MEURTRES A WASHINGTON

Bonjour bonjour tout le monde ! Me revoilà avec la suite de « La mort et moi ». Je vais continuer, si vous le voulez bien, à vous raconter les aventures de Booth et Bones. Nous les retrouvons deux mois après leur mariage.

Voilà le chapitre 1, j'espère que cette suite vous plaira et comme la première fic, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Bonne lecture et à bientôt de vous lire !

Disclaimer : Bones ne m'appartient pas, et je n'en tire aucun profit.


Chapitre 1

Deux mois plus tard, au mois de septembre...

Dimanche matin

- Mesdames et messieurs, vous êtes priés de bien vouloir attacher vos ceintures. Nous amorçons notre descente sur l'aéroport international de Dulles Washington DC. Nous atterrirons dans une quinzaine de minutes. La température au sol est de 30°. Merci d'avoir voyagé sur notre vol.

La voix de l'hôtesse de l'air me sort de mon demi-sommeil. Je cligne des yeux et jette aussitôt un regard vers mon hublot. Je suis aveuglée par le soleil d'été qui se reflète sur la vitre. Pour mon cerveau, il est 5 heures du matin, même si je sais que nous sommes en pleine matinée et que je réalise que je ne suis pas prête de retrouver mon lit.

Dormir. Je veux dormir. Piquer un bon gros somme. M'étaler sur mon lit, prendre dans mes bras mon oreiller préféré, celui en plumes d'oie, et plonger dans un sommeil comateux. Ronfler aussi, si nécessaire.

Je reviens d'un voyage à Londres où j'ai donné une conférence, sur l'anthropologie, bien sûr. Trois jours non stop à courir entre plusieurs universités, à m'adresser à des étudiants plus ou moins intéressés par mon jargon anthropologique que j'avais, bien sûr, peaufiné pour l'occasion, à assister à des dîners pompeux typiquement anglais, etc etc...

J'étais partie de Londres à 5 heures du matin sans avoir beaucoup dormi, j'avais mal mangé, la nourriture anglaise était... déroutante.

Quant au sommeil, je n'avais pas réussi à fermer l'œil de tout le voyage. Les différentes boissons alcoolisées que j'avais avalé au début du vol m'avaient laissé un goût bizarre dans la bouche, mais surtout une migraine carabinée.

Je sens l'avion s'incliner et je ferme les yeux, me préparant mentalement à l'atterrissage.


Vingt-cinq minutes plus tard, je pénètre dans le bâtiment qui est un véritable sauna. La climatisation se fait à peine sentir et l'air est irrespirable. En fait, j'ai même l'impression qu'il n'y a pas d'air du tout.

Je remarque presque aussitôt que j'attire les regards sur moi. Je baisse la tête pour voir ce qui ne va pas, je me détaille sous tous les angles. Peut-être une tâche que j'ai pu me faire en buvant ou en déjeunant ? Mais je ne vois rien.

Ma coiffure, alors ? Je passe une main dans mes cheveux. Bon, là non plus, je ne sens rien de particulier ; pas d'épi en l'air, pas de nœuds. Bon, mais alors pourquoi me regardent-ils tous ainsi ?

Ah, ça y est : je comprends. Je viens d'arriver de Londres où il faisait froid et où il pleuvait sans arrêt. Je suis donc habillée d'un pull à col roulé, d'un jean épais et de bottes en cuir. Le contraste avec le citoyen américain en tenue plus légère et estivale est énorme. En sueur, je tente de respirer à fond.

Soudain, une voix s'élève au-dessus du brouhaha :

- Brennan ! Brennan !

Je tourne mon regard vers cette voix en souriant et je découvre ma meilleure amie en train de se frayer tant bien que mal un chemin au milieu des autres passagers.

- Je suis là, Angela ! je lui crie en levant mon bras libre de tout sac.

- Ma chérie ! C'est si bon de te revoir ! s'exclame-t-elle en me serrant dans ses bras.

