Je sais que ce couple est courant mais tant pis j'avais envie d'écrire un petit peu sur eux! Il sont trop mignon!

Profitez bien de votre lecture!


La sueur, l'euphorie et un grand soulagement, en plus de tout d'un tas d'émotions se mélangeaient dans le vestiaire de l'Fk Zenit Saint-Pétersbourg. Kido Yuuto, le stratège en titre et seul japonais de l'équipe, fêtait une victoire bien mérité avec ses coéquipiers. Le match qui les opposait au dynamo Moscou avait été très intense et physique mais ils avaient gagné et le coach les en félicitait. Kido sourit à l'idée que c'était décidément stupide qu'un ancien joueur aussi jeune et doué soit déjà entraîneur plutôt que sur le terrain à leur côté. En balayant du regard le vestiaire il réalisa qu'il avait gagné toute ses coupes habillé de bleu, il allait finir par croire que cette couleur lui portait chance. En regardant il réalisa que son téléphone cherchait son attention en clignotant, puis il se souvient qu'Akio jouait la finale de coupe d'Europe, et que Endou et Goenji jouaient également un grand match et l'un d'eux devait vouloir donner des nouvelles ou en avoir. Il regarda donc et vu plusieurs message d'Akio qui le narguait avec son score très inégale ainsi qu'un plus inquiétant de son tout premier capitaine qui lui disait que Goenji était à l'hôpital. Il rangea ses affaires beaucoup plus vite, ne pouvant plus décemment profiter de sa victoire, et se promit d'appeler son ami dès la fin de l'interview.

-Kido ! Viens avec nous ! Les journalistes sont là ! Bon courage pour les affronter le nippon ! L'interpellèrent certains coéquipiers en lui tapant dans le dos.

Il suivit le mouvement un peu machinalement, répondant aux journalistes de manière correct mais dans un russe moins bon qu'à son habitude. Il se rendit compte qu'il allait devoir demander au coach si il pouvait prendre une semaine ou deux pour aller voir son ami, mais comme la saison était fini il doutait qu'on lui refuse cette faveur. Après une heure à signer des autographes, il se décida à aller lui parler. L'autre lui décrocha un sourire en lui faisant signe de s'asseoir. Ce qu'il fit sans plus de délai.

-Je voudrais savoir s'il est possible que je rentre au Japon une semaine ou deux, je voudrais voir ma sœur et un ami à moi a eu un accident et je voudrais être là pour lui.

-Pas de soucis, je comptais donner trois semaines de repos pour récupérer de ce championnat. Par contre si tu pars ce soir, préviens moi comme ça je te passe le programme d'entraînement que tu devras suivre chez toi. C'est léger mais tu ne dois pas oublier !

-Pas de soucis ! Ça sera fait, et merci de me le donner le plus tôt possible pour que ..

-Vas'y ! trancha l'entraîneur en lui tendant une fiche.

Il lui sourit gentiment et montra la porte d'un geste moqueur à son joueur. Ce dernier ne se fit pas prier, il se leva, remercia et courra vers son appartement prendre sa valise déjà prête et se dirigea vers l'aéroport le plus proche en espérant de tout cœur qu'il y ait un avion pour le Japon. Il soupira, le prochain partait dans 4 heures, il en profita pour répondre à Akio, en plaisantant avec lui, mais aussi pour prévenir sa sœur qu'il arrivait plus tôt de quelques jours et qu'ils pourraient donc se voir bien avant. Il se renseigna aussi sur l'accident de Shuuya, toujours inquiet pour son ami de longue date. Du peu qu'il avait vu, c'était effectivement grave, l'autre joueur lui avait shooté dans le tibias avec une super-technique très puissante, propulsant l'autre à terre. La victime n'avait d'ailleurs pas été en état de se relever, il restait recroquevillé sur le sol, apparemment pleurant de douleur. Le capitaine l'avait regardé de loin et était accouru seulement plus tard, au bout de deux minutes sans réel signe encourageant. Lorsque l'avion arriva, il n'avait plus de vie sur ses jeux de portable et Akio était sa seule occupation.

