Cette histoire est un AU dans la mesure où Carrie est dans une classe générale, et non dans une classe professionnel de couture, qu'elle intégrera au cour de sa dernière année au lycée d'Ewen. L'histoire débute 1 ans et demi avant l'évènement de la "Fission".Je parle du Lycée Ewen, car c'est la correspondance française pour "the college" au USA, enfin c'est ce que j'ai cru comprendre ^^''. Les phrases en italiques correspondent aux pensées des personnages. Voilà, les référence sont à la fin du chapitre. Bonne lecture!
Chapitre 1 : Bad to the bone, because George Thorogood rock's!
Et un autre jour en enfer...
Voilà ce que Carrie White pensait alors que la voiture de sa mère l'amenait irréversiblement vers le lieu de ses souffrances.
Le lycée d'Ewen avait au première allure un aspect accueillant, avec ses murs pêches et ses grands arbres dont la cime verdoyante dépassait des murs d'enceintes. Mais comme les pièges d'une plante carnivore, l'intérieur cachait des milliers de dents d'où sifflaient à son encontre des paroles acérées et acides. Des moqueries, des brimades, des coups.
Carrie ne savait comment espéré qu'un jour cela cesse. Il n'y avait d'espoir pour elle qu'un jour ces tortionnaires se lasse et la laisse en paix. Elle même ne parvenait pas à s'en persuader totalement.
Pourtant, au fond d'elle, elle espérait chaque jour qu'un ami lui soit envoyé du ciel et mette fin à sa solitude. Chaque jour elle priait dieu, de tout son cœur, qu'il lui apporte un ami. Un seul, même imparfait, c'est tout ce qu'elle ne lui demanderait jamais. C'est tout ce qu'elle voulait.
Mais chaque jour ses espoirs étaient déçus, ses prières vaines, et le cauchemar recommençait. Elle ne pouvais qu'espérer se faire oublier des autres, les regardant rires et s'amuser entre eux d'un œil discret et envieux.
La voiture s'arrêta, sa mère remonta son sol de ces mains sèches et l'embrassa. Carrie s'engouffra les yeux au sol dans l'enceinte de l'école, dont elle s'imaginait surmonter des ces lettres:
"Carrie, abandonne ici tout espoirs"[1]
- Ah j'abandonne tout espoirs!
Perdu au milieu des élèves qui tourbillonnaient autour d'elle. Cela fessait bien 10 minutes qu'elle tournait en rond à la recherche du secrétariat, sans parvenir à ce retrouver. C'était diront nous, le grand classique, l'étape in-con-tour-nable de tout nouvelle élève débarquant fraîchement dans une nouvelle école.
Finalement, la porte tant rechercher apparu à ses yeux et elle fonça comme un sanglier vers elle, poussant sans ménagement les pauvres élèves sur son chemin. Quand il y en a marre, il y en a marre!
Elle se présenta à la secrétaire, qui la détailla d'un œil désapprobateur. Bah quoi? J'te laisse l'exclusivité de la choucroute blonde, ça devrait te faire plaisir! Elle pinça les lèvres, retenant un commentaire. Après elle aller encore se faire taper sur les doigts, et puis elles avaient promis aux Erbter de ne pas faire de grabuge dés le premier jours.
Les formalités remplis, la secrétaire la conduisit à sa classe. Sur le chemin, un graffiti rouge marquer sur les cassiers: CARRIE MANGE DE LA MERDE
Elle le regarda, gardant un silence profond et concentrer. Ça promet...
Le cours d'Anglais se déroulait de manière habituel pour Carrie. C'est-à-dire qu'elle se fessait le plus petite et discrète possible, en essayant de rester sur ses gardes au cas où son voisin de derrière déciderait "encore" de bousculer sa chaise pour la faire tomber. Pendant ce temps le professeur Thomson déblatérerait sur un texte d'un illustre inconnu tout en lançant de temps à autre un regard lubrique à Ruth Gogan, qui mordillait sont stylo avec un air subjectif. Carrie regarda par la fenêtre. C'était le mois d'Octobre, il fessait encore beau pour la saison.
On frappa à la porte.
La secrétaire, une grosse femme qui semblait compenser sa taille avec un dôme imposant de cheveux blond élever comme le mont Olympe au dessus de son crâne, entra. Elle fut suivi par une fille courte-sur-patte et trapu d'un très mauvais genre. Vêtu d'un jean et d'un tee-shirt noire trop grand pour elle, la nouvelle venu se planta à deux pas du bureau du professeur et toisa la classe d'un air terrible et arrogant. Les cheveux bruns qui poussait en herbes folles sur son crâne tombait sur ses épaules et son front, cachant à peine de petit yeux de fouine sombre. Une chaîne pendait de son pantalon, et un petit pin's marquer d'un TS en os était épinglé sur la bretelle de son sac. On aurait dit un de ces types qui rackette les jeunes enfants à la sortie de l'école, et les tapent comme même ensuite pour le plaisir. Des chuchotements s'élevèrent dans la classe.
