Amis du soir, bonsoir
Me voici de retour avec une seconde fanfic sur Fairy Tail, mais cette fois-ci centré sur un autre couple que j'adooooore !
L'histoire m'a été inspirée en lisant le manga
Scoundrel Scandalous Honey. Si vous l'avez lu sachez que l'histoire devie assez rapidement vu que j'ai pas trop su contrôler où est ce que le fil directeur allait...

Please, read, enjoy, comment and have fun !


Chapitre 1

Le visage encore endormie, Mirajane observait ses produits de beauté. Il y avait toutes les plus grandes marques son matériel à maquillage aurait fait baver d'envie n'importe quel professionnel. Face à son miroir, elle finissait d'appliquer sa crème de jour. Elle s'observa longuement dans la glace : ses cheveux étaient encore en pagaille, ses yeux embrumés par le sommeil, elle avait même la marque de l'oreiller sur la joue. Elle soupira longuement, se coiffa, attacha sa frange en couette décontractée, et mit en place son sourire. Elle décida de ne pas en faire plus après tout, elle devait aller au boulot après les cours. Ils avaient la désagréable habitude de critiquer son maquillage et de le refaire entièrement. Elle gagnait simplement du temps. Tout en se fustigeant de ne pas avoir prit de temps pour son petit-déjeuner, elle enfila son blouson, prit son sac et sortit en courant pour attraper le prochain bus.

Mirajane Strauss n'était pas seulement le mannequin le plus en vogue de ces deux dernières années, elle était également une excellente élève dans une école de commerce prestigieuse. Non seulement elle faisait la couverture des plus grands magazines, mais elle avait également participé récemment à son premier défilé avec les plus grands noms. Non seulement elle était première de sa promotion, mais on venait également de lui donner un très bon rôle. Tout le monde la regardait avec admiration : une fille si belle, si souriante, si gentille, si intelligente... Elle était l'idole des filles et le fantasme des garçons. Malheureusement, malgré cette popularité, elle n'avait pas d'ami. Tout le monde la traitait avec un immense respect. De loin.

La jeune femme marchait dans les couloirs au milieu des regards d'admiration et des chuchotements d'enthousiasme. Comme à son habitude, elle souriait. Elle souriait comme si cela ne la touchait pas que les gens parlent tout bas en sa présence. Elle souriait comme si elle ne préférait pas que quelqu'un vienne directement lui dire bonjour. C'est d'ailleurs grâce à ce masque de joueur de poker qu'elle était devenue aussi bonne dans son travail.

Lorsque deux filles de premières années lui firent un signe de main gêné tout en pouffant dans leurs manches, elle leur lança son plus magnifique sourire, ce qui les fit couiner encore plus. Elle n'aimait pas cet effet qu'elle avait sur les gens. Après tout, elle était humaine également. Tout en poussant, la porte des toilettes, elle repensait à la dernière relation qu'elle avait eue avec un garçon. Il lui avait fait milles déclarations d'amour, pour finalement se vanter devant ses potes et l'exhiber comme un trophée. Elle avait eu plusieurs opportunités de retrouver un petit-ami, mais elle voulait quelqu'un qui la considère plus que comme un joli visage et une paire de

- Fesses ! ne put-elle s'empêcher de s'exclamer devant la scène.

En effet, un garçon adossé contre un mur avait entièrement relevé la jupe de la blonde appuyée contre lui, montrant à n'importe qui entrant dans les toilettes les sous-vêtements de celle qu'il embrassait langoureusement.

A cette exclamation, la blonde se sépara momentanément de la seconde bouche et jeta un coup d'œil en arrière. Voyant la nouvelle venue, elle se détacha et se rhabilla nonchalamment.

- Tu devrais y aller, Max. On se voit plus tard.

Mirajane, toujours figée, ne fit aucune remarque sur le sourire appréciateur que lui jeta le jeune homme en passant devant elle. Elle était trop occupée à regarder la blonde qui se remaquillait dans le miroir. Elle l'avait déjà vue. C'était une première année. Lucy Quelque chose. On disait que c'était une petite fille riche et une croqueuse d'hommes. Elle n'avait pas prêté oreilles à ses ragots, mais là, il fallait bien avouer que c'était limite comme comportement.

- Qu'est-ce que tu as à me fixer comme une morue ? Tu venais pas faire quelque chose aux chiottes ? Eh, mais je te connais ! Tu es Mirajane, c'est ça ?

Et voila, on recommence. Elle acquiesça de la tête et attendit les gloussements d'admiration et les demandes d'autographes.

