Privet Drive était un quartier assez calme en cet après midi de juillet. Le temps était à l'orage ce qui était souvent le cas au numéro quatre mais cette fois, il faisait lourd. La pluie était plus que souhaitée depuis déjà plusieurs semaines. En effet la sécheresse durait depuis déjà une année et les pelouses habituellement vertes et bien taillées ressemblaient plutôt à un paillasson.
Le numéro 4 de Privet Drive ressemblait à toute les autres maisons du quartier : une pelouse un garage et une maison avec de magnifique rideaux. La fenêtre du premier étage était ouverte et elle était la seule à ne pas en avoir. A l'intérieur un jeune homme brun était debout devant une chouette. Harry Potter maintenant âgé de presque 17 ans attachait tranquillement un parchemin à la patte de Hedwige.
Harry se sentait à l'étroit ici il avait passé tout le début de l'été à se documenter sur divers maléfices de combats mais il ne pouvait les pratiquer. Harry Potter était en effet un sorcier et tout ce qui se trouvait dans cette chambre mis à part le lit et l'armoire était indésirable ici. Sur le bureau étaient étalées des lettres de ses amis. Harry n'avait plus qu'eux dans ce monde car il avait perdu sa famille à l'age de 1 an lors de la nuit d'Halloween il y a maintenant 16 ans. Cette nuit marqua le début de la vie de Harry en tant que « survivant ». L'élu, comme on l'appelait maintenant, avait survécu à l'attaque mortelle du plus grand mage noir de tout les temps. Cette attaque s'était retournée contre Lord Voldemort et Harry s'en tira avec une simple cicatrice en forme d'éclair sur le front. C'est pour cela qu'il est célèbre ; il est le garçon qui a survécu.
Sur sa table, on pouvait voir plusieurs lettres signées. L'une commençait ainsi :
« Cher Harry,
J'espère que tu vas bien et que tes Moldus ne sont pas trop durs avec toi. Ici tout va bien, on avance dans les préparatifs du mariage. Tu verrais maman est folle et Ginny ne parle plus et reste dans sa chambre toute seule. Elle n'aime pas Fleur. Tu sais Harry j'ai hâte qu'on se voit pour le mariage en plus on saura transplaner et Fred et George me lâcheront enfin. Tu sais que Hermione est venue nous voir souvent maintenant et elle voulait de tes nouvelles ; savoir quand tu irais tu sais où. Je me demande bien pourquoi Dumbledore voulait que tu restes là bas. Enfin bon je t'ai envoyé des chocogrenouilles pour que tu passes le temps. Répond moi vite !
Ron. »
Une autre lettre disait :
« Harry,
Je t'ai envoyé tous les livres que tu pourrais avoir besoin. Bien sûr tu ne peux pas t'entraîné mais tu aura déjà la théorie. J'espère que mon hibou ne sera pas trop fatigué mais je t'enverrais d'autres livres plus tard. J'ai réfléchi à ce que tu m'as dis sur Malfoy et je crois que tu n'as pas tort sur ses intentions même si ça me choque de dire cela. J'en ai parlé à Mcgonagall et elle m'a dit de ne pas m'en faire, qu'elle détruira l'armoire de Malfoy pour que l'école puisse rouvrir. Elle m'a aussi dit de te rappeler que tu as besoin de suivre tes cours pour devenir un bon auror et elle t'en croit capable. Bien sûr elle ne sait pas tout mais je pense qu'elle à raison. Elle va se débrouiller pour t'avoir un retourneur de temps. As tu lut la Gazette cette semaine on dit que Voldemort multiplie les attaques sur les Moldus et qu'ils se doutent de quelque chose. Mes parents aussi ont des doutes et je leur ai tout dit. Ils veulent te rencontrer ! Je pense que Dumbledore va se réveiller dans son tableau ; il ne peut en être autrement. Et je te conseille aussi de revenir sur ta décision en ce qui concerne Ginny car le peu de fois où je l'ai vue, elle me faisait vraiment de la peine à voir. Je pense qu'elle a du t'écrire en tout cas c'est ce que je lui ai dit. Je sais que je ne devrais pas m'en mêler mais je suis sûr que tu es d'accord. Je te réécrirais.
