Auteur : Gallonigher
Genre : Une p'tite parodie un lundi ça vous dit ? Toi aussi Claimer ? Alors on va pas se priver !
DisClaimer : J'ai attendu pendant trois jours mon tour pour emprunter les personnages alors j'en ferai ce que je veux ! Le client est roi après tout : )
Note de l'auteur : Passez faire un tour dans mon profil. Je le met à jour de temps en temps :D
Je vous mets le casting histoire que vous soyez pas perdus :
Le petit cerisier rose Sakura (elle a la tête à l'emploi)
Le grand méchant loup Kisame (il a encore plus la tête à l'emploi)
La mère grand Tsunade (elle a l'âge à l'emploi)
La mère tout court Anko (parce qu'il restait plus qu'elle à l'emploi)
Les autres, vous devriez les reconnaître : )
Le Petit Cerisier Rose
Il était une fois un petit village paumé où vivait la mère d'une fille qui était connue par tous les villageois. En effet, cette fille qui venait de fêter ses onze printemps raffolait énormément des cerises que donnait la plantation du maire. Celui-ci la trouva même une nuit où il fut frappé d'insomnie en plein dans ses champs en train de piller ses précieux arbres fruitiers. Furieux, le maire la boucla alors dans sa cave et le lendemain il décida comme puniton de lui teindre les cheveux de la même couleur du fruit qu'elle raffolait tant. Ainsi, elle ne pourrait plus jamais se faufiler dans les champs la nuit sans être trahie par la teinte de ses cheveux. Desespérée, la jeune fille essaya tant bien que mal de se débarasser de la teinte maudite mais celle-ci, qui avait été vendue au maire par une puissant sorcière, ne lui rendit jamais ses cheveux bruns.
- Ma fille ! lui dit un jour sa mère d'un ton autoritaire alors qu'elle lui avait servi des poireaux périmés en guise de repas. Quand arrêteras tu donc de penser à ces cerises ? Les villageois t'ont même surnommée le gros cerisier ambulant !
- Mais maman, articula la fille aux cheveux roses entre deux sanglots. J'aime tellement ça ! Et puis y a rien d'autres de bon à part ça.
- Suffit ! répondit d'autorité sa mère. J'ai mis dans le poireau que tu viens d'engloutir une liqueur que m'a vendue la même sorcière que celle à qui le maire avait fait appel. Si jamais tu mangeais encore une seule cerise, tu te transformerais en quelque chose de … monstrueux !
En entendant ça, la fillette innocente se raidit, voulut cracher le poireau en question qu'elle avait avalé mais c'était chose futile. Sa mère la saisit alors d'un geste majestueux, la baillonna avec le chiffon qui lui avait servi à nettoyer les poireaux et lui ligota les mains avec une solide corde. Cela fait, la pauvre fille resta ainsi des heures dans un recoin avant d'être délivrée par sa mère qui était à présent sûre que les restes du poireau ensorcelé ne ressortirait que par des voies naturelles. Une fois qu'elle l'eut libérée, la mère lui tint à peu près ce langage.
- A prèsent ma fille, tu t'appeleras désormais le petit cerisier rose ! Non pas que tu lui ressembles tellement à cause de tes cheveux mais ça évitera de faire fuir les beaux et riches chevaliers qui pourraient passer ici chercher des filles à épouser. Je n'ai pas envie de finir dans une maison de retraite pour fauchés moi !
- O … oui maman, réagit discrètement sa fille qui était néanmoins heureuse de pouvoir enfin se débarrasser du morceau de poireau qu'elle avait coincé dans la bouche.
Ainsi débuta l'existence du petit cerisier rose dont le nom fit vite le tour du village. Les habitants bien que réticents au départ finirent pas définitivement adopter ce nom surtout qu'ils voyaient qu'à présent, la petit fille n'essayait plus de chiper des cerises à tort et à travers. Même le maire rendit une fois une visite chez la mère de la jeune fille où il lui offrit par gratitude un panier de cerise pour la remercier de son honneteté. Panier qui fut accepté avec joie par le Petit Cerisier Rose sous la pression de sa mère qui le revendit deux jours plus tard au marché noir.
