Hello et surprise! Voici une petite histoire écrite rapidement, je voulais tester sur ma capacité a écrire des trucs romantiques. Certes l'histoire est angst et dites vous que si le rating est M ce n'est pas pour rien. Cependant il n'y a pas grand-chose d'autre que des allusions a des sévices, pas de description précise a priori.

bonne lecture!


Y


Je suis tombé amoureux de toi quand je t'ai vu assise sur la fenêtre de la tour d'astronomie. Tu ne souriais pas et tu semblais face à un dilemme. Au vu de tes poings crispés et de tes sourcils froncés tu étais très en colère. Pourtant je t'ai trouvée belle, comme toujours, belle de cette beauté propre aux Black.

Mais il y a une chose qui te change de toutes les autres, qui te différencie des autres, de Narcissa ou Androméda. C'est la haine. Une haine émue, éclatante et admirable. C'est cette énorme différence, c'est ce courage, cette determination, cette ambition. Tu serais capable d'écraser des montagnes pour atteindre ses objectifs, et cela se voit dans tes gestes, dans ton regard. Bella, si belle, si Bellatrix.


Bellatrix n'aimait personne, mais elle savait qu'elle avait un admirateur secret. Il lui laissait une lettre ou des fleurs sur son passage. Mais Bellatrix n'aimait personne et était déjà promise à ce Lestrange, elle ne pouvait pas se lier à quelqu'un d'autre quelqu'il soit. Mais la curiosité était touchée et elle voulait savoir qui était cette personne qui vouait tant d'admiration à son égard.


Bellatrix, tu est une sang-pure et moi un né-moldu, bien loin de m'attrister ce trou béant qui nous sépare m'excite, j'ai envie de briser le mur, l'amour de l'interdit.

J'aime, j'aime ta haine, j'aime la terreur que tu me suscite, j'aime chacun de tes pas, le moindre de tes sortilèges. J'aime la grimace de ton visage quand tu souris hystériquement quand tu ris de folie quand tu tortures mes semblables moldus, j'aime cette lueur rouge qui brille dans ton regard quand tu vois du sang, ta cruauté et ta haine sont mon salut.

Ça m'excite, ça me rend fou aussi.


La première fois qu'elle a attrapé ce né-moldu en train de lui laisser des fleurs, Bellatrix a été prise d'une rage incontrôlable. Comment osait-il ? Comment ce sang de bourbe osait lui envoyer ces mots d'amour, ces fleurs, ces poèmes. Comment ce résidu de vercrasse osait ?

Et Bellatrix a frappé, elle lui a lancé sort sur sort, Doloris sur Doloris jusqu'à ce qu'il se mette à hurler, a avoir des spasmes incontrôlables et que ses yeux se révulsent.

Bellatrix a ri de son malheur, de ses gémissements de douleur, de ses supplications.


J'ai aimé ma Bella. J'ai aimé quand ton visage, a pris cette affreuse grimace. J'ai frissonné quand tu t'es mise à me hurler ta haine. Je me suis délecté de tes sortilèges, je suis encore étonné de m'en être sorti presque indemne.

Tu me hais, qu'est-ce que tu me hais ! J'aime ça, ça me donne envie d'avoir plus, toujours plus. Combien de force, de secrets caches-tu Bellatrix? A quel point hais-tu les sangs de bourbe? A quel point es-tu prête à me le montrer? A me le prouver?

Ensuite saches que ton allégeance m'indiffère, et tes choix restent tiens. Je te suis dévoué, je le serai toujours, je suis amoureux, je t'aime Bellatrix.


Bellatrix a cru qu'elle allait le tuer quand ses lettres ont continué, quand le parfum de ses fleurs continuait de l'entourer. Elle s'est mise à déchirer ses présents, devant lui si possible. Mais il ne semblait pas être blessé et continuait de lui sourire, de plus en plus. Et plus il souriait plus Bellatrix le détestait, elle avait l'impression de ses perdre elle-même de ne plus savoir comment réagir. Alors Bellatrix continua à le torturer, à le faire crier. Au point qu'il ne la supplie, mais elle finit par réaliser que c'était exactement ce qu'il cherchait. Il semblait adorer ces moments, et les quémandait de plus en plus en envoyant plus de fleurs, plus de poèmes. Et cela mettait Bellatrix en haine, cela l'obscurcissait, et elle en perdait ses moyens. Le frappant de plus en plus, le faisant crier pleurer, à lui laisser des cicatrices. Mais il continuait de sourire et cela la mettait en rage.


Je te tiens, dans le creux de mes sens, dans le creux de ma main. Je n'ai plus très longtemps à attendre avant que tu n'abandonnes, avant que tu ne perdes ton contrôle. Continue Bella continue, j'aime ça. J'adore ta haine, je me nourris de ta rage, de ton impuissance.

Tu vas de plus en plus prés dans tes sévices, tu me brules, tu me mords. Maintenant on s'embrasse, le goût du sang se propage entre mes levres, je profite, j'aime ça. Tu m'écorches à nouveau, la douleur est notre renaissance, notre pardon, notre pêché. J'aime ce que tu me fais subir, et tu aimes me faire souffrir. Alors on continue, on danse, on se rapproche. Il n'y a plus de retour possible, nous en sommes là, à nous abandonner, comme des sauvages, des animaux, des fous.