Bisous, Hermione. »
Elle avait raison. Harry n'avait cessé de se rappeler ce qui s'était passé en Juin. Il avait mis fin à la relation qui lui avait apporté le plus grand bonheur de sa vie. Mais il ne pouvait risquer la vie de Ginny pour son bonheur à lui. Ginny a le droit d'avoir une vie calme et normale. Elle a déjà souffert par sa faute durant sa deuxième année à Poudlard et il ne voulait plus la voir blessée. Il ne voulait pas qu'elle souffre. La vie de Harry est remplie de mort comme il l'a un jour dit. Il a d'abord perdu ses parents puis Sirius qui est mort pour le protéger. Sirius aurait pu être épargné tout comme ses parents. Pour finir son plus grand modèle, son idole, le plus grand sorcier de tout les temps, Dumbledore, est mort pour l'aider et le sauver. Il s'est affaibli en buvant cette horrible potion pour récupérer un faut Horcruxe.
Tout cela est de la faute de Voldemort. C'est lui le responsable de tout ces morts. Sans lui, ils auraient tous été heureux. Il aurait toujours ses parents, Sirius et tout les autres. Il ne serait pas dévisagé par tous les sorciers qu'il croise. Il n'aurait pas vécu cette misérable vie chez les Dursley. Il pourrait rester avec Ginny sans risques.
Les Dursley étaient la famille qui l'avait recueilli quand il avait un an à la mort de ses parents. C'étaient des moldus, dépourvus de pouvoir magique. Ils détestent la magie, ils en ont peur et ne supporte pas qu'on en parle. Quelle ne fut pas leur surprise quand Harry intégra Poudlard l'école de sorcellerie. Pétunia Dursley était la tante de Harry. Elle haïssait sa sœur mais Harry avait toujours pensé qu'elle haïssait la magie plus que sa sœur. L'oncle Vernon quant à lui possède une entreprise de perceuses sans fil. Il cherche à tout pris tout comme sa femme à cacher l'existence de Harry.
Harry n'avait jamais cessé de leur en vouloir pour ça. Il n'avait d'yeux que pour leur « Dudleynouchet ». Dudley Dursley avait quasiment le même age que Harry. Il n'avait pas le même poids. Harry avait toujours pensé que son cousin essayé d'entrer dans le livre des records à la rubrique : « je suis deux fois plus large que grand. » En effet Dudley était volumineux et ce malgré un important régime qui avait commencé l'été dernier. L'oncle Vernon se plaignait des mauvais conseils de l'infirmière de l'école mais Harry soupçonnait sa tante de donner beaucoup de friandises à son cousin. Harry lui ne se plaignait pas du régime de la famille car il avait toujours mangé ainsi mais il est vrai que les friandises sont toujours les bienvenues. Il avait donc écrit à Ron et à Hermione pour leur demander de l'aide.
Des articles de la Gazette du sorcier traînaient ça et là dans la pièce. On pouvait lire sur l'un d'entre eux :
« Le monde magique menacé.
Les attaques de plus en plus nombreuse des partisans de Vous Savez Qui sont dirigée contre la population moldue. Un quotidien anglais aussi important que la Gazette titrait sur la fin du monde. Le ministère de la magie multiplie bien sûr les opérations pour effacer la mémoire des gens mais il fut très difficile en effet de faire oublier aux Londoniens que la Reine comme ils la nomme s'est mise à faire des claquette nue sur le balcon. Elle a été transférée à sainte Mangouste pour une soumission au sortilège de l'imperium. Un auror a pris sa place grâce à du polynectar. Le ministère multiplie ses recommandations au sujet de ses attaques et invite toutes les familles de sorcier à se protéger du mieux qu'elles peuvent. Une représentante du ministère (Dolorès Ombrage) confiait hier que rien n'était à craindre et que le ministre avait la situation bien en main. Rappelons que ce dernier a récemment été blessé au cours d'un combat mettant en cause plusieurs mangemort avérés. Il a pu reprendre ses fonctions. »
Accroché au mur, on pouvait voir une autre une du même magazine avec une grande photo d'un homme âgé les cheveux et la barbe blanche, des lunettes demi-lune posées sur un nez aquilin avec un grand sourire sur le visage suivi d'un article :
« Albus Dumbledore tué dans sa propre école par un collègue
Albus Dumbledore nous a aujourd'hui quitté pour rejoindre l'autre monde. Lui qui considérait la mort comme une nouvelle aventure laisse désormais un grand vide dans la communauté magique. Ses plus grands amis parlent d'un homme loyal, valeureux, courageux mais d'autre parle d'un homme un peu fou resté en enfance. L'école de sorcellerie Poudlard a célébré ses funérailles et tous les sorciers du monde entier étaient présents. « Albus Dumbledore nous a quitté mais son souvenir restera à jamais dans ce parc et cette école. Il est vrai qu'aucun directeur n'a jamais autant donné à cette école. » Tels furent les mots de Minerva Mcgonagall la nouvelle directrice anciennement professeur de métamorphose. On ne sait toujours pas si Poudlard rouvrira à la rentrée prochaine mais bien que de nombreux parent d'élève restent inquiets ils ne pensent pas garder leurs enfants. « Plus aucun endroit n'est sûr désormais il y a plus de sorcier à l'école que chez les parents. » nous disait Mrs Longdubat grand-mère de Neville Longdubat élève à Poudlard.