Un beau matin d'été, alors que les oiseaux chantaient à tout va, que le maire dégustait ces cerises en sifflotant et que les habitants fredonnaient des airs romantiques, la mère du Petit Cerisier Rose réveilla sa fille en renversant un seau d'eau sur sa tête et en lui sommant de revêtir ses plus beaux effets. En effet, la jeune femme avait apprit que sa propre mère, la mère-grand de sa fille, était très malade dans sa maison à l'écart du village. Or, il se trouvait que cette mère-grand était très riche et que sa seule famille était le Petit Cerisier Rose et elle. N'écoutant que son bon cœur, la jeune femme brune lui avait alors préparé de quoi la soulager définitivement. Effectivement, elle gardait toujours dans son armoire un poison mortel au cas où le loup qui terrorisait le village viendrait un jour taper à sa porte. Le genre de poison donc qui ne laissait aucune chance à celui qui en absorbe. Machinalement, elle avait preparé une tarte à la cerise où elle avait généreusement inséré son poison. Elle avait décidé de la faire à la cerise car ainsi, elle serait sûre que sa fille n'y toucherait pas et qu'elle l'apporterait bien à sa mère-grand.
- Petit Cerisier Rose ! cria la mère sur sa fille alors qu'elle l'habillait frénétiquement. Aujourd'hui, tu vas aller rendre visite à ta mère-grand. Alors tu mets ce que tu as de mieux !
- Ah, réagit le Petit Cerisier Rose. Je dois lui voler quoi cette fois ?
- Rien du tout ! répliqua immédiatement sa mère en lui faisant essayer plusieurs chaussures. Contente toi juste de lui donner la tarte à la cerise qu'il y aura dans le panier que tu lui apporteras.
Une tarte à la cerise ? se dit pour elle-même la petit fille alors qu'elle se voyait déjà se régaler au pied d'un arbre en se déléctant de ce que sa mère aurait préparé pour sa mère-grand. Hélas pour elle, une tarte à la cerise lui était impossible à manger. Elle ne voulait surtout pas se transformer en un monstre hideux ! D'autant plus qu'elle en avait encore fait un cauchemar la veille.
- Voilà, dit enfin la mère après qu'elle ait vêtue sa fille avec une belle tunique rouge recouvrant un petit short noir.
- C'est vrai que ça me va bien ! répliqua le Petit Cerisier Rose devant le miroir.
- Ah encore une petite chose, rétorqua la mère en se saisissant d'une paire de ciseaux.
Brutalement, la mère découpa alors d'un seul coup la longue mèche de cheveux qui descendait du dos de sa fille qui se retrouva avec une coupe qui s'arrêtait à son cou. Poussant un cri de surprise, le Petit Cerisier Rose protesta et voulut se saisir de ses cheveux tombés au sol mais sa mère s'en empara avant elle. Après les avoir rangés dans un petit sac, elle annonça à sa fille qu'elle les lui recollerait avec une lotion spéciale si elle rentrait avant midi. Sous un torrent de larme dû à la perte de ses cheveux, le Petit Cerisier Rose finit neanmoins par sortir de la maison le précieux panier sous le bras en route vers la demeure de sa mère-grand.
En plein cœur de la forêt au même instant, un étrange personnage savourait un festin sanglant qui paraissait être délicieux. Entre deux buissons, un être à la peau bleue et écailleuse affublé de crocs digne d'un requin, le grand méchant loup était assis devant une mare de sang où était affalé un corps fraichement déchiqueté. En pleine dégustation de la jambe de son repas, le grand méchant loup poussa un rot de soulagement et ricana diaboliquement.
- Ah Itachi, dit il en mordillant frénétiquement le pied de son défunt repas, je t'avais bien dit de me laisser tranquille. Tu croyais vraiment que j'aurai pu te mener à un endroit où ton frère ne risquait pas de te retrouver ? Eh bien tu y es maintenant ! ricana t'il en finissant de dévorer la jambe de son repas.
Puis, alors que le grand méchant loup à la peau bleu vêtu d'un simple pagne noir allait piocher un des deux beaux yeux rouges de sa victime, il fut attiré par le parfum que dégagea une exquise tarte à la cerise. Promptement, il mit les restes de son repas dans son minuscule sac à dos que la sorcière du coin lui avait vendu et qui malgré sa petit taille pouvait contenir une grande quantité de choses. Une fois sa pitance en lieu sûr, le grand méchant loup se laissa alors guider par l'odeur qui lui faisait montrer de plus en plus les crocs. Il finit alors par tomber sur une petite fille aux cheveux roses qui suivait un petit sentier qui venait du village à proximité.
- Ohé ! cria t'il à l'attention de la jeune fille. Comment t'appelles tu petite ? fit il une fois devant elle en se retenant de trop montrer ses crocs.
- Je … Je m'appelle le Petit Cerisier Rose, dit elle un peu intimidé par son interlocuteur. Puis elle repensa à ses cheveux qui l'attendaient chez elle et décida de ne pas perdre plus de temps et reprit sa route.
