Un gros bisous à mes deux chéries: Nath et MarG ainsi qu'à toi CAtherine, ma nouvelle amie sur ce site! J'avais besoin d'un peu de changement. voilà qui est fait. Mais GSR un jour GSR toujours, ce n'est qu'une pause. Ma nouvelle fic' donc...

A ma bétâ préférée, j'aurais aimé te la faire découvrir avant tout le monde mais... une petite surprise pour toi! En attendant tu as l'autre rien que pour toi... Prend ton temps je ne suis pas pressée du tout!

En espérant que cette fic' sur Twilight (la première que je poste) vous plaira et vous fera rire et un clin d'oeil à Ministarlet et Cuvette qui m'ont donné l'envie et l'idée d'écrire sur l'univers de S. Meyer!


CHAPITRE 1:

POV Bella

« Alice ! Jasper ! Emmet ! Edward ! Rosalie ! Bella ! cria Carlisle depuis le rez-de-chaussée

Nous nous regardâmes tous les six. Qu'avions-nous bien pu faire ? Depuis le début des vacances nous étions sages comme des images. Et aujourd'hui… nous jouions aux Petits Chevaux. Évidemment, avec Alice qui voit l'avenir, ce n'est pas sans cris et sans protestations, mais dans l'ensemble, nous sommes plutôt calmes. Surtout Emmet et Edward… Étrange. Pourquoi nous appeler ? Vaguement inquiets, surtout Emmet, qui ne semble pas avoir la conscience tranquille. Nous descendons. Carlisle et Esmé nous attendent dans le salon.

_ Réunion au sommet ? plaisante mon amoureux en voyant Carlisle les bras croisés, tournant le dos à la télé.

_ J'ai à vous parler, nous annonce-t-il.

****

POV Edward

_ Je crois que je vais y aller…

Bella tente une vague sortie mais Carlisle la rattrape. Elle esquisse une légère grimace.

_ Ceci te concerne aussi, Bella.

Inquiète et déçue, la femme de ma vie va s'asseoir à sa place favorite : sur mes genoux, tandis que je la serre contre moi. Les cinq autres sont aussi préoccupés que moi. Chacun de nous passe en revue ce qu'il aurait éventuellement pu faire. Emmet se demande si notre dernière blague contre Alice serait sujette à punition. Rosalie et Alice comptent mentalement leurs sorties shopping, se demandant bien si elles n'avaient pas trop dépensé pour en conclure que non, elles étaient restées dans les normes. Cinq tenues chacune (un minimum vital pour elles deux !) plus quatre pour Esmé. Dont une que Carlisle a dû apprécier. Jasper cherche ce qu'il aurait bien pu faire pour s'attirer une réprimande. Quant à Bella, sans avoir à lire dans ses pensées (ce que je ne peux malheureusement pas faire), je sais qu'elle se demande ce qu'elle a bien pu faire. En effet… pas de chutes, d'accidents ou autre depuis près d'un mois ! Donc pourquoi sommes-nous ici alors que nous sommes presque aussi sages que des images ? Et… impossible de savoir… notre adorable mère pense à refaire la déco du salon. Et mon père…

_ Carlisle, peux-tu arrêter de réciter toutes les maladies connues et répertoriées ? demandai-je. S'il te plait… ça me flanque la migraine !

Un sourire amusé étira les lèvres de Carlisle.

_ Messieurs et Mesdemoiselles, nous avons à parler…

Je me demande soudain s'ils auraient reçu nos relevés de notes. Mais pourquoi, dans ce cas, avoir demander à Bella de rester ? Et puis, nos notes sont excellentes comme toujours. Et Emmet n'a effrayé personne parce qu'on regardait sa femme de trop près et Jasper ne s'est pas amusé à envoyer des nausées et autres émotions désagréables aux personnes alentours, Rose n'a dragué aucun prof ce trimestre alors pourquoi ?

_ On a fait quelque chose ? demanda Emmet en le coupant.

_ Je rectifie, fit Jasper, dans un souci de justice et une manière subtile de se dégager de tous soupçons. Il a fait quelque chose ?

_ Auriez-vous quelque chose à vous reprocher ? nous demande Esmé, un sourire amusé aux lèvres.

****

POV Bella

Balbutiements de notre part. Non, non… Nous n'avons rien fait. Enfin… sauf casser un dé (Emmet) et tricher (Alice et Edward). Sinon rien. Et Rosalie, Jasper et moi sommes innocents de tout cela. Bon, peut-être avons-nous été un peu bruyants… Mais Carlisle et Esmé le savent. Avec Edward, Alice et Emmet réunis, le mot silence est impossible.

_ Nous avons pris une grande décision concernant notre famille.

_ Pas la colo ? demanda Rosalie.

_ Non, vous n'irez pas en colonie de vacances. Non, en fait, il s'agit d'autre chose. J'ai proposé une idée à Esmé et elle m'a approuvé.