Mais rien ne vint. La blonde continuait de se refaire une beauté sans même lui adresser un regard. Pour la première fois, Mirajane se sentit gênée et dut se concentrer pour conserver son ravissant sourire. Elle ne savait pas vraiment quoi faire. Devait-elle sortir ? Devait-elle faire comme si de rien n'était ? Mais avant qu'elle prenne une décision, Lucy reboucha son gloss, se retourna et la fixa à son tour en s'appuyant sur le lavabo. Son regard était noir, presque menaçant.

- Je vais te raconter mon histoire. Je m'appelle Lucy Heartfilia. Depuis que je suis toute petite, tout le monde s'émerveille devant mes cheveux blonds, devant mes capacités de gymnaste, devant mes yeux pétillants, devant mon sourire flamboyant. Ca a toujours été comme ça. J'ai toujours été la coqueluche de tout le monde. Mais quand je suis arrivée ici, personne ne m'a remarquée. Genre j'étais complètement invisible. Et vois-tu, moi, je n'aime PAS DU TOUT être invisible !

Elle s'avançait maintenant vers Mirajane. Celle-ci ne daigna pas lui faire le plaisir de reculer, tel un animal acculé. Après tout, elle avait assez de confiance en ses capacités pour être sûre de la maitriser en un rien de temps. La fille s'approcha jusqu'à elle, jusqu'à ce que son nez ne soit plus qu'à quelques centimètres de son propre visage. Avec ironie, elle remarqua que la blonde avait du se mettre sur la pointe des pieds pour arriver presque à sa hauteur.

- Tu te doutes bien que la source de mon malheur c'est toi ! Toi, la petite poupée parfaite. Mais je vois clair dans ton jeu. Ton sourire est tellement faux que ça m'écorche presque les yeux. Et pour preuve, il ne t'a pas quitté depuis que tu es entrée.

Si elle n'avait pas des années d'entrainement, son sourire aurait fané instantanément. Mais non, elle restait maître d'elle-même et continuait de la regarder droit dans les yeux. Lucy s'était à présent éloignée et la toisait de haut en bas. Elle semblait attendre quelque chose. Mais ce que Mirajane avait retenu, c'est que cette fille ne la vénérait pas. Au contraire, elle la détestait. Et ça lui faisait beaucoup de bien.

- Mais parle bon sang ! Défend toi ! Je sais pas moi, dis quelque chose, s'énerva la petite blonde.

- … Je suis une catastrophe ambulante quand il s'agit de gymnastique…, tenta la grande blanche.

Les yeux de Lucy s'écarquillèrent de surprise. Elle s'attendait à des cris, des gémissements, des larmes avec un peu de chance, mais pas du tout à ça. Les yeux ronds par l'étonnement, elle tenta de retenir un rire. En vain. Elle parti dans un immense fou rire, à se plier en deux. Mirajane, interloquée, l'observa et fini même par laisser échapper un léger gloussement.

- T'es marrante, toi ! Finalement, t'as pas l'air si nulle, annonça Lucy en se reprenant. On mange ensemble, aujourd'hui ?

Et c'est de cette façon que pour la première fois depuis bien longtemps, Mirajane avait l'impression de déjeuner avec une amie. Lucy l'avait littéralement tirée par la main et trainée jusque dans le réfectoire. Là encore, les chuchotements l'entourèrent et elle les ignora. Pendant l'heure où elles mangèrent en tête à tête, les deux filles apprirent à se connaître.

Lucy était tout le contraire de Mirajane. Elle était pétillante, bouillonnante et toujours prête pour une nouvelle aventure (dans tous les sens du terme). Elle avait parlé de son enfance dorée dans le manoir de son père, puis de sa rébellion. Elle ne voulait pas reprendre l'entreprise familiale, mais devenir photographe par delà le monde. Elle avait malgré tout accepté de suivre des études de commerce. Après tout, tant que c'est gratuit, pourquoi s'en priver. Ensuite, elle avait écouté les histoires de Mirajane, tout en les ponctuant occasionnellement.

- Un agent m'a repérée pour la première fois dans la rue quand j'avais douze ans à peu près (C'est super jeune, dis donc). J'étais avec mon petit frère et il a cru que c'était un pervers, alors il lui a donné un coup de pieds dans les noisettes et m'a entrainée en courant (Wow ! Il faut absolument que je rencontre le petit frère. Il est bogoss ?). Mais j'ai vraiment commencé le mannequinat récemment, i peu près deux ans et demi. Ma carrière a décollé instantanément avec la série en lingerie fine (C'est vrai que t'étais vraiment hot !)… Enfin bref… voila ma vie !