- Attends Petit Cerisier Rose ! ajouta le grand méchant loup en la suivant. Où vas-tu donc d'une marche si rapide ?
En temps normal, le grand méchant loup lui aurait sauté dessus sans même prendre la peine de lui dire bonjour tant sa frustation de ne pas avoir finit son dernier repas était grande. Néanmoins, il ne voulait pas risquer que la tarte à la cerise, chose qu'il convoitait le plus, ne tombe par terre pendant qu'il engloutirait la jeune fille d'un coup de croc. Car hélas, quand une tarte tombe, c'est toujours côté garniture ! ragea à l'intérieur de lui même le grand méchant loup.
- Je vais apporter ce panier chez ma mère-grand ! se contenta de dire séchement la jeune fille excedé de ne pas pouvoir manger le contenu de son bagage. Tu devrais retourner chez toi Croc Bleu, s'adressa t'elle de ce surnom stupide au grand méchant loup. Si ma mère-grand te voit avec moi, elle va croire que tu en veut à son panier.
- Allons, allons, lâcha calmement le grand méchant loup en se retenant d'exploser de rage face à l'attribution de ce surnom ridicule. Et chez ta mère-grand, c'est loin ? rajouta t'il d'un sourire forcé.
- Ben vous voyez le moulin que ces deux hommes tapent à coup d'épée ? montra le Petit Cerisier Rose au grand méchant loup en désignant bien un moulin à vent qu'un homme monté d'un âne pourfendait à coup d'épées sous le regard passif de l'autre. C'est vers la droite en prenant le deuxième sentier tout droit.
- Bien, répondit le grand méchant loup en se frottant les mains. Dis moi, Petit Cerisier Rose, et si on faisait un pari ?
- Un pari ? dit incrédule la jeune fille en s'arrêtant finalement de marcher.
- Oui, reprit le grand méchant loup. Si tu arrives avant moi à la maison de ta mère-grand, je te donnerai une autre tarte à la cerise rien que pour toi !
- Mouais, non pas interessé. Désolée, fit elle une légère grimace au visage en reprenant sa route sous les yeux ébagis du grand méchant loup.
- Hein ? Mais d'habitude ça marche … réagit simplement celui-ci pour lui même en voyant s'éloigner la frêle et innocente jeune fille panier à la main.
Mine de rien, le grand méchant loup se reprit très vite en constatant que le Petit Cerisier Rose emprunta le chemin le plus long. Constatant qu'il n'avait pas un instant à perdre, « Crocs bleus » se dirigea vers le chemin le plus court et franchit à une vitesse record la distance qui le séparait de chez la mère-grand. Vérifiant discrètement par la fenêtre que la jeune fille n'était pas encore là, le grand méchant loup eut un sourire mauvais en voyant que la fameuse mère grand étant bien seule. Une bouteille de saké à la main, celle-ci était en effet affalée sur son lit à divaguer de choses et d'autres. Au bout du compte, le grand méchant loup ne trouva même pas d'interêt à contrefaire sa voix et s'annonça en toquant à la porte de sa voix la plus naturelle au monde.
- Je suis votre petite fille, le Petit Cerisier Rose ! répondit il en gloussant légèrement de rire.
- Tire la langue, le détecteur captera ! se contenta de répondre la mère-grand complètement bourrée.
- Mince ! ragea le grand méchant loup en voyant que la vieille s'était dotée d'un système anti grand méchant loup sur sa porte. Hum … réagit pour lui-même celui-ci en lisant le mode d'emploi accroché au mur et disant que la porte ne s'ouvrait qu'au contact d'une langue humaine. Mais oui ! J'en ai une ! se réjouit soudainement le grand méchant loup en tira un bout de langue du sac où il avait rangé son précédent repas. Il la mit au contact du détecteur qui ouvrit immédiatment la porte.
- Tu en as mit un temps ! s'adressa la mère grand qui se dirigea en titubant vers sa « petite fille » . Comme c'est gentil ! dit elle en enlaçant la silhouette que ses sens embrumés par l'alcool lui avait désignée. On est venue voir sa pauvre mère-grand.
Surpris par cette réaction inattendue, le grand méchant loup demeura sans réaction pendant quelques secondes. Puis, alors que ses crocs rencontrèrent la fine cheveleure encore blonde de la mère-grand, le grand méchant loup eut un instant de nostalgie. Lui qui n'avait jamais connu ses parents, qui avait été élévé sous le mépris des villageois et de la faune forestière tout entière, voilà que pour la première fois de sa vie, une personne se montrait attendrissante avec lui ! Et moi qui vloulait te bouffer … dit le grand méchant loup en caressant timidement les cheveux de la vieille femme, une larme naissante au coin de l'œil. Puis, alors que la mère-grand, terrasée par l'alcool, s'effondra dans les bras du grand méchant loup, celui-ci sentit à nouveau la tarte à la cerise qu'apportait le Petit Cerisier Rose.
