Titre : Confusion
Disclaimer : Aucun perso ne m'appartient ! Ils sont tous à Hiromu Arakawa !! (veinarde XD)
Résumé : Ed se trouve dans l'obligation de se rendre chez le colonel, mais tout ne se passe pas comme il l'aurait espéré...
Couples : Aucun couple prévu pour l'instant, mais rien n'est encore décidé…
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Pov Ed
Et voilà ! J'en ai marre ! Il faut dire qu'il n'aura pas fallu longtemps cette fois pour que la situation dans laquelle je me trouve m'exaspère au plus haut point… Pourtant, ce matin, tout allait pour le mieux !
Je me suis levé de bonne humeur, j'ai pris mon petit déjeuner avec le sourire (Al n'a même pas insisté pour que je boive mon lait), le facteur est arrivé à l'heure pour nous livrer un journal rempli de bonnes nouvelles (ce qui est plutôt rare) et le temps était plus que radieux ! Que demander de plus ? Et bien je vais vous le dire : écarter définitivement le colonel de ma vie ! Cet enfoiré a trouvé bon de me réclamer un rapport détaillé sur ma dernière mission pour le soir même, rien que ça. Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait que je le lui apporte en main propre ! Qu'est-ce que ça change vous me direz ? Ce n'est tout de même pas un drame de se rendre à son bureau, non ? Et bien ça peut le devenir si monsieur à jugé bon de rentrer chez lui plus tôt que d'habitude. Cause ? Exténuation due à une surcharge de travail… (c'est ça !). Comme je n'ai pas réussi le joindre, je me suis dit que je reviendrai demain pour lui remettre mon rapport… seulement, comme un malheur n'arrive jamais seul, il a fallu que je croise Havoc. En sois, ce n'est pas un problème, mais le fait qu'il me dise que le colonel attendais que je lui apporte mon rapport directement chez lui, ça, c'était un gros problème. En fait, je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où il pouvait crécher, mais Havoc eu la gentillesse de me renseigner sur ce point… j'ai donc essayé de me fier au plan grossièrement dessiné par celui-ci pour trouver la maison de ce cher bâtard. Ça n'a pas été facile et j'ai dû demander plusieurs fois mon chemin aux passants, sans compter que la pluie s'était également mise de la partie, mais j'y suis finalement arrivé, trempé, et d'une humeur de chien.
Je me trouve donc maintenant devant la maison du colonel et je peux dire que je ne m'attendais pas vraiment à ça. Comme je sais qu'il est célibataire, je pensais qu'il préférerait vivre dans un endroit plus… disons modeste ? A moins que ça ne lui serve à impressionner ses conquêtes…tsss n'importe quoi ! Je me demandais bien ce qu'elles pouvaient toutes lui trouver à ce type. Franchement, qu'est-ce qu'il avait de plus qu'un autre ? De toute façon, ce n'est pas le problème ! Pour l'instant, il faut juste que j'appuie sur la sonnette et que j'attende bien gentiment que ce cher Mustang daigne se bouger pour venir m'ouvrir. Sauf qu'il n'y a pas de sonnette, pas vraiment. Au lieu d'appuyer sur un bouton, il faut tirer sur une corde visiblement rattachée à la sonnerie. N'importe quoi ! Pour l'atteindre, je dois me hisser sur la pointe des pieds, ce qui me donne le sentiment d'être totalement ridicule… bâtard de colonel ! Il l'a fait exprès ! J'en suis sûr !! Il ne faut pas longtemps pour le voir apparaître sur le pas de la porte, un sourire en coin.
-Et bien, Fullmetal, je vois que tu as réussi à atteindre la sonnerie sans trop de difficultés. Me lance-t-il ironiquement. Charmant. Il n'en faut pourtant pas plus pour me faire monter le rouge aux joues, mais je me contrôle et lui réplique sèchement :
- Mêlez-vous de ce qui vous regarde !
Visiblement légèrement déçu par ma réaction, il se contente de hausser les épaules.