- Attends un peu ! Tu m'as simplement parlé de ton job. C'est bien beau de poser pour des photos, mais moi je veux savoir ce qui se passe plus bas.

- Oh. Non, je ne fais pas trop de photos pour les chaussures. C'est…

- Mais non ! Ce qui se passe plus… Est-ce qu'on s'amuse bien dans ton pantalon !?

Mirajane rougit instantanément. Elle ne connaissait pas cette fille depuis plus d'une matinée et voila qu'elle lui demandait ce genre de choses ultra personnelles.

- Oooooh, s'enthousiasma l'indiscrète. Enfin une autre expression que ce sourire fadasse. Eh, si tu veux pas m'en parler, pas de souci, mais je suis sure qu'avec tous les mannequins que tu rencontres, tu dois t'en donner à cœur joie.

La cloche de la cathédrale d'à coté sonna, annonçant les deux heures de l'après midi. Ravie d'avoir une excuse, Mirajane se leva.

- C'est pas ça ! Enfin si, mais surtout, je dois aller au boulot maintenant.

Sans attendre de réponse, elle prit ses affaires et s'éloigna en toute hâte, avant de faire demi-tour.

- Si tu veux, je peux demander à ce que tu viennes au studio, comme ça tu pourras voir un peu comment c'est en réalité. Et tu pourras également rencontrer quelques photographes.

- Super ma vieille ! Ca serait top !

Devant sa réaction, un sourire apparut naturellement sur son visage et Lucy arrêta de gigoter et fronça les sourcils.

- C'est pas juste. T'es encore plus jolie quand tu souris pour de vrai. Allez, fonce, tu vas être en retard ! On se voit demain de toute façon.

҉҉҉

Il fallut un peu plus d'une heure pour que Mirajane soit enfin prête pour le photoshoot. Ce mois-ci, elle faisait des photos pour un magazine de mariage. Les premières séances se feraient au studio, et dans quelques semaines, toute l'équipe irait à l'extérieur.

Sur le plateau l'attendait déjà son partenaire. Il était à tombé par terre dans son costume foncé, illuminant ses cheveux blonds. Mirajane avait déjà fait quelques photoshoot avec lui et la première fois qu'elle l'avait vu, elle l'avait trouvé à couper le souffle. Ensuite il avait ouvert la bouche.

- Wow, Mirajane ! Tu es magnifique dans cette robe. Peut être qu'après on pourrait aller passer notre lune de miel chez moi. Qu'est ce que tu en dis ?

- J'en dis que tu vas te prendre mon talon aiguille quelque part. Maintenant, concentre-toi Loki. Nous sommes des professionnels.

Le jeune homme était un ancien enfant-star sur le déclin, mais qui refaisait un formidable come-back dans le mannequinat. Mais après toute une vie de célébrité, il avait pris la grosse tête et passait son temps à faire des avances vaseuses à Mirajane. Elle avait appris à s'en amuser et ne s'en offensait plus.

La séance dura plusieurs heures, le photographe étant tellement perfectionniste qu'il n'était content avec aucune des photos qu'il prenait. Finalement, Mirajane quitta sa robe blanche pour retrouver jupe et t-shirt et salua tout le monde. Lorsqu'elle ouvrit la porte de derrière, un sourire chaleureux illumina son visage. Contre le mur en face, un petit monsieur était assis par terre et faisait la manche. Il portait un petit chapeau coloré et une moustache bien taillé, malgré sa condition précaire. Immédiatement, la blanche alla s'asseoir à ses côtés.

- Bonsoir grand père. Comment était votre journée ?

- Bof. Comme tu peux le voir, pas très productive. Et toi, mon enfant, tu as fait de nouvelles rencontres ?

- Et bien oui, figurez-vous. Il s'agit d'une fille de mon université. Elle est complètement différente de moi, mais elle n'a pas peur de m'approcher ou même de me dire ce qu'elle pense de moi. C'est très rafraichissant.

- Tu vois, tu finis par te faire des amis. Je t'avais dit de garder espoir, tout fini par se remettre en ordre. C'est le destin.

- Mouais… J'ai encore un peu de mal avec cette histoire de destin. Ah ! pendant que j'y pense. Je vous ai pris un sandwich avec de la viande, du fromage, de la salade, des tomates et sans olives, bien sur !

Le vieil homme pris le repas avec des larmes dans les yeux.

- Tu t'es souvenu que j'étais allergique aux olives… ?

- Evidemment !

