Titre: Pastèque et lune de miel
Disclamer: Tout à J.K.R, les personnages, lieux... mais pas ma fic x)
Pairing: Harry Potter X Draco Malfoy (que c'est étonnant O_o)
Rating: M
Avertissement: Pour la partie une, pas de danger ! XD
Résumé: Un cours de potion ? Banal. Un chaudron qui explose ? Banal. Un Malfoy en colère ? Banal. Un Malefoy avec une paire de seins ? Ca s'était plutôt intéressant…. TWO SHOT.
Note: Bonjour ! Pour les fêtes de fin d'année (et d'ailleurs je vous souhaite à toute une joyeuse et heureuse année 2012 !) Je vous ai concoctée un petit Two shot qui j'espère vous plaira !
Merci à Orihara Shizu-chan d'avoir corrigé ce chapitre !
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Pastèque et lune de miel (Part 1)
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Poudlard était une école de magie très réputée pour ses bons résultats lors des examens de fin d'année et rares étaient les redoublants. C'est effectivement ce que pensait Snape avant d'avoir dans sa classe Neville Londubat et Harry Potter qui ne faisaient rien qu'à eux deux baisser la moyenne de la classe de potion. Mais heureusement le professeur Snape qui trouvait injuste que ces deux crétins finis fassent chuter la moyenne des Gryffondors ET des Serpentards décida de faire deux moyennes cette année: une moyenne pour les Serpentards et une pour les Griffondors. Evidement, à l'annonce de cette nouvelle on pouvait constater qu'une majorité des élèves (les Serpentards) avaient l'air plutôt ravi, et que étrangement beaucoup d'élèves de Griffondor soupirèrent, c'était vrai que grâce aux Serpentards leur note était largement plus haute que ce qu'elles auraient du être normalement, maintenant leurs espoirs reposaient sur Hermione Granger. Triste n'est ce pas ? En tout cas ce qui était sûr c'est que cette année leur moyenne ne dépasserait pas les dix. Avec Londubat et Potter fallait pas rêver.
Snape mettait toujours ses élèves en binôme pour les travaux pratiques qui avaient lieu une fois par semaine, le reste du temps il enseignait la théorie. Il mettait toujours un Griffondor et un Serpentard, pour éviter trop de potions ratées s'il mettait en binôme des élèves de la même maison, et puis en plus Dumbledore lui avait recommandé de mélanger les maisons pour enfin créer des liens entre ces deux là. Si ce fou de directeur y croyait dur comme du fer ce n'était pas le cas de Snape qui était au sein de l'action. Souvent il devait réprimander ces élèves avant le cours pour éviter les altercations à haute voix ou même des bagarres. Enfin des bagarres il y en avait eu qu'une seule depuis le début de l'année entre Draco Malefoy et vous l'aurez deviné, Harry Potter. La raison? Potter avait raté la potion, impressionnant hein?
Snape était quand même quelqu'un de sadique et adorait mettre ensemble des élèves qui se détestaient, même s'il avait beaucoup d'affection pour Draco il ne pouvait pas s'en empêcher.
« Aujourd'hui nous allons faire la Potion qui est à la page 394 de votre livre, ensuite vous m'écrirez pourquoi, comment et quand l'utilise-t-on, sur un parchemin, je veux au moins 20 lignes, sans faute d'Orthographe dans les noms des ingrédients. C'est une évaluation pour le trimestre alors vous serez seul. Si j'entends le moindre bavardage je vous mets un T (Troll). Vous pouvez commencer»
"C'était la leçon que nous avons vu hier" se dit immédiatement Hermione pendant qu'elle préparait ce dont elle aurait besoin pour faire cette potion.
Draco souriait, il allait enfin pouvoir faire une potion sans que Potter ne l'a lui gâche. D'ailleurs Potter devait être mort de trouille devant son chaudron sans savoir quoi faire. Draco se retourna pour confirmer ses dires, puis il pouffa avant d'aller remplir son chaudron de quinze centilitres d'eau. Il était sur d'obtenir au moins un O (Optimal) à cette potion. Ils l'avaient vu hier en théorie, c'était trop simple. Il se retourna encore une fois pour voir Londubat qui avait déjà fait une connerie puisque son visage était rouge, en vraie concurrence avec les écrevisses. En tout cas Potter allait voir sa moyenne passer en dessous de la barre du D (Désolant) car Malefoy n'était pas là pour rattraper ses conneries. En plus à cause de ce balafré il n'avait que un A (Acceptable) de moyenne en potion et rien que de penser cela son visage s'endurcit et son sourire disparu puis il s'activa à découper le bulbe d'une rose, "pour la beauté" se dit-il.
Une heure et demie était passée, Draco n'avait plus qu'à mettre une pincée de poudre d'ailes de fée et il pourrait s'attaquer à sa rédaction. Personne n'avait encore fait exploser un chaudron sauf Londubat qui n'avait plus qu'à essayer de faire sa rédaction pour pouvoir espérer obtenir 5 points, car la potion était sur 15 points. Draco préparait ses parchemins quand il entendit un "swip" et un "merdeeee" puis un "splouf" quand la chose qui avait échappé à l'élève plongea la tête la première dans son chaudron, il reçut la moitié de la mixture sur sa robe. Il se retourna bouillonnant de rage.
« Qui a osé gâcher ma potion bordel? »
Apparemment c'était l'élève qui se cachait derrière ses cheveux au fond de la salle. Un Griffondor évidement.
Draco retroussa ses manches, fou de rage.
« Je vais te... »
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son chaudron explosa et une fumée rose se faufila autour de lui, il toussait et battait les mains en l'air pour dissiper la fumée.
Sa gorge lui brûlait et il avait l'impression qu'un poids appuyait sur son torse et ses reins qu'il fut obligé de s'asseoir sur le sol. Quand il releva la tête, aucun élève n'avait bougé, on aurait dit qu'ils étaient tous stupéfixés s'ils n'avaient pas tous les joues rougis.
- Mais qu'est ce que..., Snape ne fini pas sa phrase.
Puis un élève qui avait commencé à saigner du nez tomba dans les pommes.
Draco énervé baissa les yeux sur son bas ventre qui le tiraillait mais se retrouva nez à nez avec... une paire de seins?
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que l'ingrédient qui avait "sauté" dans son chaudron n'était autre qu'un pépin de fraise, pour la féminité et qu'il avait été transformé en fille.
Il tâta ses seins pour se rendre compte qu'en effet, ils étaient bien là, sur sa poitrine, imposants, lourds...
