1er chapitre:
"C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui"
A Barcelonne, en cet fin d'après midi d'un dimanche du mois d'août, Erwann Evans prit la route pour rentrer à Londres. Ce prodige de la peinture Néo gothique venait d'ouvrir une galerie dans la cité catalane.
" Il rentrait chez lui, vers le brouillard"
Blaise Weather, top model en vogue chez les moldus, quittait le triste ciel de Paris en ce dimanche après midi du mois d'août pour la douce chaleur estivale de Bayonne. La star des podiums parisiens était enfin en vacances.
"Il descendait dans le midi, le midi."
Le jeune peintre s'était rapidement fait un nom dans l'Art. Ses tableaux se vendaient une petite fortune tant chez les sorciers que chez les moldus. A 22 ans, sa réputation n'était plus à faire et sa grande beauté lui valait une place de choix dans les carnets de bal des gens de la haute société. Bals qu'il honorait rarement de sa présence. Ses tableaux aux teintes majoritairement vert foncé et noir, exprimaient une mélencolie qui n'avait d'égal que celle du peintre. Bien des femmes avaient essayé d'éclaircir ce beau regard émeuraude. On prettait à cet ange ténébreux qui avait surgit de nul part voilà bientôt 2 ans, le plus dramatique des passés ou une tragique histoire d'amour.
La rumeur n'était guère loin de la vérité. Mais qui aurait reconnu le Sauveur, le seul et l'unique Harry Potter sous les traits d'Erwann Evans. Personne... Même sa meilleure amie, Hermione Granger ne l'avait pas reconnu quand il l'avait croisé 3 mois auparavant. C'est vrai qu'on était loin du gamin gringallé aux grosses lunettes rondes et à la célèbre cicatrice d'il y avait 5 ans.La chirurgie esthétique moldue avait effacé cette marque, des lentilles remplaçaient les immondes binocles et il était devenu un bel homme d'1m80 aux formes bien dessinés par la pratique assidue des salles de sports. Ses cheveux étaient légèrement plus longs, attenuant leurs comportements sauvages.
Mais exeptionnellement, peut-être parce qu'elle était avant tout une amie, il avait accepté l'invitation d'une de ses plus fidèles clientes, non loin de Toulouse.
Le chouchou des stylistes du monde entier quittait enfin le quotidien, le travail... La saison des défilés de prêt-à-porter ne débuterait pas avant un mois et il avait décidé de s'accorder une pose. Sa longue chevelure noire, son port aristocratique et son regard orageux avait conquis le cercle fermé de la Mode. Son élégance naturelle l'avait rapidement hissé dans les dix tops les mieux payés du monde. Tout réussissait à ce jeune homme sortit de nul part 2 ans plutôt. Sa beauté froide mais incendiaire lui valait régulièrement la une des magasines peoples avec les plus jolies créatures à son bras. Pourtant les quelques amis qu'il avait, savaient que ce n'était que mensonges, juste pour faire vendre. Weather avait tout, il était riche, beau, intelligent, célèbre mais jamais il n'acceptait les avances des centaines de jeunes femmes qui se jettaient constamment sur lui... Quelques personnes connaissaient la raison d'une telle attitude, encore eut-il fallu qu'ils le reconnaissent... Qui aurait pu croire que sous cette abondante chevelure brune se cachait Draco Malfoy, ce héros disparu de la guerre contre Voldemort, cet espion qui avait permis de vaincre le Lord Noir, celui qui avait uni sa magie à celle du Survivant pour lui permettre de tuer "son Maître"... Certainement pas Pansy Parkinson. Cette boulimique de fringues passait sa vie dans les défilés. Il l'avait vu plusieurs fois, on les avait même présenté. Elle n'avait pas cillé. Et ce n'était pas plus mal. Il n'avait plus mis les pieds dans le monde sorcier depuis 5 ans et il ne souhaitait pas y retourner pour l'instant, il n'était pas prêt... Mais il n'en fut pas surpris. Physiquement, il avait changé. Sa silouette s'était affinée, très féminine en fait. IL était plus grand et surtout il s'était teint les cheveux en noir. Il avait effacé la marque Malfoy...
Mais ce soir, pour avoir un avant goût de vacances, il avait accepté l'invitation d'une de ses amis non loin de Toulouse.
" Ils se sont trouvés au bord du chemin"
Après deux heures et demi de route, Harry arrivait en vue de la propriété de Mlle Delard. On la disait sorcière et probablement une des héritières les plus riches du monde sorcier. Sa demeure ressemblait à un château gothique de la fin du XVème. Une vrai splendeur. Et aussi un luxueux hôtel. La jeune femme, qu'il adorait, l'acceuillit à bras ouvert. Il n'avait pas confirmé sa présence et elle s'était demandé avec angoisse s'il viendrait.
