Genre : Action/Aventure - Drame - Romance - Amitié

Disclaimer : Tous les personnages sont de Tite Kubo sauf Reï et d'autres qui feront leur apparition au cours de l'histoire.

Repère Temporel : Arc Arrancars.

Merci à pims-framboise pour la bêta-lecture de FFFR

Description complète :

Le labyrinthe de sa vie aurait du voler en éclats selon elle. Elle demeure faible, entravée par la peur, pour se protéger de tout ce qui fait mal : mensonge, trahison, tromperie. Il ne lui reste que quelques lambeaux de sa misérable existence.
Elle veut lui échapper de toutes ses forces, mais c'est comme si elle avait marché pieds nus sur du verre, comme si on l'avait roulé dedans de force, des cicatrices éternelles.

Elle est sa lune blanche.
Il est son soleil Noir.

Premier Arc - La mort est une cléEn cours d'écriture & de publication
Second Arc - Bienvenue au cœur de vos cauchemarsEn attente d'écriture

Commentaire de début de chapitre : Bonjour vous tous, chers nouveaux lecteurs ! Je tiens à vous présenter mon premier chapitre, mais avant de le lire, il faut que vous sachiez mon fonctionnement pour cette fanfic. Tout d'abord elle se déroule lors du début de l'arc "Arrancars". Après je vais continuer la suite un peu à ma manière, mais il n'y a pas vraiment de risque pour que je sorte du contexte. Et puis pour que ça reste cohérent avec la vraie suite de Bleach, Grimmjow a déjà fait un premier tour à Karakura mais n'a pas été remplacé par cette pauvre Luppi. Mais bon, j'approfondirais tout ça plus tard dans mon avancé.
Bonne Lecture ! :D

Soleil Noir : Premier Chapitre :Blank of the amnesia

La normalité ? Rien n'est jamais normal. Tout change, tout se chamboule. L'évènement ? Souvent mit sur le même piédestal que l'anormalité. Si tout était parfais, tout était rose et si tout était pareil, est ce qu'on aurait envie de vivre franchement ? Je me le demandais, et je me le demande toujours.

Où suis-je ? Je n'en sais rien. Souvent, les questions sans réponses sont les plus énervantes ou les plus évidentes, mais là, je ne ressens rien. A vrai dire, je m'en contre fiche royalement. Suis-je en vie ? Suis-je morte ? Je dirais entre les deux. Mon mal de crâne subsiste, mais je ne ressens rien. C'est vrai que c'est étrange, mais je me sens presque inanimée. L'amertume effroyable dans ma bouche ne me fait rien. Ma raison de vivre ? Je n'en sais pas plus que tout autre chose.

Je sens la vitesse s'atténuer, je dois surement arriver dans pas longtemps, mais je ne vois toujours rien, je ne ressens toujours rien. Ne rien ressentir, oui, c'est bien la chose la plus cruelle. La douleur, ça fait mal certes, mais c'est comme un signal. Là, rien, c'est comme être mort. Quand j'y pense, l'enfer peut surement paraître plus doux qui sait ? Je ne sais même pas où je vais, ni ce qui m'y conduit… Je sombre dans l'inconscience totale.

Cette nuit-là, Ichigo était en patrouille, oui, son badge de Shinigami avait sonné en quête de Hollows. Il courait les rues, de long en large et en travers. Il en rencontra quelque uns, quelques obstacles. Mais rien de vraiment important. Oui ce n'était que de simples Hollows, mais ces simples Hollows, après avoir était réduit en particules, deviendront surement des arrancars aussi embêtant soient-ils.

Il s'arrêta pour reprendre du souffle, les mains sur les genoux, la respiration régulière. Un son d'explosion parvint à ses oreilles. Il se retourna. On ne voyait rien. Oui car la fumée cachait tout, tout sauf son lieu, le parc. Il fut projeté dans son élan, il prit la rue qui débouchait sur ce même endroit.