- C'était juste une constatation. Alors, as-tu fini de rédiger ton rapport ?
- Oui, mais la prochaine fois évitez de me donner du boulot pour le soir même, parce que ça m'a bien foutu en l'air la journée toutes vos conneries ! lui répondis-je tout en lui tendant d'une main mon dossier
- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais l'exposer à la pluie de cette façon risque de ne pas lui être bénéfique. dit-il d'un ton moqueur
Et c'est vrai. Mais bien trop fier pour le reconnaitre, je me contente de lui répondre :
-Plus vite vous le prendrez, mieux il se portera.
Ce qu'il fait aussitôt. N'ayant plus rien à ajouter, je m'apprête à tourner les talons pour partir, mais le colonel, d'un geste de la main, m'invite à entrer.
-Tu es trempé, Fullmetal, viens donc un moment à l'intérieur. Je m'en voudrais que tu prennes froid par ma faute.
C'est la meilleur, voilà qu'il me joue le gentil supérieur inquiet du bien être de son pauvre subordonné !
-Je crois que je survivrai, colonel! Je m'en voudrai de vous déranger alors que vous êtes souffrant ! Je ne pourrais jamais me le pardonner…
-Ne t'inquiètes pas pour ça ! C'était plus une faiblesse passagère qu'autre chose. Et puis j'ai mis la main sur quelques vieux livres qui pourraient éventuellement t'intéresser… à propos de la pierre.
Il n'en faut pas plus pour éveiller ma curiosité.
-Bah, pourquoi pas ? S'il est possible d'avoir du café...
-ça doit pouvoir se faire. me répondit-il tout en s'écartant pour me laisser passer.
Comme je m'y attendais, l'intérieur est aussi luxueux que peut le faire penser l'extérieur. Il n'y a qu'à voir les nombreux tableaux qui ornent les murs, les meubles anciens dispersés dans toute la maison, ou encore le piano à queue qui trône au milieu du salon. Les fenêtres laissent filtrer la lumière dans l'appartement qui se reflète directement sur les murs blanc-crème, ce qui donne une grande impression de luminosité, même en temps de pluie. On peut dire que le colonel a du gout. Ou la folie des grandeurs ? Quoi qu'il en soit, je me sens légèrement intimidé pas la beauté du lieux et pas du tout à ma place.
Le colonel m'invite à retirer mon manteau pour le faire sécher, ainsi que mes chaussures, histoire de ne pas encrasser l'endroit. Je m'exécute sans rechigner, puis remarque une douce lumière chaude semblant prendre source derrière le piano. Je le contourne pour voir de quoi il s'agit et remarque qu'elle provient en fait d'un feu de cheminée. Parce qu'en plus il a une cheminée ?!
-Alors, un café c'est ça ? Avec ou sans sucre ? me demande soudain Mustang
Il me faut quelques secondes pour m'extirper de la contemplation du lieu.
-Heu… sans sucre merci.
Sans rien ajouter, il se dirige vers une salle à l'autre bout de la pièce, que je devine sans peine être la cuisine. Pour moi, la suite logique d'une maison aussi luxueuse aurait été de voir apparaitre une bonne ou un domestique quelconque, mais il n'en fut rien. Comme je n'ai rien d'autre à faire que d'attendre le retour du colonel avec, bien entendu, mon café, je m'accroupi près du feu pour bénéficier de sa douce chaleur. Mine de rien, être trempé jusqu'aux os n'est pas vraiment agréable, même pour moi !
Après quelques minutes, le colonel fait enfin son apparition avec, ô joie, mon café ! Mais je suis légèrement déçu. En fait, j'espérais qu'il aurait eu la bonne idée d'apporter les livres qui m'intéressaient en même temps que le café en question…
-Voilà ton café, Edward. D'habitude la bonne s'en charge, malheureusement elle est en congé maladie aujourd'hui. Mais je pense que je suis capable de faire un café à peu près potable !
