Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Lit" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.
OS ENCORE très cours... Les fautes seront corrigés demain.
Ils adoraient trainer au lit, surtout le dimanche matin, c'était leur journée. Ce moment volé et secret qu'ils passaient ensemble. Ils mangeaient des pâtes achetées dans un snack quelques rues plus loin tout en se volants des baisers, ils parlaient projets et avenirs, ils restaient des heures, lovés l'un contre l'autre à rire et à s'embrasser. Juste eux. Un moment suspendu, une faille temporelle dans laquelle ils tombaient tout les deux chaque Dimanche matin et qui les expulsait le lundi.
Arya restait, la tête sur le torse d'Ezra, à l'écouter respirer tandis que celui-ci caressait ses cheveux. Elle se laissait porter par les sons rassurants jusqu'à parfois se rendormir.
C'était leur moment, ce moment ou il n'y avait plus ce mur que l'on avait bâtit entre eux. Ce moment sans préjugés, sans colère, sans tristesse, sans peur. Juste eux, leur corps, leur amour, leurs membres enchevêtrés sous les draps blancs et frais. Les yeux dans les yeux à tout se dire sans barrière, sans fossé. Simplement eux, devant un plat de pâtes à s'embrasser et à se murmurer des « je t'aime » entre deux bouchées.
Ces moments simples et gorgés de bonheur que personne n'aurait pu leur arracher. Ce moment à eux qu'ils s'étaient approprié comme si ils leur étaient depuis toujours réservés. Ces déclarations sur l'oreiller, ces clins d'œil échangés. Tout cela leur appartenait.
. Souvent, ils se donnaient la réplique sur du Shakespeare ou lisaient tranquillement chacun dans leur coin. Ils regardaient parfois des bijoux du septième art ou dégustaient des glaces aux gouts aussi exotiques qu'imprononçables. Un mois durant , ils s'étaient employés à apprendre le Finnois, Arya avait tellement rit qu'Ezra avait abandonné et préféré l'embrasser.
Arya trainait en tee shirt, le plus souvent, elle portait un des vêtements d'Ezra. Lui se contentait d'un bas de pyjama. Chaque Dimanche, invariablement, les vêtements terminaient à un moment ou à un autre par terre. Arya et Ezra roulaient sur le lit et terminaient empêtrés et heureux dans les draps.
Il adorait la garder pressé contre lui des heures durant. Il sentait son cœur qui battait à tout rompre quand il laissait trainer se mains sur son corps et ses cheveux lui chatouillaient agréablement le visage. Il laissait sa bouche s'égarer sur son cou, sa tempe, ses épaules, ses reins, sa taille tandis qu'elle faisait de même.
Parfois il n'y croyait pas, il la voyait, elle qui le regardait, lui. D'un regarde rempli d'amour, de tendresse et il espérait que jamais elle ne détache ses prunelles de lui. Si elle détournait les yeux, il cessait d'exister, il le savait. Parfois, elle détournait son regard.
Il y avait ce rituel immuable. Cette machine bien huilée et heureuse. Cet amour nourri d'eau fraîche et de draps blancs.