"Sur l'autiroute des vacances"
Enfin, la silouette imposante du manoir de Noan se profilait au loin. Draco s'était toujours demandé pourquoi elle avait choisi d'habiter un petit blède dans le sud de la France plutôt qu'une grande ville. Enfin, c'était son choix... Il déambula quelques minutes dans les magnifiques jardins de la demeure avant d'aller se présenter à la maîtresse de maison. Il aimait particulièrement la roseraie qui lui rappelait celle de Poudlard.
Ce fut le maître d'hôtel qui lui ouvrit, lui expliquant que Mlle était avec un autre invité et qu'elle passerait le voir dans sa suite après.
" C'était sans doute un jour de chance"
Fin prêt, Harry rejoignit son hôtesse dans la salle de reception. Il la chercha du regard parmi tous les invités. Il la vit non loin du bar, discutant avec un jeune homme. Le jeune homme qui lui faisait face leva les yeux vers lui. D'ensorcelants yeux gris accrochèrent son regard de jade. Le coeur d"Harry manqua un battement. Un agréable frisson parcourut son échine. Cet homme était la beauté incarnée.
Il n'avait plus eu cette sensation depuis qu'il avait quitté le collège. Depuis Lui...
Noan le vit et s'approcha avec son compagnon:
"Erwann, je te présente un de mes amis: Blaise Weather"
"Ils avaient le ciel à portée de main"
Dray avait suivi Noan dans la salle de bal. Il se fit un plaisir d'aider son hôtesse à acceuillir les autres invités. Il lui offrit un verre et discutèrent de tout et de rien. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son amie et il monopolisa son attention.
Une douce sensation dans le cou lui fit relever la tête... Un homme face à lui le regardait intensément. Deux émeuraudes le fixaient semblant vouloir voir à travers lui. Un doux frisson parcourut son échine aux souvenirsque ravivaient ces yeux... Ils avaient presque la même couleur que les Siens. Seul, la lueur de mélancolie démentait cette impression. Lui n'avait jamais été mélancolique. Il était triste, furieux, heureux mais pas mélancolique.
Noan suivit son regard lorsqu'elle vit qu'il ne répodait plus à ses questions. Elle le prit par le bras et fit les présentations:
" Erwann, je te présente un de mes amis: Blaise Weather!
Blaise, voice le jeune homme qui a peint les merveilleuses toiles qui te plaise tant dans le salon: Erwann Evans!"
" Un cadeau de la providence"
Ils ne se quittèrent pa sde la soirée. Ils parlèrent, ils dansèrent, ils buvèrent... La chaleur étouffante de la pièce les poussa à sortir dans le jardin. La lune brillait de milles feux dans le ciel étoilé.
On dit que l'alcool échauffe les sens et désinibe les plus timide. Un drôle de sentiment de bien-être envahit Harry. Il ne sut jamais ce qui le poussa à faire ça mais il le fit.
Il embrassa le jeune homme qui partageait sa ballade nocturne. Draco se laissa porter par la douce sensation de ces lèvres sur les siennes. Les mains se perdirent dans les cheveux ou les chemises... A bout de souffle, ils se séparèrent, les yeux brillants de désir. Harry prit son futur amant par la main et l'entraîna vers le château.
"Alors pourquoi penser au lendemain
Ils se sont cachés dans un grand champs de blé"
Ils rejoignirent la suite de l'ex-Griffondor. La porte à peine close, leurs lèvres se scellèrent à nouveau. Avec la fougue de la jeunesse, Harry plaqua Draco contre le mur, ses mains jouant dans les fines mèches brunes du Serpentard.
" Se laissant porter par le courant"
Ils laissèrent leurs mains découvrir l'être qui leur faisait face. Nul besoin de mots en de telle circonstance.
"Se sont racontés leurs vies qui commençaient"
Draco gémissait doucement. Le jeune homme brun éveillait en lui une tornade de sensations qu'il n'avait jamais connu. Les lèvres glissaient doucement le long de sa mâchoire vers son oreille. Les mains finissaient de défaire sa chemise et la repoussaient lentement sur ses avant-bras. De simples caresses, à peine appuyées, lui laissaient une traînée de feu sur la peau. Malgré les nombreux amants qu'il avait pu avoir, jamais un tel désir n'avait coulé dans ses veines. Mais à 22 ans, que connaissait-il de la vie?
"Ils n'étaient encore que des enfants"
Un feu étrange coulait dans les veines d'Harry. Le désir le brûlait de l'intérieur. Il lui semblait n'avoir jamais cessé de vouloir le corps de cet inconnu. Sa langue retraçait la fine courbe des clavicules avant de descendre taquiner le petit bouton de chair déjà dressé par l'excitation. Ses mains voyageaient le long du dos de l'ange brun. Il se délectait des soupirs et des gémissemnets qu'il faisait naître. Il avait eu raison d'accepter l'invitation de son amie.