- .God..., fut la seule phrase qui sortit de sa bouche avant de hurler de toutes ses forces.
(…)
- Ho allez Draco laisse moi les toucher!
- C'est hors de question! Dégage de mon lit Blaise!
Ca faisait bien une demi-heure que les garçons avec qui il partageait son dortoir le suppliaient de retirer sa chemise.
- Mais Draco bordel! Tu te rends compte qu'aucune nana n'a cette taille de poitrine? Tu ne devrais même pas mettre cette chemise!
- C'est ça Blaise...
- Même Pansy est jalouse!
- Je m'en fiche! Laissez-moi tranquille!
Draco se retourna pour prendre un coussin et le caler contre sa poitrine, il en avait marre que tous les garçons de Poudlard le mate sans retenu, comme quoi une paire de nichon ça peut changer la vie! Il se souvient qu'après avoir hurlé Snape avait hésité à le toucher pour le relever car en effet, les habits de Draco n'avaient pas survécu et il s'était retrouvé entièrement nu devant toute la classe, il se maudit en même temps d'avoir choisi le premier rang comme place de chouchou du professeur, il avait plutôt eu envie de disparaître au lieu de voir tous ces regards choqués, assurément, mais aussi pervers sur son corps.
Il était devenu l'objet de convoitise de tous les garçons, plus exactement 'sa poitrine' était devenu la chose la plus regardée à Pourdlard, même les filles s'y mettaient pour ensuite regarder leur propre décolleté et insulter Draco de "Salope". Bon, c'était vrai que cette potion n'avait pas fait à la légère et il avait été pourvu d'une poitrine opulente qui débordait de tous les cotés. "C'est moche en plus" pensa Draco, il n'avait jamais été fan des grosses poitrines, il pensait aussi que ça faisait "salope". Le plus dur à digérer c'était pour le sexe (N/A : j'avais mis « le plus dur à avaler c'est le sexe » xp). Draco avait hurlé pendant une heure sur Pomfresh alors qu'elle venait de lui dire que son pénis ne repousserait pas tout seul et qu'il devrait s'habituer à avoir un vagin. Quelle merveilleuse surprise... Elle avait gloussé comme une prude en lui tendant des tampons 'au cas où le métabolisme s'était réellement mis en route' que c'était niais! A la moldu en plus, les filles n'avaient pas d'autre moyen que ça? Il les plaignait.
Sérieusement. Et puis les recommandations des protections magiques pour ne pas tomber enceinte car 'on ne sait jamais' avait-elle dit. De toute façon Draco n'avait pas prévu de coucher avec qui que ce soit et puis surtout pas avec un garçon. Il espérait au plus profond de lui que ce changement ne le fasse pas virer de bord car il y avait des risques lui avait répondu Snape, il connaissait bien cette potion et en tant que professeur en ce domaine il devait être capable d'analyser les conséquences avec chaque ingrédient raté.
Le plus dur à avaler c'était que dorénavant une fois tous les deux jours il devrait aller rendre visite à Pomfresh pour examiner 'tout ça' il avait peur d'avance, elle allait lui enfoncer des bâtons pour savoir combien de centimètre faisait son vagin? Il déglutit.
Il sortit de ses pensés quand les mains de Théodore Nott palpaient ses hanches. Draco lui lança le coussin à la figure.
- Mais c'est pas vrai! Je vais quand même pas devoir mettre une protection autour de mon lit?!
- T'as de ses formes Draco! Déjà que ton corps était assez féminin avant mais là...
- Quoi? Tu veux bien répéter ça Nott? Je crois que j'ai mal entendu!
Draco attrapa le col de Nott et se plaça au-dessus de son visage. Nott venait d'être déconnecté et louchait sur la poitrine très mal cachée par la chemise de Draco. S'en rendant compte Malefoy lui envoya son poing dans la figure faisant violemment bouger ses gros tas de graisse qu'il s'empressa de retenir en gémissant de douleur.
- Ho putain..., fit Blaise qui commençait sérieusement à s'exciter.
- Aie Putain!, fit Draco en sentant la douleur se propager.
- Aller Draco, ok on ne te touche pas mais toi, touche-toi.
Malefoy, blessé par il ne savait quelle raison de la remarque de Blaise le poussa avec un bras, l'autre soutenant ses seins.
- Allez tous vous faire foutre! Vous vous intéressez à moi juste parce que j'ai des nichons!
- Un de ces cul aussi!, s'empressa de rajouter Nott , Draco le regarda, les yeux larmoyants, puis écrasa son pied en plein visage.
- Draco t'es quand même pas en train d'insinuer que t'es triste qu'on ne bandait pas sur toi quand t'étais un mec?
- Laissez-moi! Dégagez! Je veux dormir!
- Il est vingt et une heure Draco...
- Ouais ben je suis fatigué! Vas mater ailleurs!, siffla Draco en se cachant sous la couette.
Ses anciens amis (oui parce que Draco était blessé), allèrent se coucher en laissant échapper des bribes de mots que Draco se força à ne pas écouter. Il serrait les couettes contre son nouveau corps pulpeux, qu'il haïssait déjà. Aujourd'hui il avait dû faire un exercice spirituel sur sois : ne pas se battre à chaque fois que quelqu'un essayait de le toucher. En effet les garçons (surtout ces vicieux de Serpentards) n'hésitaient pas à lui faire du rentre dedans en se moquant de sa situation, même si au fond d'eux ils le trouvaient vraiment à leur goût, le dire ? Sûrement pas ! Draco avait tout de même gardé les traits de son visage fin et sa force d'antan, même si sa corpulence était féline il n'hésiterait pas à se battre si certaines choses dépassaient la barrière qu'il s'était fixé.
Là où Draco se sentait moins sûr de lui se passait au niveau de ses goûts. En une journée son attirance vers les objets de couleur noir était passée au rose. Il l'avait découvert alors qu'il regardait un livre sur les animaux du monde magique et s'était fait violence pour ne pas colorier les images en rose. Il ne le dirait à personne.
Et ce soir, il fallait bien qu'il regarde la vérité en face, il aurait vraiment aimé que Blaise lui dise que oui, effectivement il bandait en pensant à lui (en étant garçon). Apparemment cet accident lui ferait changer son orientation sexuelle, mais il se rassura en se rappelant qu'il avait été transformé en fille et que donc c'était une explication tout à fait logique ! Et que tout reviendrait dans l'ordre une fois que Rogue aura trouvé un antidote et le plus rapidement possible.