En plein milieu du terrain, s'y trouvait un immense abîme toujours entouré d'une épaisse fumée blanche et opaque. Ichigo toussota et ses yeux lui piquaient. Il se cacha le nez et la bouche à l'aide de son bras, pendant qu'il plissait les yeux, ils le piquaient. Elle se dissipa peu après. Une jeune femme à la chevelure écarlate se trouvait au fond de ce trou, l'air inanimé.

Elle émergea lentement puis cligna des yeux. La jeune femme sentit quelque chose sur son front. C'était humide et froid. Elle le toucha du bout de ses doigts, c'était une serviette froide. Elle se sentait complétement détendue, complétement à l'aise. Elle les referma et gigota doucement puis souffla. Elle tiqua soudainement, se redressant rapidement sur elle-même faisant tomber la serviette de son front. Sa tête tournait, une douleur atroce persistait. Elle se trouvait à l'intérieur d'une pièce et ne comprit rien, jusqu'au moment où deux silhouettes se dessinaient complètement dans son esprit.

- Où suis-je ? Et qui êtes-vous ? Demanda-t-elle l'air perdue.

- Tu es au magasin Urahara. Reste calme, il ne faut pas que ton état ne s'aggrave. Je m'appelle Orihime Inoue. Expliqua-t-elle les mains posées sur les genoux.

- Ori…Hime ? Bien.

Ichigo se présenta à son tour, lui expliquant aussi où il l'avait trouvé. Elle ne comprenait rien. Du moins pas tout de suite. Une autre douleur lui frappa la tête vivement une seconde fois. Elle respirait fort, se recroquevilla sur elle-même. Ils se précipitèrent vers elle pour lui porter de l'aide mais elle les repoussa d'un geste simple remplit d'une forte puissance. Ils furent comme projetés.

- Dé, désolé, je ne sais pas depuis un moment ce qu'il m'arrive je…

- Tu dois surement être amnésique. S'enquit soudainement Kisuke qui venait d'entrer dans la pièce, tenant un éventail dans sa main droite.

- Je n'en sais rien… Je ne sais pas ce qu'il m'arrive… Je ne me souviens seulement que de mon prénom, Reï.

Ils sourirent, c'était déjà ça. L'amnésie ne dure jamais trop longtemps, enfin, rien n'est facile, mais tout est possible. Il fallait juste y croire, c'est ce qui permet d'aller de l'avant et ça, chacun l'avait bien compris. Les jeunes gens décidèrent de la laisser se reposer, le temps qu'elle aille mieux et sans doute que la mémoire lui revienne. C'est à pas légers qu'ils sortirent de la pièce.

- Je me demande bien qui peut-elle bien être. Divulgua l'ancien capitaine de la douzième.

- Quand je l'ai trouvé tout à l'heure dans le parc, à ses côtés il y avait un Zanpakutõ, mais rien ne certifiant vraiment qui elle est ou sa vrai nature d'être.

- Kurosaki-Kun, tu crois que ?

- Je ne sais pas, mais pour l'instant on ne peut rien en déduire.

La conversation se stoppa dans la confusion, dans l'incohérence totale, la bouche clouée. Ils n'en savaient rien, était-elle l'ennemi ? Ou l'allié ? Une sorte de méli-mélo. De l'autre côté de la porte, Reï entendait tout. Il fallait dire que les murs étaient fins comme une feuille de papier.

Sa vue se brouillait, tout devenait flou. Elle se replia sur elle-même, comme une carapace de tortue pour se protéger. Que devait-elle penser ? Rien justement, elle ne se souvenait de rien, c'était comme parler dans une langue étrangère, ses oreilles bourdonnaient. Elle s'allongea sur le ventre, sa poitrine compressé lui blessé légèrement avant de plonger sa tête entre ses bras qui se trouvaient sur son oreiller à fin de faire le point.

