Voilà, voilà, une nouvelle traduction ! (l'épilogue de A Different View On Love Fr ne devrait pas tarder non plus, c'est Chaton qui s'en charge normalement) Et sur mon couple favori Rose et Scorpius, écrite par la formidablegeorginacastleorpington (dont vous pouvez trouver les différentes fanfictions ici ) et dont d'autres histoires ont déjà été traduite. L'original étant ici.

L'histoire se met en place tranquillement donc ne soyez pas trop exigeants, mais je promets que la suite ne va pas vous décevoir à condition d'être un peu patient (parce que les concours approchent).

Enjoy !

Bisous Rose.


You were all the things I thought I knew,

And I thought we could be…

You were everything, everything that I wanted.

We were meant to be, supposed to be but we lost it.

All of the memories so close to me just fade away.

All this time you were pretending,

So much for my happy ending.

-My Happy Ending, Avril Lavigne


Chapitre 1

« Rosie, pourquoi tu es encore en pyjama ? » demanda mon cousin Al (à strictement parler c'est Albus, mais après avoir été malheureusement gratifié d'un tel nom, on ne peut pas lui en vouloir d'avoir un surnom) à la seconde où il débarqua dans la cuisine du Terrier. Je me trouvais assise sur le plan de travail, buvant une tasse de thé dans le-dit pyjama. Depuis que nos parents sont parti en vacances de Noël avec nos grands-parents moldu, Hugo (mon frère) et moi nous restons avec nos grands-parents au Terrier – le lieu des festivités annuelles des Weasley pour noël.

« Pourquoi je ne devrai pas ? » je lui répondis, prenant un biscuit. Je sais, je sais. Les biscuits contiennent des calories. Oh mon dieu, horreur. Personnellement, je ne suis pas quelqu'un qui refuse quelque chose au chocolat à cause du nombre de calories qu'elle contient. Cependant, malgré mon quasi-constant grignotage, je conserve mon mètre soixante-cinq en forme, et ce grâce aux entrainements de Quidditch sans fin que je subis. Je blague, j'adore ça, ils sont juste très fatiguant.

« Mes amis vont arriver d'une minute à l'autre, » dit-il, en souriant sournoisement tandis que ma bouche restait ouverte. « Mamie Molly a dit qu'ils pouvaient venir pour le repas de Noël tant qu'ils aidaient à ranger la nourriture. Comme tes parents ne viennent pas, on a de la nourriture à partager. »

« Par amis, je suppose que tu entends ces abrutis arrogants et insensibles avec lesquels tu passes du temps, » dis-je avec un grognement. J'en déduis la pire conclusion aux vues du sourire machiavéliquement serpentarien de Al. « Eh merde. »

« Ton langage Rosie ! Tante Hermione aurait ta tête si elle t'entendait dire ça, » me dit Al, souriant largement et prenant un biscuit pour lui-même.

« Pas si elle connaissait le contexte. Je ne peux pas croire que tu ais invités tes amis de Serpentard, » je lui fis remarquer avec un regard d'horreur. « Ton frère va t'assassiner. »

Al haussa des épaules nonchalamment, « Et alors ? J'ai la ruse des Serpentards de mon côté. »

Oui, vous avez bien entendu. Un Potter. A Serpentard. Ça vous donne presque envie de vous évanouir à cette pensée, ce qu'apparemment Mamie Weasley a fait quand elle l'a apprit. Je pouvais à peine le croire moi-même à ce moment là. Quand le petit Al serpenta vers le Choixpeau, suite à mon sourire d'encouragement, je n'aurais jamais imaginé qu'après quelques minutes de délibérations il l'aurait envoyé à Serpentard. Personne n'aurait pu l'imaginer. La Grande Salle était presque entièrement silencieuse et le pauvre Al traina les pieds jusqu'à la table des Serpentards avec son visage aussi rouge qu'une tomate. Il s'assit à la table et le garçon assit à ses côtés, un garçon blond avec un visage pointu, rompit le silence en applaudissant et je le rejoignis, ainsi ce petit nombre d'applaudissement polis couvrait les murmures effarés.