Cette nuit là, après avoir posé un sort de protection autour de son lit, Draco rêva qu'il était touché par de grandes mains fortes, par des garçons, et pas qu'un seul !
(…)
C'est au réveil qu'il eut le plus de mal à s'habituer. Pas d'érections matinales, en sois plutôt une bonne nouvelle mais quand pendant cinq ans on a été habitué à avoir un manche entre les jambes, c'était plus compliqué à digérer. Aujourd'hui allait être sa deuxième journée en tant que jeune fille. Il grimaça rien qu'en pensant aux regards envieux, désireux, pervers et autres qu'il recevrait.
Il souleva curieusement la couverture (et voir que malheureusement il avait toujours deux amas de graisse bien trop lourds pour ses frêles épaules) et se posa la question que tous les jeunes hommes se posent à l'adolescence : A quoi ça ressemble en bas chez une fille ? He bien il serait peut-être le seul à le savoir. Un peu honteux il glissa sa main droite entre ses jambes et avant de toucher quoique ce soit, il souffla un grand coup.
Il sursauta quand il posa ses doigts sur son nouveau sexe. C'était un peu chaud, un peu humide, un peu potelé. En clair, il trouvait ça immonde. Comment est-ce que les filles pouvaient ressentir du plaisir avec CA ? Il s'était toujours demandé (quand il regardait ses magazines pornos) quels genres de sensation c'était chez une fille. Parce qu'il est clair que les deux genres ne ressentaient pas du tout la même chose. Mais Draco était un grand inculte à ce niveau là, car si on ne comptait pas sa main, personne n'avait touché à son entre jambe. Il ne savait pas ce que l'homme ressentait en s'enfonçant dans un corps chaud et mouillé, alors quant aux femmes, recevoir quelque chose de chaud, dur à l'intérieur de leur corps. Il en eu des frissons d'horreur.
Ca avait été le parcourt du combattant pour avoir accès à la salle de bain et éviter ces deux porcs d'amis qui à peine l'avait vu sortir de ses rideaux qu'ils s'étaient jetés sur lui pour pouvoir le peloter. Ces crétins n'étaient que des adolescents pré-pubères, bavant au moindre petit décolleté, et faisant du trafic de photos pornographiques prise à l'insu des couples. De vraies bêtes qui continuaient encore la tactique de « la main inconnue ». La main inconnue consistait à s'asseoir pendant une demie heure sur sa propre main et une fois toutes sensations parties à cause du manque de sang, se masturber avec, de cette façon on pouvait facilement croire que quelqu'un d'autre faisait la branlette.
Deuxième difficulté : retourner chercher les habits qu'il avait oublié dans son armoire, dans LA chambre où étaient enfermés les deux énergumènes. Alors il se tapa le front contre le mur pendant dix minutes et prenant son courage à deux mains, muni d'une grande serviette autour de son corps, il sortit pour s'habiller.
Après cet épisode désastreux, il avait été cherché un soutif à sa taille à l'infirmerie. Madame Pomfresh en avait conçu un exprès pour lui car il était hors normes et il en était pleinement conscient. Comme elle avait une gentillesse incarnée (où ça ?) elle l'avait aidé à l'agrafer et à faire tenir sa graisse dans l'espace prévu à cet effet (mais même avec de la bonne volonté, ça débordait encore). Alors l'infirmière lui avait conseillé trois choses : « ne pas lever les bras » A son niveau le soutif vomirait ses seins. « Ne pas se pencher en avant » conseil pratique pour ne pas se faire violer, « serrer le col de chemise jusqu'en haut, voir garder la robe sur sois » de toute manière il n'avait pas prévu de l'enlever.
Puis elle avait procédé à ses soins.
Draco n'avait jamais eu aussi honte de sa vie.
Elle l'avait fait s'allonger sur un lit où les draps avaient été correctement tirés puis elle lui avait demandé de retirer son pantalon et son sous vêtement qu'elle vérifie que « tout aille bien ». Draco l'avait regardé un instant de travers en pensant qu'elle venait de sortir la blague de la journée, elle lui avait demandé ça comme si c'était banal. Mais après un regard sévère il avait compris que non, c'était loin d'être une blague. Elle s'était retournée pour préparer ses outils (tronçonneuse et scie à métaux (NDA : Ironie hein -_-)) et Malefoy, hésitant, avait débouclé sa ceinture et l'avait descendue en prenant le caleçon dans le mouvement, il les avait mis sous son crâne.
Et c'est sans aucune douceur qu'elle lui avait écarté les jambes, le faisant rougir de honte, et lui avait enfoncé quelque chose de très fin et froid dans son nouveau vagin. Il ne savait plus très bien ce qu'il avait ressenti car la sensation avait été trop discrète, l'objet étant trop fin.
Par contre quand elle y avait mis son doigt, il avait grimacé. C'était sûrement à cause de la situation dans laquelle il se trouvait mais il n'avait ressenti que de la gêne et du dégoût. Pendant toute l'osculation il avait tenté de refermer les cuisses.
Pour finir elle lui avait dit que rien n'était 'anormal' et que donc il allait pouvoir assister aux joies féminines tous les mois ! N'était-ce pas génial ?
On touchait à la fin de l'après-midi, il fit ses comptes : Cinq avaient eu l'audace de lui mettre la main au fesses (sachant très bien qui il était), deux lui avaient fixé un rendez-vous (il n'irait pas), un avait essayé de l'embrasser (et il s'était pris un coup de genou dans ses bijoux de famille) et un autre lui avait déclaré sa flamme (enfin il avait déclaré sa flamme au corps de Draco et non pas Draco). Et le blond, malgré tout était blessé dans son alter ego. Il n'était qu'un objet pour eux et se sentait vexé.
Mais si encore il n'y avait eu que ça ! Mais il y a fallut que pendant le match de quidditch Serpentards Griffondors, Ron Weasley louche à travers son pull et se prenne un cognard dans le bras (quoique ça c'était une bonne nouvelle) mais que Harry Potter referme sa main juste à côté du vif d'or ça c'était du grand n'importe quoi ! Draco l'avait grillé en train de regarder ses fesses. Lui qui pensait que Potter, son ennemi, aurait été dégoûté voir 'amusé' de le voir dans cet état aurait été normal. En fait, il avait été énormément déçu de beaucoup de personne dont le brun qui agissait comme tout les autres : mater, draguer, proposer pour tenter de coucher avec lui. Et ça le déprimait.