Il avait dormit dans l'avion et il était heureux de l'avoir fait car avec le décalage horaire il était complètement mort. Ses lunettes le sauvaient une fois de plus pour ses cernes, il n'était décidément plus assez jeune pour faire un match et un voyage en avion à la suite. Il se dirigea malgré tout vers chez lui, un petit appartement tout simple et très excentré de la ville. Il posa ses affaires et sortit du garage sa moto, réservée au Japon, et alla vers l'hôpital. Il s'arrêta dans une boutique et acheta un lion en peluche, connaissant son amour pour les animaux tout doux qu'il faisait avant passé pour une passion de sa sœur. Il l'aurai bien emballée mais il avait déjà attendu longtemps avant de prendre des nouvelles, mais il pensa que le blond ne devait pas l'avoir remarqué entouré comme il l'était sûrement. Il entra et se renseigna sur l'emplacement du lieu de la cambre de son ami sans plus se dépêcher. Mais il ne trouva pas l'agitation à laquelle il s'attendait. Seule Julia était dans la chambre alors que l'accident datait de plus de 15 heures.

-Salut Shuuya !

Le ton se voulait enjoué, mais le cœur n'y été pas. Le blond avait la jambe immobilisée et semblait dévasté. Julia lui fit signe d'y aller doucement, que ça n'allait pas être comme une banale visite entre pote.

-Alors le verdict ? Tenta Yuuto.

-Je ne pourrais plus jamais jouer au foot, c'est foutu. J'en ais pour un mois d'immobilisation et 9 mois de kinésithérapie derrière. Bref c'est la méga joie quoi.

Lorsqu'il avait posé la question, Yuuka le regarda comme si c'était un demeuré, chose qui lui arrivait très rarement. Il sourit en pensant à la dernière fois que son meilleur ami l'avait regardé comme ça, lorsqu'il tentait désespérément de commander des lasagnes en italien, langue qu'il n'arrivait pas à apprendre.

-Je sais que ça ne résoudra rien, mais j'ai un lion pour toi. J'espérais que ça te fasse plaisir.

-Merci beaucoup d'être venu. Ça me fait vraiment plaisir, le lion aussi.

Kido lui posa la peluche sur l'épaule, contre son visage et s'adossa au rebord de la fenêtre. Il n'était pas doué pour remonter le moral au gens mais sentait que sa simple présence faisait du bien, il resta donc.


Le blond regardait le vide, une certaine amertume dans le cœur. Il n'y avait personne. Personne n'était venu, même pas Endou qui pourtant aurait du être le premier à être là. Il l'avait aidé au moment de la chute, l'encouragent à finir le match. Il aurait tellement aimé le faire, mais il en était incapable, c'était vraiment au dessus des ses forces. Ne serait ce que se lever était au dessus de ses forces, sa jambe lui interdisant catégoriquement toutes actions. Ils étaient dans ce foutu hôpital depuis plus de cinq heures et il était toujours seul. La rancœur prenait trop de place dans son cœur pour qu'il soit reconnaissant à Yuuka lorsqu'elle arriva. Pourtant elle le prit dans ses bras et le sera, inquiète pour son grand frère. Les médecins défilaient, sans jamais vraiment être précis malgré leurs questions toujours semblables et qui ne demandent pas énormément de temps. Le temps passa et Endou arriva enfin, 7 heure après l'accident et avec un bonne humeur irritante pour l'hospitalisé.

-Désolé du retard ! Alors ta jambe ? Tu rejoues quand ? Nous on te garde ta place sur le terrain !

-Je ne sais pas quand je pourrais, avoua Shuuya avec amertume et regret.

-Je vais voir le doc pour lui demander, on a un match dans deux semaines il faudrait pas que tu le loupes, déclara le capitaine avec son éternelle bonne humeur.