- Moi aussi, je suis contente de te voir, Ange, dis-je en la serrant à mon tour. Mais tu sais, je ne suis pas partie longtemps. Juste une petite semaine.

- Mais c'est énorme pour moi, crois-moi ! Une semaine sans voir ma meilleure amie ! Comment vas-tu ?

- Je suis épuisée, mais je vais bien. Le décalage horaire est terrible. Et il fait très chaud ici.

- Oui, c'est vrai, mais tu as vu comment tu es habillée ? dit-elle en souriant.

Je lève les yeux au ciel.

- Ange, quand je suis partie de Londres, il pleuvait et il faisait très froid. J'ai donc mis les vêtements de circonstances.

- Oui oui, je vois ça.

Angela sourit toujours.

- Alors, ce voyage, comment ça s'est passé ?

- Bien. Épuisant, mais enrichissant. Sauf deux choses : les étudiants anglais ne sont pas très attentifs et sont trop flegmatiques. Et la nourriture anglaise est... bizarre.

- Ce sont des anglais, ma chérie.

- Hummm... Pourquoi Seeley n'est-il pas venu me chercher ? dis-je en regardant autour de moi. Hier soir, quand je l'ai eu au téléphone, il avait tellement hâte que je rentre que c'est tout juste s'il n'a pas sauté dans le premier avion pour Londres pour venir me chercher plus vite !

- Cullen l'a demandé à la dernière minute.

- Quoi ? Un dimanche matin ?

- Hé oui, ma chérie. Booth a eu beau lui expliquer qu'il devait aller te chercher à l'aéroport, Cullen n'a rien voulu savoir. Une affaire de la plus haute importance, a-t-il dit. Donc, Booth m'a demandé si je pouvais passer te récupérer. Je pense que j'ai pas besoin de t'expliquer dans quel état mental il se trouve.

- Non, pas besoin. Décidément, je n'arriverai jamais à apprécier Cullen.

J'imagine sans peine Seeley en rage après son supérieur. L'autre allait s'en prendre plein la tête, gentiment, mais sûrement. Bien fait pour lui.

- Bon, je suis un peu déçue, mais dans un sens, ça m'arrange. Je ne suis pas très présentable. Je vais vite rentrer à la maison, prendre une bonne douche, mettre des vêtements d'un peu plus de saison et lui préparer un bon petit repas.

- Bonne idée, ma chérie.

- Allons vite récupérer mes bagages.


Quand nous sortons du hall de l'aéroport, après avoir patienté une bonne demi-heure pour récupérer mes bagages, montrer mon passeport, etc, enfin les formalités d'usage, un homme se précipite au devant de nous.

- Mme BOOTH ? fait-il en nous regardant à tour de rôle.

- C'est moi, je lui réponds, étonnée.

- Bonjour, madame. Je me présente. Je suis l'agent spécial Gary Cole, je suis là sur les ordres de votre mari, l'agent spécial Seeley Booth. Il m'a demandé de vous accompagner jusqu'à votre domicile. Ainsi que de raccompagner Mlle Angela Montenegro chez elle.

Il tourne son regard vers Angela.

- C'est moi, répond-elle avec un grand sourire. Ça tombe bien, je suis venue avec un taxi qui est déjà reparti.

Je la vois qui détaille, d'un œil appréciateur, le jeune agent qui se tient devant nous. Faut reconnaître qu'il est plutôt beau garçon : l'œil bleu, musclé, grand, brun, bref tout ce qu'il faut pour attirer une croqueuse d'hommes comme ma meilleure amie.

Sauf que la croqueuse d'hommes n'est pas libre.

Je lui donne un coup de coude discret.

Quant à moi, je ne suis pas très motivée à suivre cet agent. La dernière fois que j'ai accepté de suivre un agent spécial du FBI, je me suis retrouvée dans l'eau en train de me noyer, parce que celui-ci avait eu la très mauvaise idée de m'y pousser.

Alors, je décide d'appeler Seeley pour qu'il me confirme la présence de ce charmant jeune homme, sur lequel le regard d'Angela ne cesse de se balader.