Il avait souvent pensé que les filles avaient la vie facile mais vu dans quel foutoir il se retrouvait, il se promit de ne plus jamais penser cela. Quoiqu'en y réfléchissant, il n'était pas n'importe quelle pimbêche traînante non plus, la plus blonde et la plus pulpeuse de l'école, en effet, en y regardant de plus près, il était devenu le pire ennemi de la gente féminine. Mais il n'oubliait pas que sa situation amusait beaucoup les autres maisons et certains ne se privaient pas de le rabaisser.
Alors c'est en baissant la tête vers ses mains qu'il entra dans la grande salle pour souper. Ses mains, c'était un des seuls endroit de son corps qui avait échappé au massacre. Malheureusement, l'idée que des longs doigts fins se mariaient parfaitement avec le reste de son corps lui laissait une boule de mal-être croupit au fond de la gorge. Son ventre plat et laiteux n'avait pas changé lui non plus.
Il s'assit à contre cœur à côté de Blaise qui ne se faisait aucunement discret quant à ses yeux qui fixaient les formes camouflées sous le gros pull que Draco avait enfilé.
Il se sentait pris au piège, comme une bête de foire, et il était la bête de foire, comme Potter.
En réalité il ne savait pas s'il devait être heureux d'être au centre de toutes les conversations du château, qu'on ne parle que de lui sans cesse, ou bien s'il devait justement se sentir honteux de son état. S'il ne ressemblait pas à une fille, il en aurait même été fier, car jamais on avait autant parlé de lui. Soudain il se mit à haïr encore plus son nouveau corps.
Pansy en face de lui ne leva pas les yeux une seule fois du repas, elle avait les joues rouges et les cheveux dans tous les sens, pas de doute, elle était très en colère. Mais il y avait de quoi, Draco, même caché sous son pull informe et son baggy, avait un visage magnifique souligné par une mâchoire triangle bien marquée et des pommettes saillantes, des yeux gris profonds habillés par de longs cils noirs, un teint clair et une peau sans défaut, on aurait même dit une poupée en porcelaine.
En sortant de la grande salle, accompagné de Blaise, Théo, Crabbe et Goyle, très serrés contre lui, il avait croisé le trio Griffondor qu'il exécrait le plus et une idée diabolique venait de germer dans sa tête alors qu'il fixait les cheveux de Potter. Son plan était simple et bête et il venait de le mettre en place en quelques secondes. Rendre Potter dingue de lui, tellement qu'il lui obéira… En fait pour le moment Draco n'avait pensé qu'aux matchs de quidditch, s'il pouvait manipuler Harry Potter à sa guise, il pouvait facilement lui piquer le vif sous le nez pendant que l'autre serait en train de se noyer dans sa poitrine débordante.
Il s'approcha d'un pas vif du groupe en remarquant que Weasley l'avait remarqué bien avant et venait de manquer de trébucher sur la jeune femme devant lui en s'emmêlant les pieds. Draco se retint de rire, le rouquin semblait être un adepte des gros nénés, autant dire que c'était mal partit si la brune voulait se le faire. Mais il fut coupé dans son élan par Colin Crivey qui se précipitait vers Harry, l'appareil fièrement dressé au-dessus de sa tête en hurlant comme un imbécile.
« Harry ! Il faut que je fasse une photo pour le journal de l'école ! Je peux, Hein ? Dis ? Je peux Harry ? » Beuglait-il en arrachant déjà des clichés du survivant qui semblait perdu.
Mais Harry Potter aperçut Draco également dans son champ de vision.
Et il bloqua, laissant le moustique voler autour de lui en le noyant sous les flashs de son appareil.
« Pas maintenant Colin, une autre fois » Fit le garçon qui allait se faire avoir en beauté dans quelques minutes par le sourire le plus mesquin que Malefoy pouvait faire.
Colin repartit, visiblement déçut mais contraint sous les yeux foudroyant du blond… Enfin du blond devenu blonde.
Harry se secoua et repris (difficilement) ses esprits.
« Qu'est ce que tu fais là ? Tu sais que c'est dangereux pour les minettes comme toi ? » Il dit croyant obtenir des rire de ses deux amis, qui ne vinrent pas. L'un trop concentré à essayer de voir à travers les vêtements de Malefoy et l'autre lui envoyant les foudres de Merlin.
C'est qu'il pouvait être drôle parfois, nota Draco en se promettant de se venger plus tard.
« Je dois te parler Potter, en privé »
Il aurait aimé que Colin revienne avec son gros appareil photo pour immortaliser le moment, les têtes que tiraient les trois Griffondors devant lui se paieraient chère ! Le roux semblait regarder Harry envieux, se rendant compte qu'il ne pourrait pas avoir le morceau de viande de qualité sous ses yeux.
Harry, un peu décontenancé, acquiesça sans véritablement se rende compte de ce qu'il faisait, en fait, un peu trop obnubilé par le physique de ce nouveau Malefoy qui était tout à fait plaisant. Alors tel un automate il le suivit docilement jusqu'à ce que le blond s'arrête un peu plus loin dans un renfoncement qui servait autrefois à une statue qui s'était écroulée de vieillesse.
Le Serpentard regarda attentivement de chaque côté et voyant que personne n'allait passer dans les deux prochaines minutes, il prit une grosse goulée d'air et se lança.
« C'est un peu abrupte comme ça mais j'aimerais que notre rivalité cesse, cela m'épuise. » Commença-t-il d'une voix rassurante. Bien sur tout ça n'était que du pipo, faire croire à Potter qu'il avait soudain été pris de bonne volonté n'allait pas être facile. Mais avant qu'il ne continue son histoire niaise, Potter prit la parole, un peu hésitant.
« Je… Je pense que je suis d'accord, nous devrions arrêter ça… » Il hésita, se forçant à relever le regard vers le visage pâle devant lui, chose plutôt difficile à faire. « Nous… Oui c'est bien. »
Un courant électrique passa entre les neurones du blond aussi vite que la lumière : Potter bégayait, ce qui voulait dire qu'il était troublé, donc il fallait une réponse veloutée. Et Draco ne tarda pas à trouver.
« Potter, » Commença-t-il d'une voix mielleuse « Je crois que tu bégayes » Finit-il en se cachant la bouche pour pouffer gentiment.
L'effet attendu fut là de toute façon, le brun rougit jusqu'aux orteils si c'était possible et baissa la tête en bredouillant des mots incompréhensibles.