Le croissant de lune était déjà haut dans le ciel, la nuit était sombre et glacée. Un silence s'imposait rudement. Reï se découvrit de la couette et se leva. Ses pieds nus claquaient sur le parquet avant de s'arrêter devant la fenêtre qui laissait une parfaite vu sur la trajectoire vers le parc. C'est de ses doigts fins qu'elle l'ouvrit en essayant de faire le moins de bruits possible pour s'y faufiler de l'autre côté. Sa tunique blanche flottait au vent, ses cheveux d'une teinte rouge virant parfois au brun par endroits s'emportaient mais ses yeux restaient vides, aucune présence de vie, aucune présence de sentiments. Elle se dirigea avec la même absence de présence au parc en exerçant des pas lents, les bras complétement raides. Le gravier blessant et coupant au sol ne la fit même pas broncher, elle était comme morte.

- Alors c'est ici où j'ai atterri, il ne m'avait pas dit ça. Lança-t-elle en fixant le creux de l'abîme avec des sourcils légèrement froncés, sa lèvre inférieure repliée dans sa bouche en se la mordant.

Elle tourna les talons pour revenir chez Urahara, la marche tout aussi lente.

- Qui es-tu ? Demanda une voix derrière elle.

- Pourquoi te le dirais-je ?

- Et pourquoi je ne te l'obligerais pas ? Rétorqua rapidement le capitaine de la dixième division en sortant de l'ombre.

Ce dernier avait décidé de surveiller les alentours de la ville pour cette nuit. Tous lieux étaient une raison valable pour un Hollow pour y apparaitre, surtout quand il y avait un reiatsu fort et non dissimulé qui s'y trouvait.

Reï s'élança vivement contre la lame de Toshiro, un sabre semblable à un Zanpakutõ apparut de nulle part avant qu'elle ne l'attrape de ses deux mains. Il fut d'abord surpris puis riposta en sautant dans les airs pour ensuite être rattraper par cette dernière. Les premiers rayons de soleil éclairaient le parc qui avec ses nombreux arbres, faisaient des trous d'ombre. L'expression de la jeune rousse changea comme ébahie, stupéfaite. Elle redescendit au sol suivit de Toshiro avant de s'écrouler dans les bras de ce dernier. Il haussa un sourcil puis la pris sur son dos à fin de la ramener chez Urahara.

- Elle t'a attaqué tu dis ? Commença Ichigo qui sourcillait déjà.

- Oui dans le parc juste avant l'aube.

- Pourquoi aurait-elle fait ça ?

- Je n'en sais rien, mais c'est étrange. Conclu le jeune capitaine.

La tension montait dans la pièce et il fallait bien dire qu'ils n'étaient pas d'une grande discrétion. Reï qui dormait juste à côté était le fruit de la conversation et se réveilla en gémissant pendant un étirement. Ses paupières étaient affreusement lourdes et les cligna maintes et maintes fois pour parvenir à les réveiller au minimum. Elle se les frottas puis bailla en se grattant le haut du crâne.

- Reï, c'est cela ? Demanda Hitsugaya dès qu'elle ait finit.

- Désolé mais, qui es-tu ?

- Tu m'as attaqué la nuit dernière, tu ne te souviens donc pas ?

- Non je ne pense pas, sinon je m'en souviendrais.

Toshiro et Ichigo se regardèrent droit dans les yeux. Mentait-elle ? Ou ne se souvenait-elle vraiment pas ? Ce genre de question où seule une personne avait la réponse en embêtait décidément plus d'un. Elle ne semblait pas comprendre leur réaction et les regardait avec étonnement. Qu'est ce qui ne tournait pas rond chez eux ? Elle se leva puis passa sa main dans ses longs cheveux roux avant de se retourner en direction de la porte.

- Où vas-tu ? Repartit Ichigo dans ses questions.

- Le lundi matin, tu vas où ?

Et toc, le bec cloué, en même temps elle n'avait pas tout à fait tort. Mais pour quelqu'un d'amnésique, elle semble se souvenir de beaucoup de choses. Mais encore une fois, on ne pouvait rien en conclure vu que, elle seule en avait les réponses.

Commentaire de fin de chapitre : Voici le premier chapitre clos. Il est cours et tout reste encore un peu flou dans vos esprits. C'est normal, enfin j'espère :) Il n'y a pas eu de détails très intéressant, mais ne vous en faites pas, ça viendra !
Commentaire ? :3