On ne peut évoquer la disparition de Dumbledore sans parler de Harry Potter, l'élu. Il apparaît selon certaines rumeur que l'élu et Dumbledore étaient partis ensemble de Poudlard ce soir là et que, en revenant, Dumbledore se soit fait tué par Severus Rogue (pour plus de détail sur son passé de Mangemort voir page 3) maître des potions à Poudlard et nouvellement professeur de défense contre les forces du mal.
S'en est suivi toujours selon ces rumeurs un combat acharné entre une vingtaine de Mangemort et le survivant qui a encore une fois survécu grâce il est vrai à l'aide de plusieurs professeurs. Personne ne sait ce que Dumbledore faisait ce soir là et Harry Potter se refuse à tout commentaire.
Le reste de l'article était recouvert d'une photo ou une superbe fille aux cheveux roux flamboyant faisait d'énormes sourires. Le regard d'Harry passa de l'un à l'autre et s'attarda sur cette magnifique femme. C'était Ginny Weasley, jeune fille de 15 ans et demi que Harry avait fréquenté l'an dernier. Harry sourit à la vue de cette fille. Une lettre suivait ou plutôt un parchemin :
« Mon très cher Harry,
On m'a conseillé de t'écrire pour te parler mais je pense que tu ne le mérites pas vu le peu de considération que tu as pour les sentiments des autres. Je n'oublie pas ce que tu m'as dit il y a quinze jours mais je te le répète : ce sont de stupide et nobles raison et de toute façon Voldemort est déjà au courant maintenant. Mes sentiments n'ont pas changé à ton égard et je ressens toujours cette frustration de ne pas t'avoir là alors je te préviens que je ne renoncerais pas si facilement et tu dois le savoir si tu me connais. Dumbledore est mort maintenant et j'ai besoin d'en parler. Ron n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus compréhensif et Hermione reste toujours collée à lui. Tu vois eux ça ne les empêche pas de se fréquenter. Tu me manques et j'aimerais tant que tu m'écrives.
Bien affectueusement, ta Ginny… »
Des pâtés sur le parchemin faisaient penser à des gouttes d'eau mais Harry n'avait rien écrit, rien répondu car il s'y était interdit. En fait il s'apprêter à envoyer une lettre à celui qui remplaçait aujourd'hui Dumbledore à ses yeux, son autre mentor, le seul qui puisse le comprendre : Remus Lupin. Remus Lupin fut son professeur de défense contre les forces du mal en troisième année à Poudlard et il fut de loin le meilleur. Il vit aujourd'hui chez Tonks une autre représentante de l'Ordre du Phénix et une grande Auror un peu maladroite.
C'était la seule personne qui lui était venue à l'esprit. Il voulait savoir si il pouvait venir habiter au quartier général de l'Ordre et si il faisait bien de quitter l'école. Il voulait des réponses sur ces questions qui le tracassaient depuis le début de l'été.
Deux autres questions en fait occupaient tous ses rêves depuis cette nuit avec Dumbledore : qui est RAB et où sont les autres Horcruxes. C'était sa destinée : trouver et détruire les Horcruxes pour pouvoir détruire Voldemort à jamais et ainsi venger tout les innocents qui sont partis. Mais cela restait entre lui et ses deux autres amis Ron et Hermione. C'est à cette quête qu'il pensait chaque jour et chaque nuit et c'est pour cela qu'il travaille tous ces sorts sans relâche. C'est encore en révisant tout ses sorts qu'il passa le reste de la soirée après avoir laissé sa chouette partir avec le parchemin.
Depuis trois heures maintenant on n'entendait plus à cette fenêtre que des Doloris, Expelliarmus, Sectumsempra et bien d'autres choses encore. La nuit s'était déjà bien installée maintenant et Harry ne bougeais plus mais était endormis sur sa table. On pouvait y voir des parchemins étalés parlant d'un endroit appelé Godric's Hollow. Harry voulait s'y rendre car c'était là que tout a commencé, là que ses parents sont morts et enterrés, là qu'il voulait retourné avec ses amis juste pour voir. Il avait tracé une ligne droite sur une carte routière de Privet Drive à ce village. Il avait marqué sur celle-ci 4 heures de vol environ. Lorsque il se réveilla Harry regretta de ne pas être descendu manger car il avait fin maintenant mais il était trop tard. Il devrait encore piocher dans sa réserve sous sa lame de parquet. Harry était un homme depuis trois heures et pouvait enfin se servir de magie mais il évita de le faire pour des choses futiles comme manger.