J'ai toujours dit que le Choixpeau avait perdu sa tête après ça (excusez ce jeu de mot) même s'il m'a mise à Serdaigle, où j'appartiens certainement, la bibliothèque étant mon endroit préféré.

« Mais il a tous ses muscles dus au Quidditch », je lui rappelai, souriant au souvenir de James Potter, le frère ainé de Al, quelque peu arrogant et ayant l'habitude de se vanter de la force de ses bras.

« Oui, mais j'ai une baguette, » dit Al, comme s'il indiquait quelque chose d'évident, « et, contrairement à lui, je sais comment m'en servir ».

« Oui, pour coiffer tes cheveux ! » Je souris d'un air narquois et on explose tous les deux de rire.

« C'était connu que Albus Potter travaillait ses cheveux. Malgré avoir hérité des cheveux en bataille de son père à 11 ans, ils ont régulièrement poussé encore plus raides – où comme il le dit, encore plus horribles. Donc, il utilise de nombreux sorts chaque matin pour compléter l'air naturellement dans le vent qui semble être à la mode chez les garçons à Poudlard.

Une tendance qui, à l'origine, a été initié par le garçon grand et extrêmement blond actuellement en train de sortir de la cheminée, les flammes vertes léchant sa robe comme en adoration.

Dire que Scorpius Malfoy, le meilleur ami de Serpentard de Al (je suis sa meilleur amie de Serdaigle - comme il me le répétait fréquemment) est canon est un euphémisme. Je l'examine alors qu'il se tient droit devant moi, de l'autre côté de mon cinquième biscuit au chocolat. Il est splendide, mais n'interprétez pas mal – je ne l'aime pas du tout, c'est sur, et l'idée de sortir avec lui est aussi répugnante qu'invraisemblable. Je préfère le genre intellectuel, et pour tout dire, comme mon copain du moment, cher Serdaigle, Lorcan Scamander.

Donc, oui, Scorpius est beau à tomber avec un sourire dévastateur, mais je ne vais jamais sortir avec lui parce qu'il est un porc arrogant.

Et c'est un Malfoy (c'est une raison suffisante je pense).

« Rosie ?! » s'exclama Scorpius en me voyant, en secouant la tête et en se cognant presque sur la pile de linge de mamie. C'est une chose vraiment contraire aux Malfoy. Les Malfoy sont toujours calme et posés et non pas maladroit et mal coordonnés. Bizarre.

« Fait attention, bouffon maladroit, » lui dis-je, entre deux bouchées, tu es ici pour aider et non pas pour causer autant de dommages que c'est physiquement possible. »

« C'est bien toi ? » demanda-t-il, lorgnant ma tenue. Ok, je n'étais pas à mon mieux – je ne suis pas du matin – mais dire que je suis méconnaissable est un peu inquiétant.

« Tu pensais que c'était qui ? Peeves ? » retorquai-je de façon sarcastique. Scorpius épousseta son jean et sa chemise et redevient serein. Dès que son trop familier sourire narquois réapparait sur son visage, je sais qu'il est redevenu lui-même, c'est-à-dire horriblement irritant.

« Désolé, je t'ai à peine reconnu dans tes vêtements… ou ton absence de vêtements devrai-je dire, » remarqua-t-il, son regard me balaya de haut en bas. Je baisse les yeux. Je porte un boxer en flanelle et un vieux t-shirt avec la tête effacée d'un chat assez laid. Ajoutez à cette image une paire de larges pantoufles blanches et duveteuses, et pour être honnête, je ne blâme pas Scorpius pour avoir à réprimer un rire.

Je saute du plan de travail, reniflant de façon indignée et marche jusqu'au bas des marches. Puis je m'arrête et me dépêche d'attraper un autre biscuit. J'arrive juste à temps pour voir Scorpius donner à Al un sourire narquois accompagné d'un sourcil levé.

« J'ai oublié mon casse-croute, » leur dis-je alors qu'ils me regardaient. Je sens le regard de Scorpius trainer inconfortablement sur mes jambes, et j'attrape rapidement le paquet entier de biscuit et reprend ma marche naturelle vers les escaliers.