Zut ! se dit la bête qui avait totalement oubliée son autre proie. D'un geste rapide, il prit la vieille femme sur son épaule et la cacha sous le lit. Le grand méchant loup entreprit alors d'ouvrir la garde robe de la mère-grand pour se revêtir rapidement de deux vêtements, un bonnet de lit et un corsage. Puis il s'enfouit sous les draps du lit de la mère-grand tout juste après avoir refermé la porte.
- Ohé ! Mère-grand ! C'est moi, votre petite fille ! cria le Petit Cerisier Rose arrivée devant la porte.
- Bienvenue ma petite, réagit le loup d'une voix faussement aigue. Tire la langue, le détecteur captera !
- Bienvenue ? pensa pour elle-même le Petit Cerisier Rose tout en soumettant sa langue au détecteur. Elle est drôlement sympa aujourd'hui.
Lorsque la porte s'ouvrit, le grand méchant loup recouvrit au maximum sa peau bleue et ses crocs sous les draps du lit alors que le Petit Cerisier Rose commença à la dévisager. Machinalement, elle annonça le pourquoi de sa visite, posa promptement le panier sur l'unique table de la maison puis se prépara déjà à partir, inquiète à propos de ses cheveux.
- Attends mon enfant ! réagit le grand méchant loup de peur que sa proie ne lui échappe. Tu … tu ne trouves pas que j'ai un peu changé ? dit il en se découvrant légèrement.
- Euh … fit le Petit Cerisier Rose sur un ton d'incompréhension. Tu as perdu de la poitrine ? finit elle par dire.
- C'est pour mieux te prendre dans mes bras mon enfant, répliqua le grand méchant loup un peu déçu. Mais encore ?
- Eh ben, tu es peut être un peu plus pâle que d'habitude, reprit la jeune fille.
- C'est pour que tu me voies mieux dans la nuit, répondit la bête un peu à court d'imagination. Rien d'autre ? insista t'il en découvrant encore plus ses crocs.
- Bof, répondit le petit cerisier rose qui en avait marre de ce petit jeu. Tu t'es coupé les cheveux non ?
- C'est pour mieux te ressembler mon enfant, réagit le grand méchant loup en voyant que les cheveux de la jeune fille étaient assez courts, ce qui ne plus pas trop à celle-ci.
- Bon, on s'est tout dit ! coupa court la jeune fille avec un léger sourire. Il faut que je rentre maintenant. Repose toi bien !
- Eh ! Pas si vite ! perdit patience le grand méchant loup en se découvrant du lit et en barrant promptement la sortie à la jeune fille. Assez joué maintenant ! fit il un sourire aux lèvres.
- Mais ! répondit un peu surprise la jeune fille. Tu n'es pas ma mère-grand ! Tu es croc bleu !
Excédé d'être encore appelé par ce surnom stupide, le grand méchant loup ouvrit sa grande gueule bleue, laissant apparaître ses crocs tranchants. Sentant finalement le danger, le Petit Cerisier Rose cria alors d'une vois si stridente que la maison en trembla et que les fenêtres se brisèrent. Assourdi par une riposte aussi violente qu'inattendu, le grand méchant loup, qui était resté figé de douleur par le bruit se lança finalement aux trousses la jeune fille qui s'était cachée dans l'armoire. La bête grogna férocement en direction de l'armoire et s'élança vers elle dans le but de déloger e de croquer son occupante. Néanmoins, c'était sans compter les caprices du destin. En effet, alors que le grand méchant loup passait devant la fenêtre à moitié brisée, un bonhomme venant de l'extérieur y passa au travers tel un boulet de canon, bousculant de fait la bête bleue. Ceux-ci se retrouvèrent confus sur le lit de la mèregrand, un peu sonnés par le choc. Ce ne fut que lorsqu'un autre homme passa, par la porte cette fois, un seau d'eau à la main qu'il renversa sur les deux protagonistes évanouis qu'ils reprirent leurs esprit.
- Naruto ? dit le jeune garçon brun à son coéquipier qui avait bousculé le grand méchant loup. C'est bon, t'as recupéré ?
- Hmmm … gémit celui-ci en sortant du cirage. Ouais, ça va aller, fit il en se tenant la tête douloureuse.
- Eh ! réagit le grand méchant loup qui s'était remis sur patte. On vous a jamais apprit à passer par la porte pour entrer chez les gens ?!! s'offusqua t'il en faisant comme si la maison lui appartenait.