Rien ne changeait à Privet Drive sauf peut être la tante Pétunia qui ne manifestait plus tant de méprise pour Harry. Il était même autorisé maintenant à regarder les informations télévisées avec son oncle et sa tante ; chose qu'il ne pensait pas pensable même en tant que miracle. Harry ignorait la cause de ce changement d'attitude mais ne s'en plaignait pas. Et ce soir sans le savoir, il allait enfin avoir sa réponse.
Harry venait de commencer à astiquer son balai de course quand la tante Pétunia arriva dans sa chambre. Il n'eut même pas le temps de cacher son balai.
Range ça ! Aboya t elle.
Oui tante Pétunia. Mais ce n'est qu'un balai…
Ne commence pas.
Harry avait l'habitude de ce genre de réaction et il redoutait que sa tante voie les photos mouvantes des articles du mûr. Mais déjà son regard se posa dessus et s'attarda sur l'image de Dumbledore.
« Harry. » Mais sa voix était nettement plus faible.
Désolé je les enlève.
Non non ce n'est pas la peine je n'en ai pas pour longtemps.
Harry ne comprenait plus rien. Elle qui bondissait au moindre mot sorcier ou magie regardait les photos mouvantes d'un air rêveur.
Ecoute ne me coupe pas car c'est déjà suffisamment gênant comme ça et après tu ne posera aucune question d'accord ?
Il hocha la tête.
Ton vieux fou de professeur…
Ce n'était pas un vieux fou ! s'exclama t-il.
« SILENCE ! » gronda t elle. « Tu ne me coupe pas. Ta mère m'a envoyé ceci peu après ta naissance et ton professeur m'a envoyé une lettre récemment me disant qu'il était mort mais qu'il faudrait que je termine ce que j'ai à faire pour honorer le pacte. » Elle lui donna une enveloppe et s'en alla. Harry était stupéfait. Comment tante Pétunia en connaissait tant il ouvrit l'enveloppe sans se soucier vraiment de ce qu'elle contenait et c'est alors qu'il eut un choc plus grand encore que n'importe quel autre dans sa vie. Là devant lui un couple lui souriait. Il l'avait reconnu tout de suite puisque c'était ses parents. Mais ils n'étaient pas seuls. Dans les bras de son père il vit un petit garçon décoiffé avec les yeux de sa mère. Mais celle-ci portait elle aussi un enfant dans les bras : une petite fille plus grande que Harry avec les cheveux bruns tout ébouriffés. Harry ne comprenait pas serait-ce une cousine à lui autre chose, pourquoi la tante Pétunia avait-t-elle cette photo qu'elle aurait du brûler. Harry regarda le message accompagnant l'image :
« Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de notre deuxième enfant : Harry en ce jour du 31 Juillet ! James et Lily Potter. »
Harry était parti ailleurs, quelque part entre la conscience et l'inconscient. Il ne pouvait pas y croire. Comment a-t-on pu lui cacher ça et pourquoi Dumbledore ne lui a-t-il rien dit. Comment est ce possible. Pourquoi est ce que Pétunia le savais et depuis quand. Harry partit en trombe de sa chambre et alla voir Pétunia mais celle-ci en le voyant s'exclama :
« Tu n'as rien à me demander, je ne sais rien. J'ai juste cette carte. Demande donc aux autres comme toi et ne m'en parle plus jusqu'à ce que tu parte enfin d'ici dans ton horrible monde.
Mais tante Pétunia dis moi…
Pas un mot sinon tu retourneras dans ton placard jusqu'à ta fameuse date.
Mon anniversaire n'a rien de magique si tu v….
ARRETE DE PRONONCER CE MOT MON GARCON!
C'était l'oncle Vernon qui venait d'entrer dans la chambre.
Mon garçon estime toi heureux que nous t'aillons accueilli sous notre toit après que tu aie fait entrer ce vieux monstre chez nous l'an dernier.
Tu ne comprends rien et tu ne comprendras jamais rien. De toute façon je partirai bientôt et je la retrouverais.
Tu retrouveras qui tu veux et où tu veux mon garçon mais en attendant tu quitte cette cuisine et tu laisse ma famille en dehors de ça.
