La haine.

Celle qui me prend, douce et chaude lorsque je te vois.

Celle qui s'insinue dans mes entrailles. Poison.

Celle qui rentre dans mon cœur. Poison.

Ma haine.

Ma haine pour toi.

Ma haine pour elle.

Combien de fois n'ai-je pas rêvé de te faire souffrir? Combien de fois ai-je désiré de faire sucer le poison sur les lèvres de ton aimée comme Philippe, duc de Milan, le fit pour punir sa femme et son amant? Combien de nuit suis-je restée éveillée, à attendre l'aube?

Comme ce sentiment maîtrise ma vie, la régente. Comme je l'accueille avec bonheur. Comme je t'ai aimé. Et comme je te hais maintenant. Comme la vie est ironique. Comme je suis pathétique. Comme j'attends.

La haine.

Qui me prend comme elle a pris Médée au départ de Jason.

Que tu ignores. Douleur.

La haine.

Brulante.

Ma haine.

Et celle des autres.

Que j'aime à haïr.

Que j'aime à te haïr. Comme j'ai hais t'aimer.

Ma haine.

Qui me sauve.


Je n'avais pas vraiment envie d'écrire sur l'amour.

Oui, je suis de très mauvaise humeur.

Alors je les ai juste faits se haïr. Et s'ignorer.

Cela résume assez bien mon état d'esprit.

Peu importe si aucun nom n'est mentionné.

Au fond, cela peu aller pour n'importe qui.