Draco se retenait de rire jaune, il ne devait pas fléchir. Alors il posa une main amicale sur l'épaule du Griffondor (devenu poufsouffle entre deux) et dit de sa voix douce et mélodieuse :
« Ce n'est pas grave, déclara-t-il en souriant, Ca ne te fais rien de me voir en fille ? »
Ce qui était le plus jubilant était de voir les yeux de Potter glisser du haut en bas de son corps et de remonter précipitamment comme s'il s'interdisait de faire ça. Le moins jouissif était sûrement ce qu'il dit alors qu'il était perdu dans son esprit de simplet.
« Ca ne change pas beaucoup » Répondit-il en remontant une fois de plus son regard sur le visage de Draco. Mais même si la génération Potter avait des cerveaux qui ne dépassaient pas la taille d'un petit pois, le brun, analysant le visage du blond qui venait soudain de se déformer, se rendit compte de la connerie qu'il venait de prononcer.
Non seulement il venait de lui avouer qu'il avait toujours ressemblé à une fille, mais en plus qu'il n'avait pas perdu son temps pour le mater.
« Excuse-moi c'est pas ce que je voulais dire… »
Draco le repoussa violemment.
« Bien sûr que c'est ce que tu voulais dire ! » cracha-t-il hargneusement « Potter… A une autre fois ! ».
Et Draco partit sans demander son reste.
Quel reste d'ailleurs ?
Quelque chose de douloureux tambourinait dans sa poitrine alors qu'il courait presque à travers les couloirs du château, attirant les regards curieux de certains tableaux. Bien sûr qu'il avait troublé Potter ! Il devrait être content. Oui en effet il aurait du en être satisfait mais il ne l'était pas, et il ne l'était pas parce que Potter avait agi comme le plus grand des imbéciles ! Suffisait qu'on lui montre une belle paire de lolos et le survivant devenait aussi mou qu'un légume cuit ! Affligeant ! Combien de petites pestes avaient-elles réussirent à l'embobiner de cette façon ? S'il se mettait à bander dès qu'il voyait des mollets était-ce vraiment la peine de lui courir après ?
Ce qui lui faisait le plus mal, mais ça il ne se l'avouerait jamais, c'était le regard de Potter, désireux devant son corps, ses yeux jouaient l'ascenseur entre ses seins et son visage. Mais il l'avait cherché, seulement il pensait que le brun allait le repousser comme la peste qu'il soit fille ou garçon.
Il était terriblement déçu. Déçu parce que le survivant avait oublié la chose la plus primordiale dans leur relation : leur haine mutuelle. Et cet écervelé l'avait fait complètement passé au trou. Rivalité avec Malefoy ? Ou ça ? Connaît pas.
Malefoy posa son front contre une pierre glaciale et ferma les yeux. Il devait avoir l'air bête dans cette position, planté en plein milieu d'un couloir vide mais la question n'était pas là, de toute façon avec son corps magnifique personne ne dirait qu'il avait l'air stupide.
Et c'était bien ça le problème.
Parce que lui il voulait que Potter le trouve stupide, chiant, arrogant, calculateur, rusé, con, snob, trop blond… Il rouvrit les yeux, plongeant ses deux iris dans le décolleté de son tee-shirt, de là il les voyait, graisseux, trop gros, trop ronds, trop tout.
Et pris d'une rage folle il arracha sa cravate verte de son cou d'un doigt habille et retira son pull ainsi que son tee-shirt, se retrouvant en soutif entre deux murs.
Un des tableaux qui représentait une photo de classe (qui devait dater) trembla. Les jeunes emprisonnés dans le cadre écarquillaient les yeux (l'un d'entre eux s'était mis à lécher le verre).
« He bien jeune fille un peu de pudeur voyons ! » Lança le portrait d'un vieil homme barbu dont le tableau penchait dangereusement.
Malefoy leva à peine la tête, fixé sur ses amas de graisse trop volumineux et en guise de réponse, lui fit un majestueux doigt d'honneur.
« Ho ! Petite mal élevée ! Ne t'a-t-on jamais appris la politesse ! »
Agacé Draco se rapprocha du tableau, le saisi sous les protestations de l'homme, le secouant comme un Milk-shake puis il le retourna contre le mur.
« La paix ! » Grinça sa douce voix mélodieuse.
Le silence envahit le couloir sombre, Malefoy se sentait mal, il avait une grande envie d'aller chercher une hache et de se couper la poitrine. Comment ce truc avait-il pu casser Potter ? Maintenant il devrait le réparer mais s'il restait dans ce corps il le ferait exploser plutôt qu'autre chose. Il se demanda ce qu'il y avait d'aussi excitant, il ne s'était jamais intéressé à ce genre de chose, il n'avait jamais pensé à ça même si ses camarades passaient leur temps à déblatérer sur la taille moyenne de tour de poitrine chez les filles et comment deviner leur taille même sous trois tonnes de vêtements. Ca ne l'avait jamais passionné. Pas plus que les techniques de drague plus tordues les unes que les autres que Blaise inventait. Non, Draco Malefoy n'avait jamais pensé à draguer une fille, à la regarder, à la contempler, à la toucher (il grimaça). C'était trop malsain et étant un être d'une intelligence supérieure à la normale, ce genre de réflexions primates il les laissait aux autres, il avait des choses bien plus intéressantes à faire que d'essayer de voir si Pansy mettait des strings ou des boxers. Berk.
C'est pourquoi il porta une main à l'un de ses seins, plongeant ses doigts graciles sous le tissus de son soutient-gorge, il se concentra, souffla et agrippa fermement sa nouvelle partie. Autant dire qu'il fallait signer un arrêt de mort pour les trois quart des garçons de la petite photo (l'autre moitié saignant abondamment du nez).
Quand Draco s'était palpé le sein une première fois, ça ne lui avait pas fait grand-chose, il se posait des questions, toujours les mêmes comme une litanie, alors, passant les mains dans son dos, il dégrafa son sous vêtement qui tomba au sol tel une feuille en automne. Le verre poussiéreux du tableau se brisa aussi facilement qu'une coquille d'œuf.
Les doigts écartés et les paumes de ses mains étendues, il se demanda un instant ce qu'il faisait puis passant sa raison au sous sol il plaqua ses mains contre sa poitrine, attrapant, malaxant, caressant ses deux choses qui lui faisait se sentir étrange, étrangement différent. Son index vint titiller son téton. C'est à cet instant que tout bascula.
