Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "textile" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.
Disclaimer : aucun des personnages de cette histoire ne m'appartiennent, de même que l'univers, tout le mérite revient à JK Rowling.
Cet OS se déroule avant l'entrée de Drago Malefoy à Poudlard.
Bonne lecture à tous !
Drago Malefoy était aujourd'hui excité comme un lutin de Cournouailles découvrant la lumière (et je peux vous assurer que ces petites bêtes n'en ont pas l'air, mais elles sautillent en permanence comme si elles étaient montées sur ressort), et pour cause, il attendait ce moment depuis des années. Car c'était aujourd'hui le jour d'acheter ses fournitures pour se rendre à Poudlard, son premier véritable pas dans le monde des sorciers.
Bien sûr, venant d'une famille sorcière, il s'était plusieurs fois rendu sur le chemin de traverse avec ses parents, mais aujourd'hui, tous les achats étaient pour lui et il pouvait dépenser sans compter ou presque. Il s'imaginait déjà entouré de chaudrons de toutes tailles, de livres secrets enchantés regorgeant de trésors et de sortilèges maléfiques, d'ingrédients plus étranges les uns que les autres, d'un balai de classe internationale.
Mais le plus important, il s'imaginait avec sa baguette magique. Drago avait déjà eu une baguette dans les mains, il avait « emprunté » à plusieurs reprises celle de sa mère (il n'était pas fou au point d'oser toucher celle de son père qui n'aurait pas manquer de le remarquer), mais en avoir une personnelle, cela n'avait rien à voir ! Il espérait que sa baguette serait grande, en bois précieux et avec à l'intérieur un ventricule de dragon, parce que ça avait l'air génial ! Bien plus qu'un crin de licorne - un gadget pour petites filles de contes de fées qui rêvait d'un prince charment et de créatures merveilleuses et douces comme des pastas citrouilles, rien de plus !
En arrivant sur le chemin de traverse, Drago rêvait donc de choses merveilleuses, de devenir un sorcier. Quel ne fut son déplaisir lorsqu'il découvrit que son premier arrêt était le magasin de Madame Guipure.
Non mais franchement, des vêtements ! Il n'y a rien de moins sorcier et de moins passionnant que des vêtements ! Des simples morceaux de textiles, assemblés les uns aux autres avec à peine une once de magie pour la couture, pas de quoi sauter au plafond.
En plus, ce n'est pas comme s'il s'agissait de tenues extraordinaires, pour un bal ou même pour un dîner mondain. Il ne s'agissait pas de se démarquer, d'afficher sa richesse par des signes extérieurs. A Poudlard, l'uniforme était imposé, et il n'y avait aucun moyen de le personnaliser. Il ne pouvait même pas indiquer son nom de famille autrement qu'en minuscule sur l'étiquette prévue à cet effet. C'était tellement… commun !
Pour couronner le tout, la tailleuse était en rupture de stock dans sa taille, il ne lui restait que des robes pour sorciers plus grands (pour qui se prenait elle cette bonne femme minuscule, il avait une taille parfaitement normale, et même au dessus des normes ; il détestait ce faire traiter de petit). Cela le condamnait à devoir revenir une seconde fois pour se faire pincer et mesurer de tous les côtés et sous tous les angles.
Mais heureusement pour lui, aucun uniforme n'était imposé au niveau des chaussures (ce qui n'était pas le cas des chaussettes devant être à l'effigie de Serpentard -enfin de sa maison mais honnêtement, quel était la probabilité qu'il aille ailleurs ?), de même pour les gants.
Tout espoir n'était donc pas perdu pour trouver des affaires bien plus intéressantes et onéreuses lui permettant d'afficher aux yeux de tous son statut d'appartenance à l'une des plus grandes familles sorcières.
Arrivé dans le magasin de cuir de Dragon, son regard se porta naturellement sur les gants plus chers (qui au passage n'auraient été d'aucune utilité en botanique, car très peu résistants, et puis à 300 gallions la paire, les utiliser pour du jardinage aurait été un véritable massacre). Il finit donc par se rabattre sur une paire qui n'était définitivement ni la moins chère, ni la plus résistante mais qui avait le bon goût d'être cousu en fil de soie d'araignée sauvage, un matériau on ne peut plus rare !
Pour les chaussures en revanche, il se montra plus modeste : les cachots de Serpentard avait une fâcheuse tendance à être humide en permanence ce qui abîmait tous les textiles que Drago appréciait. Il choisit donc simplement une paire en cuir, qui culminait à tout de même près de 30 gallions la chaussure (et honnêtement avec une seule chaussure, à moins d'être unijambiste, on ne peut pas faire grand chose) !
C'est finalement déçu de ses premiers achats en tant que sorcier que Drago rentra chez lui : essayer tous ces vêtements lui avait pris la journée, il devrait revenir pour récupérer le plus intéressant. Une journée extraordinaire, tu parles, il s'en souviendrait longuement le jeune Malefoy de ce jour tant rêvé.
J'espère que cet OS vous a plu, le thème ne m'inspirait pas énormément au départ mais j'espère avoir réussi à limiter les dégâts. N'hésitez pas à laisser un commentaire ;)