Et ben voilà ! J'en étais sûr ! Imaginer Mustang faire les tâches ménagères et la cuisine quand on est propriétaire d'une maison pareil me paraissait absurde… mais cette pensée du colonel portant un tablier et galérant pour passer la serpillère ou cuisiner me met étrangement de bonne humeur ! Je ne peux m'empêcher de pouffer légèrement de rire.
-Si la vue d'un café te mets dans un tel état, je crois qu'il y a vraiment de quoi s'inquiéter ! me lance-t-il un peu crispé
Il a l'air légèrement vexé. Peut-être qu'il pense que je me moque de lui ? Même si c'est le cas…
-Non c'est bon je pensais juste à un truc ! lui répondis-je, un sourire jusqu'aux oreilles. Merci pour le café !
Il se détend un peu et me tend mon café que je m'empresse de gouter. Etonnement, il est plutôt bon… même très bon. Je lève les yeux pour croiser le regard du colonel qui, visiblement, guette ma réaction. Il n'est pas question que je lui fasse le plaisir de lui dire ou de lui montrer à quel point j'apprécie son café… question d'honneur ! Je me contente donc de lui dire simplement :
-Oui, je pense qu'il est potable !
Il ne dit rien et se contente de me fixer avec un sourire. Le genre de sourire qui vous met mal à l'aise, car je ne sais absolument pas quoi en penser ! D'habitude, on peut toujours y voir une lueur de moquerie, un air supérieur, ou quelque chose du genre qui me met hors-de-moi, mais là, rien. Rien de tel. Pourtant, je sais qu'il n'est sûrement pas dénué de sens, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qu'il peut bien signifier, ou sur ce que ce bâtard peut être en train de penser. Mal à l'aise, je reporte mon attention sur la tasse qui se trouve entre mes mains. Belle tasse…comme tout ce qui se trouve autour de moi en fait ! Mais je m'en fou, car je sens toujours le regard du colonel posé sur moi. Je décide donc de prendre en mains la situation.
-Vous m'aviez parlé de livres qui pourraient m'intéresser, non ? Ce serait possible d'y jeter un coup d'œil ? lui demandais-je plein d'espoir
-Oui, tu pourras les voir. Mais rien ne presse, nous avons tout le temps ! me répondit-il sans cesser de me fixer
Mais à quoi il joue ?! Je décide de ne pas me laisser faire et je riposte en plantant directement mes yeux dans les siens dans un air de défi. Ce sera à celui qui détournera le regard en premier ! Et je ne suis pas d'humeur à perdre la face encore une fois ! Mais au lieu de l'effet espéré (intimidation, même un tout petit peu quoi !), ça à l'air de l'amuser, ce bâtard ! J'hésite à lui mettre mon poing en pleine face quand tout à coup, la salle s'illumine d'une lumière bleutée que je ne connais que trop bien ! De l'alchimie ! Je crois d'abord que Mustang en est le responsable, mais quand je le vois aussi étonné que moi, j'en conclue qu'il n'y est pour rien. Ne sachant pas du tout à quoi m'attendre, je décide de quitter la pièce aussi vite que possible, mais une douleur fulgurante viens me traverser le corps de la tête aux pieds. Pris au dépourvu, je ne peux retenir un cri et m'effondre lourdement au sol. La douleur s'atténue pendant quelques secondes, ce qui me permet de voir que le colonel se trouve dans la même situation que moi…puis, la douleur reprend, plus violente encore que la première fois ! Et ça va en s'accentuant ! Je ne pense plus qu'à me sortir de cet enfer, mais je suis paralysé par la douleur. Mon corps n'est que souffrance, mes oreilles sifflent, tout devient sombre puis, plus rien…
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Voilà la première partie de cette tite fanfic qui est en fait ma première…^^'' je ne sais pas ce que vous en pensez, mais un petit commentaire est toujours le bienvenu ! C'est ce qui me permettra de m'améliorer !!^^ Alors n'hésitez surtout pas !! XD merci !
