Lorcan Skyzonet : Bonjour/bonsoir. Pour m'avoir accordé votre temps, je tiens officiellement à vous remercier, vous lecteurs bien généreux et bien gentils. Veuillez m'accorder votre grâce, les fautes d'orthographes ne sont pas volontaires. Malgré mes vains efforts, il semble que j'en ferais toujours. Je vous prie de bien vouloir être indulgent à mon égard pour cette première fanfiction. Si ces écrits peuvent vous apporter ne serait-ce qu'un petit moment de divertissement, je serais l'homme le plus comblé. Bien à vous, Lorcan.
Rappel: Ce ci sera un yaoi avec des personnages qui ne m'appartiennent pas.. et peut-être (quasiment sûr) que je mettrai un lemon.
PS : SPOIL de ma fic :Je me devais de vous dire que le plus intéressant commence à partir de chapitre 5... les premiers chapitres sont là pour comprendre les sentiments des deux personnages et leur relation fraternel au chapitre 1 et 2 c'est kili, le chapitre 3 c'est Fili et le chapitre 4 c'est leur réconciliation = pour les jeunes filles qui aiment les romans à l'eau de rose
... et au chapitre 5 un objet précieux a été volé et la suite racontera ce qu'ils devront faire pour le récupérer... disons que c'est cette méthode qui les rapprochera = pour les jeunes filles sadiques qui aiment quand l'histoire est pimenté.
Donc si les premiers chapitres vous ennuis, lisez au moins le chapitre 5 pour voir si cette fic vous plait ou non.
Couple : FiliXKili
Chapitre 1
Tout était calme. Trop calme comme qui dirait.
Pour certains, cette tranquillité était un signe avant coureur d'une terrible tempête. Il n'y a rien de pire que d'être en paix et croire en permanence que tout prendra fin à un moment ou un autre.
Oh, à première vue, rien ne laissait penser au pire.
Erebor avait été reprise, tous avaient fait leur deuil et continuaient à vivre tranquillement.
La montagne s'était repeuplée rapidement. Il y avait des naissances et de vieux nains qui rendaient leur dernier soupir près de leur famille avec un sourire qui disait "je peux partir, j'ai bien vécu".
Non, il n'y avait aucun problème de ce côté-ci... ni même du coté du roi. Thorin Ecu-de-chêne avait mérité sa place. Après son exploit, personne ne pouvait - ne voulait- contredire sa légitimité sur le trône.
Ce n'était ni un tortionnaire, ni un niais... il était juste.
Les humains d'à coté n'étaient pas non plus un problème. Même si les relations restaient un peu tendues, des échanges se créaient, une confiance naissait petit à petit... non, les humains étaient de bons compagnons pour les nains (un peu trop sentimentaux et conciliant, mais bon...).
Quant aux elfes, une espèce qui resterait à jamais "le chat noir" des nains, pour l'instant aucun véritable conflit n'était survenu. Ce n'était pas le grand amour, dirons nous ; et lorsqu'un nain croisait un elfe, il ne lui plantait pas sa hache ou son épée à travers sa face d'efféminé. Et les elfes ne laissaient pas non plus échapper leurs flèches sur les grosses bedaines des nains.
On appellerait plutôt ça : "une coexistence pacifique".
Non, non, il n'y avait vraiment aucun problème... du moins, pas extérieurement...
En fait, c'était à l'intérieur même d'Erebor, plus précisément dans les demeures royales et leurs alentours.
Oui, Balin avait peur... Voilà plusieurs jours que personne ne s'était plaint des jeunes princes.
Ces deux chérubins qui passaient leur temps à ennuyer tout ce qui avait deux jambes et une barbe, une description correspondante à tout nain digne de ce nom.
Bah, ce n'était jamais bien méchant... mais c'était souvent très, très, trèèèèèèès agaçant. Les pitreries (d'une diversité qui surprenait toujours le vieux nain) des deux frères s'étaient répandues comme une légende urbaine. Tout le monde craignait, un jour ou l'autre, d'être une de leurs futures victimes.
Même Thorin ne pouvait rien faire pour empêcher ces désastres. Et ce, malgré toutes les punitions, qui étaient toutes aussi diverses et aussi surprenantes que les bêtises des deux jeunes nains. A croire que c'était de famille...
En tout cas, cette tranquillité était des plus agréables... mais des plus inattendues.
En y réfléchissant, tout aurait dû recommencer au retour du prince Kili. Celui-ci avait été autorisé, après maintes supplications et quelques bouderies, à passer quelques semaines chez les elfes de Vertbois pour voir, cette fois, l'entière magnificence du palais de Thrandruil. La vue depuis les cachots ne l'avait pas contenté manifestement. Et puis il avait promis d'aller rendre visite à son amie Tauriel.
Et après deux mois d'absence, il était enfin de retour à la maison.
Pendant ce temps, son frère ainé Fili s'était un peu plus intéressé aux fonctions administratives auprès de son oncle et roi Thorin... jusqu'à s'y plonger totalement.
Et là... il ne se passait rien.
Balin voyait souvent Kili traîner dans les longs couloirs. Seul, les pieds lourds et la tête baissée. Une petite mine imprégnée sur son visage presque imberbe. Ses longs cheveux bruns ondulés et mal coiffés qu'il laissait tomber en avant. Il s'ennuyait, il était triste et déambulait dans le château, sans but.
Il passait ses journées en allant à droite et à gauche.
Le matin il allait voir Bombur aux cuisines, lui donnant de temps en temps un coup de main. Puis il se rendait à la bibliothèque où Balin le voyait lire (une rareté pour un nain), la tête retenue nonchalamment par sa main, et les yeux las qui s'attardaient sur les pages jaunies par les siècles. Il lui arrivé ensuite d'aller aux écuries pour tresser, coiffer, caresser ou tout simplement parler aux poneys. Certaines fois, il passait même par les jardins et se calait à l'ombre d'un arbre.
Il passait tous les jours par la salle d'entraînement, celle qui avait vu ses progrès martiaux quand il s'entraînait encore avec son frère et son oncle, il y a presque un an de cela. Maintenant, il restait seul toute la journée. Et Balin en était désolé.
Mais ce que Balin ignorait, c'est que Kili entrapercevait son frère adoré tout les soirs avant de se coucher. Systématiquement, il se remettait à sourire lorsqu'il voyait son Fili près de sa chambre. Systématiquement, il lui souhaitait, d'une voix enjouée qui l'avait toujours caractérisée, une bonne nuit... et systématiquement, son frère lui répondait "toi aussi" d'un air évasif avant de rentrer dans sa chambre et laissait de nouveau Kili dans sa solitude.
Eux qui étaient pourtant inséparables, fusionnels comme certains diraient. Deux frères collés l'un à l'autre.
Mais Fili avait pris son envol en laissant Kili dans le nid...
Lisez la suite bon sang, ne vous arrêter pas en si bon chemins, compagnons. ;)
