Bonjour !
Voilà ma 4° fic, enfin 3° serait plus appropriée lol. Elle retracera le passé d'Edward avant sa rencontre avec Bella. J'ai choisi de le faire cependant d'une manière un peu particulière : un journal intime. Cela me permettra de faire certaines choses que je n'aurais pas pu faire autrement. Ne vous inquiétez pas, comme c'est un vampire qui a une mémoire parfaite, il pourra retracer parfaitement les évènements comme si vous y étiez lol.
Le prologue est cependant un peu particulier car jusqu'à preuve du contraire, les nouveaux-nés écrivent rarement dès leur naissance...
Autre remarque. Je ne publierai pas un chapitre par jour. Cette fic est bien trop difficile pour ça. Il me faut faire des recherches tant historiques que dans les livres de SM. Du même coup, je ne peux vraiment pas tenir la distance, désolée...
Bonne lecture !
Les personnages et l'histoire appartiennent à Stephenie Meyers. Je ne fais que reprendre cette histoire. Je ne reçois pas d'argent.
Prologue : Naissance
***
Chicago, 22 mars 1901.
- Allez Elizabeth, vous y êtes presque !
La sage-femme n'en était pas à son premier accouchement. Elle avait cependant dû mettre à la porte le père qui, bien qu'ayant insisté pour rester, ne s'était pas montré d'une grande aide, bien au contraire. Sa nervosité rendait folle la future mère en train d'accoucher.
Un dernier cri de la femme. Elle était belle, même en pareilles souffrances. De longs cheveux bouclés roux. Des yeux légèrement en amande vacillant entre le saphir et l'émeraude. Un visage fin, ayant fait tourner plus d'un cœur.
Puis d'autres cris. Ceux-là témoins d'un tout nouveau miracle. La sage-femme attrapa l'étoffe préparée et dans un grand sourire rassura doucement le petit être qui prenait ses premières bouffées d'oxygène.
-Chhhhhut mon petit. Elizabeth, toutes mes félicitations, c'est un petit garçon.
La nouvelle maman semblait épuisée. Un sourire exalté par le bonheur apparut cependant sur son visage. Elle tendit les bras en direction de son fils pour faire comprendre qu'elle voulait le prendre, le toucher, sentir qu'il est bien réel et qu'il va bien.
Mary qui venait de nettoyer un peu le bébé s'approcha de l'heureuse mère et lui tendit le trésor. Elizabeth le prit alors dans ses bras frêles. Il était magnifique. Bien sur, tout le monde dit ça de son bébé. Mais là, il était vraiment à couper le souffle.
Il avait les traits fins de sa maman. Les quelques cheveux semblaient avoir aussi la même couleur cuivrée. En revanche, les petits yeux laissaient deviner le même vert que le papa. Un vert profond, digne des plus belles émeraudes du vieux monde.
D'ailleurs, cet heureux père entra à ce moment là dans la pièce. Il y découvrit sa femme tenant un bébé dans les bras. Il ne lui avait jamais connu pareil sourire.
- Nous avons un fils mon chéri.
Un fils. Il avait un fils. Ce jour du 22 mars 1901 était un jour béni. Le printemps s'installait peu à peu, les beaux jours revenaient et il avait un fils. Son premier né était un garçon magnifique. Il le prit dans ses bras à son tour et put l'observer. Il se fit les mêmes réflexions que son épouse. Il était heureux qu'il ait prit les traits gracieux de sa mère mais emprunté la couleur de ses yeux. Il pensa même qu'il avait peut-être pris le meilleur de ses deux parents. Une petite perfection pleine de promesses.
- Mary, dites-moi, comment s'appelle votre mari ?
La sage-femme le regarda surprise. Sans comprendre les raisons de la question, elle répondit à Monsieur Masen.
- Anthony monsieur.
Le couple de jeunes parents se regarda d'un air entendu. Ils avaient eu une conversation quelques semaines auparavant. L'accouchement s'était vraiment bien passé et Mary avait fait preuve d'un très grand professionnalisme. Et puis le bébé se portait parfaitement bien. Inutile donc d'amorcer un quelconque débat.
- Alors Mary, reprit Monsieur Masen, je vous présente Edward Anthony Masen.
Edward reprenait le nom de son père. Anthony pour rendre hommage à la personne ayant contribué à le mettre au monde. Mary resta sans voix. C'était la première fois qu'on lui faisait un tel hommage. Elle aimait profondément ce couple. Ils étaient tous deux charmants, toujours respectueux et généreux. Ils ne faisaient pas partie de ces bourgeois qui se croyaient supérieurs aux plus modestes. Ils étaient tout simplement naturellement bons.
Elle sut alors à ce moment là que le petit Edward aurait non seulement la beauté, mais surement aussi la bonté. Il deviendrait un beau jeune homme.
Une question se pose toutefois aujourd'hui. A-t-il été véritablement préparé à la rencontre qui bouleversa sa longue vie ?