Il attendit en parlant de la fin du match que le docteur arrive pour tout leur dire. Les Goenji auraient tout donné pour qu'il se taise mais l'aîné était trop heureux qu'au moins une personne se soit déplacé. Son bonheur consistait surtout au fait que ce soit son meilleur ami et colocataire. Le médecin se décida enfin à venir Yuuka l'assaillit de tout un tas de question. Il ne répondit pas à la moitié, se contentant avec des gestes las d'ausculter son patient. Ce dernier avait les nerfs à fleurs de peau à force d'attendre mais obtempéra sans rechigner.

-C'est une sale fracture que nous avons là, affirma l'homme en blouse.

-Dans combien de temps il pourra jouer au foot ? Questionna le fana.

-Arriver à marcher sans boiter sera déjà un exploits pour votre compagnon monsieur.

-Je ne suis pas son compagnon ! Rétorqua Momaru.

Un blanc suivit, Shuuya était resté sur le fait qu'il ne remarcherai jamais normalement. Il se sentit s'effondrer malgré qu'il soit allongé. Sa vie partait en lambeaux autour de lui et une petite voix dans sa tête le narguait en lui disant que son père avait raison, que le football n'aurait jamais dû être son seul choix de carrière. Mais il avait ignoré son père, il était jeune, il avait des rêves et une confiance en lui à toute épreuve, indéfectible jusqu'au point cruciale ou plus rien ne pouvait fonctionner.

Sans réponse le docteur se contenta de lui donner des papiers à signer, ce qu'il fit machinalement, et la liste des prescriptions, avant de partir sans le regarder en lui disant qu'il pourrait partir dans une paire de jour.

-Je suis sur qu'il est incompétent ! On va trouver un moyen que tu remarches et que tu rejoues au foot au plus vite ! On sera tout les deux, comme toujours !

-Oui Momaru, on trouvera le moyen.

Ce susnommé fit un signe de victoire et donna une tape sur l'épaule de son ami. Un sourire naquit sur les lèvres de Shuuya. Mais l'heure venait où les visites se finissaient et où les deux compagnons durent partir.

-Je reviens demain dès la première heure, annonça Endou en partant.

Pourtant le lendemain il ne revint pas, Shuuya l'attendait, il était en proie à ses démons seul dans sa chambre d'hôpital, même l'arrivée de sa sœur ne réussit pas à lui remonter le moral. Personne d'autre n'était venu, seul Shirou lui avait envoyé un message de soutient de son club au États Unis. Il se sentait beaucoup trop seul. Lorsque la porte s'ouvrit il pria pour que se soit un ami, de préférence Momaru puisque Shirou, Samoeka et Yuuto étaient à l'étranger. Il crût à une hallucination dût aux analgésiques en voyant le châtain rentrer dans sa chambre avec un léger sourire d'excuse. Il avait pût il lui aurait sauté au cou, surtout lorsque le lion vint toucher son visage. Même si il ne le montrait pas il était heureux de voir son ami, excepté lorsqu'il lui rappela l'état de sa jambe, et sa vie qui tombait en miette avec. Une larme coula pour aller se perdre dans les poils synthétiques de la peluche.

Lorsqu'il put enfin sortir de ce putain d'hôpital, il rentra chez lui, toujours incapable de marcher, il était en fauteuil roulant. Il détestait ça, être faible devant les autres, ne pas réussir à rentrer seul chez lui, passer par une porte. Tout un tas de chose que tout le monde faisait sauf lui maintenant. Endou l'attendait à la maison, souriant et gentil, alors qu'il n'était pas revenu le voir à l'hôpital. Mais Kidou était venu tout les jours au moins quelques minutes, au plus quelques heures, donc il pardonnait Momaru.

-Je me suis renseigné pour ta jambe, annonça son colocataire. Il y a de bon médecin en Corée qui pourrait te faire rejouer au foot avec une opération de quelques heures et deux ou trois mois de repos.