On continue, et on danse, à la barbe des sang-purs que tu respectes, aux mangemorts que tu admires. Tu trahis les tiens et tu me tues doucement, j'aime que tu ne fasses ça rien que pour moi. J'aime cette histoire, je ne veux pas qu'elle se termine. Dansons encore un peu, la valse, le flamenco. Dansons jusqu'à en mourir, et je serai ta victime et toi mon bourreau.


« Quelle liaison entretiens-tu avec ce sang de bourbe ? » demande la voix froide et lisse de son père.
Bellatrix s'est faite attraper, cela allait arriver mais elle regrettait que cela s'arrête ainsi. Elle aime trop quand il hurle, quand il la supplie, quand il la quémande toujours plus. C'est trop jouissif. Mais la danse doit s'arrêter, la septième année se termine et leurs contact sera coupé.

« Je le hais et je fais de sa vie un enfer, rien d'autre » répond-elle d'une voix calme.

« Dans ce cas, tu demanderas à tes camarades de ne pas raconter de bêtises, à moins que tu ne sois la seule à me mentir » continue son père sans changer de ton.

« Les Serpentard s'ennuient et cherchent des ragots. Il n'y a rien à dire d'autre, père » finit-elle.

Bellatrix a réussi, elle l'a berné. Mais pour combien de temps ? Cela doit s'arrêter, Bellatrix a encore un peu de raison, et elle déterminer à mettre fin à la danse, peu importe les conséquences.


Tu es partie, la danse est finie. Et comme une poupée désarticulée, je suis tombé et me suis écrasé. Oh Bella, ta présence va me manquer, mais tu n'as pas le choix. Contrairement à moi tu n'as pas tourné le dos à tes valeurs. Cela n'aurait jamais pu bien finir, et cela ne finira pas bien, ce genre de relations est vouée à l'échec. Depuis le début, la première fois que je t'ai vue. Mais je n'ai pas abandonné la partie et le dernier tour de la danse va le prouver. Soit prête ma Bella. J'arrive.


La voici, parmi tant d'autres élèves, devenue mangemorte. Les raids elle adore ça. Bellatrix coupe, torture, elle aime ça, et sa victime privilègiée est remplacée par des centaines de moldus inconnus qui meurent après chaque exploit. Le Lord est content de son travail, Bellatrix est heureuse, elle a presque oublié son né-moldu, sa victime. Elle se livre dans une autre danse, et elle apprend à les apércier, à profiter du moindre de ces moments de pur bonheur.


Je suis là. Ton expression prend une dimension horrifiée. La bras tenant ta baguette s'immobilise et le moldu que tu torturais s'évanouit.
Je fais un pas en avant, tu recules et tu commences à regarder autour de toi vérifiant que personne ne nous a vu. Puis t
on visage se referme et tu pointes ta baguette vers moi. Je tend ma main vers toi.

« Danse avec moi ».

Tu sursautes, et tu avises ma main tendue avec inquietude. Et tu lances le premier sortilège. A ta surprise je l'évite, alors tu enchaines avec un deuxieme, puis un troisieme, un quatrième...

Je les évite tous mais je peine. Ma Bella, tu es si belle quand tu es en colère, ta rage monte d'un cran et tu te mets à bouger aussi. J'observe avec fascination tes cheveux détachés bouger dans toutes les directions.

Un mangemort nous aperçoit, tu l'as vu aussi, et tu t'immobilises, tu dois faire un choix. Soit tu me tues, soit tu reprends notre danse.

Tes yeux brillent tres fort, je les fixe sans ciller et ta baguette se lève. Tu as fait ton choix, et un sourire triste se met sur ton visage. Je reprends ma marche dans ta direction, doucement jusqu'à ce que ma poitrine soit en contact avec ta baguette.

« Danse avec moi » je dis une derniere fois, je souris de cette même manière que tu détestes, je te provoque et tu réponds.

« Avada Kedavra ! »


Le corps du jeune homme tombe sur les genoux de Bellatrix. Celle-ci tombe aussi à genoux, son sourire à elle n'est pas parti. Ses pensées tourbillonnent, mais c'est fini. Elle se met à rire mais des larmes la trahissent, elles coulent encore longtemps puis quand elles se sont taries, Bellatrix se lève et retourne à la cachette de son Lord, elle a un rapport à faire.


The END?

J'ai écoute une chanson spéciale en l'écrivant: Blood the Rose de Dear Hunter, je vous la conseille au passage, pas tres animée mais jolie.

L'illustration est de moi, le lien dans mon profil.

Je ferai probablement une suite dans quelques temps. Bon ce ne sera pas une "suite" à proprement parler puisque l'un des personnages principaux est mort mais une sorte de flash-back. bref vous verrez pour ceux qui suivront.

Laisser une review fait toujours plaisir, je veux votre avis de cette petite histoire. Il parait qu'elle est pas tout à fait compréhensible, j'attends vos questions!

A la prochaine

Vilbbes