Un nerf sûrement, lui chatouillait allègrement le bas ventre. Il colla son dos contre la cloison de béton, il s'y laissa glisser jusqu'à s'arrêter sur le sol. C'était… bon ?
Mais Draco laissa un gémissement de désespoir dépasser ses lèvres parce que ce n'était pas bon, non, ce n'était pas bon parce qu'il se touchait les seins, mais c'était bon parce qu'il imaginait quelqu'un, un garçon, le lui faire. Ho par Merlin, si seulement quelqu'un pouvait passer par là pour venir y poser ses mains.
…
Il avait du se dépêcher de se rhabiller pour assister au cours de Divination. Il n'avait pas remit le soutien-gorge que l'infirmière lui avait donné, pourquoi ? Parce qu'il n'avait tout simplement pas pu le remettre alors il l'avait enfourné dans son sac.
Encore un peu rouge il avait prétexté à Blaise qu'il avait couru alors que celui-ci, un peu plus malin que Grabbe et Goyle qui louchaient sur le paquet de gâteaux que tenait Neville du bout de sa main, avait aperçu le col de chemise légèrement de travers, le mauvais bouton dans le mauvais trou, la cravate mal, très mal, nouée, et les cheveux pas aussi droit que d'habitude. Il sourit discrètement pendant qu'il balançait son sac sur son banc (faisant tomber le cartable d'un élève de Griffondor qui du se trouver une autre place).
Au moins dans ce cours, Draco serait tranquille et placé en haut de la salle, il pourrait scruter tout le monde, c'était ce qu'il adorait faire par-dessus tout.
Ouvrant ses cahiers et faisant semblant de lire le texte d'une des pages du livre il reçut un léger coup de coude dans les cotes, il tourna la tête restant discret et regarda Blaise de travers.
« Quoi ? » Demanda t-il en fronçant les sourcils.
« Rien » Répondit le noir avec un grand sourire qui voulait tout dire sauf 'rien'.
Draco plissa les yeux, cherchant une faille mais en vain, il fut vite fatigué par les sourires moqueurs qu'il recevait de son ami alors il essaya de disparaître dans le fauteuil quand il aperçut que Potter le regardait… les pupilles luisantes. Il sentait ses tétons durcirent rien qu'avec ça. Merlin pourquoi n'avait-il pas pris le temps de remettre son fichu morceau de tissu ? Il resserra son manteau contre lui, au moins avec ça il était caché et il se sentait plus à l'aise.
« Aujourd'hui, les enfants (la plupart levèrent les yeux au ciel) nous allons rechercher nos auras, nous allons pourvoir, grâce à elles, connaître notre esprit » Commença-t-elle en fixant la salle de ses gigantesques lunettes. « Il faut se mettre à l'aise les uns avec les autres pour éviter les conflits » joignant le geste à la parole elle retira son long manteau (pour ne pas dire la vieille pelure) attirant les regards horrifiés de toute la salle, heureusement qu'elle portait une robe immonde aux couleurs douteuses. Malefoy nota qu'on aurait qu'elle s'était roulée dans un bain de limace, sexy. « Allez les enfants, retirez vos gros blousons d'hiver ! Nous devons faire ressortir nos auras ! Et elles ne sortiront seulement si elles se sentent bien ! »
A cette phrase tous les élèves se regardèrent de travers, un peu hésitant mais appliquant l'ordre de leur professeur complètement fou. Un élève en particulier avait le regard planté dans le vide, les yeux grands ouverts et les mains accrochées au col de son manteau comme si sa vie en dépendait. Il voyait en quelques secondes toute sa vie défilée.
« Mais c'est pas vrai ! Elle ne peut pas ! Elle a pas le droit ! » Se plaignit-il en jetant sa trousse sur la tête d'un petit blond devant lui qui couina.
« Bien sur qu'elle a le droit » Intervint Zabini, son éternel sourire de pervers accroché aux lèvres « Allez Malefoy, enlève ton gros manteau » Dit-il alors qu'il jeta le sien comme un sac à patate sur le dossier du banc.
Draco commença mentalement sa lettre d'adieu pour ses parents. Il avait une furieuse envie de se jeter sur le Griffondor qui lui avait affligé cette malédiction pour l'étrangler, l'étouffer avec les erreurs qui lui avait fait pousser sur le corps, il allait le tuer, il le jura intérieurement. Puis ce Potter à la noix, qui le fixait comme un animal en rut, il n'attendait qu'une chose : qu'il enlève son manteau pour mater. Mater ses tétons qui pointaient furieusement à travers sa chemise blanche. Et merde.
« Draco, si vous ne voulez pas participer à mon cours, la porte est ouverte » Claqua la voix si douce de son institutrice qui le fixait de ses yeux globuleux.
« Je… si mais… » Il tenta mais il fut coupé.
« Très bien, alors faites comme vos camarades, déshabillez-vous ! »
Draco se demanda si c'était son imagination ou alors tous les garçons aussi bien de Serpentard que de Griffondor le regardaient, un désir croupit dans les yeux, comme des chiens ayant trouvés le plus gros os du monde, et leurs petits sourires carnassiers.
Malefoy, complètement perturbé, répondit :
« Quoi ? Entièrement ? » Demanda –t-il, inquiet.
Ce n'est qu'en voyant Neville saigner du nez qu'il comprit qu'il venait de dire une belle connerie. Il se renfrogna et retira son manteau à la vitesse de l'éclair pour pouvoir se cacher un minimum derrière ses bras. Le cours allait être très long.
« Ho oui entièrement Draco… » Murmurait Blaise à ses cotés.
Ho oui, trèèès long.
(…)
Pendant la première demi-heure Draco n'avait pas eu trop de mal à se cacher, en effet Trelawney leur avait demandé de se détendre, de ce fait, de mettre la tête en arrière contre le dossier et de fermer les yeux. Il n'était pas sur qu'un certain brun à lunette fermait réellement les yeux (en effet il l'avait grillé plusieurs fois en train de le, littéralement, croquer du regard). Draco avait déjà été blessé par ce comportement, c'était un fait, mais justement, ce comportement odieux lui procurait des frissons et des chatouilles dans le ventre et… des petits pics dans les seins. Ce binoclard à lunette le faisait pointer. D'accord, il fallait que Malefoy puisse digérer cette information tranquillement.
Il fut surpris car ce fut moins inconcevable qu'il ne l'aurait pensé. Peut-être parce qu'il était une fille. Peut-être qu'il… commençait à penser comme une fille ? Ce qui était inconcevable était d'accepter l'inconcevable aussi facilement. Draco était foutu.