Une vague de soulagement nous submerge, provenant de Jasper, ce dernier exprimant très bien ce que nous ressentons tous. Si Esmé approuve c'est que l'idée n'est pas tordue. Non pas que les idées de Carlisle soient toutes tordues. Non, mais on ne sait jamais. Et puis comme l'a fait remarquer Emmet, quelques jours plus tôt, un pétage de plomb ça arrive, même chez le sage, séduisant et respectable Docteur Carlisle Cullen. Surtout quand on élève cinq vampires dont trois sont insupportables avaient précisé Rosalie et Jasper, après que les trois autres se chamaillent pour une histoire de CDs. Vite réglée par Esmé d'ailleurs… puisqu'elle a confisqué lesdits CDs qu'elle a rangé quelque part dans le bureau de Carlisle. Et comme personne n'ose fouiller dans le bureau de mon beau-père…

_ J'ai décidé qu'il était temps de donner l'exemple.

Regards éberlués. Quel exemple. ?

_ Nous allons nous mettre au sport !

_ Pardon ? demande Rosalie.

_ Tu peux répéter ? ajoute Jasper en fixant leur père d'un regard interdit.

_ J'ai dû rater un bout… murmure mon amoureux.

_ Je crois que j'ai mal compris, fait Alice

Seuls Emmet et moi restons silencieux, mais nos regards effarés, interdits, sont plus parlants que des mots.

_ Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans l'expression « nous mettre au sport » ? « nous » ? « mettre » ? ou « sport » ? demande Carlisle en souriant.

_ Tout ! riposte Alice.

_ Eh bien c'est simple ! Nous allons faire du sport. En famille.

Et là c'est le drame… Une bombe explosant au milieu de nous tous aurait fait moins de bruit face quel les cris suivant l'annonce de Carlisle.

_ Hors de question ! s'écrie Rosalie d'un ton ferme.

_ Non ! fait fermement Jasper.

_ Je refuse ! s'exclame Alice

_ Et puis quoi encore ? appuie Edward.

_ Mais on a été chassé avant-hier ! proteste Emmet. C'est du sport ça !

Impassibles devant une telle tempête, déclenchée par l'idée de Carlisle, mes beaux-parents sourient. Je suis la seule à n'avoir rien dit, mais je n'en pense pas moins.

_ Et toi Bella, qu'en penses-tu ? me demande Carlisle.

Euh… Je sens tous les regards posés sur moi. Ne pas levez les yeux, ne pas lever les yeux. Surtout ne pas lever les yeux… Trop tard ! Je rencontre le regard miel de mon futur beau-père. Et je me sens flancher… comme lui dire cela sans qu'il se vexe ? La pression d'Edward sur ma main me fait comprendre que le mieux est que je me taise. Ce que je ne peux malheureusement pas faire...

_ Eh bien…

Aïe ! Comment sortir de se pétrin ? Comment dire cela sans blesser Carlisle toujours si gentil et attentif avec moi ?

_ Disons que… avec ma maladresse coutumière… le… sport est…sérieusement contre-indiqué…

Ouf ! voilà qui est dit. Une façon subtile de dire que je refuse de faire du sport. Peut-être qu'il y sera sensible vu le nombre de fois où il m'a raccommodée.

_ Balivernes ! Au contraire ! Le sport est préconisé pour remédier à la maladresse !

Flûte !

_ Papa, tu sais que je t'aime beaucoup, fait mon amoureux. Néanmoins… je préférerais que Bella reste entière…

_ Je n'ai pas l'intention d'amocher ma belle-fille ! riposte Carlisle prenant un air vexé. Et je suis médecin, et capable de la soigner en cas de blessures!

_ Je n'ai pas dit ça… mais tu sais que Bella se débrouille très bien pour finir avec un plâtre ou une attelle. Tu le sais mieux que quiconque puisque tu la soignes. Et si elle se perd en forêt ?

_ Elle sera avec nous !

_ Vous savez, fis-je, je crois que le mieux et que je vous attende tranquillement ici pendant que vous irez faire du sport. J'ai du travail en retard. Et je dois des heures à Mrs Newton.

Les protestations se firent entendre derrière moi.

_ Lâcheuse ! grogna Emmet.

_ Prudente, ripostai-je. Je ne pense pas que Charlie soit…

_ Il m'approuve.

_ Vous lui…

_ Oui, répondit Edward à la place de Carlisle. Et ton père est très enthousiaste.

Je jetai un regard horrifié à mon beau-père puis en glissaient un autre, suppliant, à Esmé. Mais cette dernière se contenta de sourire. Le silence qui s'installa devait rester dans les annales de la famille Cullen. Pas un mot ne fut prononcé pendant que nous nous remettions de notre surprise et de notre effroi. Nous restâmes figés tous les cinq pendant environ dix minutes. Nous étions trop… stupéfaits pour parler.

_ Avons-nous le choix ? demanda soudain Rosalie, une expression déjà résignée sur le visage, tandis qu'une bouffée d'angoisse provenant de Jasper nous étreignait.

_ Non, déclarèrent d'une seule voix Esmé et Carlisle.

Et le cauchemar commença…