Sans grande conviction, Goenji lu l'article et remarqua d'avance qu'il ne remplissait pas les trois quarts des obligations, il s'estima heureux de ne pas avoir trop espérer après la trouvaille. Malgré ça il éprouva un pincement au cœur. Il aurait voulut que se soit bon. Mais les médecins avaient été clairs, il boitera toute sa vie, jamais il ne rejouera au foot. Il alla dans sa chambre, enfin il essaya, incapable de passer le fauteuil à travers la porte. Il se laissa glisser sur le sol et se tira vers son lit, sur lequel il monta avec difficulté. Il se laissa amorphe dedans. Le temps passa et il pleura, trop plein.

-Shuuya ! Haruna, Hiroto et Kidou sont venus te voir ! Cria Endou.

Il ne voulait pas y aller avec ses yeux gonflés, et ses joues rouges, il ne voulait pas paraître faible devant ses amis. Il fit donc semblant de dormir, ne répondant pas à son ami qui savait qu'il ne pouvait pas dormir en si peu de temps. Sa jambe boiteuse l'énervait, il ne trouvait pas de position confortable pour simuler le sommeil, il avait beau chercher rien n'allait.

-Kidou tu vas le voir ? Demanda le locateur.

-Oui oui j'y vais. Mais c'est ton meilleur ami tu sais ?

Momaru haussa les épaules et servit à boire aux convives, alors que le châtain entra dans la chambre du blond qui fit résolument semblant de dormir, dos à son ami. Ce dernier s'assit et regarda le mur gris un moment avant de passer sa main sur le bras du blond dans un geste réconfortant. Le blond soupira et abandonna, Yuuto n'était pas du genre à abandonner, il se retourna et le regarda dans les yeux. Kido lui sourit et colla la truffe du lion en peluche contre la joue du blond. Ce dernier sourit à la maladresse du châtain, il n'était décidément pas fait pour consoler les gens.

-Tu viens avec nous boire un coup dans le salon ? On est venu pour toi et Midorikawa ne va pas tarder à arriver.

-J'ai pas envie qu'ils me voient dans cet état !

-Ne t'en fais pas, on se doute bien que tu ne vas pas fort en ce moment. On est là pour toi.

Il lui tendit un mouchoir pour qu'il s'essuie les yeux et lui donna un sourire bienveillant. Il lui tourna le dos dans l'optique de partir mais l'autre le serra dans ses bras. Le blond avait les deux ras passé autour de ses épaules. Il sourit et glissa sa main dans les cheveux de Goenji pour le repousser gentiment, très peu habitué aux familiarités. Il lui sourit.

-Aller ! Viens ils nous attendent, mais si tu veux en parler passe quand tu veux à la maison, Je suis là deux semaines, on aura plus de temps.

-Merci.

La soirée se passa bien, même si Shuuya ne se sentait pas au mieux de sa forme. Il était heureux d'être entouré par ses amis, des vrais amis qui ont là pour lui. Yuuka arriva tard pour voir son frère et lui apporter le reste de ses médicaments. La jeune fille avait été déposé par son copain, même si ça son frère ne le saurai jamais, et elle avait l'habitude de rester avec les amis de son frère.

-Il se fait tard et j'ai entraînement demain ! Bonne nuit, sourit Endou en se dirigeant vers sa chambre.

-Nous on rentre ! Annonça le couple.

-J'arrive ! Sourit Haruna en partant avec eux.

-Yuuka ! Tu sais comment tu rentres ? Questionna le frère.

-En bus !

-Hors de question ! Tu ne prends pas le bus la nuit !

-Tu peux pas me ramener ! Se vengea Yuuka.

-Ba tu dors ici dans le canapé !

-Non !

Kidou était en train de remettre ses chaussures et assistait à la scène un peu en retrait.

-Je peux la déposer chez ton père, proposa t'il. Ça me rajoute presque pas de route !

-Merci de me faire passer pour une enfant Kidou !

Il lui fit un signe de main et se contenta d'ouvrir la porte devant la jeune fille qui avait décidément bien changée depuis qu'il la connaissait. Elle sortit, prit le casque que le châtain lui tendit et s'assit sur la moto. Il rentra après avoir déposé la fille chez son père.


Fin de ce premier chapitre! n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé,en bien ou en mal!