- Tu es une adorable petite ! Mais dis-moi, est-ce que tu vas bien ? Tu sembles un peu pâlotte.

- Oh vous savez, ca doit être le maquillage qui donne cet effet. Ne vous inquiétez pas. Bon, je vais devoir vous laisser maintenant. J'ai encore des devoirs à faire. A la prochaine, grand père, annonça-t-elle tout en se levant.

- Au revoir Mirajane, dit-il en la saluant de la main.

Alors qu'elle se dirigeait vers son appartement, Mirajane senti un vertige la prendre. Elle avait dit au papy de ne pas s'inquiéter, mais elle se sentait véritablement faible. Il est vrai qu'elle avait beaucoup travaillé ces derniers temps, que ce soit pour l'université ou pour son boulot. Mais son appartement n'était pas trop loin, elle allait bien y arriver sans faire de malaise tout de même.

Elle secoua la tête espérant faire partir l'effet de malaise, sans succès. Elle reprit son chemin en marchant plus lentement, son sourire toujours sur le visage pour que personne ne s'inquiète. Elle n'avait parcouru que quelques mètres lorsqu'une personne la retint par le poignet. Elle se retourna vivement pour tomber nez à nez avec un homme terrifiant. Face à elle se tenait un homme des plus intimidants : des cheveux blonds coiffés en pique, une cicatrice sur son œil droit, un tatouage tribal qui dépassait de son débardeur blanc, et une musculature impressionnant. Il avait un casque de musique sur les oreilles et un manteau qu'il ne portait que sur les épaules, de sorte que ses bras puissants étaient entièrement visibles. Il était certes intimidant mais cet homme la regardait d'une manière si intense qu'elle se sentit comme électrifiée.

- Tu es Mirajane Strauss, n'est-ce pas, dit-il plus qu'il ne demanda, sa main toujours sur le poignet de la jeune femme.

Sa voix était rauque et semblable au tonnerre.

- Oui. C'est moi. Pourriez-vous me lâcher, je vous pris ? demanda-t-elle avec un charmant sourire.

Mais au lieu d'obtempérer, l'homme l'attira d'un coup sec vers lui et plongea son regard dans le sien. Mirajane était certes grande, mais lui l'était encore plus et elle dut lever le visage pour le regarder. Malgré la situation, elle garda son calme et lui rendit son regard. L'homme dégagea son casque de ses oreilles d'un coup d'épaule et arbora un sourire reptilien.

- Je m'appelle Laxus, et je veux sortir avec toi !

Elle en avait reçu des déclarations d'amour, mais jamais aussi direct et encore moins faîtes par ce genre de personnes. D'habitude, les hommes qui lui faisaient la cour étaient propres sur eux et généralement de bonnes familles. Elle savait comment réagir face à eux mais jamais elle n'avait eu à faire avec des Laxus dans son genre. Son regard se fit plus dur, sans pour autant perdre son sourire.

- Je suis désolée, mais je me vois contrainte de refuser votre proposition. Veuillez me lâcher à présent !

L'homme laissa échapper un ricanement et commença à caresser du pouce le poignet de la jeune femme, sans pour autant la quitter du regard.

- Allons, tu ne me connais même pas. Je suis sûr que l'on s'entendrait très bien tous les deux. Et puis, de toute façon, j'obtiens généralement tout ce que je veux.

Son sourire se fit plus carnassier, et une vague de colère mêlée à un soupçon de peur la traversa. A son tour, Mirajane attrapa le poignet de son interlocuteur et avant que celui-ci n'ait pu faire un geste, il se retrouva sur le dos sur le goudron du trottoir. Elle avait un genou sur sa poitrine pour le maintenir dans cette position et sa seconde main accrochée au col de son t-shirt. Le visage du mannequin avait changé du tout au tout : son regard lançait des éclairs, et sa bouche était tordue de colère. Elle chuchota d'une voix froide.

- Ne me touche plus jamais sans ma permission ! Quand une fille dit non, ça veut dire non !

Mirajane senti son sang bouillir et elle aurait voulu le frapper au visage. Lorsque cette envie se fit trop forte, elle prit ses jambes à son cou. L'homme se releva et s'épousseta, un rictus collé au visage.

- Décidemment, elle me plait de plus en plus, marmonna-t-il pour lui-même.

Il la regarda disparaitre.

La blanche n'avait pas remarqué que dans sa fuite elle avait fait tomber un objet important.


Et voici le premier chapitre ! J'espère que vous avez aimé le lire autant que j'ai aimé l'écrire.

La suite ? Pour bientôt !