Coucou les amis vous me remettez? 8D ça faisait longtemps *le remarque au regard assassin de tout le monde*
Bon alors deux trois petites choses :
1) Le dernier chapitre de 'En voiture Colonel Mustang' (des voitures et des hommes.. et une femme) arrive cette semaine, ou au plus tard dimanche car étant fuera de jeudi à dimanche. d'ailleurs je suis vraiment désolée pour cet odieux retard. les excuses officielles viendront avec la publication du chapitre
2) Quelques détails à propos de cette fic : elle est basée sur une histoire vraie. dans ma campagne, il y a un sentier en forêt qui mène à une vieille gare, avec mon cousin et une amie, nous l'avons suivi. cette gare se situe tout près de l'entrée d'un tunnel sombre D8 et c'st une vraie ruine. on s'est filé quelques pétoches et on est partis en courant en s'imaginant tout plein de choses bien sordides. Et donc nous avons eu l'idée de faire une fic.
3) Nath, si tu me lis, cette fic est pour toi, mais comme tu connais la fin, tu te tais :D
4) j'espère que vous aimerez :)
Petites frayeurs entre amis
Connaissez-vous Resembool, ce petit village paisible de la campagne de l'Est? Si d'aventure vous êtes déjà passé par là, vous aurez surement déjà visité sa gare en voie de modernisation, sa mairie pittoresque, son centre ville traditionnellement campagnard, ses petits commerces d'artisanat local, etc.. En s'éloignant de cette agitation rurale, vous pouvez y découvrir ses pâturages verdoyants, ses élevages bovins, la fabrique d'automails made in Rockbell, quelques maisons et ateliers artisanaux épars dont la peinture sur la pancarte brille au soleil printanier. En s'éloignant encore, nous arrivons à la périphérie du village, on peut y admirer l'étendue de la campagne environnante, les collines qui s'élèvent au loin, quelques habitations isolées, perdues entre les différents chemins de campagne et des bosquets par-ci, par-là sans prétention de passage à l'état de forêt. Souvent, un tracteur ou deux sillonnent les chemins terreux, disparaissent entre les touffes d'arbres, pour réapparaître peu après. Les paysans, lorsqu'ils n'avaient pas le derrière vissé sur le siège de leurs machines, travaillaient dans les champs qui pouvaient s'étendre à perte de vue. Non loin de la sortie du village, au détour d'un croisement, un vieil écriteau sur lequel la peinture utilisée pour écrire le mot 'gare' s'écaille par la force de l'age, indique un petit chemin de terre battue, plutôt idéal pour aller marche dans les bois. En suivant ce chemin sur quelques centaines de mètres, zigzaguant parmi les arbres de plus en plus nombreux mais toujours relativement épars, le sentier débouche à l'orée d'un véritable bois qui n'a plus rien d'un bosquet. Juste avant ce petit bois, on peut la voir s'élever, sans grande majesté, mais de par son étonnante ancienneté. C'était elle, l'ancienne gare abandonnée depuis les années 1850 car on raconte qu'elle avait été bâtie sur un ancien cimetière Ishbal. Selon les dires de quelques vieux encore vivants, les fantômes occupant le cimetière seraient sortis de leurs tombeaux afin de venir troubler les voyageurs et les employés. Il paraitrait même que les contrôleurs étaient les plus visés. D'autres vieux avaient témoignés de cas de possessions. Les esprits seraient entrés dans le corps des pauvres contrôleurs et leur auraient fait perpétrer de sanglants meurtres. D'abord ils égorgeaient les pauvres victimes pour les tuer, et accessoirement recueillir leur sang, ensuite, ils les...
-ED! interrompit Winry exaspérée. T'arrêtes tes bêtises un peu? Le thème c'était Histoires vraies fantastiques! pas de trucs si dégoûtants! Et puis éteint cette lampe de poche gros idiot!
Elle s'empara de la lampe et tenta de lui arracher des mains. Celle-ci encore allumée, s'agitait sous le menton d'Edward, projetant sur son visage, des reliefs aux aspects étranges.
-Purée Winry! s'écria-t'il, je vois pas ce qui te gêne dans mon histoire! t'aurais pu me laisser finir au moins, au lieu de brailler! ET LACHE CETTE LAMPE NOM D'UN BOUC!