- Mr Thomson, je vous amène une nouvelle élève. Hum... Veuillez vous présent jeune fille. Termina la secrétaire d'un air pincé.
La nouvelle releva le nez (large et imposant) et s'adressa à la classe avec un sourire en coin.
- J'm'appelle Madeleine Gallus [2]. J'ai seize ans et...j'viens d'Chicago. Et non j'ai jamais vu Al Capone en vrai, désolé les gars. Elle ricana un peu, la classe l'accompagna. La nouvelle parlait avec un accent léger et indéfinissable.
Le brouhaha dans la classe s'intensifia. Cette nouvelle avait l'air cool, elle venait de la ville, même si elle était habiller comme un punk. Carrie savait qu'elle ne devait pas juger les gens par leurs apparences, la bible l'interdisait, mais cette fille ne lui inspirait vraiment rien de bien. Elle avait l'impression qu'elle aller causer bien du grabuge.
Le professeur tapa plusieurs coup sur son bureau:
- Bien bien silence maintenant. Mlle Gallus, veuillez vous asseoir, le cour reprend immédiatement. Vous resterait à la fin de la classe pour que nous voyons pour le rattrapage des cours que vous avait manquer.
- Ok. Répondit-elle simplement en parcourant la classe du regard, cherchant un endroit où s'asseoir.
Carrie frissonna. La nouvelle venait de braquer ses yeux sur elle avec une féroce détermination. Se ratatinant sur elle même, Carrie blêmit sensiblement alors que la délinquante se dirigea d'un pas sûr vers elle. Non pitié tout mais pas ça! Pourquoi fallait il que le destin s'acharne ainsi contre elle, pourquoi fallait-il que cette autre version de Chris Hargensen. Elles étaient physiquement très différentes, mais ce regard de prédateur, froid et déterminé, était exactement le même.
Elle s'arrêta devant la chaise libre et sourit à Carrie.
- Je peut m'asseoir?
Et avant que Carrie ait put répondre elle se laissa tomber lourdement sur la chaise qui grinça sous le poing. Un silence lourd et consterner remplit la salle.
...Un ange passa...
Puis le cour reprit. Les chuchotements aussi. Carrie regarder devant elle, le regard inexpressif, bovin. Elle tentait d'ignorer la dangereuse présence à côté d'elle.
- Hé, hé! Pssss!
...Ça risque d'être difficile...
Carrie tourna lentement la tête vers elle, et lui lança un regard craintif. Madeleine la regardait avec insistance, deux yeux vert bouteille brillant de malice, enfoncés profondément dans leurs orbites.
- Comment tu t'appelle? Chuchota-t-elle, en jetant un coup d'œil discret au professeur, qui avait le dos tourné.
Carrie se recroquevilla sur elle même. Elle fit par lâcher comme un couinement.
- C...C...Carrie Whi...White. Elle entendit les ricanements de son voisin de derrière et se renforgea. Le regard de sa voisine se fit dure, pendant une fraction de seconde, puis elle lui fit un grand sourire.
- Moi tu peut m'appeler Maddy! Enchanté! S'exclama-t-elle en lui tendant une main, dont l'avant bras était recouvert d'un bandeau noire avec une crois blanche dessus.
Sa déclaration fut accueillit par un regard inexpressif. Pourquoi faire cela? Allez-t-elle aussi la persécuter comme tout les autres? Était-ce là une autre manière de lui faire de la peine? Vouloir faire amie-amie afin de mieux la poignarder dans le dos? Ça ne marcherait pas, on lui avait déjà fait le coup, on lui avait déjà fait enduré tout ce qui était possible...
Le sourire de sa voisine retomba un peu. Elle retira sa main. Avait-elle l'air...peinée? Madeleine marmonna quelque chose et se retourna sur son bureau afin d'écouter le cours. Les yeux sur sa feuille, Carrie sentait son cœur se geler un peu plus. Cette fille, si elle essayer d'être vraiment sympathique avec elle? Avait-elle réussit à, une fois de plus tout gâcher? Non, de toute façon, même si elle voulais se montrer gentil avec elle, dés que la classe se finirait mes autres irait lui dire qui elle était et elle ne lui adresserait plus la parole. Avec un peu de chance. Sinon elle resterait assise ici pour mieux la persécuter.
Le cour prit fin.
[1]: Dans la Divine Comédie de Dante, la porte de l'enfer est surmontée de ces mots "Voyageur, abandonne ici tout espoirs"
[2]: Gallus, c'est le nom de genre latin des poulets domestiques. D'où le titre!