Et Harry remonta dans sa chambre furieux et hors de lui. Il savait qu'il ne devait pas sortir de chez lui, Dumbledore le lui avait dit l'année dernière. Il serait en sécurité jusqu'à ses 17 ans. Mais qui est cette fille ? Où est elle ? Connaît elle la vérité ? Voldemort l'a-t-elle tué ? Et pourquoi personne ne le sait ? Pourquoi ne lui a-t-on pas dit ? Tant de question sans réponse pour Harry qui a toujours crut qu'il était seul au monde. Il faudrait écrire à quelqu'un mais Hedwige n'est plus là.
Ainsi Harry, en cette soirée orageuse de Privet Drive affrontait une tempête dans sa tête. Mais ses travaux nocturnes de la nuit dernière l'ont fatigué. Il s'allongea sur son lit tout habillé puis s'endormit et sombra dans un sommeil rempli de rêves étranges. Il voyait sa grande sœur avec lui à Poudlard mais il ne savait pas comment elle s'appelait. Il s'imaginait qu'elle était douée au Quiditch qu'elle serait peut être attrapeur mais si elle ressemblait à sa mère elle était douée en potions et intelligente. Puis un bruit d'aile le réveilla soudain, Hedwige était rentrée et attendais qu'on la décharge de son fardeau.
Harry se leva et détacha le parchemin de la patte de Hedwige. C'était un message de Remus Lupin :
« Cher Harry
Je me doutais bien que tu ne voudrais plus revenir à Poudlard, tu es comme ton père tu sais ! Mais si tu te rappelles bien, j'arrivais quelque fois à le raisonner et j'espère pouvoir faire de même maintenant avec toi. Réfléchi Harry si ce qu'on raconte est vrai et que tu dois tuer Tu Sais Qui ne penses tu pas que des cours pourraient être intéressants ? De plus si tu détruit Tu Sais Qui, que fera tu sans diplômes ? Il est vrai que les jumeaux Weasley n'en ont pas eu besoin mais tout le monde n'est pas comme eux. Je suis assez surpris en ce qui concerne tes – disons – relations avec Ginny. J'ai réagi comme toi avec Tonks : « Je suis trop dangereux » Mais tu vois Harry notre plus grande force, c'est l'amour et tu dois bien savoir ça. Je parle de ton Patronus Harry que l'on ne peut créer qu'avec de l'amour et du bonheur. Crois tu que tes parents ont arrêtés de vivre quand ils ont su qu'ils étaient en danger ? Non, ils t'ont donné tout leur amour.
Justement Harry il faudrait que je te parle de vive voie car certaines choses sur tes parents te sont encore inconnues et je crois être l'un des seul à les connaître. Tu pourras venir me voir quand tu sauras transplaner ou plutôt quand tu auras ton permis. Suis mon conseil Harry et ne délaisse pas le peu de bonheur que tu as.
Je dois aussi te dire Harry que cette année va marquer mon retour dans l'enseignement car j'enseignerais à un élève l'occlumencie et cet élève c'est toi bien sûr car il est toujours essentiel que tu maîtrises cela pour des futurs combats. Nous en reparlerons au quartier général où tu pourras habiter si tu veux mais le Terrier pourrait il me semble te convenir si tu suis mes conseils ! Voilà Harry j'espère avoir satisfait ta curiosité et avoir répondu à toutes tes questions. Je te dis à très bientôt car on se verra au mariage.
Remus G. Lupin. »
Harry froissa la lettre de dépit. Que pouvait il dire par des secrets, des choses inconnues. Etait-ce sa sœur ? Harry ne voulait pas parler de cette photo. Il ne voulait pas ébruiter cette chose de peur de mettre en danger sa sœur. Peut être qu'on l'a cachée pour la protéger de Voldemort. Mais alors pourquoi lui-même n'a pas été mis au courant. Pourquoi Dumbledore ne lui a rien dit. Harry n'eut pas le temps d'y réfléchir d'avantage car il fut interrompu par une minuscule chouette qui voletait dans la pièce comme une folle avec un autre parchemin attaché à sa patte. C'était Coquecigrue, l'hibou de Ron. Il déplia le parchemin et lut :
« Harry,
On va venir te chercher maman, papa et moi pour aller au ministère pour notre examen de transplanage. Ne t'inquiète pas, papa utilisera le félétone pour prévenir ton oncle et ta tante. En attendant je te dis à dans une semaine.
Ron. »
Enfin Harry pourrait partir ! Son anniversaire et son examen le même jour, ce jour qu'il attendait comme une libération. En pensant à cela Harry se demanda quel age pouvait bien avoir sa sœur aujourd'hui, le connaissait elle. Il faut oublier pour l'instant et continuer de se préparer. Telles sont les recommandations de Dumbledore et il les suivrait.