" Qui s'étaient trouvés au bord du chemin"
Une langue mutine s'immisait lascivement dans son nombril. Draco se maudirait presque de rester impuissant à cette douce torture. Il se délectait même de sa soumission. Jamais personne ne l'avait désiré à ce point. Ses gémissements se muèrent en longs râles quand le jeune peintre fit glisser son pantalon, frolant son érection plus que conséquante. Il était divinement doué de ses mains. Il se cambra violement quand il sentit les longs doigts fins se refermer sur son désir palpitant. Les lèvres se reposèrent à nouveau sur les siennes, la main entama un long va-et-viens. Tremblant, il déshabilla le jeune homme aux envoûtants yeux verts. En quelques instants, il avait fait de ces vacances, les meilleurs moments de sa vie.
"Sur l'autoroute des vacances"
Harry, n'en pouvant plus, prit le jeune top model entre ses bras et le déposa sur le lit. Aussitôt, il reprit possession de ses lèvres tentatrices. Leurs langues se touchèrent, se repoussèrent, se caressèrent, envoyant une onde électrique à travers leur corps tendus. A bout de souffle, il encra ses pupilles émeuraudes dans les iris de mercure du jeune homme, assombrit par le désir. Décoiffé, les joues joues rosies et les lèvres légèrement entrouvertes, accentuèrent le brasier au creux de ses reins. Ne le lâchant pas des yeux, il entreprit de découvrir du bout des lèvres, ce corps sublime.
"C'était sans doute un jour de chance"
Draco écarquilla les yeux, se cambra de nouveau quand une langue glissa le long de sa hampe. Ses gémissemnts se firent plus rauques à mesure que la caresse se fit plus intense.
Brusquement la langue fut remplacée par une bouche qui le prit entièrement. Ses mains se crispèrent sur la chevelure brune. La langue s'enroulait et se déroulait sur sa chair. Le souffle court, l'ex-Serpentard se laissait prendre par les vagues de plaisir de plus en plus fortes. Il sentit un doigt se perdre entre ses fesses, qui intensifia sa jouissance quand il s'immissa en lui. Les mouvements du jeune homme entre ses cuisses ralentirent. Un grognement de frustration tenta de sortir d'entre ses lèvres mais il se mut en un cri lorsque un deuxième doigt vint rejoindre le premier. La douleur ne fut qu'une goutte d'eau dans cet océan de plaisir. Mais quand un troisième doigt se joignit aux autres, il ne put se retenir plus et se laissa submerger par le ras de marée. Il jouit en criant sa délivrence.
" Qui cueillirent le ciel aux creux de leurs mains"
Le liquide doux amer coula le long de sa gorge. Ils échangèrent un profond baiser, tandis qu'Harry continuait à préparer son amant. Il ne laissa pas au jeune homme le temps de reprendre réellement son souffle et se positionna, à genoux entre ses cuisses. Il ramena les hanches vers lui et d'un léger mouvement du bassin, il entra en lui. Il attendit patiement que la douleur s'efface du beau visage de Blaise avant de continuer. Celui-ci ondula lentement des hanches pour lui faire comprendre son désir. Sous ce commandement, il s'enfouit au plus profond de ce corps qui lui faisait perdre toute notion de la réalité. Pourtant, il ne se laissa pas aller à sa folle envie de le prendre violement, l'aggrippa par la taille et le ramena sur lui.Le décor avait fait place à un cocon brumeux, les cachant au reste du monde. Une puissante onde de magie ébranla le château quand l'assouvissemnt les emporta tous les duex.
" Comme on cueille la providence"
Le temps s'arrêta. Ils firent l'amour plusieurs fois cette nuit là, se donnant l'un à l'autre sans retenue. Ils s'aimèrent sous le ciel étoilé du sud de la France, en cette nuit du mois d'août.
Demain, ce ne sera déjà plus qu'un souvenir.
"Refusant de penser au lendemain".
"C'est un eau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui"
"Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard"
Harry reprit la route tôt ce matin-là. Il ne l'avait pas réveillé. Il ne voulait pas être déçu.Il enferma le souvenir de cette nuit au creux de son coeur.
" Il descendait dans le midi, le midi"
Quand Draco ouvrit les yeux, il savait qu'il était seul dans le grand lit. C'était peut-être mieux ainsi. Il ne regrettait pas ses quelques heures, mais il préférait y penser comme un doux rêve. Au plus profond de lui, il savait qu'il avait touché le bonheur du bout des doigts. Un sourire flottait sur ses lèvres quand il partit, les yeux amplis d'une lueur qu'ils avaient perdus depuis bien longtemps.
" Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances,
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la Providence en se faisant un signe de la main"
Ils pensaient n'avoir passé qu'une nuit merveilleuse. Mais ils avaient déjà lié leur magie et inconsciemment, Harry et Draco venaient d'unir leurs âmes...
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Chanson de michel fugain: "c'est une belle histoire".
Une nouvelle fic...
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