par le manche. Un sourire carnassier apparut au coin de ses lèvres.

- Pardonne-moi, je n'ai pas d'autres choix ... Murmura-t-il avec une sincérité déconcertante.

En voyant le regard lumineux d'Ichimaru, Byakuya paniqua et se débattit, réussissant à libérer ses lèvres.

- Aidez-moi ! Hurla-t-il de toute ses forces.

La lame se planta dans son bras, le faisant grimacer de douleur. Elle se retira pour fondre de nouveau sur lui, se plantant une nouvelle fois dans sa chair. L'ébène se demanda pourquoi il faisait ça ... La lame se retira une nouvelle fois, se levant ... Brillant ... Et plusieurs coups de feu retentirent, propulsant Ichimaru loin de lui ...

Se tournant vers l'entrée de la chambre, il vit Kyoraku et Isshin, leurs armes braquées sur l'argenté. Ukitake s'élança vers lui ... Sur le sol, Ichimaru gisait ... Une mare de sang se formant sous son corps ...


Byakuya tenait une tasse de café chaud dans sa main valide. L'autre, était soignée et attachée pour éviter tout mouvement qui lui aurait fait extrêmement mal. Installé derrière le bureau d'Isshin, il fixait le liquide chaud, observant la fumée qui s'élevait lentement dans les airs, repensant à toute cette affaire ... Qui n'était pas des plus florissantes pour l'ébène qui se sentait humilié ...

Il avait été transporté à l'hôpital où on lui avait soigné ses plaies. Il était resté une journée en observation et dès qu'il était sorti, il était venu faire sa déposition quant à cette nuit où il s'était passé bien trop de choses à son goût ... Il avait décidé de tuer ces hommes mais avait rencontré un inconnu qui l'avait séquestré, l'empêchant de commettre son crime ... L'effectuant à sa place ... Allant tuer les jeunes hommes en les démembrant !

- Tu as eu vraiment beaucoup de chance ! Avoua Ukitake en face de lui. Imagine ce qu'il aurait pu te faire si nous n'étions pas venus !

Byakuya frissonna, ses yeux parcourant les images des pauvres jeunes hommes dont il avait maintenant pitié ! Ils étaient devenus parfaitement méconnaissables. Même si leur crime était impardonnable pour l'ébène, il ne savait pas s'il aurait souhaité ce genre de mort pour ces personnes ! C'était monstrueux ... Et savoir qu'il aurait pu être la prochaine victime d'Ichimaru ...

Il s'était joué de lui ... Il s'était moqué de lui en parlant de cette affaire de Vampire et de Donneur ! Quel idiot ! Que se serait-il passé s'il avait cru à son délire ? L'aurait-il entrainé dans sa série de meurtres ? Et lui-même ... L'aurait-il suivi ?

- Je vais devenir la risée de l'unité ... Souffla Byakuya en levant le regard vers Kyoraku. Il faudra combien de temps avant que les autres ne ... N'apprennent que ...

- Ils n'en sauront rien ! Assura Isshin de l'autre côté. Nous sommes les trois seuls à le savoir et nous ne dirons rien à personne ! Cela ne figurera pas non plus dans nos rapport ! Tu as juste été enlevé par ce malade qui a essayé de te torturer ... Alors, ne t'inquiète pas ...

- Merci ...

Il reporta son attention sur la tasse, continuant de la fixer sans la voir ...

Et dire que, pendant quelques instants, il y avait cru ... Il avait cru à ses histoires de vampire ! Ha, il était vraiment trop stupide ! Les sensations et tout ça, c'était parce que cet homme l'avait drogué ! Pour l'abuser, pour pouvoir le manipuler avec plus de facilité ... Il y était arrivé ... L'espace de quelques instants ... Il avait réussi à convaincre un homme comme Byakuya Kuchiki !

- Tu veux le voir ? Demanda Isshin.

Le voir ? Pourquoi devrait-il le voir ? Pour constater sa mort ? Pour être sûr qu'il ne reviendrait plus jamais ? Oui ... Pour être sûr qu'il ne le suivrait plus jamais comme il l'avait sous-entendu ... Pour être sûr qu'il ... N'était plus derrière lui ...

Byakuya se leva, se tournant vers son supérieur qui comprit parfaitement. Ils y allèrent, tous ensemble, se dirigeant vers les ascenseurs pour descendre à la morgue ... Là où avait été entreposé le corps de cet homme ... Un homme qui avait dit s'appeler "Gin Ichimaru" ... Ce n'était pas sûr. En entrant ses empreintes dans le fichier, il n'y avait eu aucun résultat, si ce n'était des empreintes non identifiées liées à d'autres crimes du genre, des gens tués et vidés de leur sang ...

L'ascenseur se stoppa et les portes s'ouvrirent. Ils traversèrent encore quelques couloirs. Le médecin légiste, Ishida Ryuuken, sembla surpris, mais accéda à leur requête. Il les guida jusqu'à la salle d'autopsie, le corps n'ayant pas encore été charcuté. Lorsqu'il ouvrit la porte, la seule chose que nota Byakuya fut le vide ...

Il n'y avait pas de corps sur la table ...


Gin : ... Et ... Ça finit comme ça ? ...

Axel : ... Bah ouais ! ...

Gin : ... Je suis mort ?

Axel : Théoriquement ... Les Vampires SONT MORTS ... Donc, oui, tu es mort ...

Gin : ... Ha ... Et pour Byakuya ? ...

Byakuya : On me laisse tranquille et on ne me touche PLUS !

Axel : ...

Gin : Non, sérieux ! Ça peut pas finir comme ça !

Axel : ... Et pourquoi pas ?

Gin : Mais, je veux mon Byakuya moi ! T-T ... C'est pas juste ... Byakuya !

Byakuya : J'ai dit "ON NE ME TOUCHE PLUS" !

Axel : ... Bah quoi ? Elle est pas bien ma fin ? ... Ça sous-entend que Gin retourne dans l'ombre pour veiller sur son petit Donneur ... Ha ! Mais j'ai jamais aimé les "Good Ending" moi ! è_é ... Tsss ... Bon, bonne nuit tout le monde !