Il chercha du coin de l'œil s'il pouvait se jeter d'une fenêtre sans se faire remarquer.
« Maintenant levez les bras et inspirez »
Tous imitèrent leur professeur de divination, tous excepté Malefoy qui avait les bras collés contre lui.
Il ne lèverait pas les bras un point c'est tout. Pour que tous les mecs voient qu'il pointe ? Pour que Blaise d'un œil attentif calcul son tour de poitrine ? Hors de question.
Et cette chemise qui lui chatouillait les tétons, c'était très désagréable, il avait envie… il avait envie d'appuyer dessus pour qu'ils rentrent, il avait envie de se gratter, de frotter, il avait envie… Ses yeux devinrent brumeux et ses joues se colorèrent d'un rose très coquet. Il avait envie que quelqu'un le touche, le masse, le pelote. Il ne comprenait pas pourquoi son esprit divaguait à ce point, il ne comprenait pas pourquoi il pensait à de telles choses alors qu'il n'en avait pas envie… ou si. Il ne comprenait pas pourquoi il aimait tant imaginer qu'un homme se jette sur lui. C'était mal, c'était sexuel, c'était malsain.
Et il ne comprit pas pourquoi ses bras se levèrent découvrant le bas de son ventre plat, attirant le regard du survivant bien évidement et de Blaise. Malefoy pesta, deux gros pervers !
Ses yeux si verts brillaient sous ses lunettes rondes, et un demi-sourire était apparu aux coins de ses lèvres fines. Draco planta ses iris dans les siens mais l'échange fut bref car le survivant se mit à fixer sa poitrine ou de petits bouts de chaire roses qui déformaient sa chemise. Et le pire, c'est qu'il aimait ça.
Au bout de quelques minutes Madame Trelawney leur demanda d'abaisser les bras et d'expirer.
Le ventre de Draco se contracta alors qu'il venait de penser qu'il serait bien resté plus longtemps les bras levés, histoire de faire baver Harry Potter.
« 95 E, bien ronds et bien ferme » Chuchota une voix à sa gauche.
(…)
Les deux dernières heures de la journée était entraînement de Quidditch. Malefoy avait prévu le coup, il s'était changé bien avant les autres garçons et était un des premiers prêt sur le terrain avec Ron Weasley, super. Celui-ci ne lui adressa pas un regard (si on décomptait les coups d'œil pour tenter d'apercevoir autre chose).
Malefoy regarda la tenue de la belette: Un casque vieux comme le temps, des genouillères et des coudières complètement abimées, des chaussures au bout desquelles avaient élus domicile deux trous magnifiques (il avait des chaussettes bleues) et un balai bancal qui casserait en deux un jour ou l'autre.
« Alors Weasel, il insista sur le nom, toujours pas de sous ? » Draco fille mais Draco toujours insupportable.
Le roux le fusilla du regard.
« Et toi, ton père est pas encore mort à Azkaban ? »
Cette fois c'était au tour de Draco de lui lancer des éclairs par les yeux. Sans qu'ils ne s'en rendent compte ils s'étaient rapprochés l'un de l'autre, prêt à se sauter dessus pour se défigurer le plus possible.
Le blond plissa les yeux.
« Non, il n'est pas encore mort. »
Le front de Ron se plissa, il s'approcha de Malefoy qui faisait une tête de moins que lui et le regarda de haut.
« Quel dommage »
Ils se fixaient, le blond cherchant une réplique cinglante. Qu'il trouva.
« Ta mère s'est fait baiser par un raton pour faire un môme aussi laid, je comprends mieux votre physique qui se rapproche fortement des rongeurs »
C'était très nul et très bas il le savait mais pourtant il en jubilait.
Ce qu'il n'avait pas prévu était que Weasley, rouge de colère lui empoigna le tee-shirt au niveau du torse, de son poing puissant. Il n'avait vraiment pas prévu que l'avant bras du rouquin se retrouve coincé entre ses seins.
Draco analysa la situation et eu un reflex humain : il hurla à s'en arracher les cordes vocales.
Ron, horrifié, rougi jusqu'à la moelle épinière et lâcha immédiatement sa prise, les deux gros lolos du blond rebondissant comme des ballons.
« Merde ! Je ne voulais pas j'avais oublié ! » Tenta-t-il pour apaiser la situation, les mains en avant en signe de désolation.
« Outch… » Malefoy gémissait de douleur en se tenant les tas de graisses. Il était plié en deux.
Ron Weasley était un courageux Griffondor et même si Malefoy était la personne qu'il détestait le plus, ses seins étaient loin d'être une aversion. Il s'approcha et se pencha.
« Ca va ? » fit-il gentiment.
« Non, approche-toi » se plaignait le blond.
Et les Griffondors, qu'est ce qu'ils étaient naïfs. Ron se pencha un peu plus mais c'est au dernier moment qu'il vit le point de l'aristocrate couper l'air tel un souaffle, il entendit juste le craquement que fit sa mâchoire quand il reçut les quatre phalanges pointues dans sa joue.
C''est à ce moment précis que les autres joueurs entrèrent sur le terrain. Observant la situation, le premier à s'exclamer fut Théodore Nott.
« Weasley ? Il faudra te conduire au bureau du directeur et lui expliquer que tu as essayé de violer un élève de notre maison ! »
Malefoy remettait son tee-shirt vert en place quand il vit l'accusé blanchir comme un mort et ouvrir la bouche, il avait l'air très intelligent, comme toujours.
« Quoi ? Mais c'est n'importe quoi ! » Essayait-il de se défendre.
Harry et le reste de l'équipe se précipitaient vers l'altercation.
« Qu'est ce qui… » Commença Harry mais il vu coupé par un Draco, les yeux un peu rouges.
« Il a essayé d'abuser de moi ! Pervers ! » Il hurlait en pointant le roux du doigt.
« Mais j'ai rien fait ! Harry j'ai rien fait ! Il simule ! »
« Il a essayé de me violenter sexuellement ! » Et Draco en rajoutait, à l'intérieur il jubilait, et d'ailleurs il devait faire un effort surhumain pour ne pas éclater de rire devant leurs têtes médusées.
Le survivant pris alors la parole.
« Malefoy t'en fait un peu trop, c'était un malheureux accident qui… »
Le blond, apparemment remit de toute sa tristesse et de son grand choc émotionnel se jeta pratiquement sur le brun.
« Un malheureux accident ? Un MALHEUREUX ACCIDENT ? » S'égosillait-il.