« Le gras va aller directement dans tes hanches, » m'informa Scorpius de sa voix trainante tandis que je pose un pied sur bas des escaliers.

« Je m'en fiche, » lui dis-je, en lui tirant la langue (je sais … immature) et en me précipitant à l'étage pour me changer dans le confort de l'ancienne chambre de ma tante Ginny et grignoter quelques biscuits pendant que j'y suis. Je choisi vite et aléatoirement une jupe en jean que je réserve pour les vacances parce qu'elle est usée, une paire de collants (il fait froid !) et une simple chemise bleue, puis, résistant à l'envie de prendre un autre biscuit, je dévale les escaliers, en faisant courir une main dans mes cheveux auburn et bouclés qui sont emmêlés pour essayer de les dompter. Sans résultats.

Quand j'atteins la cuisine, je remarque qu'un autre des amis de Al est arrivé : Guiliano Zabini, un italien aux cheveux ébouriffés (pour convenir à la mode) qui est connu de la population féminine de Poudlard par les mots Grand, Sombre et Mains. Grand par sa taille Sombre par de ses beaux traits sombres, et Mains à cause de ses irréductibles mains baladeuses en présence de n'importe qu'elle fille.

Je lève les yeux au ciel de façon ostentatoire au clin d'œil cochon qu'il m'a lancé lors de mon entrée dans la cuisine.

« Eh bien, Rosie Weasley, » remarqua-t-il avec un sourire qui en disait long. Merlin, ce gars pourrait rendre quelque chose d'aussi innocent que de la pure charité en une sorte d'appel pour des faveurs sexuelles.

« Oh, waouh, tu m'as reconnu ! C'est mieux que l'imbécile sans cerveau à côté de toi, » dis-je, ma voix tournant au sarcasme, avec un hochement de tête en direction de Scorpius.

« Je ne peux pas lui en vouloir, » Guiliano me regardant des pieds à la tête. « Qui l'eut cru que tu avais des formes sous cet uniforme hideux. »

« Tu sais ce qui me choque ? » lui demandai-je, me dirigeant vers la porte du living-room dans l'espoir d'échapper à la sublime flagornerie de leur présence. Guiliano secoue sa tête parfaitement coiffée. « Que tes commentaires pervers marchent sur certaines filles. Et, que dans quelques années elles vont être autorisées à voter. » Je secoue ma tête, faisant exprès de faire apparaitre mon dégout à cette pensée. Guiliano rit à cœur joie, et échangea un sourire, quelque peu perturbant de mon point de vue, avec Scorpius.

« Donc je suppose que je vais devoir travailler un peu plus que les lignes habituelles avec toi, non? » conclu-t-il, ses yeux sombre brillant vers moi.

Je masque ma légère surprise avec un ricanement. Oui, Guiliano est connu pour coucher sans honte avec presque toutes les filles d'un âge correct, mais ce n'était pas vraiment son genre de s'intéresser à moi. Etant un simple rat de bibliothèque, je ne suis pas vraiment un premier choix pour un coup dans un placard à balais.

« Tu vas devoir travailler significativement plus dure. Et tu vas devoir battre mon copain. »

Scorpius cracha son verre. « Tu as un copain ?! »

« C'est si difficile à croire ? » demandai-je, tandis que Scorpius semblait légèrement penaud d'avoir laissé échappé ça.

« Euh… non, » murmura-t-il. « Qui est-ce ? »

« Ca ne te regarde pas du tout » répondit-je, croisant les bras et espérant que Al allait arrêter de rire dans le coin de la cuisine pour venir à ma défense.

« Je pari que c'est un petit crétin boutonneux, » annonça bruyamment Guiliano dans la cuisine soudainement silencieuse. « Et qu'ils n'ont pas été plus loin que les baisers d'eskimos ». Guiliano me sourit narquoisement et quand je le regarde avec ennui, il lèche ses lèvres rapidement. Je lève les yeux au ciel. Merlin, pourrait-il être plus lourd s'il le voulait ?