Alphonse, le frère cadet d'Edward regardait cette bataille en souriant. Il souriait beaucoup depuis qu'il avait retrouvé son corps. Après tant de malchances, il y avait enfin de quoi sourire sur cette heureuse fin. (tout dépend des points de vue après... en tant que Royaiste, j'ai pas souri... .). Regarder Ed et Winry se chamailler à chaque fois l'amusait. Ils avaient beau s'être fiancés, tous deux n'en demeuraient pas moins bagarreurs l'un envers l'autre. Même une historie de gare, inventée de toutes pièces par Ed était susceptible de provoquer le début de nouvelles hostilités. Mais l'important, et c'est justement ce qui faisait sourire Al, c'est qu'ils finissaient toujours par se réconcilier, ce qui rendait alors la querelle plus distrayante.
-Euh, Ed, se décida-t'il à intervenir, en fait, Winry voulait juste des légendes... mais qui sont vraiment arrivées tu vois...
-Mais qu'est ce que tu racontes Al? Grommela son frère tandis que Winry profitait de cette seconde d'inattention pour lui soutirer la lampe torche tout en remerciant intérieurement Al pour son aide précieuse. Tu crois que la légende de l'ancienne gare est fausse?
-Ben...oui...
-Y'a pas d'ancienne gare espèce de débile! ajouta Winry.
-AH OUAIS? s'écria Ed, alors comment t'expliques que je raconte et décrive aussi bien les lieux? hein mademoiselle je sais tout mais en fait c'est pas vrai?
-Grand frère, hésita l'ex-armure, c'est parce que tu es doué dans l'art de conter...
-Et comment un truc pareil peut-il exister mon pauvre? Ricana Winry
-Parce que je me suis RENSEIGNE figure toi Madame! J'ai parlé avec les vieux du coin et je pourrais même te montrer l'ancienne gare!
-C'est ça, soupira Winry blasée, toujours prêt à faire ton crâneur hein.. je sais que tu mens mon pauvre Ed, alors pas la peine de te justifier...
-Ah ouais? ON PARIE? Hurla le blondinet.
Une lueur brilla dans les yeux de Winry. Elle aimait les défis qu'elle pouvait être sûre de gagner. Surtout lorsqu'elle infligeait une horrible peine au perdant.
-Ok on parie, répondit-elle. On va aller y voir demain, et si j'ai raison, ce que j'aurais, tu laveras les sous-vêtements de Mamie Pinako pendant... TROIS semaines!
-TENU! s'exclama Edward. Et bien sûr on ira de nuit...
Il laissa s'échapper un rire sardonique qui fit frissonner Winry qui soudain fut moins sûre d'elle. Dans ce genre de situation, elle finirait par s'enfuir en hurlant. Elle avait du mal à l'admettre, mais elle avait peur du noir. Mais elle lui serra fermement la main quand même. De toute façon, nuit ou pas, c'était elle qui avait raison et lui qui allait laver des sous-vêtements, donc bon...
Le pauvre Alphonse fut désigné d'office comme arbitre et juge du pari et ne put protester. Car ainsi, un tiers pourrait porter un regard impartial sur l'issue du pari.
Les termes et modalités du pari furent ensuite établies comme suit : les trois partiraient à la tombée de la nuit. À la demande d'Al, il fut décidé qu'ils emmèneraient Den, au cas où. Edward les guiderait jusqu'à la fameuse gare...si elle existe bien sûr. Dans le cas contraire, il serait de corvée de lingerie de Pinako pendant 3 semaines. Autrement ce serait Winry qui écoperait de ce gage. Si jamais l'un des deux protagonistes partait avant que l'existence de la gare ne soit confirmée ou infirmée, pour quelque raison que ce soit, alors celui-ci perdrait automatiquement le , en sa qualité de juge n'était pas inclus dans les débouchés du pari, mais bien sûr il superviserait l'accomplissement du gage.
Pinako était assise au bas de l'escalier, savourant sa pipe et son maté. Den dormait paisiblement à ses pieds. Le brave chien n'avait pas l'air de se formaliser de la froideur de l'automail sur son poil court. Les clameurs et chahuts des trois jeunes étaient parvenus jusqu'à ses oreilles. On les aurait entendus dans toute la maisonnée d'ailleurs. Pinako se demandait souvent qui d'Edward ou de Winry avait la voix qui portait le plus. Pour l'instant ils étaient toujours à égalité selon son bon jugement. Quoi qu'il en soit, cette chamaillerie s'avérait très profitable pour son propre business puisqu'elle lui assurait 3 semaines de sous-vêtements bien propres, lavés par une main jeune et robuste. À cette pensée elle inspira une bouffée de tabac et soupira d'aise. Puis elle ôta la pipe de sa bouche et, de son air serein, réalisa des ronds de fumée presque parfaits tout en pensant : « aaah ces jeunes... ».
Bon alors les paris sont lancés... Comment imaginez-vous la fin? :D
Suite et fin au prochain chapitre (Nath tu dis rien)
Merci d'avoir lu