- Booth.

- Seeley ? C'est moi. Je suis...

- Tempe ? Oh, je suis bien content de t'entendre ! s'exclame-t-il en m'interrompant. Tu es bien arrivée ?

- Oui, je suis bien arrivée, mais je suis épuisée, j'ai chaud, j'ai hâte de rentrer à la maison, j'ai hâte de te retrouver, mais là, j'ai un agent du FBI qui se présente à moi en me disant qu'il est envoyé par toi. C'est vrai ?

- Oui oui, c'est vrai. L'agent Cole. Tu peux lui faire confiance. Excuse-moi, j'aurai dû te prévenir, mais je n'ai pas eu le temps. Angela t'a expliqué ?

- Oui, elle m'a expliqué. Tu passeras bien le bonjour à Cullen et surtout tu le remercieras pour moi.

- A propos de quoi ? fait Seeley à l'autre bout de la ligne d'une voix interloquée.

- Te t'avoir empêché de venir me chercher, de m'avoir empêché de te serrer dans mes bras et de t'avoir embrassé.

- Je sais, ma chérie, mais ce n'est que partie remise, hein ?

- J'espère bien, et j'espère aussi que tu seras en forme ce soir, lui dis-je d'une voix aguicheuse.

Là, je n'ai pas besoin de lui expliquer pourquoi, il a tout de suite compris.

- T'inquiète pas, je suis toujours en forme quand je suis avec toi, répond-il d'une voix sexy.

Je souris.

- Alors, à tout à l'heure, à la maison.

- A tout à l'heure. Tu m'as manqué. Je t'aime...

- Je t'aime aussi, je t'embrasse. Et bon courage avec Cullen.

Puis je raccroche, sinon on n'a pas fini de se dire des mots doux.

Nous suivons donc l'agent qui ouvre le coffre du SUV. J'y glisse mes bagages avec son aide, puis j'entre dans la voiture, suivie d'Angela. La climatisation fonctionne et je respire avec plaisir l'air frais en me calant sur le siège en cuir. Aussitôt, la fatigue me submerge. Je rêve de mon lit.

L'agent Cole se glisse derrière le volant et démarre aussitôt.

- Je vous ramène directement chez vous, madame Booth ?

- Oui, merci.

- Après avoir déposé le Dr. Brennan, vous pourrez me déposer à l'institut Jefferson ? lui demande Angela avec un grand sourire.

- Pas de problème, mademoiselle, lui réponds le bel agent en lui rendant son sourire. C'est également prévu.

- Waouh ! Booth est vraiment un gars bien ! Il a même pensé à moi ! s'exclame-t-elle en riant.

- Je l'ai toujours dit.

Le SUV file sur l'autoroute et atteint bientôt la périphérie de Washington. Un quart d'heure plus tard, la voiture tourne sur la gauche, pour enfiler un petit chemin bordé, de chaque côté, d'arbres formant une voûte de verdure.

Je me penche pour regarder à travers la vitre et je souris. Au bout du chemin, je distingue ma maison. Notre maison, à Seeley et à moi. Mon cœur se met à battre plus vite. J'ai hâte de la retrouver, j'ai hâte de le retrouver. Je manque de gémir, tellement je meurs d'envie de me retrouver dans ses bras.

Angela a raison, finalement. Une semaine, c'est long. Trop long quand on est séparé de ceux qu'on aime.

L'agent Cole se gare devant le perron. Il sort de la voiture et vient ouvrir ma portière. Je me tourne alors vers Angela.

- Ange, merci d'être venue me chercher à l'aéroport, tu n'étais pas obligée.

- Taratata, ma chérie ! Tu sais que c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir rendre service et tu sais que j'adore rendre service à Booth, dit-elle avec un clin d'œil.

- Je reconnais qu'il sait y faire.

Je souris et me penche pour la serrer dans mes bras.

- A demain, Ange, on se voit au labo.

- A demain, ma chérie et... passe une bonne soirée.