« Comme je l'ai déjà dit, ça ne vous regarde pas du tout, » répétai-je, en lui envoyant un regard assassin et il arrêta d'essayer d'apparaitre séducteur. Dieu merci. Ça me donnait à moitié envie de vomir.

« Al ? » demanda Scorpius, se tourna pour faire face à Al qui avait quasiment mis son poing entier dans sa bouche pour arrêter de rire de moi. « Qui est-ce ? » Je lui lance un regard signifiant clairement « NE LE DIT PAS ».

Mais Al est un mec. Donc, incapable de se restreindre lorsqu'il peut embarrasser sa cousine préférée.

« C'est Lorcan Scamander. » Les trois explosèrent d'un rire hystérique et démoniaque digne des Serpentards qu'ils sont.

Faites moi confiance, il va payer. Une tarte dans la figure semble être un paiement adéquat. Je conspire et sourit narquoisement à cette pensée.

« Tu sort avec cette .. cette… » Guiliano semble incapable de finir sa phrase à cause d'un rire incontrôlable.

« Tapette ! » finit Scorpius à sa place, son rire redoubla et se tient les côtes.

Je lance un regard exaspéré à Al et il a la décence d'apparaitre un peu compatissant.

« Je préfère sortir avec lui qu'avec toi de toute façon, » lui dis-je d'un ton de défi, et je tourne les talons pour sortir de la pièce.

« Et bien, si tu changes d'avis, je t'attendrai toujours Rosie, » réussi à dire Guiliano à travers ses éclats de rire. Je me retourne pour lui faire face, et je suis sur le point de parler avant que Al le fasse, bien qu'il soit toujours en train de rire.

« Hey, c'est de ma cousine dont tu parles là ! » lui rappela Al, et Guiliano lui lança un regard méprisant.

« Tu t'es jeté sur ma sœur à mes 17 ans, » rappela Guiliano, levant un sourcil avec un sourire narquois.

« Tout est de bonne guerre en amour, mon vieux, » dis Scorpius, frappant dans le dos ses deux amis alors qu'ils repartaient dans un éclat de rire. Je reniflai. Les garçons ! Franchement.

Un bang sonore les ramène à leurs sens. Je me retourne automatiquement vers la source du bruit et je vois qu'une chouette a volé depuis la cheminée et s'est effondrée dans un tas de suie qui s'est formé près de la cheminée. La chouette s'ébouriffe les plumes et vole vers la table, causant un nuage de suie, je me penche en avant et saisi la lettre. Elle m'était adressée.

Je me rue à l'étage pour l'ouvrir, sachant que si je l'ouvrai à proximité des trois mousquetaires de serpentard, tout ce que la lettre dirait serait su à l'école le lendemain de la rentrée des vacances de Noël. Je ne veux pas prendre ce risque.

Je l'ouvre dans ma chambre après avoir fermé la porte.

Rose,

Je ne sais pas comment te dire ça pour que tu le prennes bien. Je suppose que c'est impossible. Mais j'ai besoin de le dire, donc voilà. Je ne pense pas qu'on puisse rester ensemble.

Je lis la ligne à nouveau frénétiquement en espérant l'avoir mal lu.

Tu es quelqu'un de bien, mais j'ai trouvé quelqu'un d'autre, et ce n'est pas juste pour toi ou pour elle. On sort ensemble depuis novembre, mais je ne pouvais pas me résoudre à te le dire parce que je savais que ça allait te faire du mal.

Désolé, j'espère que nous pourrons toujours trainer ensemble comme nous avions l'habitude de le faire.

Lorcan.

Tu avais sacrément raison en disant que ça allait me faire du mal ! Pensai-je amèrement. Je chiffonne la lettre, et étouffe un sanglot tandis que les larmes me montent aux yeux.

Comment ai-je pu jamais penser que nous allions ensemble ?

J'ouvre à nouveau la lettre et la lisse avant de la lire encore et encore jusqu'à ce que je voie flou à cause des larmes.