- Ah, veuillez nous excusez monsieur, fit très diplomatiquement le jeune homme brun. Je m'appelle Sasuke et voilà mon maître, Naruto, rétorqua t'il en montrant le jeune garçon blond qui lui fit un grand sourire en signe de confirmation.
- Oui, ajouta le jeune garçon blond dont lui et son compère ne devaient pas avoir douze printemps. Moi et mon écuyer venons tout juste … Enfin, corrigea t'il d'un air orgeuilleux, j'ai combattu à l'instant un horrible monstre avec des bras tournant qui menaçait de s'en prendre à de pauvres innocents. C'est au retour en apercevant cette maison que mon cheval s'est emballé et m'a ejecté juste devant cette fenêtre.
- Un cheval ça ? montra le grand méchant loup en désignant l'âne qui les observait de l'extérieur par l'intermédiaire de la fenetre brisée.
- Oui, le reprit Naruto. Avant il en été un d'après le marchand qui me l'a vendu jusqu'à ce qu'une sorcière lui jette un sort. Mais il m'a dit que si je pourfendais suffisamment de monstre pour prouver ma valeur, alors il redeviendrait à nouveau un cheval ! Et comme mon but est de nettoyer la planète des monstres, alors j'ai accepté ! conclut il fièrement en levant un bras.
Le grand méchant loup n'en revenait pas d'un tel sens de la bêtise de la part de son interlocuteur. Néanmoins, il retrouva un peu le sourire et décida de les reconduire poliment vers la sortie. Cependant, le ventre de Naruto se mit soudainement à faire un bruit insupportable alors qu'il allait franchir le pas de la porte. Il se retourna alors confondu en excuse et demanda à son interlocuteur à la peau bleue s'il ne pouvait pas l'inviter à dîner ce midi. Le grand méchant loup allait refuser mais il se rendit compte en voyant l'air suspicieux que lui adressa Sasuke que ça aurait pu paraître bizarre alors que la région était réputée pour son hospitalité. Finalement, la bête invita ses deux hôtes à sa mettre à table. Naruto en s'y asseyant y découvrit le panier qu'avait posé le Petit Cerisier Rose. La bave aux lèvres en sentant l'odeur de la tarte, il allait la sortir promptement du panier mais le grand méchant loup intervint pour l'en empecher.
- N … Non ! adressa le grand méchant loup à Naruto. C … cette tarte, c'est pour ma mère-grand qui est malade, se reprit il avec quelques gouttes de sueurs perlant sur le front.
- Oh ! réagit Naruto en s'excusant sans hésiter. Je suis désolé. Je n'y toucherai pas ! ajouta t'il à contreoceur alors que l'odeur de la tarte l'avait mit en appétit.
- Idiot … pensa pour lui-même Sasuke en se mettant à son tour à table. Même pas fichu de faire la différence entre un monstre et un moulin et maintenant, confondre un humain et cette chose … Si ce truc bleu a une mère grand, alors moi je suis tout juste à côté de mon frère !
En effet, le compagnon de Naruto, Sasuke, s'était uniquement fait ecuyer parce qu'il recherchait activement son frère à travers ce vaste royaume. Le jour de ses sept ans, alors que Sasuke avait reçu un bandeau de ninja pour Noël, son frère de quatre ans son ainé lui avait chipé pour le revendre afin de compléter l'argent qui lui manquait pour s'acheter un permis de chasse. Manque de chance néanmoins, la chasse devint interdite au royaume et Itachi le frère de Sasuke ne put gagner suffisamment d'argent pour racheter le bandeau qu'il avait vendu. Sasuke s'était alors juré qu'un jour, il retrouverait son frère qui avait fugué et qu'il le chasserait sans avoir besoin d'un permis, lui ! Hélas, les voyages coûtaient cher et Sasuke était bien pauvre. Profitant alors que son abruti de voisin venait de gagner trois mille pèces d'or au loto du coin, il le suivit comme son écuyer et le convainquit d'aller toujours plus loin pour tuer le plus de monstres possibles.
Le dos tourné à ses deux invités qui avaient dressés la table, le grand méchant loup se demanda avec quoi il allait les nourrir pour qu'ils déguerpissent le plus vite possible.
…
Désolé ! Cette histoire a été faite pour être postée en une seule fois mais comme je n'aurai pas le temps de finir de la mettre en forme aujourd'hui, je vous poste déjà ça : )
La deuxième partie demain ou dans la semaine.
Bonne journée ou nuit et faites attention au grand méchant loup en sortant. Il peut parfois être plus beau que ne l'est Kisame : )