Harry le repoussa doucement par les épaules (bien qu'il du se retenir de les mettre ailleurs il fallait avouer que le tee-shirt vert de Quidditch était moulent).
« Il ne l'a pas fait exprès… »
Malefoy lui lança un regard empli de haine.
« C'est ça ! » Il partit avec son équipe à l'autre bout du terrain quand il vit Madame Bibine arriver avec la malle. « Weasley le pervers ! » Il cria attirant les regards curieux des quelques élèves qui n'avaient pas cours et qui venaient assister aux entraînements.
Le cours se passa sans entrave si on oubliait que les serpentards hurlaient toutes les cinq minutes à qui voulaient l'entendre que Ron Weasley était un pervers et un violeur.
Dans les vestiaires des verts les équipes se changeaient, échangeant leurs commentaires sur les tactiques à adopter pendant le match, quels points négatifs étaient à régler dans les plus brefs délais. Les conversations étaient animées même sous la douche jusqu'à ce que Draco Malefoy entre dans le vestiaire, fulminant de rage et commençant à retirer son pull.
Mais il s'arrêta net.
« Tu veux qu'on te frotte le dos Malefoy ? » ricana Théodore Nott, entièrement nu et trempé.
Malefoy rougit comme une tomate de la tête aux pieds, on aurait dit qu'il avait avalé du piment. Non, il regardait, ou plutôt était fasciné par le sexe mou, qui pendait entre les jambes du grand garçon qui lui faisait face.
Les autres joueurs se mirent à rire en voyant que le fils de la plus riche famille d'Angleterre, rougissait comme une vierge, ça cassait bien son image.
L'aristocrate émis un couinement de souris et s'enfuit faisant claquer la porte derrière lui, il avait une direction précise dans la tête : les douches des filles.
Il ne frappa même pas avant d'entrer dans la pièce des vestiaires féminins. Deux ou trois filles qui papotaient sur les bancs s'arrêtèrent en écarquillant les yeux.
« Malefoy ? Sort d'ici tout de suite ! » Hurla une jeune brune qui avait un nez ressemblant fortement à un groin.
Il n'eut pas le temps de répondre qu'une autre fille, passant la tête des douches communes se mit à hurler quand elle le vit. Elle sortit en courant, complètement nue, attrapa sa serviette (rose et toujours en hurlant) se saisie de son sac de sport et s'enferma dans les toilettes.
Par merlin. Draco venait de voir… de voir… il allait vomir.
Il savait à quoi ressemblait un sexe féminin mais en voir un se tortillant dans tout les sens avait été un moment athlétique. Affreux.
La moitié des filles de l'équipe se sauvèrent des douches en hurlant, les bras gesticulants dans tout les sens. Une d'entre elle sortit des vestiaires en oubliant son sac de vêtement. Fâcheux.
Il y en avait encore qui se douchaient et Malefoy, pas gêné le moins du monde d'avoir fait fuir la moitié de la gente féminine, retira ses protections, son pull et son tee-shirt. Il souffla. Cette situation l'exaspérait au plus haut point.
Une fille blonde passa la tête par l'entrebâillement de la séparation du vestiaire et des douches.
« Vient te laver, on s'en fou nous » Dit-elle en se brossant les cheveux avec ses doigts fins.
Draco retira ses sous vêtements et entra directement sous un jet d'eau puissant, entouré de trois jeunes filles. Merlin, Blaise le tuerait pour être à sa place.
« La nature, ou plutôt devrais-je dire la potion, t'a beaucoup gâté » Constata une brune qui avait les cheveux attachés par une pince.
Et Malefoy ne se priva pas de les mater. Sauf qu'il ne s'attendait pas à ce que son corps ne réagisse pas. Il aurait du, au fond il était un garçon, il aurait du les trouver sexy et excitantes (d'accord on oublie la brune qui avait de la graisse débordant de tout les cotés), il aurait du vouloir les approcher, il aurait du vouloir les toucher. Oui il aurait du mais il ne put.
Il faillit s'étrangler en avalant de l'eau par son nez.
Il n'avait pas envie de les toucher, ces corps devant lui ne lui donnaient aucune envie. Trop grosse, trop fine, les seins trop pointus, trop pendant, les hanches trop larges, un entre jambe… vide. Merde.
Il aurait préféré se retrouver entouré de garçon, avec des beaux torses musclés, des épaules carrées, de grandes mains fortes, des hanches étroites, des jambes fuselées et surtout un sexe bien vigoureux entre les cuisses.
Malefoy tourna le dos aux filles et posa son front contre le carrelage (rose) du mur des douches.
Merlin, il avait envie de mecs, une très forte envie de testostérone et de phéromones mâle. C'était ça qui l'excitait.
« Je suis maudit… » Murmura-t-il.
« Avec une paire de fesses aussi jolies je t'assure que tu ne l'es pas ! » s'exclama la blonde.
« Tu veux que je te frotte le dos ? » demanda la troisième d'une voix suave.
Malefoy sursauta et revit les images de Théodore Nott, nu, le sexe tombant, mouillé. Il se cogna la tête pendant que les filles s'amusaient à le rendre… 'Belle'.
Il avait envie de se noyer.
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« A suivre »
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Bonjour tout le monde ! Tout d'abord je vous souhaite une bonne année 2012 !
Bavardons un peu : je reprends les cours dans deux jours et j'avais une subite envie de faire plaisir à mes lecteurs, alors j'ai écrit cet OS (qui est bientôt fini). Il est très long et c'est pour cette raison que j'ai décidé de le couper en deux parties ^^
Je trouvais l'idée originale et farfelue en même temps, au départ c'est un vieux délire qui m'a pris pendant que je regardais des mangas et je suis tombée sur une image d'un mec qui s'était fait pousser des seins, j'ai bien rigolé et ça m'a inspiré, je me suis dis « et pourquoi pas en faire un petit One Shot ? Ca pourrait être sympa un petit Draco tout mignon avec une paire de lolo ! Voir comment se débrouillerait un garçon qui du jour au lendemain se retrouve dans le corps d'une fille. »
Bon je n'ai pas fait à la légère mais je voulais ça ^^ et puis un Harry pervers pouvait être assez amusant aussi !
Bon trêve de bavardage je vous dit à bientôt avec la suite ! (Cet OS ne sera qu'en deux chapitres, un TS quoi XD).
Bisous à toutes !
- et si vous avez aimé : REVIEW ! x'D
Lovekisshu.