Il a rompu avec moi.

Je le répète dans ma tête, essayant de l'éviter.

Il a rompu avec moi pour une autre fille. Une autre fille avec laquelle il est sorti pendant qu'on était encore ensemble. Je le déteste et je la déteste. N'a-t-elle pas la décence de ne pas approcher le copain d'une autre ?

N'a-t-il pas la décence de me le dire en face au lieu de m'écrire une lettre stupide dans l'espoir que ça ne me ferait pas de mal ? Comme si un morceau de papier allait améliorer la situation.

Je chiffonne la lettre à nouveau et note mentalement de la bruler à la première occasion. J'enfonce ma tête dans mon oreiller et j'essaie de digérer ma peine.

Après quelques minutes d'incontrôlables sanglots dans mon oreiller, je m'assoie et essuie mes yeux sur le coin de mon drap. Je vais aller en parler avec Lily, je suis déterminée. Son courant régulier de copain la rend compétente dans ce domaine, elle saura quoi faire, me dis-je.

J'attrape la lettre froissée et la broie un peu plus dans mon poing pour me faire sentir mieux. Ça n'aide pas vraiment donc je décide d'aller vers la cheminée de la cuisine. Rien que tel que le présent.

J'ouvre ma porte, essuie la dernière larme. Prie pour que les idiots soient sortie, me précipite dans les escaliers et jette ma lettre dans la cheminée. D'une certaine façon, la vision du papier dans le feu en train de bruler m'apaise, mais ça ne résout en rien la tristesse que je ressens. Je m'assoie en tailleur par terre et regarde vaguement les flammes jusqu'à ce que mamie Molly débarque et me frappe presque à la tête avec une poêle à frire qu'elle faisait léviter du placard derrière moi.

« Oh désolé ma chérie ! » dit-elle, en ramassant la poêle avec ses mains.

« C'est pas grave, » murmurai-je misérablement. Elle avait dû remarquer mon ton on ne peut moins enjoué car avant de retourner à ses fourneaux, elle frotta mon épaule d'une façon maternelle.

« Tout va bien, Rosie ? » demanda-t-elle.

Je renifle doucement. « Lorcan a rompu avec moi, » marmonnai-je.

« Ce charmant grand garçon ? » Mamie Molly semblait choquée qu'un garçon charmant puisse faire quelque chose d'aussi impoli que de rompre avec quelqu'un. « Je suis désolée ma chérie. » Elle semblait sincèrement désolée, je me retourne et esquisse un sourire triste. Ma bouche donnait l'impression que j'avais oublié comment sourire. « Il était un charmant garçon, mais pas assez charmant pour ma petite Rosie. »

« Merci mamie, » répondis-je, tandis que je me relevais et qu'elle m'enlaçait accompagnée d'une odeur de fleurs.

« Va parler à Lily, » me dit-elle, « Elle a eut plus de copains que ton grand-père n'a de bouchons. » Malgré moi, je ne pu m'empêcher de rigoler à l'évocation de l'immense collection de bouchon de grand-père Weasley. « Bien, finalement on a réussi à avoir un sourire sur ce joli visage ! »

Je souris à nouveau, avec un peu plus d'enthousiasme qu'auparavant, « je vais voir Lily alors. »

« Tu ne vas pas la chercher longtemps, elle est dans le living-room en train d'écrire un hibou à quelqu'un, » me dit-elle, en me poussant vers le living-room avec un gentil sourire.

« Donc, récapitulons, il t'a largué pour une autre fille ? » demanda Lily, en fronçant des sourcils.

« Oui. Il m'a largué pour une autre fille qu'il voyait pendant que nous étions encore ensemble, » dis-je pour ce qui devait être la millionième fois.

« Il t'a largué pour une autre fille ? » répéta-t-elle, incrédule.

« Dois-je le dire encore une fois ? »

« Non, je te comprend, …. C'est juste que je ne le comprend pas lui, » elle fronça des sourcils. Je lui envoie un regard interrogateur. « Et bien, tu es plutôt parfaite. Comment peut-il trouver mieux que toi ? »

Je renifle bruyamment. « Je ne suis pas parfaite ! » lui dis-je indignée.