Nouveau clin d'œil coquin de mon amie.

- T'inquiète pas pour moi, je vais faire en sorte que ça en soit une.

Cette fois, c'est moi qui lui lance un clin d'œil.

Je descend de la voiture, la chaleur me terrasse aussitôt, et je la regarde s'éloigner. Un dernier au revoir à mon amie et je sors mes clés de mon sac. J'ouvre la porte et j'entre dans le petit couloir. Je pose mes bagages et pousse un grand soupir de soulagement.

Enfin chez moi !


Je me sens mieux. J'ai pris une douche, changé de vêtements. Jeans pantacourt avec une ceinture verte, une blouse blanche transparente en dentelle, des sandales. Une queue de cheval. En me regardant dans le miroir de la salle de bain, pour me maquiller légèrement, j'ai remarqué que mes yeux étaient cernés. Foutu décalage horaire.

Aussitôt, j'avais caché ça sous un peu de fond de teint léger. Puis je décide de prendre le temps de m'imprégner à nouveau de l'ambiance de ma maison. Celle-ci est d'une propreté étincelante. Seeley sait que je suis maniaque et pendant mon absence, il a tenu la maison très propre. Sur la table de la salle à manger, un énorme bouquet de roses. Je m'approche et découvre une petite carte posée sur la nappe, au pied du vase.

« A la plus belle des anthropologues, à ma femme, à celle que j'adore, à celle que j'aime...

Avec tout mon amour.

Seeley »

Je frissonne en lisant ses quelques mots. Je l'imagine, installé à la table, en train de les écrire.

Dieu, que j'ai hâte de le revoir, il me manque...

Afin de faire passer le temps plus vite, je décide de nous préparer un bon repas.


Lundi matin

Je me réveille lentement, sortant des torpeurs du sommeil, sentant un rayon de soleil me chauffer la peau. Je me retourne doucement pour me retrouver face à Seeley. Comme il est beau, douloureusement beau. La ligne de son nez, son menton couvert d'une fine barbe, ses lèvres bien dessinées. Je glisse doucement ma main sur sa joue râpeuse. Je sens son souffle chaud sur ma peau. Alors, prise d'une envie subite, je me penche pour l'embrasser.

Il répond à mon baiser et il ouvre ses lèvres pour m'attirer en lui. Un sentiment plus fort que la passion ou le désir nous unis. Nous sommes comme hors du temps, dans une autre réalité. Nous n'avons pas besoin de nous presser. Le soleil s'infiltre par la fenêtre près de notre lit et nous couvre de sa chaleur et de sa lumière. L'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre nous rapproche de plus en plus, il est plus fort de jour en jour.

Alors Seeley me pénètre lentement. Je laisse échapper un gémissement, presque un sanglot. Je ressens un plaisir proche de la douleur, presque insoutenable. Mes doigts s'enfoncent dans son dos, comme pour le retenir, l'enfoncer encore plus profondément, l'absorber, le consumer, jusqu'à ce qu'il explose en moi et que je perde tout contrôle, submergée par une succession de vagues d'extase électrisant tous mes sens engourdis par notre séparation. Plus rien n'a d'importance que lui. Il n'y a que lui.

Nous sommes étendus, nus, hors d'haleine, en sueur dans les bras l'un de l'autre, le soleil brûlant notre peau au travers la fenêtre. Nous ne prononçons aucun mot pendant quelques minutes. Ni l'un ni l'autre ne voulant rompre le charme, mettre un terme à ce moment magique, revenir dans la vraie réalité.

Relevant mon visage vers Seeley, je vois qu'il m'observe.

- Je t'aime, dit-il.

Ma gorge se serre comme à chaque fois qu'il me dit ça.

- Je t'aime..., je murmure à son oreille.

Et nous nous enlaçons sur le lit, nous étreignant avec l'espoir d'un avenir à partager très longtemps.


C'est la sonnerie du portable de Seeley qui me réveille. J'ai dû me rendormir après notre petite séance d'amour, très tôt ce matin.