« Si, si, tu l'es, » dit-elle ostensiblement. « Tu es extraordinairement intelligente, brillante, marrante et absolument magnifique. »

J'ai ponctué chacune de ses remarques avec un grognement incrédule.

« Cependant, peut-être qu'il t'a entendu grogner. Ça repousserait n'importe qui à vie, » blagua Lily, et je levais les yeux au ciel comme réponse.

« Je suis désolée mais j'ai cru que tu M'avais mise dans la même phrase que absolument magnifique. » dis-je.

« Soit lucide Rosie. Tu es beaucoup plus jolie que ce que tu ne crois. » Je grogne à nouveau et elle essaie de me frapper à la tête avec le coussin à côté d'elle, mais je l'ai esquivé à temps.

« Hey ! »

« Rosie, est-ce que tu as regardé dans un miroir récemment ? » demanda Lily d'une façon très professionnelle. La dernière fois que je l'avais vu comme ça, elle avait organisée une mission toute seule pour transformer Hugo du Garçon Timide à la Merveille de Quidditch. Etonnamment, elle avait réussi et maintenant Hugo est gardien de l'équipe de Griffondor. C'est pourquoi je suis légèrement inquiète à propos du plan qui est en train de se former dans son esprit machiavélique. Elle est très organisées notre Lily.

« Oui, » répondis-je sur la défensive. Lily lève un sourcil. « Il s'est brisé quand il m'a vu. » Je hausse des épaules.

« Ne me ment pas, Rose Weasley ! » dit Lily, levant à nouveau le coussin comme menace.

« Franchement Lily, Qui n'a pas regardé dans un miroir à un moment ou à un autre dans les derniers mois. Il y en a partout dans les toilettes à Poudlard. » lui dis-je en prenant le coussin de ses mains.

« Si c'est le cas, pourquoi n'as-tu pas réalisé que tu es jolie ? » demanda-t-elle. Avant que je ne puisse répondre, elle recommença à parler à nouveau. « Je vais te faire réaliser que tu es stupéfiante ! » Oh mon dieu ! C'est Lily Mission Mode gonflée à bloc qui est de retour et je suis sa nouvelle victime. Merlin aide moi. « D'abord, on va rendre ton idiot d'ex malade de jalousie, et là on va lui éclater la tête ! ».

« Je suis préfète-en-chef, je ne peux pas « lui éclater la tête ». Je perdrais mon titre, » j'interviens.

« Métaphoriquement, petit génie. »

« Oh, » je souris d'un air penaud. « Euh… continue ».

Elle lève les yeux au ciel et sourit avant de revenir à sa Mission Mode. « Deuxièmement, on va rendre chaque fille de Poudlard verte d'envie à ta vue ! »

« Bonne chance, » marmonnai-je sarcastiquement.

« Je peux faire des merveilles, » me répondit Lily, puis elle regarda, avec un sourire diabolique couvrant ses atouts séduisants. « Ta première tache est de te débarrasser de ton uniforme répugnant. »

« Mais je dois le porter ! Sinon je vais perdre mon titre ! » M'exclamai-je avec horreur.

« Ne t'inquiète pas à propos de ton stupide titre ! Tu vas continuer à porter l'uniforme, il sera juste un peu plus … à la mode, » dit-elle, pensive.

« Par 'à la mode'… tu entends ? »

« Chemise ajustée. Jupe courte, » sourit-elle.

« Je ne vais pas porter une jupe courte, » dis-je, bornée.

« Tu veux éclater la tête de ton idiot d'ex ? »

« Métaphoriquement, oui, bien sur … » dis-je.

Lily sourit à nouveau. « Donc tu as intérêt à faire chaque chose que je te dis de faire. »

Je déglutis. J'étais parti pour souffrir.


Voilà, dites moi ce que vous en pensez, imaginez la suite et laissez moi vos remarques et suggestion sur la qualité de la traduction pour qu'elle s'améliore !

A Bientôt.