Je me tourne dans le lit en grognant et je colle mon oreiller sur ma tête.

- Seeley, téléphone...

Rien ne se passe, la sonnerie ne s'arrête pas. Alors, je me rends compte seulement qu'il n'est plus à côté de moi. J'entends des bruits d'eau dans la salle de bain. Toujours en grognant, j'attrape le téléphone

- Brennan.

- Dr. Brennan ! Quelle charmante surprise de vous entendre ! Ou plutôt devrais-je dire Dr. Booth ! dit une voix sarcastique dans mon oreille.

Cullen. Tiens, il tombe bien, celui-là. J'ai deux mots à lui dire.

J'ouvre la bouche pour lui dire ma façon de penser sur le fait qu'il n'a pas laissé Seeley venir me chercher à l'aéroport, mais il ne m'en laisse pas le temps.

- Content de vous revoir à Washington, Dr. Booth !

Tu parles...

- Où est Booth ?

- Douche, je lui grogne à l'oreille. Vous pouvez continuer à m'appeler Dr. Brennan.

- Ah ! Bon, hé bien, je vais vous en parler à vous, de toute façon, ça vous concerne aussi. Ça commence fort pour vous. Nous avons t morts suspectes sur les bras, morts qui ont eu lieu dans la nuit. Dont une dans le parc qui est près du Muséum.

- Morts de quoi ?

- A vous de nous le dire, Dr. Brennan. Dites à Booth de se rendre immédiatement au parc. Votre équipe de fouines est déjà sur place. Vous feriez bien d'aller y jeter un coup d'œil, vous aussi, Dr. Brennan. Au cas où. Ensuite, vous me ferez tous les deux un rapport, pour me dire ce que vous en pensez.

Il raccroche et je fais de même. La semaine démarre sur les chapeaux de roues. Je m'étire dans le lit. Je suis courbaturée, j'ai mal partout. Je souris en repensant à la nuit que nous venons de passer, Seeley et moi. Nos retrouvailles ont été brûlantes, c'est le moins que je puisse dire. Il a su, avec brio, me faire oublier ma fatigue du voyage.

Quand il sort de la salle de bain, après un tendre bonjour suivi d'un baiser passionné, Seeley passant bien sûr avant Cullen, je lui explique l'appel de son supérieur, et pendant qu'il finit de se préparer, je file sous la douche à mon tour.


Des dizaines de curieux sont agglutinés dans le parc. Des policiers circulent entre eux, l'oreille tendue à l'affût de la moindre information qui pourrait être utile.

- Je ne comprendrais jamais pourquoi les drames attirent toujours autant de curieux, dit Seeley. Ils ont vraiment rien d'autre à faire ?

- C'est la nature humaine. Les humains aiment se nourrir du malheur des autres, c'est bien connu. Quand j'étais en...

- Ça ne devrait pas se passer comme ça. Non, ça ne devrait pas...

- Je suis bien d'accord avec toi.

Seeley se fraye un chemin à travers la foule en actionnant les gyrophares et la sirène du SUV. Les gens s'écartent en rechignant et nous dévisagent avec curiosité.

- Regarde-les, ces abrutis ! Pour un peu, on les dérange !

Après quelques slaloms, nous parvenons enfin sur la rive du lac. Nous descendons de la voiture et nous nous glissons sous le ruban jaune. Plusieurs autres véhicules, dont une ambulance et le fourgon du Jeffersonian se trouvent déjà là. Un policier nous désigne un sentier qui longe la rive et qui mène vers une clairière.

Arrivés au pied de celle-ci, nous nous glissons à nouveau sous un ruban jaune qui délimite la scène du crime. L'air autour de nous sent la chair brûlée. Je jette un coup d'œil à Seeley et je le vois qui pince les lèvres. Il ne s'est pas encore habitué à ça.

Je me tourne vers le cadavre qui est allongé au milieu de la clairière. Le mort, ou la morte, est là. Une silhouette noircie, raidie, à forme humaine. Allongée sur le sol.


A suivre...

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